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 Découverte

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AnonymousInvité
MessageSujet: Découverte   Découverte EmptyLun 12 Avr 2010 - 9:16

Des murs colossaux agrémentés de multitude de flèches élancées, d’étroites et sombres meurtrières accolés a de lumineuses arcades, de somptueux jardins alternant avec des potagers en friche … Somme toute cette demeure était étrange. Ce côtoyait avec une continuité des plus naturelle l’exubérance et la grandeur pompeuse du baroque, la noblesse et l’équilibre du classicisme, l'élan vertical et lumineux du gothique et la sobriété massives du roman. 
Pour Ellysendre, qui n’avait jamais vu le monde que par l’intermédiaire des livres, ce château était d’une grâce sans pareille. De ce condensé d’architecture, elle voulait tout voir, tout appréhender. Ses yeux suivaient les courbes, longeaient les lignes, arpentaient les arcades: là un arc brisé, ici une colonne finement sculptée, plus loin d’audacieux vitraux... Le faste côtoyé le sobre en d’improbables assemblages. 
Profondément heureuse, elle ne remarqua pas tout de suite qu’on l’observait. Plusieurs mètre au dessus elle, un homme ce tenait assis en équilibre précaire sur la rambarde d’un chemin couvert. Il la regarda longuement puis ces yeux ce portèrent sur une lourde porte de fer forgé a l’autre bout de la cour. Il leva un sourcil intrigué, puis, sans un regard, bondit de son perchoir et s’éloigna d’un pas rapide.
La porte. C’était donc la qu’elle devait aller. Elle s’approcha et monta la volée de marches qui conduisait jusqu’au lourd ventaux. Sa main se posa sur une des volutes de fonte ouvragé. La morsure du froid lui tira un grognement mécontent mais elle ne s’en formalisa pas. Soudain prit d’un doute, elle se retint de pénétrer dans le bâtiment. Et si elle n’avait pas fait le bon choix? Si elle s’était trompée, si tout ce qu’elle avait entreprit était vain? Elle se força au silence, réprimandant vivement toutes ces obscure pensés: elle était là, et c’était tout ce qui compté. 
Ce concentrant, elle ferma les yeux. 
Tout d’abords le battement chaud et spongieux de son cœur, frémissant puis plus lent plus profond…
Le bruit régulier de sa respiration…Plus loin le miaulement strident d’un chat, une multitude de gazouillements effrayés, le bruit d‘une hache qu‘on abat avec régularité… Derrière la porte…Derrière la porte une conversation houleuse, des talons raisonnants contre les dalles de pierre, un rire enfantin et moqueur, le bruit d’un récipient que l’on vide avec précipitation, un loquet qu’on pousse, un battant qu’on tire, une..
Ellysendre, déséquilibrée, fut projetée en avant. Elle entendit un grognement surpris tandis qu’elle évitée de justesse la personne qui avait ouvert la porte. Ce rétablissant tant bien que mal, elle releva les yeux fixant avec une attention toute réciproque l’individu qui lui faisait fasse.



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Eris Almira
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MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyMar 13 Avr 2010 - 18:22

Je m'apprêtais à aller chercher ma Blanche pour sortir au village. J'avais fait tous mes devoirs et je m'ennuyais. Il fallait dire que le français en
compagnie était houleux. Elle voulait bien faire mais elle allait trop vite. Je n'en avais jamais fait de ma vie moi... du coup j'étais perdue dans ses explications, entre Molière, Blaise Pascal, Sartre ou je-ne-sais quoi, c'était plutôt difficile de rester concentré. J'avais bien l'intention de me faire une toile pour me changer les idées.
Un point positif, mon dos était pratiquement refermé. J'avais mal, encore, mais très peu, comme si une aiguille était fichée dans mon dos, voilà tout. Rien d'autre.
Je descendis les marches du deuxième puis du premier étage et me rendis dans le hall. Il y avait du monde à cette heure-ci. Et je me sentais oppressée, j'avais besoin de sortir.
Bon, j'allais voir quoi ? il y avait un film sympa avec des bonshommes bleus. Ou bien un autre avec un type bizarre aux sourcils roses et au chapeau énorme... ils avaient l'air sympa, tous les deux. Sans doute irais-je voir le film avec le mec au chapeau excentrique. Cela paraissait plus à mon niveau. En plus sur l'affiche j'avais vu une petite bonne femme avec une tête gonflée comme un ballon et un rouge à lèvres horrible. J'étais restée pliée en deux pendant tout le trajet du retour du village, le week end précédent. Alors pourquoi pas celui-ci ?

J'actionnai mécaniquement le loquet de la grande porte du Hall, et tirai fort. Ce que je ne vis pas, c'était que quelqu'un poussait de l'autre côté.
Et je faillis me ramasser une jeune fille aux cheveux noirs. Elle étai mignonne à bien y réfléchir. Elle me fixa avec une sorte d'étude prononcée. Je n'aimais que moyennement qu'on me dévisage ainsi, mais je me tut. Après tout elle voulait juste savoir sur qui elle avait manqué de tomber.
Au pire, ç'aurait été moi qui aurait fini avec un dos contre la pierre froide.
Je passai nerveusement une main dans mes cheveux noirs et adressais un sourire gêné à la jeune fille en face de moi.
Elle puait le chien à ce que je sentais.


"Euh... salut... excuse moi pour la porte, j'ai pas fait gaffe."

Je n'aimais que moyennement les nouvelles rencontres. Mais je devais dire que cette fille avait l'air sombre. Et j'aimais pas quand les gens avaient l'air sombre en me voyant. Ok j'étais un démon mais ça ne se voyait pas sur mon visage, si ?
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyMar 13 Avr 2010 - 20:44

 Un regard. C’est la première chose qu’Ellysendre remarqua. La jeune femme qui lui faisait fasse possédait un regard. Pas seulement des yeux pour voir: Des yeux pour interroger, pour montrer, pour comprendre et faire comprendre… Des yeux d’un noir profond, brillant, scrutateur. Elle s’y perdit, contemplant pendant de longues secondes ce qu’elle voyait comme le reflet d’une âme. Il lui sembla discernait comme une attente muette, une interrogation douloureuse. Reprenant ses esprits elle la détailla rapidement. De longs cheveux noir semblables aux siens, une peau pale presque livides, d’épais vêtements de ville. Elle s’apprêtait donc a sortir? Elle en fut presque déçu. La jeune femme passa une main nerveuse dans ses cheveux, souriant faiblement. Ellysendre la trouva belle, mais d’une beauté sauvage, libérée. C’est alors qu’elle remarqua son nez froncé. Elle n’y avait pas prêtée attention mais il est vrai qu’avec le voyage elle n’avait put se laver. Elle renifla discrètement. Une forte odeur d’humus et de cuir mêlé lui arriva, accompagné d’une flagrance plus subtile, plus délicate. Émanait de son entourage une douce et chaude odeur fruité, a la fois piquante et enivrante. Une voix la tira de ses songes.

"Euh... salut... excuse moi pour la porte, j'ai pas fait gaffe."


La porte! Elle avait presque oubliait l’incident! A vrai dire, elle non plus n’avait pas fait attention, pourtant elle l’avait entendu arrivée! Alors qu’elle s’apprêtait a répondre Ellysendre se sentit soudainement mal à l’aise, oppressée. Une vive angoisse lui noua la gorge, l’empêchant de prendre la parole.Un frisson  lui parcouru la nuque. A part pour remercier l’homme qui l’avait conduite en ce lieu, elle n’avait jamais parlée qu’ à Wilfried. Que devait elle faire? S’incliner? S’excuser? Devait elle présenter son rang et son appartenance, comme dans les anciens livres?

"Veuillez agréer l'expression de mes plus sincères regrets je…je…"


Une pensée s’imposa à elle, évidente de naturelle.

"Bonjour?…Euh…Je me nomme…Je m’appelle…"

Elle fronça les sourcils soucieuse.

" Ellysendre. Je m’appelle Ellysendre de Khurg. Je suis nouvelle arrivante. Et v...toi?"
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MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyMar 13 Avr 2010 - 21:30

Wow.
La gêne que je voyais dans le regard de mon interlocuteur me mis mal à l'aise. Elle semblait avoir... peur de moi ? Non, c'était impossible. Ni moi ni Aura n'avions dit le moindre mot. Elle ne s'était pas exprimée, même si ça puait le vieux chien. D'ailleurs j'étais assez surprise de ce fait. La jeune fille dégageait une sorte d'ambiance lourde de gêne et de froideur. Elle semblait avoir un sens de l'observation incroyablement aigu, elle m'examinait sous toutes les coutures. Elle était mignonne, et je devinais avec aisance qu'elle était de la même nature qu'Auro Drake ou Iromy Nagaïa. C'était une louve, l'odeur était formelle. Elle dépassait toutes les odeurs de cuir, de fatigue et de voyage. C'était cela qui me faisait froncer le nez. Le reste je m'en fichais pas mal, je me doutais bien qu'elle n'avait pas encore eu le temps de prendre une douche.

Et puis je sentis son effroi. Je vis ses frissons. Elle était angoissée. Elle avait détecté quelque chose en moi. Elle était extralucide ? Peut-être. Mais je sentais qu'elle avait deviné qu'Aura se dessinait à l'intérieur de mon âme. Mais elle ne comprenait sans doute pas, pas encore. Elle ne savait pas que j'étais une démone, mais une démone bien particulière, un être atypique parmi ceux de mon espèce.

Demain on ne sais jamais si c'est encore loin ou trop près...


Je fermai les yeux et chassai la pensée d'Aura. Ce qui me différenciait des démons c'était cette seconde partie de moi-même. J'étais Lueur, une jeune femme douce et gentille. Mais j'étais aussi Aura, une démone de sang cruelle et furieuse qui ne cherchait qu'à remplir son âme d'idées noires de tuerie et de cruauté. Et les deux âmes constituaient moi, Hebi, une démone de sang en proie à une cruelle dualité intérieure. Mais cela, elle ne le savait pas.
Mais je me disais bien quelque part au fond qu'elle l'avait deviné.

Mais qu'elle se rassure, je ne bouffe jamais au premier rendez-vous...

Cruel humour, Aura...


"Veuillez agréer l'expression de mes plus sincères regrets je…je…"
Elle marqua une hésitation. Pourquoi elle me parlait comme un bouquin ?? Je n'étais pas prof ni surveillante ni directrice ?
Houla, il allait falloir mettre les points sur les i, là...

"Bonjour?…Euh…Je me nomme…Je m’appelle…"

Froncement de sourcil.


" Ellysendre. Je m’appelle Ellysendre de Khurg. Je suis nouvelle arrivante. Et v...toi?"
Alors là, j'éclatais de rire. Elle avait failli me vousvoyer ! Moi, une gamine sans importance !
Hilare, je me penchais vers la jeune femme avec un sourire dont je retins le rire nerveux.


"Moi c'est Hebi Mokona, je suis ici depuis un certain temps. T'as pas l'air dans ton assiette, ça va ? Ne sois pas si anxieuse !"
Je lui adressai un clin d'oeil.
"J'ai déjà mangé !"
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyMer 14 Avr 2010 - 17:38

Pendant leurs temps libre certain partent en randonnée, cuisinent, rangent. D’autre écoutent de la musique, peignent, sculptent, jardinent. D’autre encore préfèrent passer du temps en agréable compagnie, continuer un travaille qui les passionnent ou au contraire ne rien faire.
 
Elle, elle lisait.
Du théâtre, de l’Histoire, des commentaire d’œuvre, des romans, des traités d’architecture ou d’astrologie, des nouvelles, des modes d’emplois, des journaux…Tout étaient bon pour étancher sa soif.

Elle arpentait les lignes, considérait les mots, soupesait les silences. Au fil du texte, un sens ce dessinait, courant entre les phrases, en filigrane tout d’abords, puis plus précis.
Ce tissait sous ses yeux attentifs une toile chamarrée, tintée des couleurs vives de l’imagination. Là une description, ici une pensée, plus loin un vers de poésie. Tout ce mêlait, ce déduisait, s’entrelaçait a nouveau. Et parfois tout ce délitait, subitement supplanté par un sens beaucoup plus subtile, beaucoup plus profond.
On croyait comprendre alors qu’on ne comprenait rien, enfermé dans son savoir et ses certitude. On ne faisait jamais qu’effleurer la conscience de l’Écrivain.

Ellysendre lisait, donc. Les livres, mais également les corps.
Au départ cela n’avait était qu’une frustration, qui s’était peu à peu transformée en une détermination muette. Celle de comprendre son mentor.
 Ancien majordome, Wilfried avait été conditionné par sa fonction même a affichait au monde une indifférence ennuyé, une impassibilité austère. Percevoir ses émotions était un défit a sa nature, un jeu difficile auquel on ne gagnait que rarement, mais qui pouvait ce révéler très instructif.

C’est ainsi qu’elle se retrouva a lire sa compagne, sans même y faire vraiment attention.
Oh, cela ne partait pas de grand-chose a vrai dire. Un regard qui se détourne furtivement lors d’une excuse, résignation contrarié? Les mots, hésitants, son lançait comme des interrogations branlante desquels on attend pas de réponses: ce n’est que de la gêne. Mais pourquoi cette embarras? Bien sure!
Une légère inclinaison de la tête, une certaine retenu dans le souffle, oh rien de bien voyant, juste une légère tension, la, dans les épaules. Un regard fixe posé sur elle: C’est une attente. Inquiétude montante, on a pas l’habitude d’attendre la moindre chose d’elle.
Léger voile dans le regard, le doigt qui s’égare sur le plis d’un vêtement, une simple réflexion, oui mais voila: un subtile mouvement de sourcil, une moue du bout des lèvres, un changement d’appuie: Une interrogation? Ou une contrariété peut être!

Trouver une réponse! On se braque, on ne réfléchit plus vraiment, ou trop au contraire, on s’embrouille, se trouble. On lâche, ce débarrasse d’une phrase qui nous encombre la bouche et l’esprit. En face elle se relâche: les épaules s’affaisse, les yeux se plissent, on s’amuse, peut être même bien qu’on ce moque.
 Au fond on est en colère contre soi, frustrée d’être dans cette état mais on ne pense qu’a la peur insidieuse qui ronge. Ellysendre s’effraie, trébuche contre les mots, hache ses phrase, rectifie ses paroles.
 
"Et v…."

Déclique.

Une jeune fille de son age s’apprête a sortir, ouvre la porte, fait tombé quelqu‘un, s’excuse maladroitement dans un langage familier, attend qu’on lui réponde, réfléchit, s’amuse et s’offusque de ces manières. Elle à réfléchit comme elle l’aurait fait avec Wilfried alors que le model le plus proche c’était elle! Elle s’est fourvoyée! Cela parait tellement vidant qu’elle s’en veut: Et toi!?!

Temps de latence.
En face c’est le no mens land. 

Puis d’un coup sans prévenir elle éclate de rire. Ellysendre s’y attendait tellement peu que ses oreilles pointent, noir sur noir. Entre les deux fille, le camaïeux des émotions a dut faire un tour complet. Elle, elle est perdu.
A part elle, personne n’a jamais rit ainsi avec aussi peu de retenue. Sa voix est plus profonde, plus chantante. Elle a l’aire de bien se poilée, elle en serai presque jalouse si ce n’était pas aussi contagieux. Elle se retient de sourire mais n’y arrive pas tout a fait, elle est dépitée.

"Moi c'est Hebi Mokona!, je suis ici depuis un certain temps. »

Hebi. Elle n’as jamais rencontré ce nom dans ses livre, elle le savoure, s’en délecte: sa a le goût piquant des chose nouvelle.

 « T'as pas l'air dans ton assiette, ça va ? Ne sois pas si anxieuse..."

A vrai dire si elle n’abordait pas un sourire aussi carnassier peut être qu’elle se sentirai mieux. Maintenant que la fille c’est approchée elle sens quelque chose la réchauffer. Elle se trouble. peut on dégager autant de chaleur? Derrière la porte est toujours grande ouverte, rendant le contraste encore plus flagrant. Elle passe une griffe songeuse sur le pourpre de sa lèvre. 

"J'ai déjà mangé !"

……Ghn?.….Elle a un mouvement de recule instantanée, presque panique avant de se reprendre. D’un coté elle sens l’ironie mordante du propos mais il est vrai qu’avec ce sourire elle est plutôt inquiétante. Puis elle voit ses yeux et ce détend aussitôt: elle l’as bien eu!
Elle a un rire spontanée, et ses oreilles ce redresses. D’un mouvement trop brusque pour être naturelle elle les caches sous un bras sensée marquer son trouble. Rapide coup d’œil. Hebi n’as pas l’aire d’avoir remarqué ou en tout cas n’y prête pas attention. Soupir soulagé. Puis…

Comme en réponse aux paroles prononcée son estomac pousse un cri plaintif.

Un gros silence ce fait sentir. Puis un nouveau fou rire, cette fois ci c’est Ellysendre qui mène la danse. Elle a vraiment faim mais elle se sent mieux, détendu.

« Pas moi! »

Elle se retient de rire sans vraiment y arriver, ses nerfs ont lâchés. Elle ne sais plus trop quoi dire mais d’un coup elle lâche une phrase. La phrase. La question qu’elle a ressassé pendant tout le trajet, se la posant encore et encore. Sans hésitation parce que sans y pensée.

« Tout le monde est il différent ici? » 

Elle regrette déjà, détourne brusquement le regard et se remet a rire, plus nerveusement. Elle prend conscience de la portée de ses paroles, elle veut partir mais ne peut pas, elle a trop envie de savoir. Peu être qu’elle ne répondra pas! Mais si… 


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Eris Almira
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MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyMer 14 Avr 2010 - 19:01

La vie.

Une suite sans suite, un enchaînement fortuit sans relation de causes à effet.


Je sondais du regard la miss qui me détaillait aux rayons x. Qu'avait-elle deviné de moi-même ? Sans doute rien qui ne puisse me porter préjudice. Personne, ou peu de gens, pouvaient savoir q'u'Aura était présente en moi. Ce deuxième morceau d'âme. Qui murmurait tendrement à mon oreille des phrases sans queue ni tête, mais qui pouvaient dire quelque chose pour elle.
Elle recherchait le divertissement contre un ennui fatal que je lui obligeais à supporter en permanence, refusant de la laisser sortir, de la laisse me vaincre. Car si elle faisait cela j'étais foutue, et bel et bien foutue. J'avais si souvent repris le contrôle de moi-même, qu'est-ce qui me laissait croire qu'Aura ne parviendrait pas un jour à me vaincre ? J'étais certaine qu'un jour elle finirait par me tuer.
Alors en attendant je la laissais psalmodier des paroles sans aucun sens à mes yeux. Et je regardais la brunette.


Dont les oreilles sont assez explicites de son état d'âme Soleil...


C'était donc une louve, je ne m'étais pas trompée. Je savais deviner les gens à l'odeur. Ils étaient tous ainsi ici, finalement. Il y avait si peu d'humains ?


Je sens l'Enfer s'ouvrir sous mes pieds... viens, viens...


Pourquoi détailler ainsi une personne qu'on ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam ? Etais-ce sa manière à elle de créer un lien ? Ses oreilles bougeaient légèrement, elles avaien réagi à mon éclat de rire. J'espérais ne pas l'avoir vexée en riant de ses pseudo-bonnes manières. Au moins elle avait été bien éduquée et je dus avouer que j'en étais bien contente pour elle. C'était toujours cool d'avoir eu un enseignement, une éducation. Moi je n'en avais pas eu. J'avais vécu en fonction de mes besoins, appris les additions et les soustractions, lire deux trois trucs et hop c'était fait. Elle, elle avait dû lire beaucoup pour me pondre un truc comme "veuillez agréer l'expression de mes sincères regrets" je ne savais même pas qu'on pouvait dire cela dans une phrase, il fallait voir...


C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison...


Elle sembla ne pas comprendre ma "blague" du premier coup. Elle eut un sursaut et un mouvement de recul, qui alla jusqu'à m'effrayer moi-même. J'étais pas là pour terrifier les nouveaux... qu'est-ce qui m'avait pris ?


Moi.


Ah oui, je t'avais presque oubliée...
Un frémissement, un penchant net pour tout ce qui est de l'ordre de la méchanceté, Aura était vraiment trop dangereuse et m'influençait à trop haute dose. Si maintenant elle me forçait à faire des blagues douteuses avec une jeune fille suspicieuse et timide, je n'avais pas fini d'être piégée par son influence.

I dream in a perfect romance...

Puis j'entendis son estomac gronder. Et elle se mit à rire, à son tour.
Notre hilarité raisonna dans le hall. Voilà qui était mieux. J'aais peur d'avoir fait flipper cette jeune femme alors qu'elle était ici depuis seulement cinq minutes. L'ambiance devenait plus légère. Et je me sentais mieux.

Why does it rain... down on utopia...


« Pas moi! »

Sans blague....


Puis elle change brusquement. Sérieusement. Une question qui me glace le sang.



« Tout le monde est il différent ici? »

Elle aurait dû le savoir. Elle rit mais moi ça ne me faisait pas rire, mais alors pas du tout. Si seulement tout le monde était normal j'aurais plus d'amis. Mais moi, je me frottais à des monstres. Elle rit, je restais complètement glacée. Je me mis à la fixer avec froideur.


Ben alors c'est quoi le problème ? Depuis quand t'as peur des monstres ?


"Si par différent tu veux dire mutants, il y a des humains ici, mais peu. Sinon effectivement, tout le monde est "différent". Tous les profs sont "différents". Même le dirlo est "différent". ça fait jamais plaisir d'être un monstre, tu sais..."

Je baissais les yeux. Profond dépit. Je n'aimais pas qu'on me prenne pour un démon insensible...

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Izumi Highway
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MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyMer 14 Avr 2010 - 19:12

Izumi sortait de sa chambre. Hebi était partit depuis pas mal de temps. Elle s'ennuyait vraiment à mourrir. Elle qui est généralement d'humeur joyeuse aiamit bien discuter. Elle quitta le cocon de la chambre et descendit tranquillement les escaliers. Tout était calme. La fatigue qu'elle avait accumulé ses dernières semaines commençait doucement à s'en aller. A vrai dire, elle faisait des nuits plus longue et passer moins de temps sur ses devoirs. Elle avait aussi décider d'arrêter d'essayer de contrôler son don. Le seule problème c'est qu'elle ne pensait pas vraiment à aller se nourrir. Elle ne se souvenait pas non plus de la dernière fois qu'elle était partit se nourrir. En pensant à cela ses canines percèrent ses lèvres. Bon, elle savait où aller maintenant. Mais il n'y avait que ses dents donc elle pouvait largement prendre son temps. Elle hésitait entre faire juste un petit coucou à son père avant de partir chasser ou y aller directement. Elle regarda furtivement sa montre. Voyant que l'heure était déjà bien avancé, elle décida de rendre directement dans la forêt.

Quand elle pénétra dans le hall, elle fut accueillie par une odeur particulière. S'arrêtant, elle huma un peu plus l'ait. Il régnait dans le hall une odeur forte de chien. Elle regarda autour d'elle pour voir d'où venait l'odeur. Elle apperçu deux jeune fille. Pour l'une, elle reconnu l'odeur d'Hebi mais l'autre, elle ne l'avait jamais rencontré. Bon, elle n'allait pas l'attaquait lors de sa première journée. Elle s'avança joyeusement vers les deux juen fille et examina la nouvelle louve. Elle avait des cheveux noir et une peau plutôt pâle. Elle était assez jolie. Elle s'approcha en s'efforçant de ne pas respirer par le nez pour ne pas sentir l'odeur qui la répugnait. Une fois à la hauteur des jeune fille, elle se présenta en souriant :
"Salut ! Bienvenue, je m'appelle Izumi Metsugo."

Direct comme d'habitude. LA pauvre Izumi ne pouvait vraiment rien y faire. Même avec des personnes qu'elle n'aimait pas elle était joyeuse et direct. Pour l'instant, seule une chose l'avait rendu triste mais elle chassait tout le temps ce souvenir. Elle voulait tourner la page depuis pas mal de temps mais elle n'y arrivait pas. en attendant, elle avait autre chose en tête. La nouvelle qui était un loup-garou.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyVen 16 Avr 2010 - 12:07

Le sourire de la brune s’évanoui soudainement, comme si il n’avait jamais été qu’un rêve éphémère emporté par la brise. Son maintient se raidit, elle se fait plus distante, plus froide. Elle me considère gravement. Par instinct plus que par prudence je m’écarte légèrement, lui proposant mon profil. Je n’aurais pas dus, mais au moins étais je fixais.
Ses yeux devinrent deux lac noir au fond desquelles la lumière ne semblait pas avoir loi. Toujours ce regard, fascinant inquiétant. Sur moi.

Danger. Tension immédiate, je sens cette pression familière dans mon ventre puis dans tous mes muscles,une barrière prête a céder. Déjà des frissons parcourent ma peau la marbrant de doux reflet irisé. Mes sens s’emballe, mes croc transpercent mes lèvres.
Sa voix s’élève, grave et profonde, cassante, remplaçant le doux tintement de son rire. Ce n’est plus un simple jeu, une simple rencontre. C’est une confrontation.

"Si par différent tu veux dire mutants, il y a des humains ici, mais peu"

Humain? Mais elle se considérais comme humaine! malgré son attraction pour la foret et son fort penchant animal. Y avait il une si grande distinction entre ces deux parties d’elle-même?
Dans ces paroles, une profonde colère, un mépris grandissant, douloureux même. J’aurai voulu lui demandé ce qu’il y avait de méprisable a la race humaine. Elle ne m’en laissa pas le temps

"Sinon effectivement, tout le monde est "différent". Tous les profs sont "différents". Même le dirlo est "différent"

Même? Alors c’était cela! Je m’étais a nouveau fourvoyée! Ce mépris, cette colère; ce ton dure et impitoyable! C’étais pour cette différence! Mais pourquoi?
L’image d’Hécate s’imposa a moi, celle de sa silhouette se découpant dans la nuit, blanche immaculée sur noir d’ébène. Cette vision m’apaisa. Que pouvait il y avoir de mal, de contraire aux principe, dans cette nature sauvage? Je la trouvé au contraire admirable, même si je n’aurais renoncé a mon humanité pour rien au monde. J’étais louve autant que femme.

"ça fait jamais plaisir d'être un monstre, tu sais..."

Elle! Elle également! Je vrillé mes yeux dans les sien, stupéfaite.
Un monstre!? Est-ce ainsi qu’elle ce considérée!? Comme un être dont l’essence même est condamnable? Elle reniais donc sont propre droit à l’existence? Rien dans toutes les paroles qu’on m’avait adressée, dans les regards ou dans les gestes, rien ne m’étais apparu comme un reproche de ce que j’étais devenu, bien au contraire. Juste la joie de me voir complète et la tristesse de voir m’éloigner. Je cherchais au plus profond moi, de ma raison et de mon cœur, et tout me criait, me hurlait que j’étais une, indissociable.
Hebi baissa les yeux, une tristesse sans borne se peignant sur ses traits.

Je ne connaissait ni le monde, ni l’altérité. Pourtant je me connaissait moi-même. Au delà des mots. Un élan indéfectible me saisit. La barrière reflua, la tension s’estompa. Un sourire vrai et, je le savais, plein de tendresse s’afficha sur mes lèvres. J’ébauchée un geste. Celui de tendre la main, vers elle. Une main recouverte d’un fin duvet de fourrure noir, reflet du pouvoir qui pulsait lentement dans mes veines.

Une volonté, puissante, irrésistible. Celle d’apaiser. Elle s’écoule hors de mon corps, m’enlace, s’étend en un chaud courant d’air. Tout devient plus lent, plus doux, le violent est étouffée, le brusque écarté. Regarde comme on se sent bien dans cette bulle Hebi, comme on se sent entier…apaisée…Tout y est…

« Salut! »

L’instant vole en éclat, douloureux retour a la réalité. Elle retire sa main presque violemment, sa volonté s’effrite, elle vacille sur ses bases. Deux personnes, deux altérités distinct. Elle a dut mal a réfléchir, sa vision se trouble. Cela la brûle. Elle a mal. Ellysendre s’accroupi, se roule en position fœtal, rien n’as plus d’importance que sa douleur.

*

Vide. Que c’est il passé? Elle ne sais plus vraiment. Elle se souvient d’un monde vif et coloré ou tout est grand, est haut, est lent, comme les arbres. Des lambeaux de souvenir danse devant ses yeux, ce dilatant lorsqu’elle s’y accroche, comme pour ce moquer. Une douce mélodie raisonne, la, tout au fond d’elle-même. Elle croit reconnaître une sonate de Haydn, à moins que cela soi une valse… du Chopin peut être…Odeur d’humus. Autour d’elle, elle sent la meute, le doux bruit de leurs pattes frappant le sol, la chaleur de leurs odeurs mêlés. Enfin! cela faisait si longtemps... Image, le sol sous elle, des milliers d'aiguilles de pins mêlées a la neige. Vitesse grisante. Elle sent ses muscles répondrent a chaque sollicitations aussi infime soit elles. 

*Vous marchez en chantant le réveil de mon âme,
Astres dont le soleil ne peut flétrir la flamme*


Doux murmure que le chant d'Hécate...

*Ils marchent devant moi...qui sont mes frères...Suspendant mon regard....Me sauvant de tout...Ils conduisent mes pas dans la route du...Réveille-toi*

*

Ellysendre tressailli. 
Rien n'as bougé, elle est toujours debout, la devant Hebi. 
Il lui semblait qu’à l’instant…pendant une seconde... Elle ne sais plus. Pourtant…
Explosion de douleur dans la poitrine, immense puis immédiatement disparue.

*I..zu..mi*
Quesque? Deux personnes? En même temps? Elle détaille la jeune femme avec la même minutie curieuse dont elle a fait preuve avec Hebi. Elle n'as pas ce regard qui l'as tant fascinée il y a quelque minute, mais deux canines semblable aux siennes. Une chose la frappe soudain. Elle sont toutes trois différente de par leur nature, pourtant leurs similarités physique est impressionnante. Grande, brune, teint pâle, même démarches coulés, même…violence?

« Je te salut. Mon nom est Ellysendre »

Qu'ajouter d'autres? 
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MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyVen 16 Avr 2010 - 14:05

Regard inquiet.
Elle continue, elle reste simple mais ferme, elle m'observe de ses yeux canins d'où je vois pointer l'inquiétude et un léger mouvement de recul. Que dois-je faire ? Mon malaise m'oppresse. Elle me regarde, ne fait que cela. Elle perçoit le moindre de mes changements, la moindre fibre de mon vêtement qui pourrait faire mine de tressaillir, le moindre petit plissement de ma bouche.
Est-elle blessée par mes propos ? ça en a tout l'air. Mais qu'y puis-je ?
J'ai la rage. Je ne peux pas utiliser d'autres mots. Mon poing est serré, mes griffes pointent. Cette fille ne sais pas à qui elle parle.

Bouffe-la.

Non. Elle reste quelqu'un d'ignorant, dont il faut parfaire l'éducation. Jamais je ne me vanterai d'en être capable, mais si j'étais la seule à le pouvoir je lui expliquerai ce que c'est un démon. Je lui expliquerai bien lentement, et bien explicitement.
Une griffe, un mouvement léger de la main. Je ne suis pas vraiment emballée par son comportement. Elle ne comprend pas ce que je veux dire. Elle croit que je méprise les hommes, cela se lit dans son regard. Mais ne comprend-elle pas que c'est en vérité le contraire ?
Je serais capable de payer de mon âme le fait de devenir enfin une personne normale. Je ne veux plus être un monstre. Et elle, elle me le rappelle sans en tenir compte. Pourquoi ? Pourquoi y avait-il des gaffeurs, comme ça ?

T'y peux rien, arrête de chialer.

Apparition. Une odeur de sang, lourde et dense. Un mélange calme et doux. Je sens mes yeux se fermer légèrement, se ré-ouvrir. Mes sens sont en alerte. Je suis en ébullition.
Que vient-elle faire ici ? Un salut, un mouvement de lèvres, calme, posé. Une légère pression, un sourire. Je l'aurais trouvé adorable, il est niais a mes yeux. Elle m'énerve tout de suite. Elle ne peux pas se contrôler ? Elle ne peut pas faire un peu attention à ce qu'elle dit ? Elle n'est pas capable d'être calme deux minutes. Non, c'est impossible.

Yo, mets l'ambiance.

Je sens une hésitation dans le regard de ma nouvelle compagne. Elle semble se remémorer quelque chose, le regard dans le vide. Qu'est-ce qui lui prend ? Elle titube. Je fais un pas en avant.
J'ai senti une compassion, plus tôt. Avait-elle cherché à m'aider. Etais-ce une deuxième Sid', là, maintenant, qui était près de moi ?
Ouais, non. Sid' ne gaffait pas.
Un souffle, un regard. Satin, albâtre. Pelage noir, canines.
Un sourire. Je dévoile les miennes, longues et effilées.
Aura décide de pointer le bout de son nez. Noire, me recouvrant comme un manteau. Je suis entourée de fumée noire, mais je ne suis même pas étonnée. Elle me perturbe. Et intrigue ma démone.


J'aime tes oreilles. C'est pour mieux t'entendre mon enfant.


Blasphème.
Se tourner vers la vampire, lui adresser un sourire forcé derrière son masque aux yeux de craie. Ah, ils sont devenus blancs ? Oh, zut. Mes yeux sont beaux quand ils sont noirs. Ils font peur quand ils sont blancs.
Une phrase crachée du bout des lèvres.


"Salut Izumi. La forme ?"


Puis reporter son regard vers l'étrangère. Lui montrer mon apparence démoniaque. Et lui faire comprendre.
Mains griffues.


"Tu vois ça ? C'est moi, moi en vraie. Un démon, quoi. Un monstre. Quelqu'un de "différent". Dont le seul rêve est de ne pas en être un. Si je n'étais pas "Différente" je ne serais pas ici vois-tu..."
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyVen 16 Avr 2010 - 19:38

Un mouvement à la périphérie de ma vision, une phrase lançais avec dédain. Je détourne mes yeux d’Izumi pour les plantés dans ceux de ma compagne. Sont regard a profondément changé, il abrite désormais deux opales aux reflets irisés.
Croc dévoilés, aura sombre parcourant sa peau, j’ai l’intime conviction qu’à cette instant précis nous nous ressemblons comme deux sœurs. 
Elle lève une main devant elle.
Je ne comprend pas immédiatement. Puis cela m’apparaît comme une évidence. Nos natures ne sont pas semblable n’est-ce pas? 

"Tu vois ça ? C'est moi, moi en vraie. Un démon, quoi. Un monstre. Quelqu'un de "différent". Dont le seul rêve est de ne pas en être un. Si je n'étais pas "Différente" je ne serais pas ici vois-tu..."

Elle n’est pas Louve. Sans doute aurais-je dut m’en apercevoir plus tôt. 
La portée de ses paroles me font comprendre mon erreur: A mon contraire, elle semble ne pas supporter sa différence. Ni sa présence en ce lieu.
Tout, dans ce ton, dans cette froide majestée, aurait du m'alertée; plus qu'ils ne l'avait fait. J’ai dut profondément la blessée. Une question me vient immédiatement à l’esprit mais je la garde pour moi. 

Qu’est elle au jute?
Les contes que Wilfried me racontait dans mon enfance resurgissent d’un coin de ma mémoire. Les lycans en faisaient partis. Pourquoi pas alors, les vampires, sorcières, havfruen, nymphe, Tian-long et autres créature mythologique?
« C’est moi, moi en vrai. Un démon, quoi. » Et si…Est-ce possible?Pourquoi pas. Mais c’est quoi un Démon au juste?

D’aussi loin que porte mes souvenir, ils sont liés a la religion. Le monde serait donc bien séparé en deux entités opposées, bien et mal? Mais justement, dans de très nombreuses cultures, ces êtres sont bienfaisants ou malfaisants sans distinction d’appartenance.
Alors quoi? Une mutation? Pourquoi s’apparentée a un monstre dans ce cas? Par l’aspect physique qu’elle revêtait? Pas impossible, mais fortement improbable. Comme moi elle pouvait la dissimulée.En l'espace de quelques instants des milliers d’histoires contes légendes mythes et autres spéculations scientifique improbables défilée dans mon esprits se succédant sans lien aucun si ce n’est leur irrationalité première.

Quelque chose l'effrayée dans ce qu’elle était, et je ne doutais pas du bien fondé de ses crainte. On ne réagissait pas aussi violemment a quelque chose dont on n’était pas convaincu.

J’aurais voulu lui dire que je ne voyais rien de démoniaque en elle. C’étais vrai, mais comment pouvais je démentir sa nature alors que je ne lui avait adressé que quelque phrase a peine? Je cherchais quoi répondre mais ne trouver rien. J’étais frustrée, je sentais mes oreilles s’agitaient nerveusement.
La nouvelle arrivée ne disait rien, regardant d’un air intrigué l’échange: tout comme Hebi avant elle, elle me détaillait avec curiositée. Je lui lançais un muet appel a l’aide auquel elle ne pris pas garde: c'étais mon dialogue, ma confrontation.

Trouver une solution, un débouché: mes pensées s’entrechoquaient, se mêlaient, s’opposaient en un ballet improbable de « si » et de « mais », les réflexions s’enchaînaient sans relation certaine, mourant avant même d’éclore. De ce perturbant capharnaüm naissait une frustration grandissante, celle de ne pas avoir le dessus sur soi même.

Les paroles de Wilfried s’imposère a moi comme une voie naturelle a mon incertitude:
« Ton nom est De Khurg, mais rappelle toi toujours que « noble » n’est pas un titre, c’est une tendance de l’esprit, un jugement de l’âme. Il se gagne tout comme se gagne le respect. Tu te dois d’être juste, envers les autres comme envers toi »
Mon doute était puérilité. 

«
Je ne connais pas le monde. Je connais les plantes, les principes physiques, les fondements des sociétés, le solfège et les danses. Du monde je ne connais que ces images triste et sans relief que les livres mon accordaient, que les paroles lançaient par mon mentors. Alors peut être, peut être que je me fourvoy. Mais dans le monde que je côtoie, celui qui ma était donné, j’ai l’intime conviction que s’opposer a sa part de monstruosité, la rejeter, quelqu’elle sois, c’est déjà s'en défaire. »

J’étais calme, mais ma voix ne tremblait plus: elle était ferme et sans appel. Mes yeux se plantaire dans les siens: on devait la vérité du cœur a un tel regard.

«
Et je pense également que si ce que ta moral te définit comme étant mal te donne autant de peine et de colère, alors c’est que tu est quelqu’un de juste. »
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MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyLun 10 Mai 2010 - 10:26

Après mettre présenté, je sentis le regard de la nouvelle me détaillé minutieusement. Elle semblait surprise par nos ressemblance. Effectivement nous étions brune, plutôt grande et la peau pâle. Cette ressemblance semblait la surprendre car nos races étaient vraiment différentes. Hebi, un démon qui pouvait être dangereux quand on ne fait pas attention, la nouvelle, un loup-garou qui est dangereux quand on se trouve sur sa route lors qu'il chasse ou autres choses, et moi vampire, dangereuse quand j'ai faim. Nos ressemblance sont innofencives mais nos différences sont au contraire dangereuse pour les autres voir pour nous même !

La nouvelle se présenta sous le nom d'Ellysendre. Très jolie nom. J'aimai les noms qui sortaient de l'ordinaire. En même temps, on se trouvait dans un lycée qui sortait de l'ordinaire. Hebi se tourna et me salua. Je n'avais pas faît attention mais quand elle se tourna vers moi, je vis des yeux blancs. Son Aura avait pris possession de son corps mais elle semblait garder possession de son esprit. Je lui répondis avec un sourir :
"Oui et toi?"

Je n'aimais pas voir Hebi sous cette forme. J'étais anxieuse de sa réaction. Hebi pouvait être quelqu'un d'adorable mais aussi un vrai danger pour les gens qui l'entoure. En se moment même c'est à dire Ellysendre et moi. Comment lui dire que je n'aimais pas la voir sous cette forme sans inquiéter Ellysendre ? La télépathie serai bien mais j'avais de la difficulté à contrôler mon don. Je pris mon courage à deux mains et fis essaie :
*Hebi, s'il te plaît contrôle toi ! J'aime pas te voir comme ça !*

J'espérais qu'elle avait entendu mon message.
Ellysendre parla, je l'entendis d'une oreillle distrète. Une douleur me tiraillait le ventre. J'avais faim mais je ne comprenais pas pourquoi mais canines ne sortaient pas plus comme elles font d'ordinaire. Bizarre. Cependant lmes yeux s'assombrir. Bon au moins c'était bon signe, enfin pour moi.
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MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyMer 12 Mai 2010 - 20:25

Il y a des jours ou seule la solitude peut constituer notre ami fidèle. Elle s'infiltre dans nos sens et nous berce de doux mensonges. Mais ô combien ils sont agréables. Rester, et imaginer une vie sans divertissement, sans manières, sans principes. Où on pourrait vivre sans supporter les préjugés. J'aimerais voir les portes du soleil s'ouvrir, et contempler la lumière. Seule, bien sûr. Seule, tranquille. Nous cherchons tout cela, après tout, au fond de nous. Personne n'a pensé aussi diffcile que nous.
Contempler les deux jeunes femmes, en face de moi. L'une, étrangement calme, mais aussi curieuse et revêche. L'autre, calme et apeurée par l'apparence repoussante et effrayante.


Mais maintenant que je suis là, pas question de partir.

J'ai envie de hurler, mais je ne peux pas. J'ai envie de crier aux quatre vents à qui voudra, mais je ne suis pas sûre de savoir quoi dire. En vérité j'ai un peu peur, au fond de moi. J'ai l'impression d'être enfermée dans une spirale. Que puis-je faire pour m'en sortir ? Vous regarder dans les yeux ? J'étais si dangereuse, si instable et mauvaise. Je devais faire peur. Mais j'étais ainsi, la nature m'avait dotée de ce don. Ce don si malfaisant qu'il m'en donnait la nausée. Le simple mot démon me faisait gronder de colère. Et j'ignorais la manière de me débarrasser de cette nature. Que faire, à présent ?



J'aimerais hurler à la terre entière qu'il n'y a plus rien que l'idiotie dans ce monde...


Je le vois ton regard, et comprends que tu as peur. Que crois-tu, que je vais mordre ? Au beau milieu d'un hall bondé ? De plus, je n'ai pas envie d'avoir par la suite un sale gout dans ma bouche. Et moi, je ne mange pas les chiens. Il ne faudrait pas me prendre pour n'importe qui non plus... J'ai comme l'impression d'être... piégée. A chaque fois que je regarde mon reflet dans un miroir, c'est mon démon que je vois. Aura, son sourire, machiavélique mais attachant. Pourrais-je vivre sans elle, à présent ? Débarrassée de mes chaînes et de mon aura démoniaque ? Je pense que je ne serais pas réellement heureuse. J'errerais, dans la détresse. Mais toi, Blanche, me sauverais-tu ?
Et toi, Fushi, en serais-tu capable ? Me sauverais-tu de l'obscur ? Et toi, Sid' ? Et toi, Izumi ? Je crois que les situations sont véritablement bien curieuses. Je crois que je ne sortirais jamais de cette vie.


Egalement incapable de voir le néant d'où il est tiré et l'infini où il est englouti, que fera-t-il donc, sinon d'apercevoir quelque apparence du milieu des choses dans un désespoir infini de connaître ni leur principe ni leur fin ?


C'est sans compter ta présence d'esprit. Le tourbillon devient lumière. Et maintenant que je vous regarde, je n'ai plus peur. Toi, Ellysendre de ton nom, si c'est bel et bien celui-ci. Je dois avouer que tu m'intrigues. Comment peux-tu parler ainsi comme un livre alors que tu te trouves devant une illétrée ? Cherches-tu à m'impressionner ? Sans doute pas. Tu ne me connais pas. Cela serait bien présomptueux de ta part...


« Je ne
connais pas le monde. Je connais les plantes, les principes physiques,
les fondements des sociétés, le solfège et les
danses. Du monde je ne connais que ces images triste et sans relief que
les livres mon accordaient, que les paroles lançaient par mon
mentors. Alors peut être, peut être que je me fourvoy. Mais
dans le monde que je côtoie, celui qui ma était
donné, j’ai l’intime conviction que s’opposer
a sa part de monstruosité, la rejeter, quelqu’elle sois,
c’est déjà s'en défaire.
»

Je souris à tes mots, jeune fille. C'estsi facile pour toi. Tu ne sais même pas ce que c'est, d'entendre en permanence une voix dans ta tête, qui te sussure des paroles mauvaises. Tu ignores qui je suis, tu ne connais même pas la présence d'Aura. Tu ne sais pas ce que c'est d'être sans cesse tentée par le mal, sans avoir de protection contre celui-ci. Tu es naïve. Mais finalement, je t'aime bien. Avec ta manie de parler comme un bouquin et ton visage moitié chien, moitié jolie fille. Oui, tu me plais. Tu es jolie, et tu sembles intelligente. Comme Sid', mais en moins bien. C'est Sid', la meilleure d'entre nous. Ne l'oublie jamais.


«
Et je
pense également que si ce que ta moral te définit comme
étant mal te donne autant de peine et de colère, alors
c’est que tu est quelqu’un de juste.
»

Je n'aime pas les extralucides, ni les philosophes. Qu'attends tu de moi ? La lune ? Ou bien mon assentiment, mon calme, ma droiture ? Je sais que toi, Izumi, tu n'attends que mon bonheur et mon calme. Et je t'aime beaucoup pour cela. D'aileurs, je vais te le montrer. Je me tourne vers toi, recouvrant mon visage paisible et aimale. Et t'adresse un sourire plein de tendresse. Tout va bien. Comme je l'ai dit, j'ai déjà mangé...

"Je vais très bien, Izumi. Ellysendre vient d'arriver. Je... lui ai balancé la porte dessus... comme la fois où toi tu es arrivée."


J'ai un rire, mais il est nerveux. Je dois avouer que se rappeler de ma rencontre avec la jolie fille de mon professeur de français était coquace. Je lui avais foncé en plein dans le ventre alors que je voulais quitter le château à grandes enjambées. Du grand art, cuvée Hebi. On ne pouvait pas rêver mieux comme rencontre je crois bien... Et j'imaginais bien qu'elle s'en rappelait. Puisque dès notre premier dialogue j'avais avoué l'amour que j'éprouvais pour son père, le ténébreux vampire, mon professeur, accessoirement. Fushi Metsugo. Rien que ton nom me fait frissonner. J'attends encore ta réponse. Combien de temps vas-tu me faire espérer ? Peut-être que moi aussi je me fais de fausses illusions. Tu as aimé, tu n'aimeras plus jamais. Et moi, je peux rester là, avec mon mal de dos dû à ma blessure et ma souffrance morale. J'ai besoin de toi, de vous.

Tu es si faible.


Sourire. Tes paroles sont un baume. Ouvrir la barrière de mes lèvres, c'est si simple lorsqu'il n'y a qu'un seul mot à dire.


"Merci... Je peux t'appeler Ellie ?"

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyVen 14 Mai 2010 - 18:06

Elle va… bien?

 Elle avait eu l’aire surprise, perplexe, mélancolique, en colère, peut être même méprisante, mais elle n’avait certes jamais eu l’aire d’allait mal. Au mieux, j’aurais put dire qu’elle avait était calme.
 Non. Wilfried étais calme. Hebi ne pouvais être qualifiée de calme. Elle portais en elle une sorte de violence contenu. Non pas de l’agressivité, juste une volonté, une conviction dans ses actes.  

Mais pourquoi dire qu‘elle allait bien? Je détaillais Izumi, elle était légèrement tendu, comme appréhensive. Se souciait t’elle de sa santé? Ou peut être de la partie d’elle-même qu’elle m’avait dévoilée? Un lien les unissaient, un de ce que je ne pouvait appréhendait.

J’analysais du mieux que je pouvais ces précieuse paroles. Il était désormais évident qu Izumi était arrivée après ma compagne. Je ne pouvais savoir avec certitude combien de temps séparait nos venu respective mais si Hebi l’interroger de la sorte sur ses souvenir c’est qu’il devait déjà être lointain. De la même manière, si elle accueillait alors les nouveaux venu, et de manière assez fracassante semblait t’il, c’est qu’elle avait déjà ses habitude en ce lieu. Je considérais ces informations avec curiosité avant de les intégrés rapidement. 

La démone se tourna vers moi. A nouveau ce regard, profond, inquisiteur. Toujours cette impression d’être sondais, évaluer. 

Combien d’année nous séparaient elles?
Je les dévisageaient tour à tour, intimement convaincu que la notion du temps leurs étaient différente, obsolète. Peut être semblable à celle qui étais désormais la mienne.

Hebi avait une expression étrange. J’essayais en vain de la décrypter mais tout étais plus fort chez elle que ceux à quoi je pouvait me référer.
Son altérité me subjugua a nouveau. Elle n‘étais ni louve, ni animal d‘aucune sorte. Elle n‘étais pas non plus Wilfried. Elle étais différente, oui. Mais pas seulement par sa nature.
Elle représentait pour moi ce lien tant désirer avec le monde.Un monde que je voulais, arpentais, traverser de part en part, un monde dont je voulais découvrir les moindres facettes, de la plus prestigieuse a la plus oubliée. Ce pensionnat ne serai, je l’espérais, que la première étape d’un long voyage. 



« Merci »


Surprise. Mais pourquoi… me remercier? Je n’avais pas fait preuve d’altruisme, je ne l’avais défendu d’aucun mal ni préjudice. Je ne lui avait même pas apporter matière a réflexion! 
« Il y a une raison a tout ce qu’y a étais fait, dit ou créer. Si cette raison t’échappe, ce n’est pas son existence qui est a remettre en cause mais toi-même: c’est que tes connaissance ne sont pas assez étendu et approfondi »
Il y a tant de chose que je veut, que je dois apprendre…

-Je peux t'appeler Ellie ?"

….
  … Ellys? Ça… me rappel…Quelque chose…Je ne sais plus.
 Ellys.
 Ce mot résonne étrangement dans les méandres de ma mémoire mais ne trouve pas échos. Sensation désagréable et fugitive comme si ces consonance étaient factices, mensongère…incomplètes.

Cette pensée n’éclot pas, trop éphémère pour être viable. Oubliée déjà dans une joie profonde, c’elle d’être nommée. J’ai envie de rire. Ce simple nom me rendait heureuse: avoir un nom, c’est exister. Mon sourire le plus sincère , un silence qui veut dire bien plus que quelques mots.
J’ai a nouveau l’impression que les frontières de mon esprit ce font indistinct, que mon contentement s‘écoule dans l‘atmosphère. C’est étrange mais pas désagréable.

Acceptation enthousiaste de sa demande. Suivi de la réplique grondante de mon estomac. 

Appel a l’aide d’un morfale envers ses compatriotes. Izumi tu as l’aire de t’en féliciter, tu as faim également? Quel est ta nature a toi? Tu connais la condition de démon, assez en tout cas pour te méfiée de ce qui sommeil en ceux qui la porte. Si je me fie a cette instinct qu’Hebi a fait germer en moi, tu n’est pas non plus louve? Je veut apprendre

« Dites… On pourrais…Manger? »

Lueur d’espoir. Dans ce grand hall triste et terne, un peu de rouge sanguin serais le bien venu. 


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MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptySam 29 Mai 2010 - 8:37

Hebi se tourna vers moi avec un sourire qui se voulait rassurant. Mais se sourire ne me rassurait pas vraiment.
"Je vais très bien, Izumi. Ellysendre vient d'arriver. Je... lui ai balancé la porte dessus... comme la fois où toi tu es arrivée."

Je regardais Hebi. Elle allait bien selon elle. Alors pourquoi était elle sous sa forme de démon ? Elle m'explliqua qu'Ellysendre venait d'arriver et qu'elle lui avaitbalancé la porte dessus. Effectivement un peu comme moi. Elle m'était rentrée dedans. De toute fçon quand on est nouvelle et que l'on tombe sur Hebi c'est toujours un peu violent. Je rigolais légèrement.
"D'accord ! Toi et ta délicatesse !"

Hebi se retourna vers la louve et la remercia. Par contre là j'étais un peu perdue. Pourquoi la remerciait t'elle ? Il ne fallait mieux par chercher à comprendre.
Elle lui demanda si elle pouvait l'appeler Elly. C'était plus court qu'Ellysendre c'est sur. Hebi voulait t'elle faire des économies de salive ! Ellysendre accepta. Moi je l'appelerai Ellysendre car je trouvais ce prénom tout simplement maginifique.
« Dites… On pourrais…Manger? »

Oh, Ellysendre a faim également. Je prends sa parole comme un soulagement. La faim me tiraille le ventre. Quand la louve a prononcé le verbe manger mes canines ont subitement grandis. Je fis un magnifique sourire.
"Moi je suis tout à fait d'accord ! Hebi ?"

Je n'étais pas très rassurée de chasser avec Hebi mais bon, une sortie dans la forêt entre amies me ferait sûrement du bien. Et de toute façon si je refusais mon estomac allait s'énerver sérieusement. Je passais ma langue sur mes longues canines blanches qui seraient bientôt tâché d'un magnifique liquide rouge.
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MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyDim 30 Mai 2010 - 18:24

Ravissante jeune femme, aux yeux flamboyants. Ils luisent d'un éclat nouveau à mesure que la conversation se fait. Il y a une sorte de complicité qui flotte dans l'air. Un parfum de contentement, de bonheur. Un léger petit débordement. Une de plus, oui. Une avec qui je me dis que je ne m'ennuierai pas. Car comme une guéparde, elle me semble pétillante et sûre d'elle. Un trésor de calme et de torpeur, mais d'une faim intérieure aussi, une sorte de confiance racée, prête. Elle sent la sauvagerie mais la docilité. Elle est une femme, une vraie. Docile, mais agressive. Maternelle, mais féroce. Elle progresse lentement sur les sentiers ombragés et ignore ce qui peut lui faire peut mais ne songe qu'à ce qui pourra lui faire du bien. Elle se sent intimidée mais heureuse. Il n'y a pas d'autre solution que de se sentir comme elle. Car elle, elle doit être heureuse. Fille brune aux yeux sombres. Aux oreilles de loup et au caractère de chat qui s'étire. Tu es un trésor de difficulté de par ton caractère si mystérieux. Et dès l'instant où tu foula le pied sur les marches de ce château, tu éveilla mon attention. Pour le meilleur... ou pour le pire.

Se pencher en avant et esquiver la mesquinerie du monde, tu en es capable. Tout le monde en est capable.


Si quelque chose doit arriver au moins tu auras un nom. Tu seras une pretresse de l'amour et de la joie. Tout doit être nommé. Du plus grand des démons au plus pitoyable des insectes. Car vivre c'est avoir un nom, c'est bouger au rythme de nos envies. C'est sentir nos tympans se mouvoir et avancer, voir le reste de notre coeur progresser. Car c'est ainsi que veux nous voir vivre. Elle et moi, deux êtres qui se jaugent, qui ne se connaissent pas encore assez pour voir le monde autour d'elles et ensemble. Ellysendre, Ellie, feras-tu un bout de chemin avec un petit bout de démon ? Ou t'éloigneras-tu de moi pour te tourner vers un futur plus enviable ? Il n'y a pas de sot futur. Sauf un futur avec moi.


Ô muse, conte-moi l'histoire de l'Inventif...

Celui qui erra. L'errance oui, est quelque chose de tellement vain que cela en est pathétique. J'avance dans le noir complet, pendant vingt ans j'avancerai, condamnée. Mais non. Il suffit de quelques regards pour se sentir en sécurité. De quelques mots aussi.
« Dites… On pourrais…Manger? »
Acquiecement d'Izumi. Logique. Entre petites faims et gros apétits. Mais moi, comme je le lui ai dit, je viens de me nourrir. J'ai éventré une bête et je l'ai dévorée en me régalant de ses cris de souffrance. Alors la faim, non. Le dégout, oui. Je ne désire qu'une chose pour le moment. Le voir, lui. Sentir ses caresse le long de mon corps, ses baisers enfiévrés. Mais j'en demande trop, sans doute. Car l'heure a sonné. Et je ne peux le forcer. Je ne peux l'obliger à braver les interdits. Une chose si belle et si commune que l'amour. Quelque chose que je n'ai jamais vécu de mon existence. Et pourtant il existe. Je l'aime, lui, son visage ténébreux, son air tendu et ses gobelets de café, son allure et sa beauté, sa tendresse et son charisme. Inaccessible. Je risque le renvoi. Mais il en sera ainsi. Jusqu'à ce que le désespoir nous sépare...

Fushi Metsugo.


"Navrée mais j'ai déjà mangé. Mais je vais venir avec vous. Je pense que Mana n'a pas encore chassé... Elle vous sera d'une aide précieuse pour le pistage, bien que je doute que vous en ayez véritablement besoin..."

Quelque chose de brisé. Du verre, des larmes. Je danse au milieu des nuages. Mes mains dessinant des arcs de cercle, virevoltants. J'aime le soleil, sa caresse. La brûlure dans mon corps. J'aime progresser, aimer cela aussi. Je veux continuer à progresser dans mon chemin vers les Anges. Je veux voir Gaïa et en sentir la caresse. Je veux me blottir contre Fushi, caresser le pelage de ma Blanche, sentir l'odeur des cheveux de Sidney, ma princesse. Je veux et je peux. Il me suffit de le demander. D'y croire. Je veux être un ange. Mais avant, Aura, il faut que tu t'en ailles...

Jamais.

Un regard à peine voilé. Une légère distorsion. Tout est bon à prendre.


Je vous aime.
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MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyMer 2 Juin 2010 - 17:20

Ma demande est avant tout question d’éthique: Après tout, la nourriture n’as pas pour chacun la même valeur.
 Certain la conçoive comme une obligation contraignante mais nécessaire à leur survie.
D’autres, les être normaux, la perçoive comme un moyen de plaisir substantiel, impératif pour atteindre un état de contentement un temps sois peu respectable.
Tout est question de point de vue. 

 Pour ma part, le délicieux parfum de fruit rouge et de chocolat qui émane du fond du hall depuis mon arrivée est d’un attrait tout simplement outrageant. Qu’on vienne me flatter l’odora d’une manière si arrogante mérite punition: Après tout les droits de l’homme n’ont pas loi sur les desserts. Celui-ci va donc finir éventré par mes crocs de la manière la plus abjecte qui soit, baffré et dévoré sans la moindre considération pour ses suppliques terrifié. 

Sauf peut être si il me supplie de prendre soin de ses congénère.

J’ai une morale après tout. 
  
A l’autre bout de la pièce, la où la lumière s’estompe pour laissé place a une pénombre douillette, une volée de marche s’enfonce dans l’obscurité jusqu’à ce qui doit être les cuisines. Quel lieu magnifique pour un tel actes!
Izumi demande un avis, moi je m’en vais déjà d’un pas sautillant vers le lieu du crime. Celui ou je vais défoulé mes penchant meurtrier sur de pauvres être de fruit et de chocolat.

«
…déjà….venir…. » 

 Première marche. S‘étirer, en déséquilibre sur la pointe d‘un pied. Écarter les bras, lever les paumes vers le ciel et tournoyer. Mes cheveux se soulèvent, volant autour de moi, s’emmêlant et se démêlant sans cesse dans leurs course folle. Mes pieds nue forme un ballet étrange et burlesque sur les dalle froides et ternes.

Me retournant je vois Izumie m’observé un air bizarres, un sourcil relevé, posé là comme un point d’interrogation sur une question incongru.
Lâchant un rire de contentement qui passerait pour folie aggravée, je lui fait un signe joyeux de la main et m’apprête a descendre vers ma destinée. 
Celle de mon estomac mécontent.

«
chasser »

Arrêt immédiat. 
Oreille dressé. 
Le coeur lache un instant en un cognement sourd.
«
Elle vous sera d'une aide précieuse pour le pistage, bien que je doute que vous en ayez véritablement besoin... »

On parle de…traque…? De..Hn....TRAQUE!!!
Exultation.

Izumie sourit, a l’évocation d’un possible dîné on la sent aux aguets. D’un geste nerveux elle lâche un acquiescement , à peine précipité derrière ces crocs affamé. 
Une retenu exemplaire. 

Que je ne possède pas.

 L’enfant s’évapore, égarée dans les limbes abyssale de ma faim. Je brûle d’impatience, déjà frémissante d’une exaltation malsaine. Cheveux libérés, épaules nue, regard fixe… Je suis la Louve enfermée en chaque femme, cette part bestiale et lascive qui nous tiraille sans cesse, avide de violence et de volupté. 
Je suis Violente… Violente dans ma démarche souple et vive, dans la courbure de ces gestes pourtant familier, Violente dans cette incandescence muette qui se répand dans mon corps.

       Violente dans ce mouvement presque involontaire esquissé a votre encontre … 

Je suis loin de vous et pourtant toute proche, mon soufle sur vos visages,vous embrume vous paralyse, je suis sur vous, mon esprit vous enserre…sent comme ton odeur est enivrante…si…si tentante… Si vous sentiez cette griffe qui parcoure votre joue…

Ma main enserre toujours la balustre, a présent presque brisée, figés dans ce mouvement pour descendre dans les entrailles du monde. Si vous aviez put voir a cette instant, ce crocs figés dans mes lèvre, léchant presque jouissivement ces quelque goutte de mon sang…Le goût a la fois âpre et doux me submerge. Je ne suis plus ici je suis en moi, je suis amoureuse, amoureuse de ses aromes subtiles si désirer qui me tordent le ventre.  

Mon corps est immobile tournant le dos a l‘humanité, mon esprit en traque; Je suis femme fatal, bestiale, s’unissant aux entrailles des hommes dans la robe écarlate de votre sang. Ma main s’élève inconsciemment vers mes lèvres, en frôle les courbure, les soulignent d’une griffe absentes. Se plonge dans le sang offert. L’odeur est chavirante, si attrayante…Ma tête s’incline sur le cotés oublieuse de se monde, je suis perdue dans ma conscience.

Mon échine se courbe, s’étire, résiste avec peine à l’élan inconsidéré que ces simples mots ont provoqués, une fourrure noir et soyeuse m’enveloppe peut à peu, mouvante, étrange arabesque sur ma peau autrefois si claire.
Mon aptitude aurait presque quelque chose d’indécent dans cette amas de pierre terne et massif voué a l‘immobilité. Je ne suis que mouvement, changement et transformation. Je ne suis qu’inconstance.

Je lèche paresseusement la griffe empourprée. N’est t’il pas goût plus merveilleux que celui-ci, celui de la moiteur chaude et sucrée qui habite votre corps?
Une modulation stridente s’échappe de mes lèvres, provocante. Oh oui je t’en pris ma sœur, viens jouer avec moi, libère toi, ne résiste pas…. 

Non......
Si. 
Résiste. Encore un peu. 
Se retourner, lentement, posément, ne faire aucun geste trahissant ce mouvement intérieur, cette instinct déferlant.
 Équilibres entre les deux nature difficiles à retrouvé…Nouveauté surprenante, perturbante. Un chuchotement, froissement délicat dans ma mémoire
« Cendres du soleil »  
Une perle de sang tombe, éclaboussant le médaillon a mon cou. 
Un mouchoir est saisit dans ma manche et éponge le sang avec délicatesse, tachant de pourpre les fines brodures, celle des 'armoiries des DeKurg.


Quel gâchis, un linge si propre....


Sortir de l’Ombre, traversé silencieusement la pièces, ouvrir puis retenir la porte en une révérence appuyée. Maître de maison respectant la bienséance.

«
Mesdemoiselles.»

 Derrière le voile de mes cheveux, un sourire ironique, bestial.  Mes yeux brillent d'un lueur étrange
« S’il vous sied de vous mettre à table. »
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MessageSujet: Re: Découverte   Découverte EmptyVen 18 Juin 2010 - 17:38

[ HRP : Ellly tu seras gentille en ne mettant pas de e à la fin D'Izumi s'il te plaît ^^]
"Navrée mais j'ai déjà mangé. Mais je vais venir avec vous. Je pense que Mana n'a pas encore chassé... Elle vous sera d'une aide précieuse pour le pistage, bien que je doute que vous en ayez véritablement besoin"

Je suis légèrement rassuré quand Hebi, dis qu'elle a déjà mangé. Pour le pistage ? Intéressant. Je mets du temps à trouver une proie généralement. A vrai dire j'aime prendre mon temps quand je chasse. Mais là, je suis un peu pressée. Les devoirs m'appellent à mon plus grand regret. J'aurais pu les faire avant de descendre mais j'avais franchement la flemme de les faire et je n'aime pas travailler quand j'ai faim. Alors, si elle pouvait nous aider pour le pistage, cela m'arrangerait.

Ellysendre semble excité à l'idée de faire une chasse ne traquant. Il est vrai que moi, cela m'intrigue également. Je ne traque pas je laisse venir mes proie à moi. Il faut juste plus de patience mais je doute qu'Hebi est beaucoup de patient. La faim continue de me tirailler le ventre. Je me retins pour ne pas me jeter dehors en direction de la forêt. La louve semble admirer mon contrôle de mon corps. J'ignore comment je mis prend pourtant. Peu importe. J'attends. J'attends le départ. Le départ de la chasse ou plutôt la traque.

« Mesdemoiselles.»

Ah ! Je sens aussi qu'Ellysendre à faim. Je pense que l'on ne vas pas tarder à y aller. A mon plus grand boheur car la douleur commence à devenir vraiment insupportable.
« S’il vous sied de vous mettre à table. »

Un sourire de coin se dessine délicatement sur mes lèvres laissant apparaître une ce mes longues canines blanches. Je passe ma langue sur mes dents qui n'attendent plus qu'une chose. Se planter dans la chair d'un animal.
"Avec plaisir ! Je commence vraiment à avoir faim et je ne pense pas continuer à ma contrôler encore longtemps."

C'est partie. Le départ est donné.
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Découverte

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