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 On s'fait une bouffe ? [PV Han Milovitch Todd]

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AnonymousInvité
MessageSujet: On s'fait une bouffe ? [PV Han Milovitch Todd]   On s'fait une bouffe ? [PV Han Milovitch Todd] EmptyLun 15 Nov 2010 - 15:32

Il est une éthique qui tend à nous faire considérer les hôpitaux avec le plus grand respect qui soit. A l’image de l’église ou d’un asile, un hôpital est un lieu de paix, de convalescence, de repos… C’est un lieu où l’on respect les gens entant que ce qu’ils sont, et pour ce qu’ils sont, des médecins qui sauvent des vies, des patients malades, et visiteurs toujours plus compatissant les uns que les autres.

Foutaise !

Pour un vampire qui en veut toujours plus aussi bien dans l’envie de meurtre que dans le besoin de provocation, un hôpital est un formidable garde-manger. Véhément, passionné, Tobias est le genre de vampire assez effronté pour se frotter à ses proies, se mettre en évidence au milieu de la foule sans pour autant se faire remarquer.


*Mêle toi a la foule et ne fais plus qu’un avec elle*

Le vampire éprouvait un plaisir certain à visiter les patients pour les emporter avec lui dans l’ombre. La mort qui passe, et ne laisse comme trace de son passage qu’une brise glaciale.
Ce soir là Tobias était sorti de bonne heure, juste après que les derniers rayons de soleil ne zèbrent le ciel, et il avait pris la direction de l’hôpital.

Arrivé là, son regard prenait des airs de petit garçon qui déballait ses cadeaux. Son teint pale n’étonna personne au milieu des malades, cancéreux, moribond et autres lépreux…
On le reçut avec le sourire, lui indiqua l’étage. Le vampire se lovait dans un tissus moelleux de connerie à faire avaler aux personnels….et il adorait ça !!


-Vous savez quand elle est arrivée dans notre service elle réchappait d’un accident, elle est tombée dans le coma. Au début sa famille venait tous les jours, et puis vous savez au bout d’un certain temps, elle n’a plus reçut de visites… Encore heureux qu’il reste des gens comme vous pour venir tenir la main des patients… Vous êtes de la famille ?

-Une connaissance avait –il lâché pour qu’elle ne lui pose pas d’avantage de question.

Le vampire jubilait, son visage s’arrondit sous la forme d’un sourire en coin, son regard avide caressant la nuque de l’infirmière. Il serra les poings.
Arrivé devant une porte close, elle sorti un pass-électromagnétique et poussa la porte de la chambre qui renfermait plusieurs lits entourés d’appareils respiratoires.
Le pseudo-visiteur poussa la porte non sans se laisser surprendre par un tremblement dans la main.

C’est une ravissante jeune femme qui était couchée là, telle une belle au bois dormant.


-Je vous laisse tous les deux

Avant de refermer la porte a reculons. Tobias contemplait la jeune femme étendue. Son corps immobile rappelait celui d’une défunte mais ses membres étaient chauds et la mort ne les avait pas raidis. Pas encore. Elle avait le teint rose, l’air paisible. Tobias n’attendit pas son reste, il se pencha au dessus de la jeune femme, son bras autour de ses épaules, la souleva légèrement des draps. Il mordit profondément dans ce corps qui n’opposait pas la moindre résistance. Il but jusqu’à s’en rendre ivre, s’apercevant même qu’il avait continué bien après que le cœur n’eut cessé de battre.

Satisfait de son forfait il la reposa doucement, son visage roula légèrement sur le coté. Puis, déposant un baiser sur ses lèvres, il se retira de la chambre avant de disparaître au bout du couloir. Empruntant les escaliers, il espérait ne rencontrer personne, partir le plus vite possible sans laisse de trace. Bientôt près de la sortie, il allongea le pas quand quelque chose le stoppa dans sa course. Il comprit alors que cette chose en question était une personne. Le cœur du vampire s’accéléra, Il regarda autour de lui le front perlé de sueur.


*merde ! C’est pas le moment de se faire remarquer, tire toi Tobias!*

Fais gaffe merde !
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: On s'fait une bouffe ? [PV Han Milovitch Todd]   On s'fait une bouffe ? [PV Han Milovitch Todd] EmptyMar 7 Déc 2010 - 21:47

    Han Milovitch Todd est le plus arrogant des diables. Facile. Alors qu’il pousse le battant de la porte de l’hôpital, si ce n’est en réalité que la morgue, il sent tous ses regards incapable de le dévisager, ou incapable de ne pouvoir se contenter de sa silhouette. Il fait cet effet, il est incroyable. Son seul passage avale les regards défiant de ces virils, ou les soupirs intérieurs des femmes. Il le sait, et ne se retourne que pour cette mignonne à la machine à café. Un corsage taché, un café gâché. Il se marre. Les humains sont si touchants. Si son compère ne les avait créé, il l’aurait fait, juste pour regarder. Regarder leur sourire se déchirer en larme. L’humain est fascinant, et Han Milovitch Todd était un môme de 4 ans, jouant avec une colonie de rats. Il les dresse, organise des combats. Les bêtes s’y égorgent et se bouffent les entrailles. Il fait des paris. Il mise sur leur naïveté, et lorsqu’il en est lassé il mise sur leur avidité. Il trie, il fait le ménage. Il les exploite et quand il veut se montrer plus cruel, il n’a qu’à leur tendre un miroir. Accabler. Voir leur colère. Entendre leurs mensonges chantés. Les remonter à son niveau. Pas trop. Il doit rester le maître. Ou les enfoncer un peu plus dans leur souffrance. Pas trop, les faire mourir, ça n’a pas vraiment d’intérêt lorsqu’il s’amuse. Il reste un gamin.

    Mais Han est aussi quelqu’un d’attentionné, d’attachant. Collant. Il rend visite à sa petite dernière. Il rend visite à Aura. Il flaire son odeur à des kilomètres. Douce naissance. Malheureuse enfance, celle qu’Enora s’apprêtait à vivre. Le cauchemar que sa mère avait enduré n’était rien à côté de ce qu’elle allait devoir affronté jusqu’à sa mort, ou bien celle de sa fille. Qui sait. Frottement glacial du métal sur sa peau. L’arme humaine est touchante. L’homme avait trouvé le moyen de banaliser son inhumanité et de la camoufler. Les balles, qui émanaient de l’arme. Contact indirect, alors nous supposons l’acte plus simple. Mais celle que Todd trimbalait sur lui était particulièrement dangereuse, puisque son mécanisme était d’une sensibilité magistrale. La gâchette était presque ballotante. L’insécurité sous sa veste. Et quel crétin irait lui foncer dessus et risquer de réveiller l’hôpital, quoique l’arme fût silencieuse.

    Le crétin en question se pointa à l’angle d’un couloir totalement désert, ou Han errait sans savoir vraiment où Hebi reposait encore en toute tranquillité, armé d’un dangereux joujou et d’un sandwich douteux qu’il venait d’acheter au sein même de l’hôpital. Avant de goûter à ce repas très aléatoire, il avait songé à la fiabilité du produit, ici de la volaille. Il eut le vertige de penser à un lépreux passé de l’autre coté de la barrière, qui aurait servit de chair au repas, pour cause d’erreur de livraison. Un hôpital de la mort, qui revendrait ses cadavres, en plusieurs fois. Idée plutôt économique, mais quant à la qualité, cela restait minimum. Et quel crétin venait se fracasser sur lui. Un vampire. Oh, Han n’a jamais eu cette prétention de reconnaître en quelques seconde telle race ou une autre, mais son menton et sa joue plutôt rougie, sa manche souillé d’hémoglobine, il n’y avait pas trop de doute sur la question. Le plus flagrant était l’odeur. Mélangée à l’odeur du poulet avarié. Han passa sur le peu de sang qui avait tâché son pain, en espérant que l’homme, si l’on pouvait dire, en face de lui passerait sur le peu de sauce qui avait tâché sa veste.



    - Fais gaffe ? Mais c’est toi qui me fonce dessus mon gars ! Merde, désolé pour la sauce… Enfin tu frotte un peu et ça partira.


    L’engueuler. Elever la voix. Voir la sueur couler de son front. Un drogué. Un ivrogne. Un mec bien, quoi. Un homme qui laisse libre cours à ses désirs et ses besoins. Un jouet haute gamme. L’homme, vampirisé, cela dit, dans toute sa splendeur. Compassion déplacé, elle consiste à ne plus crier, et à se montrer discret. Pourquoi un tel changement d’avis ? Un personnage intéressant, sans doute. Une rencontre contrastée avec celle avec Sidney Hughes, vampire refoulant sa nature, le plus possible. Il a affaire à un chasseur. Un petit branleur, il ne fait pas ça en toute discrétion, par honte. Il assume. Ou pas. Mais c’est beau. Ainsi, Todd dégringole de quelques décibels.


    - Le sang, c’est moins sûr… Apparemment ta mère ne t’a jamais appris à ne pas jouer avec la nourriture…


    Provocation. Et la maman de Todd, si au moins elle lui avait appris à contrôler ses pulsions de mort et de torture. Todd n’a pas eu de maman, Todd n’écoutait pas plus grand que soi. Il se savait déjà plus grand. Un plan en tête, il l’accomplira jusqu’à son apogée. L’enfant sera à lui, et sa mère le sera aussi. Aussi simple que ça. Il en a décidé ainsi. Il joue avec Gaïa. Il irait lui jeter son sandwich avarié sur la figure et attendrait que la moutarde lui monte au nez. Parce qu’au fond, c’est juste un gamin. Le diable est sous sa peau.

    [Désolé de la rep merdique et du temps de réponse... u_u]
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On s'fait une bouffe ? [PV Han Milovitch Todd]

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