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 Hell school

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Lyo Loki
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MessageSujet: Hell school   Hell school EmptyDim 7 Nov 2010 - 19:23

Même si le couloir n'en est pas extrait, il faut avoir été élève à Hell school pour comprendre ce texte... Hein... Seiken ?



Le monde… non, le monde n’est pas comme on le lui avait décrit. Le monde… non, le monde, il ne tourne pas dans le bon sens. Le monde… le monde, il est fou. Tu ne trouves pas ? Tu n’as qu’à le regarder. Regardes-le ! Lui, là ! Il est tout seul, dans son petit couloir, et, au dessus de lui, le néon clignote, puis s’éteint, il est à présent tout seul, dans un couloir presque noir qui n‘est en fait pas le sien, et cela te parait normal ? Je suis persuadé qu’il ne voit même pas le sol sur lequel il est assis, non, il mire plutôt le mur à la peinture bleu pâle en face de lui. Ah ? Tu trouves ça plus « simple » toi aussi ? C’est une façon de voir les choses mais… regardes le ! Regardes ses yeux maintenant. Dis moi, comment ils sont ? Tu ne « sais pas » ? « Vide ». C’est « vide » qu’il faut répondre. Tu ne comprends pas ? Tu les vois « noirs » toi ? Mais, tu sais, le « noir » n’est qu’une couleur. Allez…. regardes mieux. On dirait qu’il est « mort » tu dis ? Mais, pourtant, il respires, tu le vois bien. Et, en plus, « mort » est un mot très laid. Ne l’utilise plus s’il te plait. Au fait, tu n’en as pas marre de m’écouter parler ? Tu voudrais savoir qui « je suis », moi ? Oh mais, je ne suis rien, je suis juste dans ta tête, moi. Sans toi, je n’existe pas, moi. Mais lui… lui oui. Alors… regardes le ! Regardes, il y a une goutte d’eau là, elle essaie de s’échapper, elle glisse. Et si on allait la sauver ? Avant qu’elle ne s’effondre sur le sol ? Quoi ? Tu ne la « vois pas » ? Mais si ! Juste là ! Juste à coté de son œil droit…! Hey… je crois qu’il ne te voit pas non plus depuis tout à l’heure. T’es comme cette larme : insignifiante. Impuissante. Ephémère, et tu ne lui apportera rien. Alors pourquoi se soucier de toi ? En même temps, tu es à quelques mètres de lui, et tu ne parles pas. Dis, tu sais ce qu’il attend, là ? Dis, on est où là déjà…?
Regardes le… Regardes le ! Puis… chavire… des gens viennent de te bousculer, car tu ne les avais pas entendu arriver, car tu es trop occupée à le regarder lui. Et lui, lui quand les gens ont traversés le couloir, lui n’a pas bouger d’un cil. Alors que toi tu te remettais seulement de leur passage, lui, il a continué à regarder son mur. Qu’es ce qu’il peut bien lui trouver d’attrayant à ce mur ? Tu ne « sais pas » ? Tu as raison… c’est si facile de ne rien savoir. Mais le fou est-il ignorant après tout ? Tu ne « penses pas » ? Moi non plus. Hé ? Qu’es ce qu’il y a ? Tu veux lui parler ? Alors, pourquoi tu ne t’avances pas ? Il ne te verra pas c’est ça ? Pourquoi ne pas te mettre en plein milieu alors ? Entre lui et son grand bleu ? Tu n’en as « pas le droit » ? Maintenant, c’est moi qui ne comprends pas…
Oh regardes… regardes le ! Il a bougé ! Il a tourné la tête ! Il les regarde eux maintenant ! Maintenant qu’il l’ont dépassés de quelques mètres, il a enfin relevé la tête, juste pour les voir disparaitre… Pourquoi ? Qu’es ce qu’il se dit à ton avis ? « Rien » ? En es tu sûre ? Et toi… à quoi penses tu ? Toi, pourquoi tu le regardes, lui ? « Parce que tu me l’as demandé » hein ? Mais… je te l’ai pourtant dit… je ne suis rien. Je ne suis pas matériel, je n’existe pas, je suis seulement le fruit de ton esprit malsain. Mais je suis bien « réel » tu dis ? Dans un sens oui, mais cela ne tiens qu’à toi. C’est juste parce que tu m’entends… Non, juste parce que tu m’écoutes en fait. Tu pourrais très bien décider de m’oublier, et de me faire taire. C’est ton choix. Mais saches que je n’arrêterais jamais de parler. Je serais là, aussi longtemps que ce type sera assis dans ce couloir. Pourquoi…? Tu verras.
Regardes plutôt ! Regardes le ! Il est de nouveau face à son mur, face à son océan de bleu. Hé, tu crois qu’il aime le bleu ? « Non » ? Il a pourtant les cheveux teints en bleu… Pourquoi alors ? Parce qu’il n’a pas « l’air heureux » ? Et toi, c’est quoi ta couleur préférée ? « Rouge » ? Si je te fais voir du rouge, es-ce que tu souriras ? « Peut-être » ? Ralala, on ne peut jamais savoir avec toi… Hé, tu vas avancer oui ? Si tu es venue ici, ce n’est pas pour rien. « C’est parce que j’y suis obligée ». Peuh ! La même réponse à chaque fois. On t’obliges. On t’obliges. On t’obliges. T’as qu’à dire non merde ! Tu ne « peux pas » ? Et pourquoi ça ? … Pourquoi, pourquoi tu ne réponds pas ? Pourquoi, pourquoi tu ne réponds plus. Hé hé hé, tu m’écoutes toujours au moins ? Hého jeune fille ! Tu m’écouteras jusqu’à la fin. Es-ce bien clair ? « Oui. » Ah, voilà qui est mieux mais… oh ? Regardes le. Il est debout. Il s’est levé quand la sonnerie à retentit. Il a attrapé la lanière de son sac et il a relevé la tête, sans grande conviction. Il s’avance vers toi là. Tu paniques, je le sens. Je le sens mais lui ne le voit pas. Lui ne te voit pas. Du moins, pas encore. Prépares toi. Et regardes le. Regardes le ! Il est comment ? Svelte, grand, il a en fait les yeux bleus de près, ses cheveux sont mi-long et bien de cette même couleur comme je te l’ai dit. Il porte un jean usé, troué au niveau des genoux et une veste blanche, bien trop grande pour lui à mon gout. Elle lui va « plutôt bien » tu dis ? Mouai, si on veut. Et, à bien y regarder de près, on dirait qu’il a un visage de fille. Il est tout fin son visage… Il est juste « androgyne » ? C’est une mode chez les jeunes aujourd’hui on dirait… comme ton look. Qu’es ce qu’il « a » ton look ? Ben, j’sais pas moi. Regardes toi un peu ! T’en vois beaucoup des filles qui portent ce genre de robes ? T’en vois beaucoup des filles qui ont le même sourire déjanté que toi ? T’en croises souvent des schizo pareilles ? Non, hein ? Peuh. Tu fais encore la gueule ? M’en fiches. Je vais continuer à te parler, jusqu’à ce qu’il ne soit plus là. Et je reviendrais dès que tu le croisera. Je ne connais pas son nom, toi non plus, mais je le reconnaitrais. Ah… il est juste à ton niveau, lui, il ne te bouscule pas, pourtant, on dirait qu’il ne t’as pas vu. On dirait qu’il ne te verra jamais. On dirait que t’es rien du tout, que t’es juste de la fumée et qu’il s’en fou. On dirait que tu vas pleurer. Pourtant, ça ne se voit pas à ton visage. Mais, moi, je le sais ma jolie. On dirait que tu vas te retourner pour le regarder, et que tu vas lui crier dessus. Le poing serré. Mais, au dernier moment, il a eut ce petit sourire. Et tu n’as pas vu ses yeux. Tu t’en veux pour ça. Ils étaient cachés derrière sa mèche. Et tu ne sais pas s’il te regardait. Je vais te dire : il ne te regardait certainement pas. Es-ce que ce sourire était pour toi ? Je… je n’ai pas envie de te répondre. Je suis là pour te tourmenter après tout. Lui, il n’est pas là pour toi. Lui, il n’est là pour personne. Mais lui, il a sourit. Et ça te déchires. Et t’as envie de te retourner et de te jeter sur lui pour lui arracher ces putains de cheveux bleus. Pour lui faire comprendre que ce n’est pas drôle. T’aime pas qu’on se foute de ta gueule. Mais, ya quelque chose qui t’empêches de bouger. Tu ne pense pas qu’il se moque de toi et cela t‘effraie. Hé… demandes lui son nom… Allez… allez… oses. Oses bordel ! Oses !

- Hé ! Toi, là. C’est quoi, ton nom ?

Toujours aussi charmante à ce que je vois, tu ne changeras donc jamais ? Regardes le… regardes le, cet hypocrite : il ne s’est même pas retourné, il a juste arrêté de marcher. Il a juste dit :

- Admirari.

Et il est partit.
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Syndel Vungh
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MessageSujet: Re: Hell school   Hell school EmptyVen 3 Déc 2010 - 18:55

Qu'en sais-tu. Que sais-tu de nous, Styx?

Cela ne devait pas se passer ainsi.
... Crois-tu!

Calmement, dans les couloirs, rien de plus. Un sac décharné sur l'épaule, non sans se demander comment il peut encore tenir dans cet état. À l'intérieur, un cahier à la couverture noire, deux stylos. Pas davantage. Une démarche régulière, cambrée, la main le long du mur. S'en délit lorsque l'encadrement d'une porte se fait imminent. Silence. Solitude. Elle, entité sépulcrale vagabondant le long de l'internat. Tête basse et voilure filamenteuse couleur ébène devant les yeux. Le sol, un vieux damier noir et blanc. Blanc, noir, blanc, noir, au rythme de ses empreintes. Batifolage futile, ludique. Sans grand intérêt pour ceux de sa classe. Son professeur qui devait déprimer de ne pouvoir encore mettre de visage sur son nom désespérément absent. Tout le temps. Pas d'énorme intérêt non plus, à vrai dire. Juste...
Une envie d'être libre.
Puis une sonnerie stridente qui parvient à ses oreilles.
Le temps de se repousser, de diriger sa masse fine contre le mur de gauche. Les laisser passer. Ne pas chercher le conflit. Ils ouvrent les battants avec violence, s'engouffrant sans préavis dans la ruelle couverte étroite. Ils faisaient un bruit fou. Le cadavre ambulant patientait, adossée à sa paroi grisonnante. Damier sous ses pieds, immobile. Rires, flots de paroles, discutions d'ordre national, importance capitale et ouïe surdéveloppée. Soupir. Preuve de sa subsistance. Survivante. Son uniforme, conforme aux règles de son ancien établissement, complètement dépareillé de celles instaurées ici. Tous vêtus comme ils le souhaitaient. Elle, obéissant aux lois vestimentaires d'un monde qui n'était désormais plus le sien. Le grondement bestial s'essouffle, s'apaise. Un léger grésillement perpétue la tradition de la vie, sans guère y penser. Elle peut se décrocher, et reprendre son chemin à droite. Même cinéma qu'auparavant, paume glissante contre l'uniformité sale du mur, marche nébuleuse. Deux ou trois silhouettes se dressant face à son corps blafard, l'épiant de loin, n'osant l'approcher. Instauration du règne de la peur, de la dictature qu'elle inspire. Tolérance zéro, mise à mort de quiconque tentera ne serait-ce qu'un attentat tactile. Hantée. Hantée par un rêve au comble du désespoir. Un rêve mutant, hybride, entre réalité et cauchemar. Autre chose, différente de tout le reste. Jusque là, jamais rien de tel dans son esprit éberlué. Hypnotisme à retardement, pensée instantanée. S'arrête. Les portes claquent. Reprise d'une heure de mutisme vital. Soulagée. Respire sobrement. Déliée. Soudain, son faciès qui se retire du damier, vient se plaquer avec force contre le crépi vertical. S'appuie contre les petits pics chatouilleurs. Paupières closes dirigées néanmoins vers la porte d'en face, expiration saccadée, choc inhalateur complexant. Tempo entrecoupé. Recherche d'un calme qui lui est soutiré. Une voix. Une voix cristalline, mielleuse, séduisante et parfaitement audible. Ultrasons conformes à la loi de la physique terrienne, seulement écoutés d'elle. Elle, qui l'entend lui parler comme si elle existait. Mais ce timbre juvénile n'est qu'illusion. Vil stratagème créé pour la soustraire à ses obligations. Folie crue et sans pareil. Sainte succube, nouveau péché capital. Celle qui l'éviscère sans qu'une seule goutte de sang ne soit répandue. Celle qui fait qu'elle est elle, envers et contre tout. Convulsée, soubresauts. Les mains plaquées contre la cendre des murs, poumons à l'agonie. Gémissement plaintif, nouvelle torture. Gorge nouée, aspiration lugubre. Isolée, nul ne la voit dépérir. Échine plaquée, maintenue, crâne encré dans la tapisserie. Douleur. Et un élan brutal vers l'avant. Tête-buste-genoux, dans l'ordre. Haut vers le bas, elle penche dangereusement vers l'avant, attrapant ses cheveux longs entre ses griffes nerveuses. Pâleur cadavérique, profondeur oculaire infinie. À tes légendes... Bribe. Écume... Bribes. Immensité dissoute dans l'éternité. À ne plus rien y comprendre. À tes légendes. Moralité indélébile, c'est un haut le coeur vers l'arrière qui la fait revenir dans ce monde qu'elle déteste. Mais, comme de raison, rien d'anormal. Décollage de sa cambrure, mise en place du profil, visage bas, tignasse corbeau le couvrant. Et elle avance. Le bout des doigts sur la paroi, l'autre main mêlant sa température glaciale à celle de son front, volcanique.
Face à elle, le no man's land. Le vide intersidéral. Sa respiration halletante, désenchantée. Plus son poids la maintient debout, plus ses cuisses brûlent. Rien à ajouter. Les derniers pas s'effaçant du couloir. Puis plus rien. Le no man's land. Le vide intergalactique. Et...
Un pas. Deux. Trois. Quatre. Cinq. S'arrête. Reprend. Lève la tête. Imbécile.
Juste face à elle. L'androgyne pâle, malade. Elle, la neutralité affligeante. Ils marchent, l'un en face de l'autre. Ils marchent. Droit devant eux. Lui baisse les yeux, n'ose regarder vers le haut. Perdu sur ses chaussures. Elle regarde fièrement son opposé. Hautaine et malsaine. Tension. Fil. Avancent, chacun à son rythme. Imposant et conquérant. Frêle et discret. Ils s'abandonnent. Dans leur bulle. Vont le rencontrer. Passe l'un à côté de l'autre. Se frôlent. Leur odeur parvenue aux narines de l'autre. Abricot et sang séché. S'éloignent. Incoscients, abandon. S'éloignent. C'est terminé. Alors... C'est fini, c'est vrai?
Parce que quoiqu'il en soit, ils se sont arrêtés. Et elle fait saigner son poignet à force de rentrer ses ongles aussi profondémment dans sa chair.

Toi, moi, un lit. Sous la couverture, tu chercheras ma nudité. Mes seins t'enivreront de leur rondeur. Certes, elle n'est pas une bombe, mais que veux-tu... Toi, sous la ceinture, c'est divin. Il se dresse, et moi, je n'y tiens plus. Tes mains le long de mes reins, de mes cuisses... Tu me parcoureras avec langueur, et moi, je hurlerai sous tes impulsions célèstes. Magnifique. Tu es splendide. J'ai eu envie de toi, ce dès le premier regard. Oui, mon bel, tu ne le sais pas, car je suis cachée derrière son dos. Derrière le visage de cette pauvre psychopathe de pacotille. Peuh! Elle pensait pouvoir m'éloigner de toi? Quelle conne. Comme si je ne pouvais pas obtenir ce que je voulais, tiens! Elle est vraiment folle à lier. Et toi... Toujours sous le draps, le torse à découvert, moi couchée en train de chercher la chaleur. Tu m'emporteras dans ton tombeau, bellâtre, tu me prendras nue dans tes bras, me réchaufferas de tes mains de pianiste. Et on s'en ira, oui? Loin, très loin... Au septième ciel, mon amour! Toi, ton parfum abricot, ta virilité perçant ma virginité. Avec toi, mon hymen ne f'ra pas long feu, non. Hé, chéri... Tu me caresseras de partout, ma beauté, pendant que je m'occuperai tout particulièrement de toi. Ma poitrine contre tes pectoraux, tes mains dans mes cheveux. Nos lèvres... s'entremêleront-elles? Ce choix... Est tien. Fais comme bon te semble, mon amour. Je comprendrai que tu sois timide... Mais je veux que ton corps soit mien, tu sais? Oui, toi et moi ne formeront plus qu'un. Elle? On s'en fout, d'elle! Il n'y aura que nous deux, mon chéri... Nous. Et cette hôte gênante, on s'en débarrassera. Je récupèrerai le corps, puis on baisera jour et nuit. Tu me feras jouir, hurler, tu m'extasieras, n'est ce pas? Quant à moi, je ferai mon possible pour te satisfaire. Ce que tu voudras, j'en fais le serment. Oh, ma mie. Et si nous n'arrivons pas à la faire fuir, ce sera, d'un autre côté, encore mieux. Elle sera souillée, mon bel, violée par ta beauté qu'elle ne mérite pas et par elle-même. Disgrâcieux, déshonnonrant. Ca ne te fait pas jubiler, toi? Oh! Comment peux-tu être aussi insensible?! Tu es pire que... Qu'elle.

Bousculade. Le lâche. Ses ongles régurgitent tout le sang absorbé. Volte face, le regarde dans le blanc des yeux. Foudroyant. Lui, sobre. Elle, calme.


- Minuit, sous le saule.

Puis elle s'en va.
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Hell school

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