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 Imposteur. [Han]

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Eris Almira
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MessageSujet: Imposteur. [Han]   Imposteur. [Han] EmptyJeu 2 Sep 2010 - 22:01

Il fait drôlement clair ce soir.

Libération, fragmentation. J'essaie d'entendre cette voix dans ma tête, mais je n'y arrive plus. Et me le dire est chaque jour une jouissance de plus. Je ne ressens plus le moindre chagrin. Le vide est fait à présent. Je me sens bien, heureuse, enfin. Ne plus sentir la douleur d'entendre Aura murmurer, chagrinée et éperdue, cruelle et agonisante. Je suis un ange, un vrai. Je te revoir, mère de nos mères, je te revois. Le coeur envahi par de doux rythmes. La peau frémissante, tes pas sur l'eau. Je te revois, Tyraël, ange protecteur, mon frère, mon ami, rassurant et aidant, tu m'as aidée et tu as aidé la Terre. Amie précieuse et honnête. Mère des cieux et des forêts, penchant vers l'irréalité des choses. Avancer dans la nuit, le ventre à présent rond, tu es à l'intérieur, mais peu importe. Il me suffira de t'élever comme moi je le désire. L'intérêt ne réside pas dans la facilité. Avancer lentement. Péniblement. Curieusement je suis de plus en plus fatiguée. J'ai des pouvoirs qui ne m'appartiennent plus. Le don de la Reine verte, je l'ai en moi, un présent précieux. Mais que va-t-il m'apporter finalement ? Nouvelle vie, un départ neuf et agréable, dissolu mais divin. Je suis devenue celle que je rêvais autrefois de devenir. Je n'ai jamais accepté ma vie. Que dirait mon frère, s'il me voyait ainsi ? Mais il ne me verra pas. Parce qu'il n'est plus là. Âme morte aux confins des Terres, disparu pour ne plus jamais revenir. Tu me l'as assez dit Mère. Aeden n'est plus un enfant, il est véritablement un démon. Et mes chances de le revoir? Aucune sans doute. Mais finalement c'est mieux, oui. Ne pas se formaliser, ce n'est qu'une petite promenade de santé que nous faisons-là. Abandonnés dans les méandres de nos souvenirs, disparus ou toujours existants, tracer notre vie et délibérer de notre sort. Mais enfin, je ne me soucie ni de toi, ni de Mère, ni de Mana, ni de personne d'autre. Izumi m'aime toujours. Fushi est là, toujours là. Sidney aussi. Et toi, ma future, tu arrives dans un mois. Je ne suis plus inquiète, mais sereine. Envoyée par l'amour et la divinité. Tranquille et calme. Bercée par mon propre bonheur. Un bonheur égoïste. Je t'ai annoncé que j'étais enceinte, tu as eu peur, mais tu as compris. Et à présent nous t'attendons. Tous les deux, en secret. Nous t'attendons.

Après la nuit, la lumière. Ouvrir la porte de la bibliothèque, sereine et calme. A une heure pareille, personne ne peut rôder ici, à part des rats de bibliothèques. Et j'ai des ouvrages à étudier, à voir. Enfant, malgré le bonheur, j'angoisse. Je n'en ai pas assez lu. Dévorer des ouvrages sur les enfants. En savoir plus, toujours plus. Serais-je une bonne mère ? Comment l'élever sans être toujours là, est-ce que je pourrais l'amener en cours ? D'une main, caresser cette chose sous mon nombril, grandissant rapidement, dormant paisiblement dans le creux de mes reins. Enfant paisiblement assoupie, bientôt dans nos bras, câlins divins et géniaux, fabuleux. Inspirée par les dieux, que seras-tu ? Démon, suceur de sang ? Que deviendras-tu, une fois adulte ? Quelle voie choisiras-tu ? Comment je verrais que tu es la perfection par excellence, ou la cruauté personnifiée ? Tu es mon prodigieux sortilège, ma véritable passion. Je veux te voir, visage de poupon entre mes bras à présent frais. Mais pour le moment, je ne peux pas. Attraper un livre entre les rayonnages, la salle sombre éclairée à peine par une bougie à demi consumée. La cire dégouline, mais peu importe. Il m'en faut peu pour voir correctement. Trouver les bons livre, feuilleter les pages aux odeurs agréables. Les sens en alerte, j'attends le moindre bruit de pas pour m'éclipser. Ou non, peu importe. Ils me puniront. Cela ne me fait pas grand chose. Monstruosité. Hybride. Je ne sais pas ce que tu seras, ni qui tu deviendras, mais pour l'heure j'en recherche l'importance. Pensée curieuse. Pourquoi je ne fais que penser à toi, mon frère ? Abandon entre tes bras, danse lascive contre ton corps. C'est la deuxième fois que ces images me reviennent en mémoire. Chagrin abandonné, comme une paisible mélancolie. Revoir ces images de folie, calme et nette. Et sentir une présence, près de nous. Quelqu'un arrive, mais j'ignore encore qui. C'est une approche vaine, et dénuée de tout sens. Avancer, plus loin, encore. Les lettres défilent entre mes mains comme des milliers de fibres incandescentes. Calme presque obligé. C'est une recherche sans avenir, mais où est l'importance, finalement ? Notre véritable histoire est celle qu'on construit, au fil des jours, sans relâche. Et des bruits de pas, encore et toujours.

Se retourner mais ne rien voir. Un miaulement presque inquiet. A une heure pareille qui peut bien venir ? Pas d'inquiétude à avoir. Ce n'est pas parce que tu es devenue un ange que tu es impuissante n'est-ce pas ? Penchant docile et appliqué. Se retourner, méfiance constante dans des yeux d'albâtre. Enfantine persuasion. Je ne sais pas qui vient. Odeur. Divin parfum. Celui qui a longtemps envahi mes nuits, lorsque je les passais avec toi. Ton odeur envoûtante, divine aussi douce que l'air. Je crois savoir qui vient, mais des deux, j'ignore encore sur qui je vais bien vouloir tomber. Je ne voudrais pas me sentir idiote. Plongée dans la vasque de la honte. Alors, se taire, hésitante et méfiante, et chercher des réponses. Cette odeur qui se rapproche, l'odeur de mes nuits lascives et de nos corps entrelacés, amour terriblement dévastateur. L'odeur de toi, la première fois, la première qui ne fut certainement pas la dernière. L'odeur de ce qui plait et envoûte, de ce qui me donne envie de m'abandonner encore et encore. Mais alors pourquoi suis-je encore aussi méfiante ? Un coeur débordant de joie dans un élan de crainte. Je ne sais pas encore qui tu es, mais j'ai l'impression que tu es derrière moi. Faire celle qui n'a rien vu, rien entendu, le livre dans les mains, la bougie posée sur l'étagère. C'était une belle journée, la soirée sera toute aussi divine. Je n'ai plus peur des ennemis, je n'ai plus peur de la mort. Si le hasard me touche il pourra me blesser, cela m'est égal. Assouplir son regard. Dans la nuit il vaut mieux savoir regarder où on se rend. Et enfin, se retourner. Sans le moindre sourire autre que celui du plaisir que nous apporte notre nouvelle condition.

"Il y a quelqu'un ?"


[court. Promis je ferais mieux au prochain]
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Imposteur. [Han]   Imposteur. [Han] EmptySam 11 Sep 2010 - 23:30

    Tout était travail et rigueur, de l’observation. C’est un professionnel, il ne fait pas les choses à moitié. Tout est calculé. Heures de pointes, d’après cours… Il n’en rate pas une miette. Travail sur la durée, sans quoi cette idée ne lui serait jamais venue. En suivant de très près son élève favorite, celle qui ne pouvait pas le voir en peinture. Tout en discrétion, bien sûr. Admirant sa démarche et la magnifique chute de ses hanches. Ses yeux, ou la colère semble avoir pris des vacances, cela dit trop prolongées. Etrange changement d’état d’être, et d’état de l’être. Inquiétant. La méprise est toujours là, mais a revêtit une autre couleur. Elle n’est plus haine, elle est simple méprise envers les démons. A croire que la jeune femme n’en est plus un. Il le sent. L’entend. Il se permet quelques voyages aller retour en l’esprit tordu de la femme et y découvre avec consternation la niaiserie de la félicitée. L’amour, sentiment aveugle, une sacré connerie, et bien sûr une faiblesse fatale. On ne voit plus les dangers qui nous guettent, on ne pense qu’à la folie de nos corps de la nuit passée. On pense qu’on y pense, et quand on se surprend à y penser, on ne se dit même pas qu’on est incroyablement stupide. Donc au final, c’était consternant, mais une belle ouverture. Jouir de savoir sans qu’elle le sache… Et puis… Surprise ! Remarquer la rondeur de son ventre, un beau jour en cours. L’ange devenait mère. Nouvelle préoccupation, bien amusante que son enfant. Son bien être. Son avenir. Compromis ou pas. Mis en jeu ou pas. Nouveau jeu. Mettre un peu de piment dans la vie d’une maman. Rien de bien méchant. Ce serait tellement plus morne si sa vie était un long fleuve tranquille. Donc : Pour elle. Bien sûr. Et puis pourquoi pas, d’une pierre deux coup, pour lui. Parce que non seulement il savait, mais il savait aussi, pour le père. Très intéressante relation, défiant tout interdit, et n’ignorant pas bien sûr les risques, mais se prêtent tout de même au jeu. Ils savent qu’ils peuvent avoir des problèmes, mais ça ne les arrêtent pas. Voilà tout le mystère amoureux. Débile.

    La personne qu’il suivait étant au départ Hebi était à présent Fushi Metsugo, son amant. Et même ce gars là, d’origine morne, avait un sourire permanent aux lèvres, sans s’en rendre compte. Il aurait pu jouer une pièce dramatique sans se rendre compte qu’au lieu de pleurer il riait. Un idiot, mais ce n’est pas de sa faute. Il était bercer par l’amour et ne pouvait rien y faire. Pathétique, il vous dira qu’il est heureux, puisqu’il est amoureux, se sentant fort à défier le monde et l’ordre naturel de la vie. Il ne pensera pas à sa mort, programmée, (quoique vampire, il en est peut être immortel.) et à sa condition d’être humain, vampirisé, condamné à souffrir toute sa vie. Il vous dira seulement : J’aime. C’est merveilleux. La vie est merveilleuse. Tout ce qu’on pourra en dire c’est qu’il est aveugle. Et lui, tout ce qu’il trouvera à répondre ce sera : Je sais, mais tant pis. Ainsi, c’est merveilleux. On le laissera dans son illusion. Il est fini. Le réveil en sera d’autant plus dur. Tant pis. On aura essayé. Lui plein de bonne intentions, tentait simplement de faire comprendre à l’être humain à quel point son existence était veine, que ces valeurs était inexistantes, et que l’amour n’était qu’illusion, seul était vrai le désir et la tentation. Il ne pouvait pas y croire, à cet amour, il croyait par contre que l’obsessionnel interdit y était pour quelque chose et attisait le désir qui les habitait. On osait à peine imaginer la tension palpable qui devait régner en cours de français. Et le bonheur qu’elle devait ressentir quand elle le retrouvait le soir. Bref. L’amour, quoi.

    Débile.

    La faire redescendre sur terre avant qu’elle ne prenne racine sur son nuage.

    On part faire un tour du coté des acteurs, observe leur jeu, ne rate pas une miette de leurs faux rire, encore moins de leur douleurs synthétique. Applaudissement. Pourquoi ce salut ? Il n’y a pas deux secondes ils se déchiraient, riait ensemble. Acteurs, une déception. « Je les croyais réels. » Oh mais ils le sont ! Et toi tu es l’actrice. Peux-tu faire encore la différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas ? Viens, je vais te confronter, à cette différence. Le plus amusant, c’est que tu ne la verras sans doute pas. Piégée. Piégée depuis ta naissance. Tu souffriras toute ta vie. Quand tu iras en cours de philosophie, tu seras toujours le petit canon de beauté purement mauvaise. Quand tu iras voir ton amie Hughes, de vous d’eux, ce sera toujours toi le démon. Lorsque tu nourriras ton enfant en ton sein, ton lait pourrira ses entrailles. Pauvre môme. Pas à plaindre, tout n’est pas perdu, on pourra bien en faire quelque chose. Viens, on va faire semblant. Tu vas voir, tu vas aimer.

    Entendre ses pas, ses pensées. Niaiserie du bonheur, encore et toujours. Il la suit, très discrètement, ne se trouvant jamais au même couloir qu’elle. Prudence ne rien gâcher. Le diable avait prévu le manège, elle va retrouver son amant. Mais lui n’y sera pas, il la sait « Fatiguée. Je préfère rester avec les filles, ce soir. Demain. » Ecriture parfaitement bien imitée, tout devait être irréprochable. Détour aux toilettes. Le bleu des yeux lui va bien. Les traits de Fushi restitué au diable. On commence à comprendre l’ignominie de la chose. Mais c’est une approche comme une autre. Un jeu comme un autre. Sortir, assuré d’une ressemblance inébranlable. Ce qu’il s’apprête à faire est tellement excitant. Terrible performance théâtrale. Ouvrir la porte, entendre son inquiétude, sa méfiance. Ne pas se montrer. Il se faufile et trouve la belle, vif regard sur cette chute de hanche, toujours plus définies. Accentuation de son envie. Envie de réussir, envie de voir son regard amoureux, de le voler et le garder toujours pour soi. En sachant qu’il ne lui appartient pas. Son désir sa colère. Voilà le cocktail, tout ce qu’il voulait ce soir. Il voulait Hebi Mokona, ni plus ni moins. Il s’approchait par derrière. Créant la surprise. La bonne surprise. Ses mains de vampires glissent sur ses hanches. Courbes tant désirées, enfin à sa portée. Un baiser doucereux, amoureux sur sa joue, et son cou.


    - Tu m’as manqué, aujourd’hui.


    Même la voix, elle est identique. Donne-toi, tu n’attends que ça. A l’homme que tu aime. Au père de ton enfant. Il détruira ta vie. Mais ne te méprends pas, tout ça ce n’est pas bien méchant.

    *Le plus drôle c'est que je retrouverais sa meilleure amie demain soir...*
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MessageSujet: Re: Imposteur. [Han]   Imposteur. [Han] EmptySam 18 Sep 2010 - 11:51

Je suis plongée dans la rêverie. Cette rêverie qui me dévore, ardente, profonde. Cette rêverie qui n'en finira jamais, tant que tu es là, près de moi. Ce visage, cette voix, synonyme de tendresse profonde et de froideur invisible à mes yeux angéliques. Une sorte de lumière profonde, tandis que tes mains se posent langoureusement sur mes hanches élargies par l'Autre. Elle va bientôt arriver. Et tu m'as dit que tu étais heureux. Très heureux. Bien que tu n'aies jamais eu ce geste envers moi, il provoque en moi un frisson incommensurable. La flamme. Cette flamme. Cette flamme, si visible. Souvenir. Là. Contre moi. Le feu. Quelque part, contre les deux corps réunis dans un perfectionnement adulé, longtemps. Perfectionnement pur et simple. Quelque chose qui s'est conçu avec amour et tendresse, dans les flammes. Tu te rappelles ? Les draps ont brûlé. Déjà noirs, ils se sont consumés, en même temps que nous. Soupirs, quelque chose, en moi, en nous, battement profond et sensuel. La main passant sur la peau avec la tendresse du diable guettant sa proie. Une main touchant l'épiderme de la belle avec cette vague de désir prononcée, embrumée dans la finalité. Il la veut, et elle le sait. Il la veut, il l'a toujours voulue. Il l'a toujours désirée, avec ardeur et volonté, avec ce besoin de la sentir, là, près d'elle. Enfin, dans l'amour, la joie et la volonté. ç'aurait pu être un tableau d'une niaiserie pure si je n'avais pas été aux premières loges de cet amour incommensurable. Si je n'étais pas le premier rôle de cette pièce. La démone, le vampire. L'élève, le professeur. A présent ange. Et en son sein, la petite créature verra le jour, dans quelques semaines. Tout se passe bien, sans nul doute. J'ai la force de supporter cette douleur. Je l'ai toujours eue. De toute manière, je ne me pose plus de questions. Car pour toi, ma vie pourrait être misée. Contact doux, tes lèvres contre ma peau à présent tiède. Je sens ton odeur envoûtante, comme d'habitude. Je sens l'odeur de ta peau, la fraîcheur de ton contact, la douceur de tes mains contre mes hanches. Cette sensation de ne plus avoir le contrôle de mes émotions. A la fois merveilleux et angoissant. Fushi. Et si quelqu'un nous voyait ?

Comme si j'en avais quelque chose à foutre.

Après tout, j'ai déjà berné bien du monde, et la personne qui viendra ici ne sera pas la dernière. On répète une pièce de théâtre. La vierge effarouchée abandonnée aux bras de l'homme qu'elle a toujours aimé, mais qu'elle a toujours refusé. L'Immortel acharné, sortant d'une déception, prêt à tout pour conquérir le coeur de sa belle. Une histoire d'amour à la con. Mais une histoire d'amour. La poésie, sous toutes ses formes. Abandon dans toutes ses formes, l'interdit bravé. Elle ne se sera pas marié avec lui avant tout exercice charnel. Elle veut plus, et maintenant. C'est pour cela que, abandonnée, elle va se retourner, attraper une main de l'homme qu'elle aime avec toute la profondeur de son être. Plonger ses yeux noirs dans les siens, ces émeraudes qu'elle a toujours aimé contempler, observer. Elle va attraper cette main et la presser, comme une permission. L'autre, restera sur ses hanches, la jeune vierge effarouchée lui laissera l'autorisation de l'y laisser. Encore une fois. Ce n'est qu'une pièce de théâtre, n'est-ce pas ? Pour l'inconnu qui nous surprendra. On ne fait que répéter une pièce de théâtre. Rien de plus. Où en étions-nous, donc. Ah oui. La main. Observation. Cette main de pianiste, fine et blanche, cette main qui s'est si souvent posée contre mon visage, ma peau, ma bouche, mon ventre. Tu as voulu avoir la Chance. Il te suffisait de poser ta main sur le ventre d'une femme enceinte, après tout, rien de transcendant. Mais peu importe. Pour moi, c'était ton geste, qui a toujours compté. Alors, la vierge se presse contre le séduisant homme face à elle. Un sourire immense éclaire son visage. Un sourire. Ses canines ne sont plus pointues. Elle n'est plus démoniaque. Elle est devenue un serviteur de Gaïa, et elle en est fière, très fière. Elle te l'a dit, et tu l'as prise dans tes bras. Encore une fois. Il suffit d'un regard, un tout petit regard, et la pièce continue. La première parole peut commencer. En didascalie ? Voix tremblante de joie.

"Fushi..."

Je t'ai attendue, dans le noir, mais je ne pensais pas te voir là. Je me serais rendue dans ta chambre après avoir consulté les ouvrages posés sur la petite table, près de nous. Finalement, cette scène de théâtre a quelque chose de pénétrant et de doux. Je vois dans tes yeux tout l'amour que tu peux mettre, même si quelque chose me chiffonne. Je ne sais pas encore quoi, mais je vais chercher. C'est trop parfait, ce moment, bien trop parfait. Mais je ne sais pas vraiment de quoi je me plains. Des deux mains, attraper le visage de marbre de l'homme face à moi, et déposer sur tes lèvres, le plus flamboyant des baisers. Un baiser d'ange. Ta main contre mon corps, la mienne dans tes cheveux, doux. Encore une fois, Fushi, serre-moi dans tes bras. Encore une fois, mon amour, montre moi que je suis ton trésor, ton avenir. Je suis précieuse, et je le sais. Enflammées, mes lèvres contre les tiennes, ce délice que je ne peux contenir, avide et mordante, attrapant ta bouche avec cette envie que tu me provoques, à chaque fois que je te vois. J'ai tout oublié. J'ai tout oublié avec toi. Ma mère, mon frère, j'ai tout oublié, effacé de ma mémoire. Je ne vois que ton visage, n'entends que ta voix. Cela peut paraître idiot. Mais pas pour quelqu'un comme moi. Quelqu'un qui a autant souffert de la solitude et des brimades. Enfin, je peux me sentir revivre, là, dans tes bras chauds, cette scène d'un calme parfait, dans le silence de la nuit, seul le craquement des planches de cette vieille bibliothèque pourrait troubler l'émotion. Je t'ai manqué ? Depuis tant de jours que nous ne nous sommes pas vus. J'ai besoin de toi. Toucher ton être, ton corps, ce besoin de te sentir, contre moi. Ici et maintenant. La félicité dans un geste. Et ce baiser, interminable. Contact lingual. Encore et encore. Je ne veux pas te lâcher, même si je suis au bord de l'asphyxie. Séparation, cependant, je reprends mon souffle. Et t'embrasse encore, sans cesser. Et même si je suis une ange, j'ai gardé cette légère note de sauvagerie, comme un goût particulier sur mes lèvres. Voracité. Volupté. Mon ange, mon trésor. Essentiel à mon souffle. Que serais-je devenue si tu n'avais pas été là ? Aura m'aurait tuée. Et aurait pris mon contrôle. Sans aucune pitié. Tu sais. Serrer tes lèvres, une fois encore, ce contact qui m'a tant manqué. Toi aussi, j'ai eu besoin de te voir, de te serrer et de t'aimer. Charnel. Te voir en cours est une torture. Observer tes yeux passer sur moi comme si je n'étais qu'une simple élève. Me rendre les copies teintées de rouges et de chiffres, jamais de nombres. De un à 9. Jamais plus. Te voir sourire aux adolescentes, bouillir de rage. Et puis, la copie rendue, un mot à l'intérieur. "ce soir. Dix-neuf heures. Tu me manques". Et je te retrouve. Chaque jour où je reçois ce mot. Et chaque contact charnel me rappelle. Que tu es ici pour moi. Ici, encore et encore. Lorsque je te retrouve dans ta chambre. Et que je t'aime une bonne partie de la nuit.

Enfin, te lâcher, et rester, un moment encore, dans tes bras frais. Poser la tête contre ton torse. Je suis encore mal à l'aise. Il y a quelque chose qui cloche. Quoi, je n'en ai aucune idée, absolument aucune. Tu es comme d'habitude, pourtant. Non. Pas comme d'habitude. Il y a quelque chose qui cloche. Je le sens. Je le sais. Tu es comme d'habitude, non, différent. Trop... trop violent, dans tes baisers. Trop sensuel dans tes caresses. Je n'ai qu'une envie, me donner à toi. Une seule envie. Ici, et maintenant. Mais pas tant que je ne saurais pas ce qui ne va pas, tout de suite. Quelque chose cloche, un pressentiment bien trop puissant pour qu'il soit ignoré. Je veux comprendre, tout comprendre. Pourquoi cette violence. On aurait dit... un démon...
Non. Impossible. Ne pas y songer. Tu dois être fatigué. Rien de plus.

"Tout va bien, Fushi ? C'est le bébé qui t'angoisse... ?"

Un mot de trop. M'écarter de toi, ce regard, si étrange, et pénétrant, dans tes yeux aussi élégants que prudents. J'ai peur, peur de ce que je vais bien pouvoir découvrir dans ton regard. A présent j'en suis sûre. Je serre encore ta main. Avec cette envie plus qu'irrépressible de te sauter dessus. De te serrer, d'arracher ce que tu portes de superflu, avec violence et envie, irrépressible, mordante, dévorante. Je te veux, je te veux encore. Encore, encore ! Donne m'en encore, je t'en supplie. Donne m'en à foison, de l'amour, donne m'en. Je veux les sentir, ces caresses, je veux encore. Mais non. Je dois savoir. J'essaie de te jeter un regard rassurant. Mais pour l'heure je ne bouge pas. Je te veux. Et je sens que tu le sais. Que je te désire. Dis-moi ce qui ne va pas.

Puis donne-toi à moi. Encore une fois.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Imposteur. [Han]   Imposteur. [Han] EmptySam 16 Oct 2010 - 21:36

    Faire l'amour à une niaise n'est pas chose aisée.

    L'est encore moins de faire l'amour à un ange.

    Mais heureusement, la tromperie et l'imposture sauve tout. Parce que ce sourire qu'elle t'accorde, Han, il n'est pas pour toi. Vole-le, tant que tu le peux. Tu peux te l'approprier. Tu iras le brandir à la pomme de l'amant plus tard, puis rire à ton tour. Et tout ce joyeux petit monde en sera sans doute malheureux. Enfin, pas toi. Prend tout. Tous ces lambeaux jouissifs de l'instant. Sa chair, prend son souffle. Prend son bébé. Un plan à trois. On sent le frisson d'Aura. Ce plaisir qu'il dégage au contact de Lucifer. Moment privilégié avec le Maître. Lulu, bien heureux de satisfaire ses âmes déchues. Toujours prêt, un scout. Le noir crée l'ambiance propice. Elle se jette sur toi, cette folle. Résultat de ce conflit intérieur. Gaïa et Aura, sur le champ de bataille.

    Se taper Gaïa, ça aussi c'est jouissif. Se payer sa tête en lui volant son ange. La taquiner. Poser son doigt avec désinvolture sur le bout de son nez. Elle bouillonne de rage et laisse faire. Elle a juré de ne pas intervenir par la suite. Tu saute autour d'elle, comme un enfant. Tu lui chuchote sa perte à l'oreille droite, et tu lui crie dans l'oreille gauche. Éclat de rire, elle se tord de douleur, et toi tu la caresse et l'accable de son impuissance. Sadique. Tu lui arrache les cheveux, tu la mets à genoux. Horrible. Tu embrasse ses cheveux, parce que tu sais que cela la répugne. Émoustille son oreille.Tu lui annonce que tu vas faire souffrir sa nouvelle protégée. Et tu bois l’unique larme qu’elle abandonne.

    Face à ce canon tu laisse d’abord faire. Voir à quelle sauce tu peux la manger. Vengeance. La bouffer et l’entendre crier. Pas tout de suite, retiens toi et profite. Ton plat sera meilleur froid. Quand elle pleurera. Quand elle tentera de te tuer, emportée par sa colère. Quand elle verra ton regard, et qu’elle cherchera celui de son amant, une demi-seconde. Qu’est ce que tu préfère voir en premier, telle est la question. La peur, les larmes, l’horreur, la colère, la culpabilité. La culpabilité. Celle d’avoir aimé ça. Tu la caresse, de la douceur d’un amant, et retient ce désir de sang, artificiel, celui de vampire. Très vite, elle ne mène plus et se laisse emporter. Dévore son cou et sa poitrine. Avale son cœur, pourrie le et recrache. Entends ses soupirs, ce n’est jamais assez fort. Tu les veux plus longs et plus hauts. Elle ne peut plus tenir, qu’est ce que tu y peux, c’est une fille facile. Elle ne s’est même pas rendu compte que ces vêtements ne sont plus des vêtements, mais un reste innommable de sa peau. La mue. Tu l’as allongée sur la table, pour continuer ton repas dans la bien séance, et lui arracher le superflu. Tu lui as déjà bouffé ses lèvres ainsi que son cou. Ton corps est parfumé de son désir. Mais soudain, son désir est suspendu dans le vide. Aurait-elle décelé ce désir trop grand ? Calme tes ardeurs. Tu es père avant d’être l’assoiffé de chair et de sang. Tu la regarde, à nouveaux. Retomber dans son amour de regard, tout ce qu’il y a de plus idiot. Idiot puisqu’inexistant. Idiot puisqu’issu de Dieu. Illusionniste ton Dieu, qu’est ce qu’il fait pour un petit bout de chair comme toi, ma grande ? Il te laisserait crever la gueule ouverte, impuissant face à ce spectacle. Il regarde ailleurs il voit souffrir les hommes, où que son regard se pose. Alors s’il te voit trésor, s’il t’entend crier ou s’il aperçoit tes larmes, il ne lèvera pas son petit doigt. Dieu est perverti, et ne vaut pas mieux que Lulu. Capisce ?


    - J’ai juste envie de toi mon ange. Ce bébé est une bénédiction. Alors détend toi, et laisse moi faire.

    C’est bien de la rassurer comme ça. C’est naïf, c’est amoureux. Mais tu as fais une erreur. Tu sais. Tu l’as peut être fait exprès. Tu aurais pu le retenir. Mais non. C’est plus fort que toi. Tu es adorable. Un parfait petit cornu. Tellement fier, que tu souris en coin, au creux du cou de l’ange, alors que tu as déjà cassé cette retenue et commence cette première fois. Ce ne sera certainement pas la dernière. Tout est prévu. Ce n’est pas que pulsion. Quand tu pense au sexe de l’enfant. Rien n’est plus jouissif que de penser au sexe de l’enfant. Mais tu te concentre sur la mère. Tu entends ses soupirs. Tu sens son désir monter. Ses cuisses se crisper. Tu pourrais la bouffer. Comme un chien. Mais tu lape. Comme un chat. Son oreille. Tu la mord. Sa joue et son menton aussi. Le chat n’a pas connu l’âge tendre du chaton, il est bestial et sournois, violent et sensuel. Dur. Sa poitrine. En fait quasiment tout son corps y passe. Au lieu d’éviter les livres, que notre angélique maman avait posés sur la table, tu as préféré les jeter et ainsi monopoliser l’espace. Tu sens qu’elle aime, tu aime qu’elle aime. Son soupir est maintenant l’alpha. Son corps, pendant quelques petites secondes ne lui appartient plus. C’est ce que tu avais prévu. En même temps tu aimerais surprendre son désarroi. Tu aimerais la voir se tordre de douleurs. Lui montrer ce dont tu es capable, à cette petite garce. Jaloux, de ne pas pouvoir la posséder complètement, comme il possédait déjà sa meilleure amie, mais enthousiaste de lui voler son corps. Se venger. Alors se montrer. Et la regarder. Lire l’horreur, elle met du temps à arriver. Et, encore et toujours, simplement savoir apprécier l’instant. Un dernier baiser passionné, volé, sans artifice. Trop choquée pour faire quoi que ce soit, pour le moment. Mais qu'est ce que tu as fais..?. Et dans une seconde, que vas-tu faire, mon ange ?

    - Oups…
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MessageSujet: Re: Imposteur. [Han]   Imposteur. [Han] EmptyMer 20 Oct 2010 - 21:20

Mon amour.

Ta peau. Tu es salé, je suis sucrée. Les effluves de nos deux corps en plein acte, aussi doux et rampants que des serpents. Quiconque passerait sans nous connaître ne verrait qu'une créature agitée de convulsions, une créature à huit pattes, quatre bras, quatre jambes. Deux têtes. Je sens mon corps se cambrer. Encore, encore. Montre moi l'Ultime Secret, fais miroiter en moi la promesse d'un plaisir puissant et gracieux. Fais monter la température, mon amour, je ne demande que cela, me donner à toi. Ne crains rien pour elle, tu ne lui feras aucun mal. Les mains résolument plaquées sur ton dos froid mais musculeux, ton visage caché au creux de mon cou. Ton visage aussi doux que de la soie. Mes jambes au dessus de tes reins, allongée sur le bois ciré, frissonnante et dévorante d'une ardeur que je ne reconnais pas; L'ardeur démoniaque. Elle est si différente que celle de d'habitude. Décidément, il se passe quelque chose d'inhabituel, avec Fushi. Quoi, je l'ignore encore. Mais quelque chose ne va pas. N'en fais pas une affaire personnelle. Moi aussi, mon vampire, mon buveur de sang, j'ai envie de toi. Et tandis que tu me fais l'amour, avec une douceur mêlée à l'envie d'aller plus loin, je ressens en toi ce besoin de violence, malgré mes soupirs, malgré tes caresses. Comme si je n'étais plus qu'une fumée que tu touchais sans la reconnaître. Contre mes hanches, tes mains fraiches courant, se promenant sur mon corps que je t'ai abandonné. Je te l'ai laissé, corvéable à merci, tandis que malgré la froideur de ton corps l'atmosphère devient chaude, très chaude. La transpiration sur mon corps n'est plus que l'odeur de l'amour, qui s'insinue dans tes narines. Nos deux peaux dégageant des odeurs musquées, les odeurs d'un acte pleinement voluptueux, que le mouvement de tes hanches touchant les miennes sans un bruit autre que nos soupirs poussés au diapason. C'est l'acte parfait. Celui que j'ai vécu, que je vivrais encore, jusqu'à ce que ton souffle ne soit plus que fumée. Ce qui n'arrivera jamais. Car tu ne mourras pas, Fushi. Tu seras toujours à moi. Songer à cela, le corps ruisselant, les cuisses plaquées contre ton bassin. Mais l'odeur change. Et ce n'est pas à cause de ce que nous faisons. Je sens tes reins se retirer. Ton visage m'apparaître. Tu deviens brûlant, ta peau chaude comme un brasier. Rien n'est normal. Et lorsque je reconnais ton odeur, que je comprends pourquoi je me sentais opressée, lorsque je vois ton visage mimant la gêne alors qu'il n'en est rien d'autre qu'un sentiment de triomphe que je sens d'ici, mon visage prend une toute autre forme. Horrifiée. Tu n'es pas Fushi. Tu m'as trahie.

Han Milovitch Todd.


Mon corps nu au ventre arrondi se redresse sur la table de la bibliothèque, se remet en position assise. Fixe l'homme qui me sourit avec un air purement triomphal. Je viens de faire l'amour avec un démon que je hais. Un démon que je méprise. Il a usé de ses talents pour se métamorphoser. Et je me suis faite avoir. Comme une conne. Une grosse conne. Voilà pourquoi tout était si différent. Tu es un meilleur coup que Fushi, Todd. Mais avant que je te le dise, tu peux attendre quelques millions d'années. Tu n'as pas honte ? Non, bien entendu. La honte m'est réservée. Consciente d'être nue comme un ver devant l'homme que je hais plus que tout au monde, je replie mes longues et fines jambes contre ma poitrine, croise les bras devant. Et baisse la tête, silencieusement, réfléchissant à un plan de secours. Que dois-je faire ? Que dois-je faire, pour le vaincre ? Il n'y a pas trente six, solutions. Pour lui, maintenant que la chose a été faite, il se sent victorieux. Pour qu'il me laisse en paix, et qu'il s'en aille, il n'y a qu'un seul chemin à prendre, celui de la résignation. Tu vas comprendre, tu vas très vite comprendre. Ton corps de démon me fixe, en plongée. Tu parais impressionnant, mais tu es pitoyable. Tu m'as vaincu en te déguisant. Lorsque je redresse la tête, mes yeux gris baignent d'une lueur de haine que tu avais déjà deviné. Tu savais quelle réaction cet acte allait générer en moi. Colère, haine, ressentiment, sentiment de salissure. J'aimerais retourner ma peau et la laver avec un gant, mais je ne peux pas. Je ne peux plus rien faire, ce qui est fait est fait. Alors mon regard plonge dans le tien, te fixe, avec une folie que je ne peux à présent plus cacher. Une folie qui est en train de me consummer, de me dévorer. Cette folie. Les yeux baignant dans les larmes coulant en un torrent inépuisable le long de mes joues blanches, mes yeux s'agrandissent, comme si j'étais surprise. Lorsque ma bouche s'ouvre, l'inévitable se passe. Mon corps s'agite de soubresauts convulsifs. Et j'éclate de rire. Le visage baigné de larmes brûlantes, je ris, ris à en perdre haleine, ris de ma propre imposture, de ma connerie... Je ris de ton triomphe, car cette fois ci, tu as gagné, Todd. Tu m'as bien eue. Dans tous les sens du terme. Je ris, ris, ris à gorgé déployée, complètement déconnectée. Je ris tandis que les larmes ruissellent sur mon corps nu, assis sur la table, replié sur lui-même, observant l'homme qui me regarde avec tant de hauteur. Et finalement j'arrive à articuler, entre quelques soubresauts, des mots que je n'aurais jamais cru prononcer un jour. Pas à toi, pas comme ça.

"Alors, vous avez gagné finalement ! Vous m'avez bien tirée, vous êtes content ! Hahaha ! Haha !"


Un soubresaut momentané m'empêche de reprendre mon souffle. La haine que je ressens n'est plus que noyé dans l'éclat de folie que tu dois percevoir dans mes yeux. C'est une respiration qui me démolit. De la haine, du ressentiment, de la peur, de la détresse. Fushi, où es-tu ? Pourquoi ?!

"J'espère que vous avez pris votre pied ! Haha ! Haha ! Moi ouais en tout cas, faut croire !!"


M'allonger sur la table, à nouveau, offrant mon corps au démon. Je sais que tu ne viendras plus. Maintenant que je suis "résignée" ce n'est plus amusant. Maintenant que je me laisse faire, ça n'a plus aucun intérêt. Alors tu vas tourner les talons, et partir. Tu vas t'en aller, et me laisser. Je vais pouvoir partir. Me débattre ne provoquerait que ton envie. Si je t'offre mon corps, tu ne le prendras pas. Voilà pourquoi, mon corps exposé à la lumière des chandeliers, t'est offert, Han Milovitch Todd. Je sais qu'en usant de cette méthode, tu me laisseras en paix. Mon rire stoppe d'un coup, mais les larmes, elles, ne s'en vont pas. Je me laisse aller. Mon corps blanc, si désirable, dénué de la moindre imperfection. Je vais perdre si je me débats. Tu m'auras, encore une fois. Et je suis trop faible pour me débattre. Tu m'as assez fait l'amour comme ça. Assez humiliée, assez brutalisée. Tu vas me laisser à présent. Tu vas me regarder avec dédain, et tu vas me dire une phrase véritable "maintenant que tu es consentante ce n'est plus drôle." Et tu vas tourner les talons, démons. Tu vas me laisser en paix. Tu vas partir, pas vrai ? Dis-moi oui. Dis moi que tu vas me laisser, Todd. Ne me touche plus jamais. PLUS JAMAIS !

"Finissez votre travail... j'en veux encore, maestro."


Non, ne me touche pas. Non, je ne veux pas. Mais si je te dis le contraire... tu t'en iras...

LIAR, LIAR, LIAR, LIAR... ♫

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Imposteur. [Han]   Imposteur. [Han] EmptyLun 1 Nov 2010 - 1:10

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    Maestro !
    … Maestro.


    On joue sur les mots ? Sur tes maux, alors.

    Silence.

    Douce entrée. Violins enter. Son doucereux de sa perte. Souffrance. Il n’y a pas à dire tu es doué. Colère. Je te tire mon chapeau. Rage. Mais quel Dieu t’habite ? ! Mais regarde ces larmes… Le ton est grave. Lente apocalypse faciale. Pure agonie du premier violon. L’étincelle est de haine. Oh oui. Ô joie. Tu es tellement tout. Ma muse au masculin.

    Dis moi tout ça ma belle.

    Clame-moi ta folie, je la sens déjà. Laisse aller tes larmes, je les ai déjà vues venir. J’ai vu cette scène un million de fois dans ma vie. Je l’ai vu depuis le moment où mes mains se sont posées sur tes hanches. Je voulais voir ta honte. Je voulais boire ta gêne. Je n’attendais que tes coups, et je me languissais de tes frissons. Me délecter de toi et t’avaler tout entière. Mais tout cela est passé, n’est ce pas ? Ce n’est pas bon de vivre dans le passé. Le meilleur appartient encore à l’avenir, pour celui qui en a connaissance. Et moi, plus je le vois l’avenir, plus je l’adore. Ton rire. Surprenant, mais tellement magnifique. Un rire empli d’animosité envers ma personne. Un rire tremblant de dégout et d’aversion. Frisson. Tu es folle, alors ! C’est somptueux. Te faire interner. Internée nue. Non, camisolée. C’est moi qui choisirais ta cellule, et je prendrais la meilleure pour toi trésor. J’organiserais des concours au sein de l’hôpital, une kermesse ! La plus folle remporterais le droit de sortir faire ses folies ailleurs, avec en prime un dessert au chocolat tous les mercredis jusqu’aux vacances de Noël. Je compte bien suivre ton parcours. Je veux te voir sortir. Je veux te voir mère. Je veux te voir aimer. Je veux te voir, encore, à moi. Je veux te voir hurler. Je veux assister à ton agonie. J’aimerais venir te chercher, après cela, pour t’emmener là ou les délices rouges carmin ne sont pas de roses et d’amour. Mais ça se sera sans doute plus difficile, maintenant que Gaïa t’as rappelé à elle. Alors, la moindre des choses, ce serait de te pourrir la vie. Oui, te la pourrir jusqu’à la fin de tes jours. Et si tu trouve la félicité à ta mort, il y aura bien quelque chose que je puisse encore faire. Mais pour le moment, cessons nos projets. Te voir rire, te voir pleurer, te voir désespérée… Rien que ça c’est magique. Ton plan foireux. Je ne sais pas si tu as conscience à quel point tu me ravie. Alors je ris avec toi, pas du même rire. Un ricanement. En fait je le retiens quelque peu, mais tu es si belle ainsi. Ton rire m'emporte. Je ne veux pas dire mais… Je vais le dire d’ailleurs : Trainée. Pardon, j’ai dis trainée ? Non, ce n’est vraiment pas ce que je voulais dire. Ca c’est ce que Fushi pourra te dire en l’apprenant. Moi je voulais dire hypocrite.

    N’essaie pas d’être un ange après avoir couché avec le diable.

    Tintement strident, le violon #23 en arrive à son solo. Ils lui ont accordé un solo à lui parce qu’en fait c’est le plus doué. Enfin il parait.

    Tu es servie sur un plateau de chêne. Tu allonge tes bras et tu t’offre toute entière, à mes mains. Je pourrais continuer des heures, pourquoi t’infliger ce supplice ? Tu veux que je refuse un tel cadeau ? Mignone ! Naïve. Penses tu réellement que je partirais en les yeux au ciel et boudant : Ce n’est plus drôle. Le plus drôle chérie c’est ce que tu m’offre là. Il est terrible ce cauchemar que tu fais. Ta façon pour te sortir de ce cauchemar attise un peu plus ma soif de toi. Je pourrais te boire d’une gorgée, en commençant par tes lèvres, en terminant par tes poumons. Et s’il me reste de la place, il y aura toujours ton sang. Plus du tout dans le personnage. Alors là, ce qui pourrait se passer, c’est que je pourrais te prendre à nouveau sur la table. Qu’est ce que tu ferais ? Tu te forcerais, tu aimerais, tu me rejetterais… Sais-tu ce que je crois ? Je crois que tu aimerais ça à nouveau. Ce serait le plus grand coup de poignard qu’il puisse t’être donné. Mais le travail, comme tu dis, il ne sera jamais vraiment fini. Il y en aura toujours plus. Encore plus.

    S’allonger à côté d’elle. Sans la toucher. Sans se priver de la regarder. Il se l’ait déjà faite. Après tout.


    - Ttt… Minute. Je ne suis qu’un homme.

    Se foutre d’elle. Boire ses larmes coulant sur sa joue. Sentir son frisson. « Ne me touche pas », te disent-ils. Elle ne fuit pas. Normal, elle gâcherait tout. Son plan n’aurait plus aucun sens, elle passerait au mieux pour une petite rebelle bourgeoise. Jouer, avec sa principale angoisse. Sa peau, la toucher. Collé à elle, tu lui caresse son ventre arrondi. Avec une mère pareille, sa fille n’en sera que plus canon. Léger rire.


    - Et toi, tu vas être mère, en plus… « Maman ». Te vexe pas chérie mais… Tu n’en n’a pas l’étoffe… Un bébé. T’aurais pu mettre Aura dans une gourde. Ca aurait fait autant d’effet.


    Dur. Sadique. Milovitch réceptacle de la méchanceté pure, à l’état d’homme démonisé. Tu l’as prise au visage et tu parle à son oreille. Tu joue avec son visage et ses yeux. Tu bascule de l’un à l’autre. Si bel et si bien qu’elle aura à fournir un effort pour te suivre de AàZ . Accable-la.


    - Cet enfant tu vas la détester. Quand tu verras les yeux d’Aura, c’est ta fille qui en pâtira. Quand elle te demandera pourquoi, tu lui répondras quoi, Hebi ? Auras-tu seulement le courage de lui dire : Il fallait bien que je m’en débarrasse... ?



    La lâcher. La laisser souffler. Tu reprendras tout à l’heure de toute façon. Fais lui croire que c’est fini. Tu caresse, de nouveau. En douceur, en toute volupté. Tu l’embrasse dans le cou. Comment Fushi ne va-t-il point se rendre compte des marques que tu y as laissé ? C’est si naturel tout ça.


    - Tu sais je me disais… Je peux t’aider à supporter Aura. Cette enfant elle va être malheureuse. Elle ne pourra pas supporter. Je pourrais l’aider à surmonter sa rage. Je pourrais m’en occuper. La protéger d’elle-même. Mais tu l’auras de temps en temps bien sûr, si tu veux. C’est un peu la tienne aussi…



    Elle n’oublie pas que elle perd si tu elle se débat. Perdu dans ses cheveux. Tu te délecte de l’essence maléfique. Tout en entretenant la conversation. C’est Lucifer.


    - Et quand elle aura seize ans, elle sera à moi.


    Il sent ses membres se crisper. Elle est visiblement choquée. Pourquoi, maintenant… Allez savoir.


    - Oui, elle grandirait convenablement, à distance raisonnable d'une pauvre mère incapable d'assumer sa nature.


    La retenir. Elle commence à piquer un fard. Tu la maintiens nue sur cette table. Plus ferme, plus violent, plus agacé. Plus vicieux.


    - Ce sera mieux pour tout le monde, chérie… Je te demande d’y réléchir sérieusement… Après tout Fushi n’apprécierait pas forcément de savoir ce qui c’est passé ce soir. De même, Sidney serait d'accord avec moi. Elle est... toujours d'accord avec moi...


    L’achever en reprenant sa parade sur ses derniers mots. Tu sais à quel point le fait de parler de sa meilleure amie la touche.


    Les violons s’envole, ils n’en peuvent plus de retenir les décibels. Fracas symphonique. Vacarme somptueux et sanglant. Le chauve du premier rang en à le crâne luisant de sueur orgasmique.



    Ô J’aime. C’est tellement B E A U T I F U L.

    C’est n’importe quoi, our Violin Romance.


Tu l'as eu... ♥
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MessageSujet: Re: Imposteur. [Han]   Imposteur. [Han] EmptyMer 3 Nov 2010 - 10:37

Imposteur. Menteur. Imposteur. Menteur.

Regarde toi. Toi et ton sourire, toi et tes mains se promenant sur moi avec une sorte de délectation. Menteur. Tu te désaltère de mes larmes, tu te nourris de ma honte. Tu me vois, tu le sais. Tu as compris. Déception. Je voulais tout voir, tout comprendre, mais finalement il n'y a pas d'autres solutions. Tu es heureux, façon de parler. Tu es content, plutôt. De voir les larmes ruisseler, un véritable torrent courant sur mes joues à une vitesse effrénée. Tu ne vois rien, ne gage rien. Tu ne m'amuses plus. Tu ne sais pas ce que c'est, aimer, voilà pourquoi sans doute tu vois cet amour comme une niaiserie pure. Tu t'allonges près de moi, mais tu ne montres rien, pas un mot, pas un geste, tu te contentes de me regarder, me regarder, me regarder. Tu me fais comprendre. Puissance du désir. Illusion. Ma beauté ? Non, je ne suis pas belle, Han Milovitch Todd. Tu crois que je suis belle parce que tu es tout puissant et peux m'observer à loisir. Cela t'amuse, mais moi je ne ris pas. Je ne dis pas un mot, cherche à m'enfuir, mais tu me retiens. Tes mains qui courent sur mon corps, ultime réminiscence. Je voudrais partir, m'enfuir. Mais impuissante je te laisse promener tes mains sur mon être, plaisir de la chair. Un frisson. Tu es bien un démon, Milovitch. Un démon bien curieux, bien étrange. Qu'est-ce qui provoque, la haine, la honte, le déshonneur ? Tu es un démon bien étrange, tu es trop doux, trop sensuel, tes caresses sont trop tendres. Tu te contiens, n'est-ce pas ? Morsure. Sur mon cou. Tu le fais exprès, pas vrai ? Bien sûr, quelle question. L'observation est lente, trop lente. La paix a disparu, dans l'instant présent. La paix est partie, laissant place à la haine et le ressentiment. Régales toi de ma chair, Todd, nourris toi de mon désespoir. Encore et encore. Apaise ton âme par la torture de la mienne. Tes mots, un poison violent. J'aurais aimé que tu t'arrêtes à ce "oups" prononcé avec une moquerie certaine. Fous-toi de ma gueule. Moque toi de moi, montre moi à quel point tu me méprises, tu me hais. Montre moi que tu me méprises, et que tu joues avec moi comme tu jouerais avec un flingue. Hebi a la haine. Elle essaie d'échapper à tes mains, se recroqueville, allongée sur la table, en position foetale. Elle entend tes mots, goûte tes injures. Elle pleure et pleure encore, en une fontaine interminable. Mais elle pleure en silence, les yeux fermés pour ne plus voir ton visage. Elle pleure silencieusement pour que tu n'écoutes pas la douce musique de la victoire, les sanglots trop puissants. Elle ne veut pas que tu sois vainqueur de ce match, elle ne veut pas que tu ailles jusque là. Tu es le troisième homme qui ait eu le droit de toucher à son corps, mais tu en as abusé. Tu as abusé d'elle, une faute impardonnable. Que dirait Sidney, oui, que dirait-elle ? Elle me giflerait, me cracherait au visage. Mais puis-je le cacher, finalement ? Je lui dirais, Todd, et elle me croira, moi. Elle est naïve, mais je suis sa raison. Elle est mon amie, ma perle, ma merveilleuse. Elle est mon âme, elle est la vie que je n'ai jamais eu. Et elle et moi, ce n'est pas une moquerie. Ce n'est pas elle et toi. Et je la ramènerai à la raison. Fushi ? Oui, Fushi. Fushi me croira aussi. Fushi ne m'abandonnera pas à cause de toi, quoi que tu lui dises. Je lui projetterai les images, ta cruauté, ta trahison. Je ne crains pas tes menaces. Ils me croiront, tous les deux. Ils te tueront. Mon protecteur te tuera. Mon ami te tuera. Nous te perdrons dans les décombres de ton inconscient. Tu n'amuses plus personne. Je sais que tu n'amuses plus personne. Quoi ? Que dis-tu, Todd ?

Why, does my heart cry ?

Aura. Je la visualisait dans ma tête, la ressentais dans ma chair. Elle était la pire des monstres, le daemon intérieur que je n'ai jamais voulu avoir. Je ne suis pas amusée par cette chose étrange. Quelque chose de plus divin encore. Elle était démoniaque, méprisait compréhension et gentillesse. Mais ce que tu ignores, Milovitch, c'est qu'elle était amoureuse, elle aussi. Nous aimions toutes les deux le même homme. La même personne. Divinité. Attention de l'âme. Amusement. Destruction. Elle était bien plus puissante que moi, mais cela ne changeait rien. Elle peut aimer, et à présent je le sais. Elle dort, Todd. Dans le corps de mon enfant, elle dort. Tu ne peux pas me dire une chose pareille, tu ne me connais pas. A travers mes larmes un sourire qui se dessine sur mon visage, arabesques élégantes. Je sais que je ne suis pas complètement perdue. Il me reste une solution, une issue. Regard. Toucher. Tes mains qui se baladent dans mes cheveux. J'aimerais cette enfant. Elle est un fruit d'une union. Je n'ai pas fait ça pour m'en débarrasser. Je l'aiderai, tu m'entends, Todd ? Je l'aiderais. Lorsqu'elle viendra me demander pourquoi, je lui dirai que je ne peux pas lui expliquer. ça s'est fait tout seul. Je n'ai pas voulu que ma fille porte ce fardeau. Je ne veux pas qu'elle souffre à cause de moi. Je laisserai Aura endormie. Et j'en prendrai soin, un soin tout entier. Je sècherai ses larmes, récolterai ses rires. Je la prendrai dans mes bras les jours de grandes douleurs. Je l'aimerai, plus que n'importe qui. Je ne l'abandonnerai jamais. Je suis une future mère. Je vis les larmes et la douleur, mais j'obtiendrai son sourire. Et Aura sera endormie. Elle renaît, Aura. Je peux la changer Todd. Elle ne t'appartiendra jamais. Ma main qui attrape la tienne, perdue dans mes cheveux. Ma main qui attrape la tienne et la serre aussi fort que je le peux. Le feu, que tu ne crains pas. Le feu sur mes mains, Todd. Espoir. De te voir crever, Todd. De te voir souffrir. Je te souris à travers mes larmes, un sourire empli de folie. Tu as gagné, mais je n'ai pas perdu. Tu as gagné sans que je donne mon dernier gage. Je ne te laisserai pas me détruire. Je ne te laisserai pas me maudir, me mentir. Je ne te laisserai pas l'emporter, Todd, jamais. Elle est ma vie, elle sera ma raison de vivre une fois née. Elle sera... elle sera...elle sera ma protégée. Tu ne la touchera jamais, ni à seize, ni à dix sept, ni à trois, ni à dix ans. Elle est trop puissante pour que je la laisse entre tes mains. Un coup porté en plein visage. Je ne lâche pas ta main, mais de l'autre je te repousse. Tu es innommable, Todd. Tu es monstrueux, Todd. Tu es un démon. Todd.

Feelings I can't fight ?

Un sourire, encore un. Tu me jauges, m'observe. Musique, mon cher. La danse continue. Le tango s'amplifie. Les mouvements se font plus proches, plus sensuels. Plus rapides, plus lents. Les pas aussi gracieux que l'air. Les pas aussi merveilleux. Un dernier instant de paix. La cruauté, la douce cruauté. Ecoute moi bien. Je vais t'expliquer. Mais je continue à te vouvoyer. Pas de familiarités. Je dois me préserver.

"On voit bien que vous n'êtes qu'un homme. Vous ne savez rien des sentiments d'une femme, même si vous en abusez. Vous ne savez rien de l'instinct maternel. J'ignore même si vous connaissez cette expression."

Serrer ta main, encore une fois. Plus fort, les flammes léchant nos doigts unis. Je ne veux plus que tu me touches. Que tu aies envie de moi. Je suis forte, et faible. Je ne veux pas de toi, Todd, même si tu es un génie de l'érotisme. Tu n'y arrivera pas, tu ne me toucheras pas. Provocation. Mes yeux brillants d'une lueur de colère mêlée à la folie furieuse.

"Vous me croyez incapable d'aimer ma fille, le contraire vous sautera rapidement aux yeux. Quand elle aura seize ans, vous serez mort."

Believe me when I say...

Mort, mort, mort. Faculté spéciale. Je te tuerai avant, Milovitch, avant que tu poses une main, une seule, sur ma fille. Fais ce que tu veux, avec qui tu veux. Sauf trois personnes. Couche avec moi, repais toi de ma peau, de son parfum. Donne toi du plaisir en jouant avec mon corps. Mais ne touche plus jamais à Sidney. Ne t'approche pas d'Izumi. Ne parle pas à Enora. Ou tu mourras. Tu mourras de mes mains, ou des siennes. Je la protègerai, quitte à ce que tu m'allonges sur la table tous les soirs. Peu importe. Je suis prête à t'offrir mon âme, en échange de la sienne.

"Dites ce que vous voulez à Sidney et Fushi. Peu importe. Mon âme, vous l'avez déjà."

Résignation. Les larmes qui coulent. Mes yeux plongés dans les tiens.

"Je vous la donne. En échange, ne les touchez plus jamais. Ni Sid', ni Enora."

I LOVE YOU !
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Imposteur. [Han]   Imposteur. [Han] EmptyJeu 11 Nov 2010 - 23:48

    Un rire, raisonnant et grinçant. Coincé entre les dents.
    Le fou rire des amants, celui des enfants.
    Le fou rire en cours, ou devant la documentaliste.
    Le fou rire à l’enterrement, le fou rire quand tu te casse la gueule.
    Le fou rire du lapsus, le fou rire de jeunes pisseuses.
    Le fou rire face au patron, face à son gosse, démolissant l’engueulade.
    Le fou rire le plus sérieux du monde.
    Il cause des larmes. Il noue le ventre et détruit la gorge.
    Le fou rire démentiel.
    Le fou rire de tes larmes. Le fou rire de ta colère.
    Le fou rire humiliant.
    Le fou rire au mauvais endroit, celui au mauvais moment.
    Le fou rire qui te rend folle de rage.
    Le fou rire qui effraie.
    Le fou rire criard, le fou rire silencieux.
    Le fou rire étouffé, le fou rire murmuré.
    Le fou rire quand tu dors.
    Le fou rire de ta chair.
    Le fou rire du déjà vu.
    Le fou rire entendu.
    Le fou rire raisonnable.
    Le fou rire cacophonique.
    Le fou rire brûlant, le fou rire crevant.
    Celui à l’agonie.
    Le fou rire ensanglanté.
    Le fou rire de ta chère mère.
    Le fou rire d’un bébé.
    Le fou rire d’un cadavre.
    Il te file la chair de poule.

    Le fou rire fou. Ce fou rire. Ces fous rires.



    Lequel penses-tu entendre ?


    Theres’no escape
    I can’t wait
    I need a hit
    Baby give me it
    You’re dangerous, I’m lovin it.



    Essence démoniaque. Elle le pue, Aura. Tu pourrais la bouffer toute entière. Tu pourrais recommencer son supplice. La voir adorer ça. La voir se débattre, effrayée de sa propre jouissance. Tu profites. De chaque onde de frisson qui émane de son corps. Tu respire sa peur et te délecte de son désir refoulé. Si elle l’avait vraiment voulu, elle se serait déjà enfuie depuis longtemps.


    Etait-ce ta grossesse chérie qui t’as empêché de me démasqué ? Ca a du brouiller ton sixième sens. Gaïa. Si elle voyait ce spectacle, sais tu ce qu’elle penserait… ? Indigne du statut angélique.


    Bien évidemment.

    Tu es et resteras à jamais a « daemon », chérie.


    Ta main dans la sienne. Elle a de la force, la petite. Aura y aurait laissé des avantages… Ce contact ce n’est pas toi qui l’aies créé, c’est assez amusant. C’est beau. C’est sensuel. Sa colère larmoyante est fascinante. Des larmes, toujours. Tears and tears, again and again. Son visage en est inondé. Les caresses doucereuses, elle ne supporte plus. Elle a besoin de violence pour toi, pour elle. Elle te crame la main cette tarée. Vas-tu riposter ? Tu ne fais rien. Si tu rigole. C’est terrible. Tu ne peux pas t’en empêcher. Qu’est ce qu’elle a dit ? C’est sa naïveté, sa stupidité fantasque ? Ahhh. Tu seras mort… Ah oui c’est drôle. Tu as essayé de te retenir. Histoire de savoir ce qu’elle avait à te dire. Ce qu’elle te crachait au visage. Mais elle a pensé ta mort. Et c’est si naïf de sa part. Tu rigole. Tu n’en peux plus. De ta main libre tu essuie les larmes aux coins de tes yeux. Tu lui souris. C’est ce sourire qui n’a rien à faire là. C’est celui qui n’est pas acceptable. Tu essaye de te calmer. Des sursauts, de ton corps, des spasmes s’emparant de lui. Le rire peine à disparaitre. Elle te broie la main. Tu la garde bien au chaud. Elle te domine du regard. Tu jauge ses lèvres, et ses yeux. Encore. Tu as envie d’aller lui mordre. Terriblement excitante en colère. Et elle te vouvoie encore. Elle ne veut vraiment pas te laisser penser qu’elle t’appartient déjà. Elle fait tout et n’importe quoi pour s’en sortir. Pressée, elle fais les mauvais choix. La violence, ou la fuite. C’étaient les recours les plus aisés pour elle. Elle a choisis la ruse, elle n’a pas réussi à en faire grand-chose.



    L’humilier. L’adorer. La caresser. L’enfermer. La violer. La promener. La torturer.


    Do you feel me now… ?


    -Le jour ou je serais mort chérie, tu ne seras plus là pour y assister.


    Traine-la sur la table. Ses deux mains, dont la brûlée, plaquée sur la table. Tu la chevauche simplement par soucis visuel, malgré le désir la violer de nouveau. Elle sert sa main, toujours plus fort. Où cache-t-elle cette force… ? Lui prouver la violence. Puis la douceur. Puis la violence. Ce qu’elle endurerait toute sa vie. Tu l’embrasse langoureusement, sauvagement, avale ses lèvres. Violence. Tu mordille oreille, effleure son cou transpirant. Tu lape encore. La bête est réveillée. Elle est douce. Douceur. De l’une à l’autre. Contraste vertigineux, difficile à saisir… La baiser, puis lui faire l’amour. Contraste horriblement bon. Pas comme tout à l'heure. Tu use de l'un de tes pouvoirs, immobilise son corps, sans user de ta force physique. Tu glisse ta main entre ses jambes. Main délicate, se fait attendre. Puis, main plus sûre et douce, la caresse. L’entendre se retenir d’aimer ça, c’est ta plus belle récompense. Le désir se mêle à la peur. C’est quelque chose qui se sent dans l’air, tellement intense. Ce faisant, jouer avec ses lèvres, ses oreilles, son cou, sa poitrine. Jouer avec elle sans entrer sur le terrain. Soudainement s’arrêter. La laisser reprendre son souffle, tout en la gardant bien en place. Sa bouche et son souffle épris de tremblement colérique mêlé a un plaisir bien plus palpable. C'est ça, chérie, que tu subirais chaque soir. Voix tranchante et mielleuse.


    -Tu serais prête me vendre ton âme pour préserver Sidney … Pauvre chérie… Elle m’a déjà vendue la sienne… Tes bons conseils, elle les a mis de côté, le temps d’un moment privilégié avec son professeur. Ton amie, ta merveilleuse… Celle dont tu envie tant l’existence m’a vendu son âme. Elle était suspendue, en attente douloureuse d’un baiser. Elle t’aurais troquée contre une nuit avec moi ! Mais pour ta fille , ma foi… C’est vrai que ce n’est pas trop tard .


    Un léger contact, tu parles à sa bouche. Et goûte au délice de son souffle saccadé.


    -Alors je pourrais l’accepter, c’est vrai…


    Tu envisage de la violer, comme tout à l’heure, mais sous ton vrai visage, sans Fushi. De ne plus seulement la survoler de caresses. Faire naitre un autre démon en elle. Mais le plus douloureux, c'est d'en rester là.


    - Mais il viendra un jour ou ta fille viendra à moi de son plein gré, parce qu’elle aura compris. Que je serai le seul, à pouvoir apaiser sa souffrance. Celle que tu ne parviendras pas à apaiser. Puisqu’elle ne dépend que de moi… Ce jour là, il viendra vite. Et sans doute viendras-tu pleurer sur mon épaule, parce que tu ne pourras plus supporter ces cris déchirant la nuit, ce démon lui déformant son petit minois. Ce jour là, Hebi. Je t’aiderai avec grand plaisir. Et je prendrai ton âme, au passage… On fait comme ça ?



    Tu la lâche, te dégageant aisément la main de sa chair brûlante. Se relever et de ramasser sa chemise. De se rhabiller le plus naturellement du monde, la laissant nue sur la table, souffrante, à l’idée de ne pas pouvoir aider sa fille, même en se vendant. Non, maintenant ce n’est pas drôle. La faire souffrir à s'en arracher les yeux. Elle va vivre dans une angoisse constante, jusqu’à s’offrir corps et âme, pour faire taire la bête qui hurlera du gosier de son enfant. Tu lui souris avant d’entreprendre le départ, une main sur son visage. Elle a repris possession de son corps.


    -Alors, on se dit « A bientôt »… ?



    Tu peux tout essayer.
    Tu peux tuer, tu peux sacrifier
    Tu peux te vendre…

    Quoi qu’il arrive, Aura m’est dévoué.
    Et tu reviendras à moi, de ton plein gré.

    Inutile de te dire de ne pas aller vanter ta soirée, il y aurait des représailles.

    Tu connais la chanson, après.

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Imposteur. [Han]

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