La vie. La mort, l'être humain nait, se dépêche de vivre et, sans avoir vraiment vécu il meurt, son corps s'efface, il n'existe plus, as-t-il seulement existé? La vie d'un Homme est fade, sans intérêt il rie, il pleurs, il aime et croit être aimé, il connait des joies, peines, mais au fond, il n'est rien d'autre qu'un minuscule et inutile partie d'un tout. La vie est elle même un oxymore , car quand l'on vit, on meurt en même temps, ce qui fait que la vivre c'est mourir, et au fond, mourir, c'est vivre. La vie et la mort sont des concepts abstrait et insensé, alors je vais jouer l'érudit et parler d'une mort, ma mort.
Le soleil se lève et pâme de ses tons pastels les cieux encore noirci par la nuit, le tonnerre gronde comme une glas annonçant cette funeste journée, j'ai besoin d'air, j'ai besoin de sortir, de me changer les idées, entre La Vampiresse qui veux me laisser crever, la folle qui pète des plombs pour rien, quel est sont nom déjà? Izumi? Et ma Hébi qui nous quitte, je n'ai aucune raison de rester ici. Je remballe mes affaires, et je sort, fouetté par la pluie, un dernier regard sur le château je m'en vais, encore un page de ma vie qui s'efface, je retournais a clandestinité, Peggy à mes côtés, mon compagnon de toujours, la lune pour amie comme je faisait naguère. Je devais laisser ma trace ici, moi qui aspirait tant à l'immortalité, je devais laisser ici une part de moi. Avec un couteau je gravais ces vers sur une pierre a l'entrée du château:
Page blanche
La nostalgie défile
Des mots qui ne finissent plus
Le silence succombe
Après des heures...
L'agonie démoniaque
Dans le seul but
D'arracher le coeur
Lentement il cesse
De respirer...
Ne pas croire à l'amour
Qui tue
Qui te dépouille de tout
Jette-le dehors
À piétiner d'autres jardins...
Une fleur de lotus
Paresse dans les eaux
Qui ne l'atteignent pas
La boue dessine un coeur
À côté d'un autre...
D'un seul coup
L'histoire change
Il y a un pont
Un air heureux
Et la découverte...
Je ne sais pas ce qui m'a inspiré ces lignes mais elle sont là comme un part de mon cœur, gravé sur cette pierre. Je traverse la ville sans même m'y arrête sans même repassé par le cimetière on nous tuâmes mon père et ou je perdit ma nature démoniaque, ou je rencontrais Lyo, J'étais partis sans au revoir comme toujours, je m'était évaporé. Ils m'oubliront vite, très vite.
La vie, ou la mort, est imprévisible, elle est retorse, on m'a dit un jour que c'est une danse et que chaque pas est une grâce du Divin, mais quand j'ai trébuche est-ce un hasard ou un présent du Malin? J'ai toujours voulu être libre, libre d e mes choix, libre de ma vie, j'ai toujours cru comme un gamin que la vie est belle quand on sait la prendre, je me suis toujours appitoyé sur moi même, mon histoire, mon passé, et toi, Sirius, que dans ma débilité profonde et mon masochisme pathologique j'ai refusé d'oublié, t'invoquant chaque jours pour me torturé. Mais je suis mort aujourd'hui et je me rend compte... J'ai toujours cru que je destin s'acharnait sur moi, qu'il aimait me faire souffrir, mais je me rend compte de mon inutilité, mais, bien sur, le jour de ma mort, j'étais encore ignorant.
Un pas, je trébuche la falaise, non! Je ne veux pas mourir! Mais la vie est impitoyable, le sol se jette vers moi comme pour m'étreindre, il me sert dans ces bras, je meurt, je m'efface à jamais.
Ainsi ce termine la terrible et banale histoire de Sacha Farmer.