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| Je suis là, je te cherche. [Ellysendre] | |
| Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Je suis là, je te cherche. [Ellysendre] Ven 3 Sep 2010 - 14:23 | |
| Avoir un mental d'acier. Première pensée. Le regard qui se promène, éperdu et disgracieux, le long des plaines mortes, envahie par les friches. Perdu dans une sorte de latence prudente. Je suis là, devant cette porte, et j'attends, patiemment, observant autour de moi la faune alentour. Des élèves riant ou restant à l'écart, selon leur condition, leur façon de penser, leurs envies. Besoin primordial de me nourrir, mais ça peut attendre un moment. Perdu dans la contemplation de ma nouvelle demeure, je n'en perds pas une miette. Je peux voir jusqu'à la plus fine des toiles d'araignée. Observation lente de l'espace alentour. Je te cherche des yeux mais je n'arrive pas à te voir. Je recherche la normalité dans tout ça, le sens. Mon enfant, montre moi ce que je dois voir, et rien que ce que je dois voir. Ton visage encore poupin, dans mes bras enlacés, ton visage de princesse de glace, enveloppée dans ce manteau de torpeur mordante et méchante. Montre-moi comment aller de l'avant et trouver la solution juste. Je veux te voir, essentielle à ma vie, ma drogue, ma cocaïne. Que penses-tu de mon numéro, belle illuminée ? Enfant de la mort de et la colère, un désespoir non voilé, craint et indécis. Trouve ta voie, petit frère. Chante, danse, dans l'infini espace. Comme une boussole détraquée, tu ne pourras aller que là où tu le désires réellement. Que désires-tu le plus au monde ? Toi. Toi, ma jumelle, je te désire toi, de toute mon âme, avec l'ardeur d'un mort. Je te veux. Il nous reste un endroit où aller. Ressentir encore, une dernière fois, la torpeur et la chaleur de ton corps, humer le parfum musqué des pores de ta peau, brûlante, écarlate. Sans amour, tu ne pourras jamais aller loin. Entre mes bras, le petit mâle essaie de se dégager, mais d'une bourrade je cherche à le décourager. Peine perdue. Il se tortille, se balance, griffe mon bras et miaule de contrariété. Saloperie de bestiole. Je n'aurais jamais dû te ramasser, t'entends ça, sale bête ? J'aurais dû te laisser à la merci d'un tigre ou d'un truc du genre. J'aurais dû mais je l'ai pas fait. J'aurais pu te bouffer aussi. Mais je l'ai pas fait non plus. Sans doute as-tu trop de poils. Ou est-ce autre chose. Peut-être que tu lui es destiné dans le fond. Elle a perdu Mana. Je voudrais que tu sois son nouveau compagnon. Peut-être. Un caracal de russie. Il paraît que c'est une espèce en voie de disparition. Toi, mon petit, tu avais un bel instinct de conservation. Tes oreilles en pinceau remuent au rythme du tumulte de ce hall froid. Avancer, un pas après l'autre. Et réfléchir. Des yeux je cherche l'impossible. Mais je sais que tu es passée par là, ton odeur est présente, ici, là, partout. Tu es entrée, sortie, re-rentrée, avec la souplesse d'un chat et la magnificence d'une lionne. Je te veux, ici et maintenant ma muse, je veux te voir ma soeur, une fois, encore. Trouver ta main et la prendre, ta main aussi brûlante que la mienne, douce et chaude, dans un élan de tendresse. Le regard fermé, observer le troupeau bêlant dont je devrais m'occuper pendant un temps indéterminé. Grimace de dégout. Ben après tout, c'est moi qui l'ai choisi, non ? Une autre vie pour retrouver ce petit morceau de famille. Entrecroisement, pencher la tête vers l'avant et observer le sol. Une ronde attendrie, tandis que j'ignore même jusqu'où je dois me rendre. Valise dans ma main, caracal dans mes bras, j'ignore jusqu'aux fondements même de mon existence. Il miaule, mais peu m'importe. Ce bébé ne doit pas avoir plus de deux mois et il m'agace déjà. D'un grondement dissuasif je lui fais calmement comprendre que je ne mange pas de ce pain là. Tranquille et apaisé, froidement planté devant la porte, comme si j'attendais quelque chose. En fait, je t'attends toi, même si je sais que tu ne peux pas deviner que je suis ici, à présent. Mon nom de famille te sera inconnu. Pourquoi ? Parce que je l'ai volé. Tout comme toi je n'ai pas le moindre nom de famille. Nous les avons trouvés par hasard n'est-ce pas ? En avant la musique. Le secrétariat est vide, le bon moment, sans doute, pour nous y faufiler. Tout est différent, à toute épreuve, le silence est notre allié. Dans la noirceur de mon esprit, je cherche ma véritable apparence. Brave, ou pas. Avancer dans l'incertain, le macabre. Savoir où aller, c'est le plus important. Trouver, oh oui, trouver ce qui véritablement sera capable de combler nos espoirs. Et même si je ne montre rien d'autre que ce masque fermé et renfrogné, je sais pourquoi je suis ici. Allumer l'ordinateur, patienter un moment. Et de main experte, trouver ce qu'il me faut.Mokona. Je ne sais pas où elle a déniché ce nom, mais le fait est là, elle est ici. Mère a eu raison de dire ça. Elle l'a trouvée, moi, je ne l'ai jamais recherchée. A travers l'écran, une photographie élégante de ma jeune soeur essayant de sourire, mais n'y parvenant pas. Hebi, tu n'as jamais souri à quelqu'un d'autre que moi. Dis-moi que tu n'as jamais souri. Que lorsque tu es partie, tu as cessé de sourire. Dis moi que ton âme est restée emprisonnée dans le néant, trouble et décadent. Perdue dans son propre monde, elle est restée la même. Ma démone. Je ne la cèderai à personne. Regard bref sur sa fiche. Aucune race n'a été répertoriée lors de son inscription. Du Hebi tout craché. Veut cacher sa vraie personnalité. Imprimer la fiche et la photo, couper l'ordinateur. Mais lorsque j'appuie sur la touche "entrée" un bruit fait surface près du local du secrétariat. Est-il ou elle, déjà revenu(e) ? Par prudence, faire bonne figure, dissimuler le subterfuge. Sortir comme si tout était normal, et regarder la jeune brunette près de la porte. Feuillet à la main. Montrer la photo de ma jeune soeur, comme un inspecteur en quête de suspect. Et observer l'enfant de ses prunelles de glace. "Tu la connais ?"Ta gueule. Le démon, c'est moi. |
| | | Invité | Sujet: Re: Je suis là, je te cherche. [Ellysendre] Sam 4 Sep 2010 - 19:45 | |
| «Aucune discipline..Manque de respect envers ses ainés.. Insolence et provocation répété envers le corps enseignant..a l'origine de polémique, facteur de trouble, élément perturbateur, attitude déplacée, effrontée, impudente, impertinente, malappris, sans gêne, irrévérencieuse, indécente, impolie, blablablablablablablablabla..... »
Sur 21 pages ce succèdent les plaintes d'un peu près l'ensemble du personnel du pensionnat, des plus rébarbatif jusqu'au plus inventif. La seul chose qui relie les propos de ses aimables fonctionnaire, outre la courte phrase mielleuse destinée aux CPE en fin de paragraphe, c'est qu'ils sont tous dirigée a mon encontre. S'en est presque risible.
Dans le monde ennuyeux qu'est le notre, j'ai un document précieux, a la fois original et unique, qui va être observées, disséquées et exploitées par mes futurs bourreau. Enfin, qui devrait. Un professeur obligeant a pris la peine de préciser, en fin de dossier scolaire: »comme tous ces congénère, cette louve n'est pas aimable. Les transformation aiguës que subit son organisme modifient la structure de son orifice buccal et l'empêche de prononcer convenablement les mots basiques »Bonjour » »Merci »..etc. L'élève préfèrera émettre un borborygme étouffé, en regardant tous sauf le destinataire. De plus, l'épuisement dont est victime le spécimen en croissance soutenue l'empêche de serrer des mains: l'effort de soulever son bras lui serait fatal. il concidére de toute manière que l'étude est ennuyeuse et vous, un vieux débris sénile. Nous venons de découvrir, messieurs dames, un cas de terrorisme social. »
Les amis vont et viennent, les ennemies s'accumulent...
Le précieux dossier qui encombre donc mon temps et mes bras, va bientôt attérire, malencontreusement cela va s'en dire, dans la déchiqueteuse collective du hall d'entrée. Une erreur administrative comme une autre: dans le pire des cas on passera plus de temps a critiquer le manque de rigueur de la secrétaire que mes états de service. Après tout, je n'est jamais étais au courant de se document, n'est ce pas?
Le monstre bureaucratique démarre dans un vrombissement assourdissant et commence, trop lentement a mon goût, son œuvre de destruction. « allé, c'est sa ma belle, fonce, bâfre toi. » Les pages tombent une à une dans la gueule affamée de la machine avec un petit chuintement réconfortant. Vraiment, la technologie fait des merveilles.
Une présence se reproche soudain dans les locaux adjacent. Pour la discrétion c'est foutue. Rapide coup d'œil aux alentour, mon regard capte l'intitulé du bureau d'où les pas se rapproche. « Secrétariat ». Et merde....ET MERDE......
« Au galère... »
Un homme sort de la pièce, froid et haineux. Inconnue. Dangereux. Dans ma tête, sur-régime total, trois strate de pensées réfléchisse a tout allure et tante de s'agencer.
1- Un document compromettant trône actuellement a 3 mètre de la cible et se délite a une allure incommensurablement lente.
2- S'il est dans mes habitudes (certes récente) d'accabler la gente masculine porteuse de costume, de superficielle flambeur snob et égoïste, qui mériterait au mieux la crucifixion en victimes expiatoire de la société... il est actuellement certain que 99% de mon cerveaux, qui déblatère contre les mœurs éhontées de ce jeune homme, ce heurte douloureusement aux 1% restant qui loin d'être indifférent, rêvent compulsivement d'assouvir mes besoin hormonaux.
3- Il a le même Regard. Le Regard qui m'avait attirer irrémédiablement, avec toute la violence et la haine que cela représente. Le Regard troublant, séduisant et repoussant qu'abordait Hebi. Une seul différence: l'absence total du moindre remord, de la moindre culpabilité dans sa violence. Et ça c'est pas cool. Parce que les gens qui s'assume sont toujours source d'emmerde.
Le bourge mal dégrossi vomit une suite de mots dans ma direction, malgré sa mine sévère d'homme respectable et blasé on sent l'impatience colérique de sa démarche. Excellant contrôle de soi, on oublierai presque que nous avons le même age.
« Tu l'as connais? »
Petit sourire en coin, je prend appuie sur l'imprimante et m'installe confortablement sur le rebord, les jambes pendant dans le vide. Sous les ongles manucurée et les jointures crispée, un morceau de papier affiche le minois hésitant d'une jeune fille, ou plus exactement de La jeune fille. Sa sent vraiment les emmerdes. Battement d'oreille contrarié. C'est quoi ce foutoirs?
« Peut être! » Rrire amusée. Derrière moi la déchiqueteuse entame les dernière pages.
Résumons la situation... Un jeune homme propre sur soi appartenant a l''administration et cherchant avec désintéressement quelqu'un qui pourra le renseigner sur une élève vient de vous aborder avec impassibilité. Comme il a l'air attentionné, serviable et prévenant, vous décidez de lui répondre avec gentillesse!
*Un Démon fanatique et un brin psychotique s'introduit dans une institution privée a la recherche de sa petite sœur, par simple altruisme, d'où son envie manifeste d'écorché tout ses opposant potentiel, vous compris...* Regard glacée du jeune homme *...surtout vous. Comme vous êtes, certes paranoïaque mais avant tout, Folle vous venez, Oups! D'oublier toutes information concernant sa requête! Chouette, vous allez mourir!*
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| | | Invité | Sujet: Re: Je suis là, je te cherche. [Ellysendre] Sam 4 Sep 2010 - 21:54 | |
| Inside my heart is breaking...
Apogée dans la détermination. Ronronnement d'une machine en plein travail. Je comprends vite que cette fille cherche à me cacher un truc. Croit-elle que je suis un membre de l'administration ? Détrompe toi ma belle. Je ne suis pas là pour tes petites affaires. Si tu as des emmerdes, ce n'est absolument pas mon problème. Je m'intéresse à Hebi, et seulement à Hebi. Tu es mignonne mais tu pues le chien, c'est absolument irrespirable. Mes yeux noirs dans tes prunelles rieuse, enfant agréable à regarder, mais oh, que tu dois être bête comme une oie. Fixer un instant mon regard sur la broyeuse qui s'applique à détruire consciencieusement une liasse de papiers. Une attirance envers moi ? Tu ne serais pas la première, ni la dernière, à m'observer de la sorte. Une sorte de fascination. Je sais. Mais ce n'est pas moi, belle enchanteresse. C'est mon pouvoir de démon. Attirer ses proies pour les tuer. C'est aussi simple que cela. Attirer, tuer. Attirer, tuer. Charmer, passer la nuit, satisfaire, tuer. Et ainsi de suite. Qu'as-tu cru ? Je suis ici pour elle, et pas pour autre chose. Accessoirement je suis pion, mais je ne suis pas en service maintenant. Alors tes papelards, je m'en fiche complètement. Pour l'heure, tu me jettes un regard malicieux, sourire provocateur. Peut-être. Mais j'ai vu à ton regard que tu sais parfaitement qui elle est. Qui je suis, sans doute, tu l'as compris. Je suis son jumeau, ma belle. Son jumeau, et je veux la retrouver. Je veux savoir où elle est, ce qu'elle fait, pourquoi tu ne veux pas m'aider à la trouver. Je veux savoir et je ne te lâcherai pas tant que tu ne me diras pas où elle est.
Approche stratégique, me voilà à quelques mètres de toi à présent, dans ce couloir où personne ne circule. Au coeur de la réflexion, cette intime conviction. Tu la connais, tu dois même bien l'aimer. Trois mètres. Approche circulaire, mon regard ne quitte pas tes jolis yeux, avancée presque trop rapide. Deux mètres. Avancer le bras. Ronronnement terminé. Punitions, lettres, tout ça, exterminé. Je ne sais pas ce que tu as fait mais apparemment tu ne voulais pas que les autres le sachent. Je veux voir notre avancée à nous deux, qu'en dis-tu, chère enfant ? Un mètre. Mon souffle légèrement entrecoupé, mais mon visage d'un calme presque terrifiant. Je vais jouer cette carte contre toi, même si je doute que ça marche, on peut toujours essayer. On peut toujours tenter, et si ça ne marche pas, je peux toujours te chatouiller un peu pour te faire parler. Chatouiller à grands coups de claques, ou choses s'en apparent. J'aime bien quand il y a des ustensiles avec les chatouilles. Dommage que je doive les laver après. Contact. Mon visage à quelques centimètres du tien, les yeux dans les yeux. Ton souffle un peu court, une veine battant un peu trop vite sur ta tempe, le battement de ton coeur, douce mélodie à mes oreilles. Plaquer les mains sur la photocopieuse, des deux côtés de ton corps. Tu es prisonnière, le sais-tu ? Tu es ma prisonnière, je suis ton geôlier. Et ta caution est l'endroit exact où mon adorée peut se trouver. J'ai besoin d'elle tu comprends ? C'est comme une drogue. Je sens son odeur partout mais elle m'est inaccessible. C'est très frustrant tu comprends. C'est même plus qu'agaçant. Alors, approcher encore plus mon visage du tien, mon charme naturel faisant le reste. Je suis un démon, jeune fille, et un démon est capable de beaucoup lorsqu'il est là. Ne m'en veux pas, sois gentille. Sois une bonne fifille et dis-moi où est ma jumelle. Et je te laisserai tranquille. Avec tous tes membres, et tout ça. Enfant, quelques centimètres à peine nous séparent, je peux sentir ton haleine fraiche contre mon visage. Mouvement de recul, actionne le bouton de la photocopieuse. Idiote. Les mains ne quittant pas leur poste, articuler, d'une voix sûre. Nous devons nous entendre toi et moi tu sais, c'est plus un choix qu'autre chose. Parce que se rencontrer c'est prodigieux, surtout que tu connais Hebi. Ton odeur est immonde. Tu pues le chien. Je n'aime pas les garous, et ce depuis un moment. Une dernière danse, avant que je t'achève, petite créature sans âme.
"Je voudrais savoir où elle est s'il te plaît. Inutile de planquer tes papiers, je m'en fous. Je ne suis pas là pour faire la police... pas encore. Je suis pas venu me présenter au dirlo."
Déposer, comme une fleur, un baiser léger de papillon sur tes petites lèvres fines. Cela ne dure pas longtemps, seulement le temps d'un contact. Je me retrouve à embrasser un loup. Dégueulasse. Pourtant ce sera peut-être ma seule porte de sortir. Alors, résister, un peu, mes lèvres brûlantes contre celles de cette gamine. Me retirer, avec lenteur, m'écarter. Si tu me gifles je comprendrai. Comprends à ton tour que le retour te sera accordé. Enfant merveilleuse, informatrice. Dis-moi ce que je veux, et je te laisserai en paix. Je t'en fait la promesse. Aucun mal ne te sera fait. Juste les informations et je ne te toucherai plus. Parce que je peux faire pire que cela. Bien pire. Prendre mon mal en patience, laisser un temps de battement. Et d'une voix que je m'oblige à rendre suave, ce murmure me vient, doux et sensible. Tout le contraire de moi. Vraiment ça me débecte. Si tu savais ce que je dois faire pour te retrouver. Tu te foutrais bien de moi tiens. Pour courir. Dans tes bras et dans ton corps. Après tant d'années. Un faux sourire sur mes lèvres. J'ai posé le petit caracal sur le sol. Mais il reste près de moi. On dirait qu'il est un peu trouillard, comme bête. As-tu peur du grand méchant loup ?
"Alors ?" |
| | | Invité | Sujet: Re: Je suis là, je te cherche. [Ellysendre] Dim 5 Sep 2010 - 13:19 | |
| Dame la mort a décidé de patienter un peu. Toi, tu fait psychanalyser, je ne voie pas d'autre solution. En face, frustration apparente. Mon ironie n'avait jamais provoquer de trouble psychologique chez les démon autre qu'une envie de destruction massive immédiate! Vraiment je trouve que je m'améliore! Approche déterminé du bourge costumé.
Hum, finalement je vais peut être réviser mon opinion... Derrière moi la déchiqueteuse s'éteint dans un ronronnement sordide, rassasié. C'est au moins ça de fait. Au pire je peut toujours essayer de mettre sa main dedans. Non pas que je doute qu'il la tende pour se présenter, mais....
Un pas, le jeune homme vient de se rapprocher dangereusement, trop près pour être vraiment rassurant, son regard toujours planté dans le mien. Non sans blague, sa tourne a l'obsession! Même pour un démon c'est malsain d'en arrivé a ces extrême, on peut pas se faire tué pour avoir sourie et fait un brin d'humour!
Emprisonnée.
Merde. Il fait quoi la. Hn??? Vraiment...vraiment très proche...C'est fou ce qu'un Démon peu dégager comme chaleur...
"Je voudrais savoir où elle est"
....c'est bete ça alors, de pas savoir ou elle est.... « s'il te plaît inutile de ... »
....Tres intéressant....
¤Déconnexion Système¤ …. ....... C'est décider, je me convertir dans la rétention d'information. Parfois je me dit que quand même,le monde est bien foutue. Et le mieu, c'est que j'en fait partie! Heb, j'aime ta famille! "Alors ?"
Hn?Dequoi... Reprend tes esprit ma belle... Alors? Alors dommage que notre idylle amoureuse doive avorté si tôt pour cause de répugnance odorifique réciproque: Monsieur, c'est triste a dire, mais tu put le chat de gouttière. Glisser du support, passer la main derrière son poignet, crocheter sa jambe et d'une torsion du buste imprimer un mouvement de rotation. Situation inverser mon chère Watson. Sourire moqueur.
" Mouai. " Petite moux réprobatrice " Peut mieux faire. Non franchement, y a du potentiel! La technique est la, la note artistique est plutôt bonne, le discoure n'est pas encore très bien maitrisé mais avec un peu d'expérience, je suis sur que tu peut y arriver! "
Lueur d'incompréhension total dans le regard.
« Enfaite le problème, c'est que tu manque de passion dans l'exécution. Regarde c'est comme sa qu'on fait! » Sur ceux, faire la chose la plus incongru et débile qui soit. Mettre en application la création la plus inutile de toute l'humanité: Le baiser de cinéma.
La, voilà pour ton grade.
Se retirer vivement, prendre la photocopie au vol et s'éloigner hors de porter en esquivant la boule de poil qui traine par terre. Une goute de sang perle au niveau de sa lèvre. Petite signature personnel. Désolé d'avoir froissée ton col, pitchounet, j'ai tendance a m'emporter dans ce genre de situation. Non pas que sa soit habituel, rassure toi. Rire. Une idée un peu folle commence a germer dans mon esprit, une un peu mesquine mais qui arrangerai les deux partie. Dans cette situation, je suis sur qu'il y a moyen de s'entendre!
" Les services réciproque, tu connais? "
Je m'amuse comme rarement. Le goût de sang sur mes cros est agréable, a peine trop chargé. Le regardant toujours je commence a plier la feuille. Une fois...deux fois...Un origamie prend forme. Sourire ravageur
« Tu m'offre quoi, en échange? »
Je regarde avec insistance le matou a ses pieds. On reconnaît habituellement un chien d'un chat, a ce que l'un prend la main qui le nourrit pour son dieux, tandis que l'autre la prend pour son serviteur. Paradoxalement, j'ai toujours fait partie de la seconde catégorie.
Vraiment, c'est une belle journée! |
| | | Invité | Sujet: Re: Je suis là, je te cherche. [Ellysendre] Jeu 16 Sep 2010 - 13:31 | |
| Balance trompeuse. Dans cette certaine agonie, le dégoût a laissé place à toute forme de courtoisie. Je n'affiche rien d'autre, je ne peux pas afficher autre chose de toute manière. Paroxysme déconcertant. Sûre de toi, mais que crois-tu, où crois-tu aller ? Tu es perdue, morte, disparue. Il n'y a pas d'avenir, là où tu te rends. Parce qu'en vérité, tu n'es rien, plus rien, pour l'instant. Rien qu'un visage mort et perdu dans cette contemplation. Ma contemplation. Je suis beau, c'est ça ? Je sais. Avancement, progression, toucher lent, passé, dans nos esprit, notre présent et notre futur, toujours là près de nous. Tu m'observes avec cette pointe de malice que je discerne dans ton regard, et qui me déplait. Progression, statut quo. Avancer, reculer. Elle dépose sur mes lèvres le baiser de l'Abomination. Un frisson de dégoût se dessine sur mon visage aux traits durs. J'en ai assez de jouer. Je veux que ça cesse. Je me fiche totalement de ma prestation. Tout ce que j'ai vu, ma poule, c'est que tu étais aux émois, lorsque mes lèvres ont touché les tiennes, immonde bâtarde aux moeurs sauvage. Il me semble que rien ne pourra altérer ta mauvaise humeur, mais sans doute, sur ce point, tu te trompes. Absolument fantastique, de voir ce visage rieur me fixer avec insistance. Tu ne sais pas qui je suis mais déjà tu te montres impromptue et fourbe. En plus, tu pues. Le chien, oui. La colère est présente, mais reste dissimulée. Tu ne sais pas qui je suis. Tu sais seulement que je suis le frère d'Hebi, cette Hebi que tu sembles connaître, mais ton esprit bloque toutes mes possibilités. Je ne peux pas l'explorer, sans vraiment comprendre pourquoi. Une recherche, sans doute, de l'esprit. Je ne parviens pas à déterminer la faille, emplie de ce bonheur fugace, que je n'ai qu'envie de détruire. Je te hais, le sais-tu ? Je te hais, parce que tu es Innommable et fourbe. Je te hais parce que tu ne m'indiques pas le chemin. Le chemin jusqu'à ma soeur, mon amour. Enfant épurée, travail détruit. Ils sont trois. Trois, et tu n'en vois qu'un, parce que tu ne connais pas les autres. C'est aussi simples que ça.
Retirer ses mains avec une grimace, face au sourire de cette enfant, qui crois sans doute avoir une touche. Non, non. Je ne fais ça que par intérêt. Après l'amusement, ce profond dégoût que tu m'inspires, laisse dans ma bouche une sensation d'avoir mangé un morceau de carton. Colère, ou n'importe quoi. Mais j'veux savoir. Il n'y a pas d'autre choix. Tu dois me le dire, ou tu vas mourir. Trois lignes, après lignes, caresse lente et étudiée avec moulte précaution. Enfanter, saluer, enfin, une fois. Ces trois phases, ces trois corps. L'un, le nôtre. Informe, sans la moindre description à offrir. Il est défini par nous même, nos émotions, tout ce que nous ressentons. Il est délimité par notre esprit, et nous donne parfois une impression différente, du tout. Deuxième corps. La surface. Délimité par des traits bien précis. Si différent du premier corps. Nous ne voyons jamais notre corps comme les autres le voient. Le Miroir est notre ennemi. La chose nous fixe, avec des yeux d'une couleur étrange, et nous ne détachons plus notre regard. Enfoncé dans une sorte de latence. Prudence. Enfin, les yeux qui se perdent dans ce deuxième corps, cette seule partie de toi que je peux voir. Le Troisième est ton corps scientifique. Ton sang, tes boyaux. Ma nourriture. Peu importe. Pour l'heure je veux savoir. Dans cet endroit inconnu, je recherche ma place, encore et encore. Ce loisir qui est le mien, qui me dévore. Je veux te tuer, parce que tu m'agaces. Mais ne pas s'en tenir à ses émotions, la clé, cette clé. Me retirer, laisser un espace entre chien et chat, rester silencieux, un moment immobile. Mort, enfantement, mort. Encore une fois, le cycle se reproduit. Je ne vois rien dans ton esprit, tu sembles vouloir tout me cacher, tout me dissimuler, et cette brume m'agace, fortement. Pour l'heure, croiser les bras, ce sourire à mes lèvres, qui m'a toujours si bien convenu, et qui a si bien convenu aux autres. Ce sourire, légèrement narquois. Observation de la broyeuse. Tu veux quelque chose en échange ? Fort bien. Mais ce ne sera pas ce que tu crois, jeune fille. Car pour l'heure, tu es en mauvaise posture, surtout pour marchander ; sache, que j'ai toujours la main, et que j'ai toujours raison. Je n'ai aucune pitié pour ceux qui croieront être plus malins que moi. En fais-tu partie ? Je n'en doute pas une seule seconde. Tu m'amuses, cependant, car je sais qu'au final, tu seras perdante. Accorde moi cette danse, et tu ne seras pas déçue, mon enfant. Poser mes yeux noirs dans les tiens, et cracher, impunément, cette phrase.
"En échange ? Je suis surveillant. Je pourrais passer sous silence le petit paquet de feuilles dans la broyeuse... t'as pas l'esprit tranquille à ce que je vois."
Discours direct, amusement prononcé. Je sais qu'elle est en mauvaise posture. Relâcher ses bras avec violence, attraper son cou et la plaquer au mur, avec autant de brusquerie et de sauvagerie qu'un démon d'une puissance brute. Elle m'a eue. Le sang gouttant sur ma lèvre, que je lèche avec un soupir satisfait. Je n'aime pas perdre le contrôle de moi-même, et tu me l'as fait perdre en m'attrapant par le poignet et en déposant sur mes lèvres cette morsure canine écoeurante. Cet enfermement est limpide. Encolure chaude contre ma main brûlante. Fixer avec colère l'enfant, qui finit sans doute par comprendre que je ne suis pas en train de jouer. Que je ne suis plus en train de jouer. Ta gorge bouge, mais impuissante, tu attends, ce ballet qui risque d'emporter tes membres, les uns après les autres. Tu es prête, jeune fille ? Ou faut-il que je vienne te chercher ? Je ne t'amuse plus, tu ne me fais pas rire non plus. Je veux que ce visage candide laisse place à la terreur. Je ne sais pas comment tu connais ma soeur. Et tu vas me le dire.
"Et si ça ne te va pas, je te propose un autre marché. Tu me dis tout ce que tu sais sur ma soeur, sans mentir, et je te laisse la vie sauve."
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