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| Petit saut raté (PV Félix) | |
| Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Petit saut raté (PV Félix) Lun 11 Oct 2010 - 16:23 | |
| Haut tout en haut. Encore et encore plus haut. Se rapprocher des cieux, du ciel, de ce que j'appelle paradis. Je monte marche par marche en courant comme si m'a vie en dépendait. Je sais que je vais arriver à monter là haut. J'ignore ce qu'il y a. Je ne sais même pas où cela mène mais je monte encore et encore. L'espoir et quelque chose d'autre me dit de monter. Est-elle là haut à m'attendre ? Pour m'achever et mettre fin à mon enfer. Je le veux et je l'espère de tout cœur. C'est pour cela que je monte encore et encore. Sans savoir sur quoi je vais tomber. Vais-je atterrir dans un tour ? Sur un terrasse ? Sur un toit ? J'en sais rien. J'arrive enfin à la fin. De la lumière. Je débouche où ? Un jardin ?! Qu'est ce que je fais là ? J'arrête de courir. Je regarde autour de moi. Je marche, je visite. C'est magnifique. Pourquoi tu m'as fait venir là ?Pourquoi ne veux-tu pas quitter mon esprit ? Est-ce le seul moyen ? Je ne peux pas te laisser rester. Cours, dissimule, les secrets en mon âme. Tu as sacrifié ta vie pour un plus grand amour. Peu importe le nombre de barrières que tu dresses, tu flottes toujours dans mon esprit. Chaque fois que je tourne la tête je revois ton visage. Jusqu’à la fin, encore et toujours. Pourquoi ne veux-tu pas quitter mon esprit ? Est-ce le seul moyen ? Tu t’es moquée de moi. Quelque chose a cassé à l’intérieur. Tu as dû partir et tout ce que tu as tenté de cacher. Les pêchés de ma vie me rattrapent maintenant. Je ne peux pas garder l’avantage, il n’y a rien que tu puisses faire.
J'arrive au bord. Une balustrade et en dessous ? Le vide. Un sourire se dessine sur mes lèvres. L'idée est plus que tentante. Je sais que je ne pourrais pas survivre. Je suis seule dans ces jardins. Amaranth... Mon cœur, je viens te rejoindre. Attends quelques minutes et je serais de nouveau avec toi. Je m'apprête à monter quand deux mains, puissante m'attrape par la taille. Je me retourne et je tombe face à un homme. NON !! Pas encore. J'étais à deux dois de réussir. Qu'est ce qu'il vient faire là ? Satan, laisse moi partir ! Mes yeux lancent des éclairs. Je ne supporte plus les échecs de la sorte. Cela m'énerve. Plus de timidité, plus de peur. Que de la rage dans mon regard !
HRP : Minable je sais... |
| | | Invité | Sujet: Re: Petit saut raté (PV Félix) Mer 13 Oct 2010 - 14:24 | |
| Voyons voir ce qu'il y a sur ce toit, celui du bâtiment principal de la Fantastic High School, une école où l'on peu croiser quelques curieux personnages. L'escalier en métal, ressemblant à ceux que l'on peut trouver dans les immeubles typique de Londres débouche sur une immense terrasse, mais il est difficile de s'en rendre compte. En effet, elle chaque centimètre carré qui la compose est entièrement recouvert de verdure de divers types. Partout siègent arbres majestueux, fleurs éblouissantes et autres plantes aux noms divers. Pour un peu, on se croirait dans un croisement entre un jungle luxueuse, une forêt riche et une serre ouverte, si les bords ne laissaient pas une vue plongeante sur un gouffre raide. Une odeur de verdure et de pureté émanait de cette plantation originale, qui évoquait par sa singularité une merveille de notre Histoire, perdue dans le temps, dont le nom éponyme enchante encore les douces oreilles. Le jardin suspendu de Babylone devait sûrement se rapprocher grandement de celui-ci, peut-être plus vaste. Quoi qu'il en soit, l'esprit du jardin, qui résidait dans la composition épaisse et variée, les parfums agréables et sucrés des plantes, devait se retrouver dans les deux lieux. Mais, approchons-nous un peu plus de cet endroit enchanteur. Parcourons ces sentiers tortueux de terre battue, penchons-nous sur cette fleur grosse comme le poing aux étamines violettes. Enserrons le vaste tronc rugueux de cet arbre centenaire, et avançons vers ce petit corps recroquevillé... Un corps ? Oui, un jeune homme s'est blottit dans les épaisses racines de cet épais saule pleureur, abrité par ses longues branches pendantes. Depuis combien de temps est-il là ? Nul ne sait, enfin, je ne sais pas. Lui le saurait sûrement, il faudrait lui demander. Ah, il s'éveille. Le petit s'était assoupi, et à présent il s'étire. On dirait un gros chat, vous ne trouvez pas ? Il est couvert de la tête au pied, avec son keffieh, son pull aux manches longues et à la capuche rabattue, son long jean qui traîne dans la terre, ses baskets larges et ses mitaines pourtant chaudes pour la saison. Seuls quelques touffes de cheveux, ses yeux cernés et ses longs doigts agiles dépassent de ces couches de vêtements. Il murmure quelques phrases incohérentes tout en s'approchant du bord. Il reste cependant à une distance respectable de celui-ci, par mesure de sécurité peut-être, qu'en sais-je.
*Un radis, c'est un radis, et ce qui n'est pas un radis, c'est un pas radis, non ? Donc le contraire d'un radis, c'est un pas-radis. Et le contraire d'un paradis, c'est l'enfer bien évidemment. On peut en déduire que l'enfer est un radis, cqfd ! En continuant dans cette logique, et en reprenant les propos de Sartre, qui dit « l'enfer, c'est les autres », et que pour chacun d'entre nous, les personnes qui ne sont pas nous sont des autres, on est tous des autres. Et vu que nous sommes tous des autres donc un enfer, nous pouvons en déduire que nous sommes tous des radis. L'homme est donc un radis, cqfd.*
Voici ce qu'il pensait au moment où il vit une jeune fille traverser en sprintant le jardin et arriver tel une flèche au bord du gouffre et s'apprêter à le franchir. Cela explique ses mots au moment où il la saisit par la taille, sur son tee-shirt, pour l'empêcher de franchir le pas :
"Attends, petit radis !!"
Félix tira la demoiselle en arrière et l'écarta considérablement du vide. Une petite moue se dessina sur ses lèvres au moment où il croisa le regard empreint de fureur de la jeune fille. Il secoua la tête, et dit simplement :
"T'en fais pas, je t'empêche pas de crever, ça arrive que ça soit la seule solution potable. Mais, juste, donne un argument solide pour le faire, parce que c'est aussi souvent sur un coup de tête et dans ces cas-là c'est très con de mourir. Bref, si c'que tu m'dis est valable, je veux bien même t'aider, y a des moyens moins douloureux que faire le grand saut..."
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| | | Invité | Sujet: Re: Petit saut raté (PV Félix) Mer 20 Oct 2010 - 10:00 | |
| Envie de l’achever. Mais la peur trop présente empêche. Pourquoi ?Pourquoi est-ce si cruel ? Pourquoi il se soucis de moi ? Ton regard.Je ne vois que ténèbres autour de moi mais une lueur est là. Qui est-il ?Sa peau d’une pâleur extrême fait peu de lumière dans mes ténèbres. Des ténèbres où la lumière ne peut entrer normalement. Je m’étais mise dans ma bulle. Il n’aurait pas du être là. J’aurai du réussir. Je n’aurais pas du le voir. Il n’aurait pas du m’envoyer de la lumière. J’ai vu une partie du monde extérieur. Une partie de monde que je refuse de voir et d’entendre. Mais pourquoi ?Je veux rester tapi dans les ténèbres en attendant patiemment mon heure. Mais l’attente est finie. La lumière est là. Et refuse de partir. Je n’arrive plus à rien.Plus d’isolement. Plus de silence. Mais merde à la fin ! Pourquoi je ne peux pas être tranquille ? Je n’ai fais de mal à personne. Je ne fais que subir ma vie. Je subis la colère des autres, je subis la douleur physique et morale. J’en ai marre de tout cela. Je demande juste la paix. Alors qu’il parte. Qu’il me laisse faire ce que je veux. Dépression. Désespoir. Que faire ?Je ne peux plus rien faire. Paupière lourde. Fatigue. Satan, laisse-moi tranquille. Je ne veux pas dormir. Je veux juste mourir. Accorde-moi juste ça.Je ne demanderais plus rien d’autre après. Je me sens partir. Je lutte.Sommeil. Endormissement. Que faire. La lumière reste. Le regard sombre néanmoins. Cheveux bruns, trop long et emmêlé. Je ne veux pas dormir. Laissez-moi me battre. Encore un petit peu. Abandon. Les forces me quittent. Je ne vais pas tenir longtemps. Mais le peu que je puisse faire je le fais. Je ne lâcherais pas pour ses beaux yeux. Non, il ne gagnera pas une nouvelle fois. Il grandit,il monte. Toujours plus fort, toujours plus puissant. Je refuse. Je ne veux pas. Je veux garder mon esprit et le contrôle de mon corps. Je veux souffrir.Il ne m’offre que le bonheur mais je ne veux pas. Pas lui. Je souhaite le bonheur mais de sa part. La lutte continue. Il gagne de plus en plus de terrain. Je resterais éveillé. Je te pourrirais la vie encore une fois si je le peux. Autant de fois. J’ai regretté d’avoir céder la dernière fois. Alors là,je ne lâcherais pas et je le renverrais vers la lumière. Et je resterais dans les ténèbres. Je ne suis pas démon mais mon corps si. Je veux que mon corps meure pour que mon âme soit libérée. Si je le laisse reprendre possession, il me guérira.Je n’aurais plus mal. Mais je ne veux pas. La douleur fait partie des ténèbres donc elle fait partie de moi. La fatigue augmente. Les nerfs tiennent comme ils le peuvent. Contre mon gré je vais devoir céder. Une demande avant de m’endormir,ne me fait pas regretter d’avoir céder. Je ne veux pas de cadavre à mes pieds quand je me réveillerais même si au fond de moi je l’ai souhaité. Faites que cela ce termine rapidement. Je ne veux pas trop de dégât. Je ne veux pas tout cela. Moi je pleure mais pas mon corps. Je suis secouée de sanglots, je suis trempée de larmes qui coulent sans retenue. Mon âme saigne. La douleur est telle. Je n’ai jamais connu cela. Amaranth. J’ai mal. Je me plains alors que je ne devrais pas. Je suis secouée de tremblement puis du blanc. La lumière. Plus de douleur. Plus rien. J’ai perdue… J’ai cédé.
La colère. Qu’elle soit maîtresse de moi. Comme la dernière fois. Il va souffrir le petit magicien qui est en fasse. Il l’a fait souffrir.Elle a trop souffert. Cela doit s’arrêter. Mais ce qu’elle ne comprend pas, c’est que je veux l’aider. Elle se bat avec autant d’acharnement à chaque fois. Le passage est de plus en plus douloureux pour elle. Elle a de plus en plus mal.Je le déteste. L’homme qui l’a rendu comme cela. On pourrait vivre en parfaite harmonie comme la plupart des gens. Les âmes et les corps vivent ensemble. Il n’y a pas de différence. Alors que nous si. Elle me détruit à chaque seconde,chaque heure, chaque jour, chaque mois, chaque année que je passe avec elle. Il l’a détruite. Alors elle me détruit peu à peu. Mes bras en sont témoins. Brûler vifs régulièrement. Et ce ne sont pas ses larmes qu’elle sent mais les miennes.Je supporte cela mais ce qui me fait le plus de mal, c’est quand elle échoue dans ce qu’elle veut faire. Sa douleur morale m’est plus douloureuse que ma douleur. Alors le petit magicien qui est en face de moi, il va avoir très mal. Autant que le l’ont peut souffrir nous. Ses paroles sont petites. Quelqu’un ne veux pas se tuer pour rien. Je me demande s’il se serre de sa cervelle celui là. Il est minable. La haine monte. Je vais parler. Et oui, moi j’ai ma voix. Eva non,elle l’a perdu à cause de son enfoiré de père, mais moi je l’ai conservé. Alors tu vas souffrir. Autant que je le pourrais. Pour commencer je change mon regard triste et pitoyable qu’avait installé Eva. Je laisse la colère et la haine envahir mes yeux bruns. Ensuite mes lèvres dessinent un sourire légèrement haineux. Oh oui, il va souffrir. J’espère pour lui que ce n’est pas un trouillard. Puis j’enlève ses mains de mes hanches. Mais auparavant, j’ai chauffé mes mains donc cela le brûle considérablement au niveau des poignets comme je les attrape avec. Puis mon poing par malencontreusement tout seul. Il vient heurter la mâchoire du magicien. Puis ma voix se met en route. « Quand quelqu’un veut se donner la mort, il le fait toujours avec une bonne raison. Alors tu vas laisser Eva sauter car elle attend ça depuis plus de cent ans. » Il ne semble pas comprendre. Mais je vois que ses yeux s’allument d’une petite lueur dévastatrice. Génial, on va s’amuser. Je ne l’ai pas fait depuis plus de cinquante ans alors cela me démange. J’ai envie de me battre. La dernière fois, j’y suis allée un peu fort je dois l’avouer parce que j’ai tué les soldats allemands. Les pauvres. Non. Je n’ai aucun remord. Et en plus Eva le voulait également alors, je n’ai fait qu’exécuter ce qu’elle ne peut pas faire. Là, elle m’a demandé de ne pas tuer, alors je ne le tuerais pas même si l’envie me démange réellement. Je m’approche de lui. Son corps est bien frêle pour un homme. Même si il est jeune. Je le trouve fragile. J’ai l’impression que je pourrais le casser en deux d’un coup de pieds comme du verre. Le verre,un matière peu solide, si fragile et si belle à la fois. Il me fait penser à cela. Qu’est ce que tu en penses Eva ?... J’avais oublié que tu ne pouvais pas me répondre. Tans pis. Bon, je m’égare.J’en étais où avec mon petit magicien. Je le regarde. Je m’approche de lui avec légèreté. Mes pas ne sont plus lourds quand je prends le contrôle. Eva me les alourdis, c’est impressionnant. Je me penche vers lui. Finalement, d’un coup de coude je le mets à terre. Je rigole doucement. Ça c’était pour l’insulte. On n’est pas des radis avec Eva. Ensuite que puis-je faire ? J’ai tellement d’idée qui me traverse l’esprit. Je m’accroupis pour mieux me trouver à sa hauteur. Je n’aime pas surplomber les gens. Je pose ma main chaude sur son épaule. Mon sourire s’agrandit, et il est de plus en plus sadique. Mouahahaha !! J’aime ça. Bon, stop ! Je deviens folle à force de rester sous la domination d’Eva.Elle est plus forte qu’il n’y parait. Je penche vers son oreille, mon haleine brûlante murmure. « En l’empêchant de sauter, tu l’as fait souffrir plus que si elle avait sauté. Donc tu es un idiot, parce que tu l’as fait souffrir,tu me fais souffrir moi donc tu me mets en colère. Et la dernière fois que j’ai repris possession de mes gestes, j’ai tué plus d’une quinzaine de soldats allemands. T’as deux choix. Soit partit, soit tu fais le con et tu te bats. Mais je te conseil la première solution. Après c’est toi qui voit ! Si tu as une once d’intelligence et que tu es un gentil garçon tu as déjà choisis. » Mais vu sa tête ce n’est pas forcément un gentil garçon. Il a peut-être un peu d’intelligence mais ça, je me pose encore des questions. Je le libère. Je m’écarte de lui. Que va-t-il faire ? Je sens la présence d’Eva.Elle commence à s’agiter. Calme-toi… Je ne le tuerais pas… Pas aujourd’hui en tout cas. Je n’ai pas l’esprit à cela aujourd’hui. Je veux juste que tu réussisses à faire ce que tu voulais en venant ici. Autant dire sauter par-dessus cette balustrade. Malheureusement pour moi, car je ne serais pas récupérable.Cette idée me fait frissonner d’ailleurs. Je ne pourrais jamais revoir le soleil, la neige, la mer, etc… . Je n’ai pas peur de la mort en elle-même,mais de la mienne si. Comme tout être qui se respecte d’ailleurs. Je n’ai pas peur de la donner, la recevoir est une autre histoire. Heureusement que je serais à moitié endormis quand cela se passera. La douleur est moindre du coup. Mais bon. Je reporte mon attention sur ce magicien. [HRP : Si tu n'as pas compris ce qu'il c'est passé envoie un MP je t'expliquerais !] fière de son post^^ |
| | | Invité | Sujet: Re: Petit saut raté (PV Félix) Sam 23 Oct 2010 - 9:36 | |
| Le visage avenant du Félix disparut en voyant les yeux aux allures meurtrières de la jeune femme. Mince, encore une cinglée... Bon, d'accord, l'autre il l'avait provoquée, mais c'est pas une raison... Il avait encore les deux balafres ouvertes qu'elle lui avait infligé, il ne voulait pas remettre ça, pas encore... Enfin, si elle le cherchait, elle le trouverait, ça c'est sûr. D'un mouvement leste du poignet, elle ôte mes mains, et, je ne sais comment parvient à brûler mes poignets. La blessure est lancinante, progressive, elle se déploie lentement, et de plus en plus profondément, l'obligeant à crisper les dents. Quelques gouttes de sueur coulent dans son cou, la tension monte d'un cran. Il soupira : elle n'avait touché que les longues manches de son pull, aucun contact avec la peau n'avait été fait. Sa bouche s'agita, un rictus mauvais, l'adrénaline était prête à débouler et enflammer ses sens. Un coup de poing partit. Brusque, brutal, sans préavis. En plein dans la mâchoire. Un goût de sang dans la bouche, Félix cracha un mollard plein de sang sur le côté, puis se remit face à elle tout en reculant d'un pas. Alors comme ça les hostilités ont démarré ? Tu vas voir à quoi tu te frottes, petite. Elle parla alors :
« Quand quelqu’un veut se donner la mort, il le fait toujours avec une bonne raison. Alors tu vas laisser Eva sauter car elle attend ça depuis plus de cent ans. »
Félix partit dans un rire bref, rude, glacial. Il n'y avait pas de pire connerie au monde que celle-ci. Comme si tout le monde avait toujours une raison pour se laisser crever. CONNERIES !!!!! Ses dents se serrèrent, il sentit la rage affluer dans ses veines. Le cœur se précipitait, la respiration du garçon se faisait plus brusque tandis que les vêtements l'étouffaient. Trop proches, trop chaud trop collés contre sa peau couverte d'une fine pellicule de sueur. Ses lèvres contractées se relevèrent, découvrant ses dents menaçantes dans un réflexe canin. L'envie de la frapper jusqu'à la mort le prenait jusque dans les tripes. Il avait se besoin de se défouler, juste de tout laisser partir et de ne plus se contrôler. Il sentit ses yeux entre-ouverts s'humidifier. Conneries, putain de putain de conneries... Pourtant, si seulement elle avait raison. Un visage doux, un visage aimé apparut avec netteté devant lui. Tom... Il avait décidé de mourir lui. Il avait aucune raison, il aurait pu refaire sa vie, il était pas accro ce connard ! Tant d'autres s'en étaient sortis au même point que lui... Mais lui refusait. Il avait décidé de mourir. Mourir dans un élan d'adrénaline. Il n'avait pas la volonté de sortir de la drogue, l'héro, la coke, il aurait pu pourtant... Alors il a fait la dernière piqure. 25 mL d'adrénaline direct dans les sang, il avait dû se piquer à côté de ses couilles tellement ses autres veines étaient chargées. Mort sur le coup. Et lui, Félix était à côté, il l'avait vu faire, et était resté là, sans rien faire. Il aurait du pourtant, il aurait dû... C'est pas la même chose que voir quelqu'un se suicider devant soi que d'avoir son ami mourir d'une overdose dans ses bras. Quand une personne a décidé de mourir, même quand t'es comme Tom, t'as 17 ans, t'as encore tes parents en vie, pas totalement accro, que t'as ta vie devant toi, et que tu décides de mourir, c'est triste. Vraiment triste pour ceux qui t'ont connu et qui t'ont vu faire.
CONNERIES !!!!!!!! Alors les conneries comme celle qu'elle venait de sortir, elle pouvait bien se les mettre. La bouche de Félix était débordante de salive, une rage de dent le prenait, il voulait mordre. Mordre de toutes ses forces, mordre jusqu'au sang. Mordre jusqu'à la moelle !!! Mordre jusqu'à n'en plus pouvoir, juste mordre. Il était persuadé qu'elle ne devrait pas mourir. Mais si elle voulait réellement, il était prêt à la lui donner. Félix émit un sourd grognement, et articula à peine ce mot, le murmurant à demi-voix :
« Conneries... »
Au même moment, elle cessa de le déshabiller du regard, se pencha sur lui. Il sentit distinctement son haleine chaude agiter ses cheveux flottants, caresser sa peau nue. Ils étaient proches, il distinguait le grain de sa peau, les minuscules imperfections et cicatrices, le velours de son enveloppe terrestre. Elle chuchota à son oreille, il lui sembla entendre parler un nuage tant sa voix était éteinte :
« En l’empêchant de sauter, tu l’as fait souffrir plus que si elle avait sauté. Donc tu es un idiot, parce que tu l’as fait souffrir,tu me fais souffrir moi donc tu me mets en colère. Et la dernière fois que j’ai repris possession de mes gestes, j’ai tué plus d’une quinzaine de soldats allemands. T’as deux choix. Soit partit, soit tu fais le con et tu te bats. Mais je te conseil la première solution. Après c’est toi qui voit ! Si tu as une once d’intelligence et que tu es un gentil garçon tu as déjà choisis. »
Un fou rire le prit. Si c'était ainsi qu'elle le prenait... Il se sentait prêt à affronter jusqu'au Diable en personne sur le moment. Comme un courant électrique le traversait par moment, ainsi qu'un instant de folie le prit. Il ne se contrôlait plus. Le visage si proche de la jeune femme mit le feu aux poudres, il n'était contrôlé plus que par ses instincts. Il se mit soudainement en avant, et laissa ses lèvres effleurer les siennes. Ils avaient tous deux senti le contact, pourtant suffisamment ténu pour que la transformation ne s'opère pas. Félix était persuadé que ce simple geste la mettrait hors d'elle. Et lui, putain, il était en train de s'exciter le con. Il se concentra pour que ça ne soit pas visible, mais c'était dur à contrôler, un puceau qui vient d'avoir son quasi-premier baiser. Il lui adressa un long regard langoureux, doux, plantant ses yeux dans le blanc des siens, ne la lâchant pas. Sa petite langue rose passa lentement sur ses lèvres, les humidifiant dans un geste provoquant. Ses sourcils se haussèrent, se faisant interrogateurs et tendrement invitant.
Il recula d'un autre pas, il ne voulait pas se prendre tout de suite la sauce. Il s'arrêta, et, un à un, commença à ôter ses vêtements. Il dé-zippa son large sweat, le posa à terre avec ses mitaines sombres et son keffieh blanc et noir. D'un seul mouvement, il se défit ensuite de son tee-shirt, puis se débarrassa de ses chaussures ainsi que de ses chaussettes. Avec un petit tas de vêtements à côté de lui, il se retrouvait ainsi faisant face à une jeune femme étonnée, vêtu uniquement de son jean et de son caleçon. On voyait à présent son corps maigre, chétif et pourtant résistant, couvert d'innombrables cicatrices, certaines très vieilles et guérites, tandis que d'autres étaient encore à vif. On pouvait également discerner des traces de piqures dans ses coudes, à la base du cou et à d'autres divers emplacements. Les poings serrés, légèrement courbés, l'adrénaline était légèrement tombée, mais cela ne laissait place qu'à un garçon encore plus sûr de lui et de ses gestes. On pouvait voir son torse se soulever par vague, en coordination avec sa respiration, et le battement vif qui agitait les veines de sa tempe. Il s'était battu la veille déjà, mais après une bonne nuit de repos il était frais à présent, et prêt à affronter des centaines de démons et drogués. Il leva la tête sur le jeune femme, toujours en rage, et prononça ces mots de façon claire et distincte :
« Tu cherches à te battre ? Tu es tombé sur la bonne personne alors. Ce que tu as dit tout à l'heure... C'est rien qu'un tissus de connerie. Le monde serait trop beau si tout les suicides étaient légitimes.
Je t'attends, viens de battre... »
Félix respirait de plus en plus lentement, ralentissant son rythme cardiaque. Tous ses muscles se tendirent. Il était sûr de lui. Elle allait répondre à la provoque, il allait attendre qu'elle fasse le premier pas. Il encaissera sans problème le premier coup, se collera à elle. Et là, l'Autre apparaîtra sous sa forme. Et il n'aura plus qu'à lui laisser les commandes.
La bête en lui était réveillée, et elle était énervée. |
| | | Invité | Sujet: Re: Petit saut raté (PV Félix) Sam 6 Nov 2010 - 17:21 | |
| La violence. Elle ne réponds à rien, mais elle fait énormément de bien. Cela libère une sorte de sensation. Comme une énergie mauvaise, qu'on se débarrasse. Elle est source de conflit. Elle aggrave les choses. Généralement ça se règle par les poings. L'un frappe. Douleur. L'autre frappe pour se venger. Colère. Énervement. Le premier frappe de nouveau. Nouvelle douleur plus violente. Cela continue jusqu'à ce que l'un tombe ou que l'un des deux se rende. Ensuite petit moment triomphale. On est heureux. On se sent libre, soulagé. On a l'impression d'avoir des ailes. On surplombe l'autre. Il semble petit, on se sent géant. On l'a écrasé. On l'a réduit en poussière. Il n'est plus rien. On l'a dominé. Il est le dominé. Il ne peux plus rien. Il est obligé de se soumettre. Mais ce petit moment, se termine vite. Une personne qui est supérieur arrive et d'un coup, on se sent tout petit. On clame son innocence mais rien n'y fait. On finit par tout avouer. Et là, la baffe. Renvoyé. Elle nous arrive en pleine figure. On a rien vu venir et là, on regrette. On regrette même amèrement de l'avoir utilisé contre un minable. Mais on est tout de même glorieux face à ceux qui sont pareils. On terrorise les faibles. On a peut-être perdu quelque chose, on a gagné d'autres choses.
Tu te moques ? Tu dis que cela n'est que bêtise ? Comment peux-tu dire cela alors que tu ne connais pas Eva ? Tu ne sais rien de son passé. Tu ne sais rien de ce qu'il se passe dans sa tête. Alors tu devrais te taire et partir. Nous laisser. Je pourrais repartir et laisser Eva se suicider. Je tremble de colère devant ta bêtise? Tu ne peux rien pour elle alors laisse là tranquille. Je suis toujours penché sur toi. Mes yeux bruns, lancent toujours es éclairs. Laisse ma Eva tranquille. Ne l'approche plus. ne la touche plus avec tes mains sales. Nous te détestons, enfin moi. Je ne te provoque pas. je veux juste que tu partes. Que tu nous laisse tranquille à jamais. Nous pourrons t'oublier. mais tu ne sembles pas d'accord. Tu poses furtivement te lèvres contre les miennes. Réaction immédiate. Je saute en arrière. Tu te relève du coup. Tu es fier hein ? Sale petit vermisseau. Ne me retouche plus jamais de cette façon. Je sens Eva. Elle a tressaillis quand tes lèvres sales ont touchés les miennes. Sal***. Tu mérites la souffrance. Je te déteste. je sais pas se que pense Eva et tu as bien de la chance sinon je t'en aurai fais baver encore plus. Elle a suffisamment souffert; Tu n'as pas besoin d'en rajouter. Je crois qu'elle sait ce que c'est de souffrir. Je t'entends parler. je ne prends pas la peine de t'écouter. Tu me dégoutes. Je ne te connais pas, et tu ne me connais pas ou plutôt tu ne LA connais pas, alors ne viens pas mettre ton nez dans ses affaires. J'ai une folle envie de te tuer comme ses soldats allemands mais tans que tu ne te montres pas violent je ferai rien du moins si tu continue pas à enlever tes vêtements...HEIN ?! Non, mais il est pas bien ! Pourquoi il se mets à poils ? D'accord, tu cherches les ennuis. Visiblement, tu t'es battus récemment. Bravo ! Franchement, t'as pas autre chose à faire que tu battre ? Cette fois quand tu me parles tu me craches presque aux visage. Tu commences sérieusement à me gonfler toi ! Désolé Eva, j'avais certes promis mais là, c'est trop. Je sais que tu ne veux pas que cela se termine en boucherie mais regarde le , ce bouffon ! Il se met à moitié à poil devant une fille, à une certaine époque cela était interdit. Les gens de maintenant n'ont vraiment plus aucune pudeur. Qu'est devenu notre société ? MA pauvre Eva, je te comprends de mieux en mieux. Comment peut-on vivre dans un monde pareil ? C'est désolant. C'est sur qu'on a rapidement envie de se tirer une belle dans la tête. Stop ! Je divague là... Alors mon grand ? Tu veux te battre avec une fille ? Pas de soucis ! "Avant de cogner, réfléchis à ce dicton, "ON NE FRAPPE PAS UNE FILLE MÊME AVEC UNE ROSE". Mais bon, comme je pense que tu n'es pas un garçon sage, je pense que cela te passe largement au dessus. Tans pis pour toi !"
Je souris de façon sadique. T'as provocation ne me fais pas peur. Tu veux te battre ? Pas de soucis. J'ai plus de deux cent d'expérience derrière moi. Ce n'est pas toi, petit magicien qui me fera peur. Je m'avance vers toi. La chaleur m'envahit. Une chaleur qui est familière pour moi. une chaleur qui est douce mais pour les autres elle est destructrice. Je l'augmente doucement. A chaque pas que je fais elle augmente de deux ou trois degrés. Puis je t'applique doucement ma main sur te joue. Je te brûle. Je l'ai fait qu'une fraction de secondes car tu tu as enlevé ma main de ton visage. Néanmoins, une marque de brûlure se dessine sur ta joue. Eva s'agite.. Elle veut reprendre le contrôle. Elle s'éveille. Je la sens grandir. Non Eva. Attends encore quelques minutes. S'il te plaît. Laisse-moi le tuer. Je sais que tu ne le veut pas mais laisse-moi faire. Tu pourra sauter après. Personne ne t'embêtera. Eva attends encore un peu... Elle s'éteint peu à peu. Eva...merci.. C'est bon mon grand à nous deux ! J'attends ton premier coup ! |
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