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 Ohne dich bouteille chérie... [PV Jeje]

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Samuel April
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MessageSujet: Ohne dich bouteille chérie... [PV Jeje]    Ohne dich bouteille chérie... [PV Jeje]  EmptySam 17 Nov 2012 - 19:00

L’impression de « déjà-vu », vous connaissez ? Cela vous tombe dessus au moment le plus improbable et cela s’accroche à vous physiquement , arrêtant les mouvements de votre diaphragme un instant, accélérant le flux sanguin (le cerveau manquant d’oxygène) et vous faisant froncer les sourcils de telle sorte que vous ne ressemblez plus qu’ à un smiley de mauvais gout ; et puis cela finit par se détacher de votre corps et de votre esprit d’un coup, de façon toute aussi brutale que cela est arrivé, vous essayez en vain de vous y accrocher, mais seul un sentiment -aussi bien agréable que dérangeant- persiste, ainsi qu’une éternelle question : « comment cela se fait-il que… ? ».
Certains scientifiques pensent que c’est une anticipation de notre cerveau qui nous prodigue cette fausse impression de déjà-vu. D’autres personnes, plus adeptes de faits surnaturels penchent plutôt pour une explication que nos premiers protagonistes trouveraient farfelues et grotesque : il s’agirait d’avoir déjà vécu pareille situation un autre jour, dans d’autres temps, durant une autre vie. Notre âme réincarnée aurait alors gardée en mémoire -sans que nous le sachions- quelques bribes de souvenirs, certains des éléments les plus marquants de nos vies précédentes. Cette sensation, envahissante et éphémère nous frappe alors lorsque ces souvenirs oubliés entre en coïncidence avec la réalité du moment. La fascinante « lumière » aveuglante dont nous parlent si souvent les êtres miraculés serait-elle alors tout simplement due à l’ouverture d’un vagin lors de la naissance de notre « nous » réincarné ?
Tant de questions, tant d’hypothèses, et si peu de résultats, si peu d’expériences conséquentes. Tant de bulles dans le champagne. Si peu d’arrêtes dans le bifteck. Tant d’images déjà vues, tant de sensations déjà connues, tant d’odeurs déjà humées, tant de mets déjà goutés… et pourtant toujours la magie de la première fois. Samuel se demande où a-t-il déjà ressenti cela ? Il ne s’en souvient plus, et il a envie de savoir alors son esprit bouillonne. Il cherche, furieux, il cherche à des centaines de lieux de là… Il espère y trouver pleins de paysages différents… mais il n’y a rien d’autre qu’une page blanche. Et lorsque des traits s’y dessinent enfin, ils s’auto-gomment inlassablemment…

Samuel attrape la bouteille posée à ses pieds d’un mouvement rageur et en boit plusieurs gorgées, le liquide lui brulant le fond de la gorge, lui réchauffant l’estomac. Breuvage magique, il se met à éprouver une légère sensation de nostalgie, le comble pour un amnésique vous me direz. Mais Samuel est persuadé d’avoir déjà vécu pareille situation. Cette sensation lourde de légèreté, pour sûr, il l’a déjà croisée. Et ces vitraux, qui s’étalent et nous content d’étranges histoires, il a déjà dû en voir aussi. Ils sont un peu ternes, du fait de la faible luminosité du dehors en cette fin de mois de novembre, mais ils n’en restent pas moins magnifiques. Dans sa convalescence, le jeune homme à l’impression que les personnages représentés se rapprochent de lui, indéfiniment, et fantomatiques. Il pourrait presque les toucher, danser avec. Ce qu’il ne tarda pas à faire, après avoir monté le son de son ipod.
Un vieillard au sourire de dépressif comme il en voit souvent se met à rire à son oreille, espiègle, le rouge lui monte aux joues il désigne du coin de l’œil une femme, toute vêtue de bleue, timide, et plus loin dans la grande salle vide. Tout semble froid et mort autour d’elle. Samuel, subjugué et tout sourire s’avance donc, chancelant, il lui tend une main qu’elle le lui refuse et disparait derrière le mur, éclatant sur ce dernier en des milliards de molécules, libérant un gaz imaginaire proche de la vapeur d’eau qui vint s’accoler au visage (plus coloré qu’à l’accoutume) de notre protagoniste principal. Cela le sort lentement de sa rêverie, il retourne promptement à la bouteille et y découvre des ballons de toutes les couleurs que quelqu’un aura posés là durant les dernières minutes sans que Sam ne s’en rende compte. Non loin d’eux, a également été déposé un gonfleur à l’hélium, ni une ni deux, Samuel ne se fait pas prier et commence son travail de gonflage. Il ne sait pas qui a bien pu apporter cela dans une église, ou si cela fût seulement oublié lors d’un mariage heureux, plein de couleurs et de charmes… en fait, Samuel ne se souvient pas que ce soit lui qui les a ramenés en ces lieux non appropriés. Les couleurs vives et acidulées des petits ballons contrastent avec la noirceur de la salle dans une harmonie parfaite, cela donne le sourire à Samuel, qui tout joyeux, commence à chanter des paroles dont il ne comprend pas le sens.

- Ohnneeeeeeee dich…



ps: pas d'idées pour le titre du topic, désolé ce fût minable u_u
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Jeremiah Van Hisse
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MessageSujet: Re: Ohne dich bouteille chérie... [PV Jeje]    Ohne dich bouteille chérie... [PV Jeje]  EmptyVen 30 Nov 2012 - 18:24

Night Of The Hunter





Les couleurs éclatent. Elles dansent et s'agitent en serpent polychrome. Vomis de teintes jetées, éclaboussées. J'ai mal aux yeux. Elles sont toutes là, aussi éclatante qu'un diamant, toute là à me hurler leurs noms. Mes iris s’écarquillent pour les suivre. Les couleurs baisent dans une orgie de radiances. Elle sont partout. Difforme, énorme, des nymphe nymphomanes qui cours. Je cours. Elle sont là d'un éclat surnaturel, douloureux, violent. Je cours. Le vert m’écartèle. Je cours. Le bleus m'ensorcelle. Je cours. Le noir me terrifie. Je cours. Le blanc me brûle....


Tu regardes. C'est tellement rapide, tellement lent. Le monde se distille sous tes rétines. Ça n'a plus d'importance, ça n'en a jamais eu. Pas plus que ces lèvres inconnues qui brûlent ta peau. Pas plus que l'ombre diaphane qui se repend dans tes veines. Pas plus que la mort qui se penche sur toi, te regarde. Les poisons distilles l’instinct. Tu n'est plus rien. Il n'y a plus que la brûlure de la piqûre à la pliure du coude, la désinhibition, le rythme affolée à tes oreilles, et puis toujours ces lèvres,dans ton coup. Il y a ton odeur d'échec. Tu repousse l'homme, contre le mur, il se laisse glisser, il est trop loin. Tu pousse la porte de ces toilettes sales ou les seringues jonchent le sols. Les couleurs se distillent devant toi. La Musique tambourine. Les basses font vibrer ton thorax. La marrée humaine est là. Chair et sueur. Odeur de baiser, d'alcool. Odeur de mensonge, de mort. L'odeur putride de la solitude à plusieurs. Si seuls, vous êtes, si seuls tous ensembles. Alors tu danse comme ils dansent. Sans chercher à comprendre. Tu n'as jamais été aussi défoncé. Tes cheveux fouettent ton visage. On se frotte à toi, tu t'en fous, tu t'en es toujours foutu. Ce toujours qui n’existe que la nuit, dont tu ment l'amnésie le matin. Ce toujours qui ne sert à rien. Qui n'est qu'un jamais. Tu danse. Les mains son calleuse et moite sous ton t-shirt. Ce sont des arreignés des dizaines d’araignées qui copulent sur ton corps. Elle courent, caressent, pincent et morde, tu les appelles. Des sangsues mouillées viennent les rejoindre. Ils ont le double de ton age, tu t'en fout. Des mains, dans ton caleçon. Ça n'a pas de sens. La tête en arrière. Tu soupir, abandonné sur ce corps que tu ne regarde même pas. Le vent tout d'un coup. Tu es dehors. Dans le froid qui te cingle, qui t’endors. Ta démarche est titubante. La sienne est assurée. Tes iris sont défaits. Les couleurs des néons t'agressent. Très vite. Trop vite, tu es dans la voiture. L’enveloppe chaude se repend. Siège passager. Il te regarde. Il n'y a que ces yeux dont tu te rappelle. Tu te rappelle toujours des yeux. Les siens sont noir, sombres, cruels. Comme la courbe de ses lèvres dont tu ne te rappelleras pas. La voix chaude de Janis Joplin emplit la voiture. Sa main est sur a cuisse. Feu rouge. Tu pleurs. La lumière brûlent tes yeux.. « Ou on va... » Tu murmure. Pas de réponse. Tu t'en fout. La voiture redémarre. Tu tires à grande peine une Lucky Strike de ton jean, l'allume, la fumée capturant les couleurs, les lumières qui te brûlent encore. Il a les lèvres cruelles. Tu ne t'en rappellera pas. La voiture s'arette. Tu marche. La porte. Une odeur de cuisine. C'est l'odeur d'une maison. Tu ne veux pas. Tu n'a plus le choix. Ta chemise tombe. Tout le reste aussi. Ton jean, caleçon, dignité et âme. Nu sur les draps. Il est là. Il te monte. L'odeur de sueur emplis tes narines. C'est mal. Tu soupirs quand il allume ton entre jambe. Par réflexe. Tu ne sais même pas comment tu arrive à bander. Tu a sa poitrine moite, rugueuse et poilue qui te frotte la tienne, tu as ses lèvres acide qui brûlent ton cou, qui soupirs. Tu te cambre, par réflexe à nouveau. Il comprend. Tu n'es pas là. Alors il s'en fou. Il ouvre tes jambes. Il rentre. La douleur. Elle est minime. C'est plus l'abandon. Tes gémissement ne sont qu'une plainte monotone et vide de sens. Tu n'es qu'un sac, un loque. Remplis jusqu'au nombril. Tu n'es rien qu'un jouet décousue qui s'offre, poupée cassée, désarticulée, qui se casse encore plus.
Tes dents saignes tes lèvres, les siennes ton épaules. Tu te perds doucement. Pas de plaisir, pas de jouissance. Il n'y a que les symptômes physique. Muscles tendus... et tout le reste. Mais il n'y a aucun plaisir. Il n'y en a jamais. Tu ne sais même pas pourquoi tu fais ça. Tu te fais ça. Prométhée au soirs que tu parviens à lui refuser est silencieux. Contemplateur voyeur de ta déchéance... Tu te rhabille après un douche rituelle. Désincarnée. Il dors déjà. Son corps laid nu et moite, remplis de ton odeur coule sur les draps. Tu ferme la porte, dans le froid. Tu hantes. Dans cette ville esseulée ou couleur violente et violeuse. Tu cours. Un bruine tendre vient couper ton visage. Tu t'en fous. Tu cours. Tes cheveux collent à ton front. L'odeur synthétique du savon s'en va. Celle de la peau reste. Tu cours dans ces rues vides, sous les yeux des fantômes. Tu cours, le bas du dos douloureux. Tu cours après t'être vendu pour te sentir moins seul. Pour être plus seul que jamais. Seul avec lui. Avec eux...

Tu trébuche. Tombe. Les cailloux saignent tes mains. Tu lève les yeux. Ce n'est pas le château. Quelle heure est-il?Tu te rend compte du froid quand tu ouvre les lourde porte. Une rangée de banc t’accueille, illuminé par les vitraux noirs. La lumière de l'aurore. Il y a un homme au fond. Tu approche. Tes pas résonnent dans l'édifice. Tu t'en fout. Il se tourne. Des ballons volent. Verts. Bleus. Jaunes. Ça fait mal. Toutes ces couleurs te font mal... Prométhée finit par gronder. Cette nuit de passivité ayant rallumer en ton être divisé sa soif de sang...

«Il nous regarde. Il est étrange. J'en ai déjà vu des pareils. Des être perdus entre les sexes. Ses lèvres me sont familières. La courbe de ses paumettes. Tout. Il à la copie d'un homme que je connu naguère. Je m'en rappelle. La lame. Entre ses chaire. Qu'en dis-tu Jérémiah ? Déchire, décapiter, mordre, arracher. Ne manques tu pas de violence ? Ca fait longtemps... »

Un autre pas résonne, tu avance. Prométhée susurre. Tes yeux sont vide. Kaléidoscope sombre d'une identité mêlée. Sans prévenir, ta main sur la gorge, ton poing qui frappe le ventre. Par terre. Regard encore. Sourie aussi. La tête penchée sur le côté, la voix de Prométhée se superposant à la tienne, dans un effet étrange, comme si tu parlait de deux voix simultanées.

-On profanes les églises ? Quelles jeunesses ! Tu mérites punissions tu ne crois pas?

Tu attrapes la mâchoire, regarde, clairement dangereux, une flamme dévastatrice brûlant dans tes prunelles. Puis elle j’éteins. Prométhée reléguée au seconde plan par un effort de volonté soudain. Tu saute en arrière. Les yeux se mouillant doucement, sans comprendre.

-Pardon...pardon...pardon....
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