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 Perkele ! [Jeremiah]

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Luka Snorrelsen
Luka Snorrelsen
MessageSujet: Perkele ! [Jeremiah]   Perkele ! [Jeremiah] EmptyMer 24 Oct 2012 - 17:38

Some dreams are different.

Trop c'est trop. Arrête de te plaindre, petit. En temps que subconscient, je proteste. Bon, je vous vois débarquer avec vos grands airs de gardiens de la logique : non, je ne suis pas sensé intervenir de manière active dans un aparté. Mais comprenez, je suis seul, alors on a tendance à créer des choses bizarres dans ces cas-là. Ici, je me suis créé une voix pour m'exprimer. On arrête de renâcler, au fond.
Je sais que parfois, ce que je fais au p'tit n'est pas toujours élégant, mais bon. Comprenez, je suis rouillé comme pas deux (malgré qu'on ait techniquement le même âge), le gamin partant de plus en plus souvent en vadrouille chez les autres. À croire que je ne suis pas assez bien. Peut-être l'ai-je poussé dehors avec mes maladresses ? Il serait donc rebuté par son propre reflet mental  inconscient ? Où sont les psy quand on a besoin d'eux ?
Du coup, quand il est là (et de manière durable) je m'en donne à cœur-joie. Un peu trop, peut-être.
Le saviez-vous ? Certains pensent que les rêves sont juste une création que le cerveau obtient en appuyant sur des boutons au hasard. Il va avoir droit au keyboard smash.

Me remettre en question ? Je suis le subconscient de Luka. Je ne parle pas, ne rationalise pas... Non, c'était une pensée étendue du gamin que j'exprimais. Subconscient.

….....................................


My hands are tied...[...]Nothing mystical/No hullabaloo/Just chemicals

Honnêtement, un rêve pareil ne devrait jamais franchir la porte du royaume des rêves(Ne devrait même pas exister, en fait !). Dream se relâche et ça se voit. Mais le voilà donc, Luka, dans une salle de bal. Ce faste lui donnait la migraine. Il dansait la valse avec un illustre inconnu d'âge avancé... . Dancing with myself est jouée en musique de fond. Merveille du subconscient, car Luka venait de reconnaître une version plus âgée de lui-même en son cavalier. Ce n'était pas désagréable, d'ailleurs il se trouvait plutôt bel homme, avec ses cheveux poivre et sel noués en catogan. Le détail qui clochait était son œil droit. En verre, tel un Mr. Wednesday lukien. La classe à l'American Gods, en somme. Habitué à ce genre de situations impromptues, Luka joua le jeu, dansant toutes sortes de danses avec lui-même.
Puis, comme c'était souvent le cas avec les rêves, le n'importe quoi prit bientôt ses aises dans la tête du jeune homme. Il comprit qu'il était bien dans son subconscient, seul à manipuler aussi étrangement son imagination rendue fertile par les livres et stérilisée par la mort. Il rit. En plein milieu de son rêve, il rit. Ce n'était pas un rêve entièrement lucide. Il n'avait rien à dire quant au déroulement de la scène.

Flash. Explosion et flammes. Plan en contre plongée à gauche sur Luka et Luka +40 ans figés face à face dans leur pas de danse et avalés par les flammes. Changement de plan et travelling arrière pour éviter les flammes...

I'll be your warrior, your warrior. (Warrior - Kimbra + A-Trax + Mark Foster)

Fond noir. Le travelling se termine en ayant l'air de sortir des yeux de Luka. Ils sont fermés. Il les ouvre.

Une falaise, hein ? Une jouvencelle en détresse criant au sommet. Un travail pour lui, en somme. Ou non. La falaise s'élevait devant lui, monstre de gigantisme et de dangerosité. Ce serait un calvaire, et un beau. Mais il rêvait, n'est-ce pas ? En un clin d'oeil, s'il forçait un peu, il pourrait être en haut de la falaise sans trop de problèmes. Sauf s'il n'avait toujours pas retrouvé le contrôle. Il se sentait vraiment comme Dream à qui l'on avait volé ses objets de pouvoir et avait perdu le contrôle de son propre royaume. Il l'avait retrouvé, bien sûr, mais qu'est-ce que c'était dur, tout ce bazar causé par son absence... Le Finlandais se trouvait maintenant dans le même cas. Emprisonné dans le subconscient des autres, il avait perdu le contrôle du sien. Son propre royaume. Une honte, vraiment. Même si le subconscient était, par principe indomptable.
Il commença l'ascension sans se soucier de ses scrupules. Tête baissée, toujours. Allons-y, Alonso. Le vent commença à se lever et, au loin, de lourds nuages se formaient.

It is sometimes a mistake to climb...

Il commençait à saigner des mains. Qui aurait cru que ce serait si difficile ? Cela semblait tellement plus esthétique et propre, dans les films. Et les rêves des autres. Avait-il eu tort de se lancer tête baissée là-dedans ? Sûrement. Mais que faire d'autre ? Apparemment, tout était déjà écrit à l'avance. Seules ses pensées lui étaient propres. Quelle blague. Il fallait vraiment qu'il passe plus souvent par là, il y avait comme un air de révolte sur le Bounty. Il ne manquerait plus qu'il faille passer par les Enfers et gagner une compétition pour terminer le tableau des calamités. En attendant, il sentait la douleur lui percer le corps. Un millions d'aiguilles lui traversait les mains à chacune de ses prises. Il manqua de tomber à de nombreuses reprises. Parfois, escalader est une erreur.

It is always a mistake never even to make the attempt. If you do not climb, you will not fall. This is true.

Il se sentait étrangement vivant. Il souffrait comme jamais auparavant dans un rêve. Bien sûr, c'était connu qu'ils pouvaient atteindre un degré de vivacité inégalé mais là... c'était autre chose de le vivre. Il pouvait douter de tout, de sa nature même, mais pas de sa douleur, qui le rendait à la fois vivant et heureux. Il sourit de nouveau, malgré la souffrance. S'il tombait ? Il se réveillerait, n'est-ce pas ? La vie ne vaut jamais le coup sans quelques chutes. Escalader. Un simple verbe qui gagne tant de majesté, de crédibilité dans cette rêverie. Il dégringola de quelques mètres. Un frisson le parcourut et une boule se forma dans son ventre. Vivant. La falaise lui paraissait interminable.
Il continua tout de même. Son nez se mit à saigner pour une raison inconnue. Il espérait que, « dehors » l'oxygène ne lui manquerait pas. Il ne voulait pas finir de cette manière. Se sentir vivant en plein sommeil, et mourir comme tel. Vivant, libre, quelque part, alors que, hors de son esprit, des gens pleuraient sa disparition. Quoiqu'il aimait ce sentiment de plénitude présent... il ne voulait pas se muer en Lucien/Luciano. D'autant que cette falaise n'était pas Bellezza, loin s'en faut. Et maintenant ? On monte.

Éclair.

Une violente ellipse avait déchiré le cours de son existence onirique. Juste un instant.

Il avait sous les yeux l'immensité du vide. Écartant les bras, il jeta un dernier regard vers le jeune homme qu'il devait sauver. Et tomba. Sa mission était un échec total.

But is it that bad to fail, that hard to fall?

Quand on n'y pense, qu'est-ce qu'une chute ?
Le plongeon dans une immensité impossible à mesurer ou un simple acte généralement comique pour ses amis ? Un peu des deux. Ces deux actes se terminaient généralement dans les larmes. De rire pour l'un et de tristesse pour d'autres. Pas généralement dans la situation à laquelle on croit. Le voilà donc, plongeant vers ce sol devenu lac. Quelques gouttes lui fouettent imperceptiblement le visage, la falaise s'étant muée en chute d'eau. Le ciel était d'un gris pâle, tout comme la mer. Un calme plat, qu'il perturbait déjà par sa seule présence.

Sometimes you wake up,

Et soudain, il s'éveilla en sursaut. Il se leva calmement, cherchant une serviette pour essuyer la sueur sur son visage. Une journée et une nuit normale. Un rapide coup d'oeil à son relfet l'informa qu'il ressemblait à un clochard. Parfait, il était fin prêt. Allez, tous en cours.

Chantonnant du Dusty Springfield, il descendit et suivit ses cours avec une attention inexistante toute la journée. Faire acte de présence est parfois pire que l'absentéisme, mais par principe, il optait pour la première solution. Au moins, il changeait de cadre. C'était rare que son attention soit complètement focalisée sur un sujet tout autre. Lui qui appréciait d'aller en cours, il n'y accorda pas la moindre parcelle de son esprit.

Le drame eut lieu en fin de journée. Il allait en ville. Un moment d'inattention. Ce feu de malheur. Voilà pourquoi il haïssait les grandes villes.
Ce fut rapide. Il ferma les yeux.

Pause. Stop. Rewind. Start again.

Sometimes the fall kills you.

Bienvenue à l'hôtel Reichenbach. Un établissement prisé, dont, nous espérons, vous apprécierez la vue et l'emplacement. La vie est calme, ici. Le seul risque est la chute.. Mais qui aurait une idée pareille, à part un grand fanatique de Sherlock Holmes ? De préférence celui qui n'a jamais su la vérité sur cette mort.

L'impact est plus douloureux qu'aucune description existante jusque là. Un mal de chien et un corps bientôt méconnaissable.
Reichenbach, 4 mai 1891,
Problème final. Résolu.

Stop. Rewind. Last try.

But there is a third alternative.

Une nouvelle fois, il était là. Mais pas entièrement seul face au néant. Nina était là. Toute sourire, elle lui prit la main et l'invita à danser, sans dire un mot. Une autre valse. Celle-ci se mua en danse enfantine, l'un et l'autre sautillant dans les bras de l'autre. Un pas de trop en arrière et les deux basculèrent. Étrangement, ni l'un ni l'autre ne paniquaient. Tenant la main de l'autre, ils étendirent les bras dans la chute et se regardèrent, sans se départir de leurs sourires. Attendant une chute en compagnie de leur Moitié. Qui ne viendrait jamais.

And sometimes when you fall, you fly. [Neil Gaiman, Fear of Falling, in Sandman]

Des nuages. Ce n'était pas le paradis, simplement le ciel. Nina riait. Il fit de même, émerveillé, pleurant et serrant sa belle dans ses bras. Un ballet aérien. Ils tournoyaient en riant, comme deux bambins. L'un et l'autre disparurent par petites touches. Nuages, Vent, ils se fondaient dans l'immensité céleste. Et il jura, qu'à cet instant, ils furent infinis.

Fondu au noir. Générique


Pour la première fois depuis un âge, Luka se réveilla en pleurant de joie et souriant.

Calmement, il s'habilla et regarda son réveil. 9H35. Pas mal, pour un week-end. Il voulait entamer cette belle journée par une danse dans les alentours du lycée.
Sans attendre forcément d'être arrivé, le voilà tournant et faisant de grands gestes en s'y rendant. Il se sentait d'humeur poétique, pour prolonger la sensation de ce rêve. Il chantonnait du Tchaïkovsky, le compositeur favori de Nina.
Impact dans 5... 4...3...2...1...


"Perkele !" (M... en finnois)



Dernière édition par Luka Snorrelsen le Lun 26 Nov 2012 - 19:38, édité 1 fois
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Jeremiah Van Hisse
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MessageSujet: Re: Perkele ! [Jeremiah]   Perkele ! [Jeremiah] EmptyMer 14 Nov 2012 - 15:05

Réalité Cénesthésique


Avales. Recraches. Dans tes veines. Nourris t'en. Sens le couler, le doux poison, l'essence du rêve. Jaune. Ton sang. Jaunes. Tes veines. Contemples ton bras, la goutte d'hémoglobine qui coule jusqu'à ton poignet, resserrée dans le réseau de tes blessures rituelles. Regarde la goutte se suspendre sur cette cicatrice là, la cicatrices de l'erreur. De ton erreur. La plus grosse que tu ai jamais faites, la plus grosse. La longe ligne blanche, doucement gonflée, rougis en son centre, gondolée à l'ouverture de l'avant bras. Comme un éclair sur ta peau. La marque de tes illusions. De ta bêtises absconse.

Regarde cette marque, déformée par le rêve synthétique, la vision acétyle, elle danse en serpent difforme, motif tribale sur ta peau. Un rire vient se bloquer dans ta gorge enflée tandis que tu te souviens, moqueur, de chaque instants de cette nuit terrible. Tu te souviens chaque seconde tandis que l'anosmie te pousse caresser, comme pris d'une trouble compulsif, ton nez douloureux, tes yeux plantés sur le trou au creux de ton bras, sur la goutte qui échoue à présent sur ta paume. Tandis que tes yeux se perdent dans tes souvenirs, que leurs globe s’exhibe à la lumière de la lune et que tu te retrouve comme happé dans le passé pour tout revivre, l'ancien se superposant au présent, ta marque te brûle, tu la sens se mouvoir comme si ses mouvements étaient réels. Visions cénesthésique. Déformé, la pièce reviens cependant, le souvenirs de l'incision. La cannabis ravageait les veine et les yeux s'offrait aux ciel, les iris noir. La lame posée lourde et froide sur la chaire palpitante, au dessus de l'autel des bois. La lame perce les tissus qui s'écartent pour laisser couler la première perle vermeille qui s'en va s'écraser sur les plantes disposées sur l'autel. Les autres gouttes suivent et la lame continue sa course folle parmi les chairs qui se dilatent peu à peu. Tu revois, ressens tout, riant à gorge déployée, tes yeux s'offrant aux visions aseptisées que tu t'offres.

Ton sourire s’écarte tandis que ton corps et ton âme désinhibés commencent à ressentir les prémices d'un désir puissant de s'adonner au plaisirs charnel. Concentré sur ta brûlure, sur le souvenirs du geste, tranchant la chair violacée par le froid, du sang chaud qui coule sur la peau, ton corps nu qui tremble et de l’âme qui s'ouvre, de la sensation d'osmose avant la séparation, tu t'allonge dans tes draps nus et le soleil entreprend de renaître, colorant ton corps cambré de sa lueur orangée, glissant sur ta peau petit à petit tandis qu'inconsciemment tes mains suivent sa course, descendent, du bout des doigts sur la peau qui liquéfie sous le contact. Toujours plus bas et le corps se cambre encore plus quand tes lèvres laisse mourir un soupir.

Glissent les doigts jusqu'au creux de ton désir.
Remontent les doigts le long de ce même désir.


Désinhibés, tes gémissement, désinhibé ton corps qui se tord,désinhibé, ton âme qui accepte de jouir aux souvenirs douloureux de ta désillusion, de ton erreur. Puis se tend ton corps, transit d'un plaisir magnifié par les opiacée qui maltraitent tes neurones. L'autre ris au fond de toi, ris de la stupidité de chacun de tes gestes, de chacune de tes pensées. Mais tu t'en fout. Tu es tous puissants. Tu es un corps et une âme lui n'est qu'un mort, lui n'est rien. Ton corps se perd entre tes mains dans une dernière cambrure tandis que ton cris ultime résonne dans la pièce. Pas de secret. Juste l'âme libérée de toute pression, flottantes tandis que le sang vrombit du bruit crasseux de l'héroïne, celui plus doux de la cocaïne, celui encore, absolu de la Salvia. Chaque secondes se distillent dans l'espace après la jouissance que tu t'es offerte. Tes yeux se brûlent au soleil mais tu ne les sens plus. Tu ne sens pas non plus le sang qui coule de ton nez anosmique. Tu ne sens plus que le plaisir, purement physique de sentir l'endorphine se libérer, et celui, plus abscons de ne plus se sentir s'appartenir, souffrir, mais flottant dans un espace temps propre à l'âme décalquée. Pas défoncée non, défoncée c'est n'être qu'une loque déchirée, traînée a terre. Décalqué, c'est être la haut mais là en même temps ici, évoluer dans un monde bidimensionnel. Tes yeux s'ouvrent, se ferment, tu te lèves et couvre ton corps nu d'une chemise bleuté et d'un pantalon noir, chaussant chaussures de cuire tu ouvre la porte tandis qu'au creux de ta paume la poignet de semble construite d'une matière étrange, mi liquide, mi solide. La réification du bonheur et du plaisir, c'est ce que tu sais t'offrir.

Les morts passent à coté de toi, te regardent de leurs yeux marinés de larmes, de leurs bouches teintées de peine, tu ne les regardes pas, ne les prends même pas en compte, ignorant dans une insolence ingénue le supplice post-mortem de ces âmes aliénées. Suivant les couloirs d'un pas dansant, appréciant chaque couleurs du bouts des yeux, chaque textures du bout des doigts. C'est comme si le château se trouvait modifié, que tu redécouvre chaque jeux de virages, d'ombres, de lumières et d'échos, fasciné par chaque chose, tu avances.

* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~

J’avance parmi les couloirs vides, dans le jour frais d'à peine quelques heures. Le temps s'était dissous lors des minutes ou j'étais le plus loin. Je ne suis pas revenu mais j'ai besoin de prendre l'air. J'air dans les couloir, sans but précis tandis que les motifs sur les murs, les tableaux me suivent de leurs regards scrutateurs. Mes yeux ont cet éclat para-phrénique qui accompagnent toujours mes envolés. Je ne saurais expliquer ce besoin étrange que j'ai parfois d'abandonner mon âme a mon corps, de m'offrir des morceaux de bonheur de synthèse. D'oublier l'autre dans les méandres de mes délires psychotiques. Je ne saurais expliquer pourquoi je me sens mieux dans l'antre dénuée de sens du monde psychédélique. Je n'ai jamais répugné a rien si tant est que j'y prenne plaisir. Je ne sombre pas dans l'addiction, j'ai juste parfois cette profonde envie d'évasion interne, ce besoin de l'oublier, d'oublier tout. Certes aujourd'hui le cocktail était plutôt violent. J'ai découvert cette herbe nouvelle lors de mes recherche, la Sylvia, une herbe psychotrope aux vertus occultes utilisées lors des rituels maya. Me sachant prédisposés à l'occulte de par ma nature, j'avais préférée la couper cette plante d'autre substance psychotrope qui, je l'espérait, bloquerait par leurs propriété désinhibitrice ces faculté ésotériques.

C'est ainsi que je me mouvait, transcendé dans ce monde psychédélique aux couleurs difformes, aux sensations étranges. Mon ouïe répondant à chaque sons avec une acuité sublime. Mon cerveau réfléchissant avec une intelligence, ou alors l'illusion d'un intelligence, divine. Une sensation de toute puissance transcendantale me donnait cette assurance que j'avais perdus avec Sa venue. Je me retrouvait. Dans ces murs d'un vert limpide et limonés. Dans la lumière spectrale de cette dimension nouvelle acquise par la Salva. Dans le monde obscure et pourtant si clair auquel j'ai ouvert mon âme, auquel j'ai ouvert les yeux, je me retrouvais. Cette enfant plein de rêve et d'espoir, amoureux de la vie, amoureux de la mort, sans désillusion et sans désenchantement avec cette impression absolue que le monde est à moi.


Que le monde est à toi.

||« Le monde est à toi. Tu y crois ? Du bout des doigts, tu le caresse, l'apprends, tu crois que le tenir entre tes phalanges, posséder à travers la drogue l'entierté de existence, de toutes les altérités et existence. Tu crois avoir ce monde entre tes doigts, t'avoir toi même. Tu crois t'être compris. T'être saisis. Comme tu as cru saisir le monde. Le filtre narcoleptique. Ne soit pas prétentieux. Tu n'a effleuré que la surface. Non, tu n'a que la profondeur, la surface t'a échappé. Tu as l'absolu mais pas le perceptible. Tu à le centre mais le tour. La beauté, la pureté t'ont échapper. L'absolu infinité des choses, l'omniprésence des éléments t'ont échapper. Pauvre gosses, pauvre nourrissons drogué, cadavre en vie, ne te prétends pas posséder ce que tu ne possède pas. Tu ne connais rien au dent des montagne, à la saveur de la pierre, tu ne connais pas la saveur des bataille, celle de la lame qui tue, tu ne connais pas le temps. Ne te prétends pas avoir ce que tu n'a pas. Tu as ce que je n'ai pas. Mais j'ai tout le reste. Des millénaires que je hante la Terre. J'ai tout le reste. Et je t'ai toi. J'ai donc tout, tout ce que tu as.... »||




Sa voix murmure toutes ses paroles pittoresques et dénuée d'intérêt, sa verve acide ne m'atteins même pas, ne peux pas m'atteindre. Je suis dans le ciel vert au rumeurs d'acide. Je suis avec Lucy.


Lucy in the sky, with diamonds


* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~* ~

|Picture yourself in a boat on a river,|
|With tangerine trees and marmalade skies.|
|Somebody calls you, you answer quite slowly,|
|A girl with kaleidoscope eyes. |

Tu marche, dans les couloirs, dans le jour couleur nuit, dans le ciel de tes fantasmes, perdus dans les méandre de ta réalité psychodysleptique. Dans le ciel liquide, le ciel de chartreuse opaque, dans l'ombre du soleil, dans la nature même des choses, ici et là bas en même tant, dans le rivière hallucinée, dans le yeux kaléidocope de cette fille. De Lucy. Lucy In The Sky With Diamonds. Tes pas semblent résonner à l’infini, chorale sur le sol de pierre liquide au serpent emmêlés. Le monde que tu hante devient un monde monchrome, le monde verdâtre de l'omniscience. Ou chaque chose semble connu. Ou aucune erreur n'est possible. Le monde ou tu sais tout. Ce qui était, ce qui sera, dans le bouclier psychique érigé en une alchimie psychotrope qui te protège tu marche, sur de tous ce qui est et de tous ce qui seras. Qui ne seras plus.

BOOOOOM.

Rouge. Le sang, rouge. La toile du bouclier caresse ta peau dans sa lente agonie. L'imprévu. Explosion à l'intérieur de toi. La violence du choc interne. Dilligence du corps qui se retourne et frappe. Sans attention, juste frappe, enivré de la haine désinhibée d'avoir été enlevé au monde du savoir absolu. Le poing rencontre la chaire qui craque. Lucy Hurle. La mère boit. Lucy La voit. Le poing frappe. Lucy n'est plus là. Tu retombe, à genoux, contemplant l'être allongé à terre au nez défait. Le sang ruisselant. Tu mire, la couleur éclatante du liquide. Tu ne le sait pas mais le tiens n'a pas arreté de couler. Les morts se sont arreté et te regarde. Tu est si loin que ton âme est à moitié hors de ton corps. A moitié voyageur à moitié sédentaire. L'état absolu de l'entre deux. Dans ton inconsciente conscience tu te rend compte que tu a frappé, sans raison. Un sourire sur tes lèvres. T'excuser ? Tu es tous puissant. Tu te lève, regarde l'être à terre. Par pur bêtise tu l'aide à se relevé, contemplant sa réspiration mal aisée sans t'en soucier. Tu veux mettre fin à cette échange. Tu veux retrouver Lucy. Lucy In The Sky With Diamonds.
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Luka Snorrelsen
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MessageSujet: Re: Perkele ! [Jeremiah]   Perkele ! [Jeremiah] EmptyLun 26 Nov 2012 - 20:22

SMASH !
Sans avoir vraiment compris comment, Loki se trouva au sol, dans un cratère épousant parfaitement sa physionomie, paralysé par la douleur. En sa qualité de seigneur d'Asgard, il se sentait cruellement déshonoré.
La souffrance n'était rien, pour un dieu.
Loki Laufeyson était donc là, face à ces stupides humains, qui le regardaient jusque dans son déshonneur le plus total.
Mais au fait, Laufey... c'était pas un nom de femme ?

Il reprit ses esprits à cette pensée incongrue. Puis il plissa les yeux. Comment une personne pouvait lui asséner un coup aussi fort qu'il l'avait propulsé en état de Voyage. Inquiétant.
Ce fut rapide, simple, concis.
Il battit des cils avec un air cabotin, telle une jeune fille en fleur dont on avait par inadvertance vu un pan de peau nue. Un rire surfait aurait bien complété le tableau, mais Luka possédait plus de dignité en réserve que ce malheureux Loki. Ce numéro était sûrement le meilleur qu'il avait dans sa poche, avec les accès de folie passagère. Heureusement, le coup en pleine face lui avait prouvé qu'il était de retour dans la réalité. Avec le sang... le sang ?!
Il l'avait aidé à se relever...délicate attention, n'est-ce pas ? Non, ce n'était pas comme ça qu'il qualifierait la chose. Pas du tout même. C'était violent, c'était beau, c'était... la Sparte.
Du sang, des tripes, du savon.
Sans crier gare, il lui asséna son poing en plein sur le bras, hurlant qu'on ne frappait pas un asthmatique. Son visage était plutôt pas mal, du coup, le Finlandais avait décidé de l'épargner. Son agresseur semblait être le genre de personne à en prendre soin, et il avait autre chose à faire que de ruiner l'existence des gens sur le plan physique. Puis il partit dans un discours sur cet acte parfaitement discriminatoire et incongru, agitant ses bras avec force pour appuyer son propos. Avec un peu de chances, il partirait de lui-même, fatigué d'entendre cet énergumène du Nord déblatérer sur la place des personnes physiquement déficientes dans la plupart des établissements, avant de pester sur l'absence d'ascenseur et la raideur des marches.
Son plan n'allait pas plus loin que ça :
Frappe, regarde-le souffrir, ensuite, improvise... pourquoi tu ne l'embêterai pas ?
Absence. Quoi ?
Cours cours cours !
Mais pourquoi ?


His body and his mind went about their different businesses.
Impossible. Pourquoi, nom d'un chien ? Parce que rien ne l'avait préparé à ça. Sa maîtrise du peu de pouvoir qu'il possédait avait l'air déréglée. Diverses couches de réalités se superposaient soudain devant ses yeux, mélange de son subconscient, des idées reçues des Outsiders sur le Pensionnat et des résidus d'imagination laissés par les anciens pensionnaires. Tout cela alors même qu'il tentait de remonter les escaliers en trombe. Pourquoi ? C'était tout sauf pratique, quand on devait échapper à quelqu'un. Et d'ailleurs, échapper à qui ?

Quatre. Encore une volée de quatre. Garde le rythme et... et m...
The former, freed from conscious instruction, breathed, rolled, sweated, and digested.
Une ou deux roulades vinrent ponctuer sa chute, le faisant redescendre de quelques crans. Il resta étendu là, le souffle court.

The latter went dreaming. [Imajica, Clive Barker]

Je parle avec les nuages, retiens ta respiration

Il s'était laissé aller. Même s'il se trouvait toujours en présence de son agresseur, qui ne semblait pas avoir bougé outre mesure depuis le coup porté. Cependant, Luka fit abstraction de son cas et s'efforça peu à peu de reprendre le contrôle sur lui-même, sa vision et ses capacités.

Ah, ce n’est rien qu’une carapace faite de cécité

Oh non, pas encore...
Il tombait de nouveau, et l'histoire commençait largement à le gaver. On essayait de lui dire quelque chose, c'était certain. Il tombait donc, mais cette fois vers quelque chose de plus... étrange ? Peut-être que son subconscient
Il ne voyait rien. Rien du tout. Et soudain, il se sentit mal. Les limbes l'attendaient plus bas, il pouvait le sentir. Leurs appels étaient un délice interdit. La douleur l'envahissait, et le plaisir semblait faire de même. Il se fondait dans les ombres, il avait trouvé sa place... ses considérations n'étaient plus qu'un souvenir. Nina viendrait le chercher, à un moment ou un autre. De toute manière, il pourrait se contenter d'un simulacre, tant il semblait prêt à sombrer. Le lien se faisait de plus en plus ténu, l'oxygène commençait à lui manquer.

Est-ce le fond ici ? Laisse ton cœur se faire brûler par les ombres (Vinushka, Dir en Grey)

Avec empressement, il bat des bras de manière à attraper sa bouteille d'oxygène, avant de se remémorer qu'il l'avait laissée dans sa chambre, pensant qu'elle ne lui serait d'aucune utilité. Il suffoqua bientôt, jetant un regard de détresse en direction du jeune homme qui l'avait frappé, et qu'il avait frappé en retour. Quelque chose n'allait pas, chez lui. Ses yeux, peut-être ? Le Scandinave comprit que son aide ne lui parviendrait pas à moins d'une aide extérieure. Survivre. C'était la priorité, même si ce mec semblait le dernier des tordus. Sérieusement, allait-il le regarder mourir ?!

Une porte le tira de sa divine volupté en apparaissant devant lui. Il se rappela soudain ce qu'il devait faire, fragment infime du lien que son âme entretenait avec son corps. Les ombres disparurent, le laissant seul, aussi nu que pouvait l'être une âme en peine, alors qu'il titubait vers cette unique porte. C'était très rare, que cela lui arrive, mais les circonstances l'exigeaient.
Avec la grâce d'un malade de la peste, il l'ouvrit.

Then the lights went out, and Shadow saw the gods. [American Gods, Neil Gaiman]

Finalement, les limbes, la mort et tout ça, c'était peut-être mieux.
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Perkele ! [Jeremiah]

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