A toi qui s'aventure parmi nous
abandonne tout espoir,
et laisse le destin te dévorer.

Un autre mur avec des inscriptions runiques attira mon intention, surtout lorsque je m'apercu qu'un squelette était allongé juste à coté. Le texte était relativement plus long, et tout comme le paragraphe de tout à l'heure, je fus à même de le déchiffrer.

"A toi qui t'aventure dans ces catacombes, reste à l'écoute des morts. Laisse les te guider car seuls eux pourront te sortir de ce piège. J'ai fait l'erreur de ne pas ouvrir mon esprit, de ne pas écouter leurs suppliques. En vérité, ils ne voulaient pas que de l'aide, non.....Ils voulaient bien plus, mais je n'ai pas pris le temps de réellement les écouter. Leur appel à l'aide est aussi une mise en garde contre le démon qui peuple cet endroit, cette créature dévorant chaque être vivant qu'elle croise. Seigneur, j'ai vu la bête, et la folie me submergea.....Je suis perdu. Line, Clara....pardonnez moi de vous avoir abandonner, ma femme, ma fille. A vous qui vous aventurez ici, si vous avez la chance de survivre à cette folie, et que vous rentrez chez vous, je vous demande de faire quelque chose pour moi, afin que mon âme puisse trouver le repos. Je vous en supplie, trouvez ma femme et ma fille....dites leur que je les aimes et que je les aimerais toujours......Tuez la bête, et sauvez nos âmes.....Je vous en conjure."

J.Anderson

Rassurant...Vraiment rassurant. Au moins, j'avais une autre raison pour m'en sortir.Qui que tu sois, je transmettrais tes doléance, l'ami. Par contre, tu m'en voudra pas si je prends ton médaillon, histoire de prouver mes dires quand je sortirais d'ici.
Je prends le temps de le regarder. Argent pur, créature majestueuse que le loup se tenant fièrement sur deux patte, qui le représente, tenant dans sa gueule un petit saphir étincelant. Je me demande si cela est un cadeau de ta famille.
Je mets alors le précieux médaillon, et poursuis alors ma route dans les catacombes du cimetière.

Toi, tes pensées, ton corps, ta voix. Tu dois te rendre vers nous...
N'ayant pas le choix, tu as peur. Tu as peur de ce qui peut te tomber dessus. Oui, ma belle. Ma chérie. QUOI? LA PEUR? Fous-toi en cinq minutes, mon coeur. Avance, découvre le lieu. Simplement peu commun. Tu n'as pas l'habitude d'être ici, si loin de la chair vivante. Nous t'effrayons? Voyons. Ne sois pas si i... NE SOIS PAS SI IDIOTE! Tu ne crains rien, avec nous... Certes, notre état laisse parfois à désirer. Tu en as fait l'amère découverte, en voyant le corps de cet explorateur. Mais que veux-tu, ma mie... Il nous prenait pour des... moins que rien. Nous n'étions que des ombres. Il se fichaient de nous, ma soeur. Nos femmes et nos enfants l'ont pleuré, cette angoisse, cette exclusion. Il était... NOTRE SEUL MOYEN D'ETRE ECOUTE! NOTRE UNIQUE PORTE DE SECOURS! ... Ma mie, mon enfant, reviens. Ne t'éloignes pas de ce chemin, mon coeur...
Tu cherches, visiblement. Tout à ton honneur. Les bonbons, voilà à quoi tu dois penser. Nous les avons vu, au détour d'une galerie. Ce n'est pas très loin, ma soeur, tu y es presque. Regarde, ma mie, regarde face à toi! Oh! SUPERBE! Que vois-tu, ma chérie? Des chocolats, sur le sol. Des petits chocolats carrés, disposés sagement les uns derrière les autres. C'est si ordonné que c'en est émouvant, ma belle. Ma chérie... MA CHERIE! Suis ces chocolats, ma mie! Suis-les! Aller, enfonce-toi dans les profondeurs abyssales, dans les tréfonds des cavernes... Suis-les, ma belle blonde. Ma soeur... Ne vois-tu pas? NE LES VOIS-TU PAS?! Ces pièges, ce sont des pièges! Tu marches tout droit dans un piège! Tu vas droit vers un piège! C'est un piège! Fuis! Cours! Rebrousse chemin, ma mie! NON! Reste. Reste là. Suis les chocolats. Tu es curieuse. Morte de peur, terrifiée, mais curieuse de tout. Tu t'es inscrite dans ce jeu, tu le feras. Ma mie, tu es bien courageuse. Mon enfant, courage.

Une entité fantômatique choisit de te couper la route. Face à toi, un couloir visiblement sans fin, et cet ectoplasme sans vie. Puis d'un seul coup, un mur gigantesque te bloque la route. C'est un piège. Le mort pointe du doigt ce qu'il y a derrière toi, alors tu te retournes. Un nouveau mur se dresse, et te coupe de toute sortie. Enfin, dans un hurlement strident, sortent des mains de sous la terre. Cadravres vivants, tu recules. Elles cherchent à t'attraper la cheville. A te retenir captive. Tu résistes, te débats. Immondices, n'est ce pas? Oh, ma mie. Nous avons confiance en toi, tu le sais. Sois forte, ma mie. N'ai aucune crainte. Nous sommes là, peut-être cachés, mais bel et bien à tes côtés. Pense à nous, ma soeur. Ma chérie, survis. Le fantôme flotte, et esquive les mains et pleurant. Un, puis deux, puis trois, ils sortent de terre. Décharnés, putrides, loques en putréfaction. L'espace est clos, confiné, tu n'as pas vraiement d'espace. Ne cherches pas à user de ta sorcellerie pour te libérie, ma fée. Les murs sont immunisés à la magie... Ma blondinette. Sois forte. Courage. Fais le pour nous. Fais le pour eux. Pour les autres. Ou fais le pour toi, tout simplement.
Du côté par lequel tu es arrivée ici, des bruits de pas lourds, et ses pas traînent quelque chose. Ne traîne pas. Ne restes pas trop longtemps ici. Quelque chose arrive, et ce n'est pas bon signe. Défends-toi, et suis les chocolats. Défends-toi, et suis les chocolats.

Ta compagnie hurle.

- K... Kkkkk... Kaaaaa... âââââââ... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!

Puis elle disparaît.

Je hais les zombies. Pas par le fait qu'il vous mordent aussi méchamment qu'un chien enragé, non, mais par le fait qu'ils puent à des kilometres et que leur vie me file la plus atroce des nausées. Mais vu leur état, une attaque simple les fera tomber au sol et ce, définitivement. Je dois reconnaitre que l'autre fantôme m'a bien distrait, tout à l'heure. Si j'avais su, je lui aurait reglé son compte, à lui aussi. La seule chose qui me rassure, c'est que ce soit moi, et pas un ou une élève, qui doive vivre cet enfer. N'empêche que sur le coup, j'aurais bien souhaité ton aide, mon vieux Tyrael.
mais comme on dit, lorsqu'on veut que quelque chose soit bien fait, on le fait soi-même, et c'est pas une horde trébuchante qui allait me faire peur...Après tout, j'avais affronté bien pire, dans ma vie, et mon après-vie.

"GOUTEZ AU POUVOIR DE LA CHASSERESSE, ET REPOSEZ EN PAIX"

J'invoque mes petites épées de lumières, et d'un geste, je vise les têtes des créatures. Les projectiles partent, rapidement, traversant sans peine les cranes des créatures, qui commencent alors à tomber lentement à la renverse, mais je veux être sur qu'il ne reste rien d'eux, et je décide des les achever avec mon arcane ultime, le pouvoir de lumière. Il ne me faut pas plus d'une seconde pour concentrer mon pouvoir dans la paume de ma main droite, et de la diriger ensuite vers les 3 cadavres ambulants, qui sont balayés, voire, pulvérisés par le rayon de lumière, bien que ce dernier n'endommage nullement les murs, comme les voix l'avaient dites. Rien d'étonnant, vu que cet endroit empeste la sorcellerie à des kilomètres. Par contre, il y'a quelque chose qui ne me rassure pas, et ce quelque chose se rapproche du coté de là où je suis venue....Oh bon sang, j'espère que c'est pas encore une pourriture de Sleg.
Malgré la destruction des cadavres, je suis toujours enfermée, et franchement, ca ne me plait pas des masses. Le fantome de tout à l'heure va il me réouvrir pour que je puisse suivre la voie, où y'a il un interrupteur caché quelque part.
Pour le moment, je ne panique pas vraiment, mais je me pose de plus en plus de questions, quant au coté "Catholique", de cet endroit.
En tout cas, quoi que ce soit, je sens la puissance, l'aura de la chose, qui s'approche, et je la sens puissante. Un sleg?? Difficile à dire, mais je sais que j'ai pas interet à rester là.

Tu vois, belle. C'était plutôt simple, non? Mais oui, c'était simple. Ils n'ont pas osé s'attaquer à toi en horde, comme ils le fond d'habitude. Tu sais pourquoi? Parce qu'ils ont peur de ce qui arrive vers toi. De cette immondice. DE CETTE HORREUR!
Facile, nous te trouvons un moyen de t'enfuir, et de continuer. L'entité réapparait face à toi, te tire la langue, on ne sait pourquoi. Il est là pour te distraire, pendant que nous cherchons une sortie. N'ai de crainte, ma mie : nous allons te sortir de là. Tu vas pouvoir t'enfuir d'ici, et cela sera en partie grâce à nous. Oui, grâce à nous. Tu nous devra quelque chose, ma chérie. Et oui. Rien n'est gratuit. Ton compagnon se retourne face au chemin à emprunter, pousse, essaye de détruire la paroi rocheuse. Il s'impatiente, hurle. Tu ne sais pourquoi, d'ailleurs. Oh, tu dois bien te douter de quelque chose, réfléchie que tu es. Notre semblable te regarde, l'air suppliant. Comprends par là que tu dois faire quelque chose. Attaque, pousse avec lui, on l'ignore, mais tu dois faire quelque chose. Tente, tente. Tu ne perds rien à essayer. Puis, ne traîne pas. DEPECHE TOI! L'autre pousse, de toutes ses forces. Mais qu'attends-tu?! Aide-le, pardieu!
Tu regardes encore quelque fractions de secondes. Mais maintenant que tu t'apprêtes sans doute à te réveiller et à agir, le nébuleux s'arrête, regarde derrière toi. REGARDE! Regarde, enfin! Il s'affolle, s'évertue à te faire comprendre quelque chose dans un dialecte que tu ne comprendras sûrement pas. Il faut que tu te retournes, que tu essayes de le comprendre, ou que tu ne cherches pas à savoir. C'est à cet instant que tu t'aperçois que les bruit de pas ne sont plus qu'un lointain souvenir. A la place s'égosille un martellage violent et sourd, qui créé des fissures le long du mur. Tu ignores ce que c'est, mais ça veut te rejoindre.

Puis... IL A DISPARU?! Le fantôme... n'est nulle part, ma mie. Il s'est à nouveau envolé. Mais, oh, penche toi, regarde ce qu'il a laissé... Une pierre. Une pierre rouge scintillante. Prends là et encombre toi de quelque chose qui ne te servira sans doute à rien, ou laisse le là. A toi de voir.

Les coups se font de plus en plus oppressants. De plus en plus rapides. Ne paniques pas, Blondie. Sors-toi de là, et cours. Suis les chocolats. Et là, devant toi, apparaît une petite fille. Une petite fille blonde, comme toi. Morte, sans doute. Une ombre, maligne, au visage si triste. Elle montre du doigt le mur à détruire pour te sortir de là, puis porte ce même doigt à ses lèvres. Elle te guide, et te mets en garde. Dehors, il doit y avoir une surprise qui t'attend. Fais attention...
La petite s'approche de toi, ouvre la bouche, sans resultat. Mais derrière vous, tu entends le grabuge et devant toi, tu imagines ton destin. En effet, ils t'attendent, en bon nombre. Squelettes, Zombies, Shredders. Ils sont trop nombreux, et tu ne pourras certes pas les vaincre seuls.
Puis la fillette s'agenouille. Elle a l'air de prier quelqu'un. Son Dieu? Gaïa? Lucifer? Tu n'as pas le temps de savoir. Ta priorité est de te sortir de ce guet-apend au plus vite. Ce mur ne tiendra pas longtemps, vu la puissance des coups qui raisonnent dans toutes les catacombes. Quoiqu'il en soit, elle prépare sans doute aussi quelque chose. Lui ferais-tu confiance? Leur ferais-tu confiance? A toi de choisir ta destinée.

Dehors, des deux côtés, ils t'attendent. Et tous mugissent en coeur la même sillabe.

- Khââââââââââââââââ...