L'ombre rampait, ondulant entre les stèles, elle suivait le garçon...
La lune était voilées par un linceul de nuages fins, le vent sifflait... l'ombre épiai le garçon, elle pris de la vitesse et sa planta devant lui...


J'avais décidé d'arpenter le village, errant dans les rues comme une araignée cherchant un bon coin pour tisser sa toile. Ma passion pour le morbide m'amena arpenter le cimetière.
La lune comme toujours me regardais me couvant du regard derrière son voile... Encore une fois, elle serrais là pour une des étapes les plus importantes de ma vie; elle est la mère que je n'ai jamais eu, celle qui me gardais, celle qui a toujours su étancher mes larmes, celle a qui je me suis tant confié.

Libérant mes ailes je m'envolais danser à ses cotés. La caresse du vent m'apaisa, la sensation de liberté était jouissive, je sourirai, l'air béat quand, soudain, surgissant de nulle par, une ombre se dressa devant moi le froid se fit plus intense, ses formes se précisèrent c'était mon père, il était grand, sa peau avais l'aspect du cuire, il était entièrement noir, hormis ses yeux qui brillais d'une aura rouge et malsaine. Ses ailes membraneuses se dressaient fièrement dans son dos, sa queue foutait l'air, un sourire mauvais s’affichait sur ses lèvres.


Deux années de haine refoulée, de rage pure se déchaînèrent en moi, je libérais tous mon pouvoir décuplé par la rage, les tombes s'agitèrent, le cimetière le sol a mes pieds s'agitais comme une mer déchaînée et les mort se dressèrent pour m'aider mais mon père les balaya d'un revers de main par instinct je fis une chose dont je ne me savais pas capable, j’influais sur les pensées de quelqu'un lui faisant comprendre que quelque chose se terrible était en train de se passer au cimetière, un certain Lyo. Mon père me jeta à terre...

Hé… il y a quelque chose qui tourne là haut. Hé… il y a quelque chose qui tape. Tape ! Tape ! Tape ! Hé il y a quelque chose qui cogne dans notre tête. Hé, Lyo, tu l’entends toi aussi, non ? Ça fait mal, ce remu ménage… Mais qu’es ce que c’est que ce délire… ça tourne… ça tourne… ça tourne puis, d’un coup ça s’arrête ! Mais que se passe-t-il ? Hé mais… c’est moi où il pleut des hommes ? « It's raining men hallelujah !!! ». Hem, Lyo, ce n’est pas l’moment de déconner. Regardes le ce pauvre gars… Il a pas l’air très très bien… Bah tu m’diras en même temps vu la chute royale qu’il vient de se prendre…

** - Oh… mais regardes Kyo ! Il a des ailes le monsieur ! 
- C’doit être à la mode…
- Certes mais ça n’a pas l’air d’être du plastoc…
- Oh… bon sang ! Lèves la tête Lyo j’ai cru voir quelque chose ! **

Lyo obéit, il leva les yeux, et, on aurait dit qu’une caméra infrarouge nous lorgnait tous les deux, où enfin, en l‘occurrence tous les trois si vous mettez la chose ailées dans la même case que nous. On aurait même dit que pas une, mais deux caméras infrarouge était braqué sur nous en fait. C’est… c’est quoi ça ? Des yeux…? Bordel mais je me promènes plus la nuit moi… En même temps… vous m’direz, qu’elle idée de vouloir aller dans un cimetière de nuit... J’vous jure, Lyo a de ses idées parfois…

** - Mais c’est parce qu’on l’a rencontré ici…
- …
- Tu sais bien Kyo… Synnnnnnnnnnnnndel.
- Lyo. Fermes ta putain d’gueule.**

Je sens le sourire narquois de mon double. Oh le vilain petit canard. Pas la peine qu’il me demande de l’aider cette fois-ci je ne bougerais pas le p‘tit doi…

- Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa KYO IL ME FONCE DESSUS !!!

** - Laisses moi ton corps abrutit.**

Lyo prononce la formule, et, juste avant que l’espèce de chose toute noire ne me frappe, je parviens à me dématérialiser. Piouf, on l’a échappé belle… C’est passé tout près... La chose recule, me regarde d’un œil critique. Il se demande ce que je suis.

- Coucou toi. Moi c’est Kyo. Puis-je savoir à qui ai-je l’honneur ?

Je me fends la poire en la regardant en bougeant les mains pour lui faire coucou. Et oui : tu ne pourras pas me toucher. C’con hein ? La chose ne me répond pas et reporte son attention sur la chose ailée. Sans doute ne suis-je pas à son gout… Enfin, à bien y regarder c’est bien un mec l‘autre. Il est toujours par terre d‘ailleurs… J’espère qu’il n’est pas inconscient… Rah mais de quoi tu te mêles Kyo… Vas t’en, laisses le crever puis c’est tout…

** - Mais !!! Qu’es ce que tu attends Kyo ? Tu vas pas le laisser tout seul… avec cette chose… si ?!
- … et… pourquoi pas ?
- Mais… Kyo tu n‘as pas de cœur !!!**

Aaaaah Lyo… mon cher Lyo… Tu vas voir quand on va rentrer à la maison... Je vais pas te louper. Me tarde d’y être.

** - Bon, Lyo, tu te souviens des rollers chez Ashae…
- Les roses flashi…?
- Euh… ouai… les roses flashi. Ben j’en ai besoin.
- Ok je les vois !**

Lyo visualise la même chose que moi, alors c’est partit pour un peu de magie ! En un clin œil, je n’ai pas des chaussures au pieds mais une paire de rollers… Je roule… roule roule roule sur les dalles du cimetière. J’attrape l’animal (qui pèse son poids soit dit en passant) et la chose noire a l’air de trèèèès mauvais poil.

- Hohé toi ! Réveilles toi. Ah, t’es pas mort !

Il ouvre les yeux, un peu sonné par la chute qu’il vient de faire, et je n’ai pas l’temps d’en dire plus que l’autre refait des siennes et fonce sur nous. Et j’vais vous dire : avec la taille de mouche que fait le corps de Lyo, porter un mec en faisant du rollers c’est… so pas pratique. En pleine course, je lui demande :

- Bon, c’est quoi ce truc ? Et si tu me dis que tu sais pas ce que c’est. J’te jette par terre.

L'ombre était furieuse, elle poursuivait les deux garçons, les yeux brillants de rage, grondant, criant...


Reprenant connaissance, je pris conscience de quatre choses:
1)j'étais dans les bras d'un homme, Oh! J'avais oublier cette sensation.
2)mon père nous poursuivais, et il était furieux
3)j'avais un aile cassée
4)Le garçon avait des rollers...........Roses s'il vous plait!

- Bon, c’est quoi ce truc ? Et si tu me dis que tu sais pas ce que c’est. J’te jette par terre.

_Euh... je vais te faire un résumé, (tout en restant très fort attaché à lui)
Ça dis-je en pointant mon père, c'est mon paternel! Disons qu'entre nous c'est pas la formes... mais vraiment pas.... Bon écoute mon lou je vais essayer quelque chose, et ... si sa marche pas, on est dans la merdes...

Je le quittai (à contre coeur) et mobilisant tous mon courage, je me plantais devant le padre. Puis je mobilisai toute la force de mon pouvoir psychique pour m'accaparer un maximum de sensation et d'émotion, mais je dois dire que je m'attendais pas à ça...

La première sensation fut la haine, elle me déchira les entrailles m'arracha le coeur, la seconde était l'envie de me tuer et de me voir souffrir pour tous ce que je représentais ( ce sont les envies de mon père directement introduite en moi) ensuite, ce fut un sentiment de superpuissance, d’invincibilité, de force, de grandeur, j'étais divin! Ensuite vint la tristesse, faible, légère, puis encore, les sensation physiques...

J'étais mon père, je refoulais ses pensées et les transmis à un chat qui passait ici, il m'attaqua, il mourut. Mon père était à terre. Paralysé...

fatigué, je m’effondrais en disant:

_ tu ce salaud...

L'ombre était a terre comme morte vaincu, comment un être si frêle avais pu.... Il était bien le fils de sa mère... et l'ombre s'éteignis, aspirée par la lumière...



Dans la quiétude suprême, on peut alors s’unir au Vide suprême. Avec le Vide à son summum vient la lumière. Avec la lumière à son summum, vient la radiance. Avec la radiance à son summum, c’est la communication universelle.

Alors que la chose noire agonisait au sol, le jeune homme, dont j’ignorais toujours le nom, s’effondrait lui aussi par terre et, en même temps, j’entendis Lyo qui hurlait dans ma tête. Je… je déteste vraiment le monde entier. Ça cogne trop dans ma tête... Aaaaaahaaa… Me faut de l’aspirine. Mais je n’ai pas eut le temps de me faire apparaitre un verre d’eau que l’autre souffla un héroïque « tue ce salaud ». Mouai si tu veux. Et je m’y prends comment, moi, monsieur ? J’suis pas un tueur à gage hein. C’pas mon boulot, j’suis pas payé pour ça et puis, j’ai pas l’expérience. Ce détail lui aurait échapper, peut-être…? Et en plus, Lyo avait déjà très peur. L’était déjà mort de trouille. Son petit cœur qui battait à tout rompre dans ma poitrine allait lâcher si je faisais le moindre pas vers l‘ombre… Et… oh, comble ! L’ombre semblait énervée. Et la colère avait atteint son paroxysme (celle de l’ombre comme la mienne). Mais pourtant, elle ne bougeait pas, elle était comme… paralysée. Peut-être le temps mettait-il compté et qu’il allait falloir que je bouge mon cul et fasse quelque chose de constructif (ou destructif en l‘occurrence, à vous de voir) Rah j’en ai ma claque de ce merdier…

Accélération, dérapage contrôlé, grincement strident des petites roues sur les dalles en marbre. Yeah… matte un peu ça Lyo : je maitrise à fond… ou du moins j’essaies de ne pas trembler. J’me sens tout frêle, tout léger sur ces rollers et dans le corps de Lyo. Mais surtout, je me sens grand, seul, debout, devant cette chose qui ne bouge plus. J’ai les deux bras croisés, je me tiens droit, j’examine tout ça… Lalalalala… Trouve quelque chose… aller… aller… Oh. P’tite lueur qui s’allume dans ma tête. Il faut que je l’attache, pour ne pas qu’elle bouge si sa paralysie ne dur pas ! De longues chaines en aciers se mettent à courir vers les poignets et chevilles du "paternel", rampant sur le sol recouverts de feuilles, les chaines se referment autour de lui dans un claquement métallique, et, en même temps, elles s’enfoncent dans la pierre, dans le sol. Il fait pitié vu de là où je me trouve. Je soupire, je m’étire, et je mets à contempler le ciel. Les étoiles sont rares ce soir, les nuages sont épais à présent. Peut-être qu’’il va pleuvoir ? Pfff. Je n’aime pas la pluie. La chose hurle alors et brise le silence qui s’était installé dans le cimetière. C’est que ça grogne. C’est que ça a faim. C’est que ça a soif. Soif de vengeance peut-être ? Mais… désolé… ce n’est pas l’heure de manger. Du moins, pas pour toi. Depuis tout à l’heure je parlais avec Lyo. Depuis tout à l’heure on a eut une idée. Depuis tout à l’heure j’attendais… J’attendais quoi…? Hum… je ne sais pas. Je n’ai pas envie de rester ici plus longtemps. Il fait froid ici, il fait froid, et ça me dérange. J’ai les doigts gelés alors, je vais faire ça vite. Et après, je vais rentrer chez moi, je vais rentrer chez nous. Oui, je vais rentrer au chaud. Et, ça va pas trainer. Mais, avant, je tournais la tête : le jeune homme ne se relevait pas… Qui était-il… D’où venait-il et… surtout… pourquoi venait-il ici ? Que recherchait-il ? Dans ce cimetière ? Dans cette ville, dans ce pays ? Était-il étudiant au lycée…? Je ne l’ai jamais croisé… Lyo tu l’as déjà vu toi ? Non hein ? Mais… après tout… je m’en fiche de qui cela peut bien être. Je veux juste me débarrasser de la chose qu’il appelle père. Mais, je ne sais pas comment m’y prendre et… la bête noire s’affole de plus en plus… on dirait qu’elle retrouve petit à petit la faculté de se mouvoir… Rah fuck… ! En deux enjambées je suis devant le garçon : il a les yeux fermés. Je tente de le relever en l’agrippant par son tee shirt puis je le secoue un peu : « hého mec réveilles toi !! Aller…! Debout !! ». Bon désolé, mais j’ai vraiment pas d’autre solution. Dans des cas désespérés, solution désespérées…

** - Lyo, sceau d’eau. 
- Okay. **

Le sceau se forme petit à petit au dessus du visage du garçon que j’ai -délicatement- reposé par terre, puis il se remplit d’eau sous mon petit sourire narquois. Tu veux que je t’aides ? Pas de problèmes. Ne t’inquiètes pas, je t’aiderai… mais va falloir en payer le prix. L’eau se verse avec (un peu trop?) de violence sur son visage, alors, surprit il se relève, crachant un peu d’eau et cherchant qui est la cause de tout cela. Il regarde vers moi : bingo ! Je lui souris, tandis que, derrière moi, hurle l’ombre qui se débat. Les chaînes lâcheront dans quelques instants… Quelques minutes tout au plus…

- Bienvenue dans le monde des vivants -du moins pour l’instant- j’aurai besoin de savoir comment je peux tuer disons… cette chose là que t‘appelles « papa » . Je peux faire apparaitre tout ce que tu veux : revolver, flammes, tronçonneuse ? Alors jeune homme…? Quel est ton choix ?


[édité Chachachan...]

Fermes les yeux
endors toi
vole dans les cieux
oublies toi

Laisse toi porter
car tu n'es plus
croire rêver, ton coeur mis a nu.


[j'explore un nouveau style, une explication s'impose, entre guillemets, c'est la raison qui s'exprime, le plus souvent par rapport au action du coeur, et entre étoiles c'est le coeur qui fais la même chose...]

"Tu es dans les ténèbres, tout est noir, tu ne pense plus, tu n'existe plus, seul subsiste ce chaos, ce noir, ce maelström d'ombre, le fleuve de l'inconscience te submerge, te noie, tu ne sais plus qui tu es mais, peut être ne l'as tu jamais su..."

L'ombre fulminait , elle était enchaînée, vaincue, elle attendais le coup de grâce.... Sale petit merdeux, il l'auras ruiné jusqu'à la fin!

"Tu sens l'eau froide couler sur ton visage, tu émerges, tu es libéré, tu vis, fermes les yeux et savoures, ouvres les maintenant, ouvres les!"

*t'a gueule, je fais ce que je veux, je suis pas la raison moi, je réfléchis pas moi, je crois que je vais me grouiller ou l'autre gugusse va nous noyer...*

_Bienvenue dans le monde des vivants -du moins pour l’instant- j’aurai besoin de savoir comment je peux tuer disons… cette chose là que t‘appelles « papa » . Je peux faire apparaitre tout ce que tu veux : revolver, flammes, tronçonneuse ? Alors jeune homme…? Quel est ton choix ?

*Bon je te laisse faire là, c'est pas mon domaine, je risque de tous faire sauter, comme d'hab'...


Et comment le tuer? Fais tourner tes méninges, réfléchis... merde, j'en ai aucune idée! Quoi que attend, laisse moi 5 minute...

Plonges toi en lui, fouille le padre et que ça saute! Cherche maintenant allez!
Alors?*

"OUI! LA LUMIERE C EST CA SON POINT FAIBLE LA LUMIERE!!!"

* Aller, dis le lui!

_ inonde le de lumière pure, c'est son point faible,

On va l’avoir ,enfin, enfin vengés, oui mais, Tu sens qu'il va y avoir un problème, ça pue la complication, pire qu'un porc qui as la diarrhée...*