Entrez dans l'univers de ce lycée pensionnat perdu dans les montagnes transylvaniennes bien mystérieux... Forum RPG ouvert à tous. |
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| Wherever You Are [PV: Akira] | |
| Auteur | Message |
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Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Wherever You Are [PV: Akira] Mer 10 Juin 2009 - 15:56 | |
| 06:48 – Soir Lac - Couché de soleil
Où que tu sois… Belles paroles, pourtant futiles. Elle n’attendait personne. Elle n’avait plus personne à attendre. Trop tard pour faire marche arrière me direz-vous ? Elle s’était promise de ne plus regarder derrière elle, ne plus ressasser son passé tumultueux, ses malheurs et ses états d’esprit pathétiques. Il fallait quelque peu faire le point, sur sa situation, ses déboires et ses rencontres. Deux visages s’esquissant dans son esprit, comment décrire ces créatures. Jamais elle n’aurait pensé avoir l’honneur de rencontrer de tels êtres. Sans le vouloir -ou presque-, ils lui avaient ouvert la voie. Elle avait du mal à accepter que sur ce monde de débauche il puisse exister de tels êtres. Enfin, cet endroit était quelque peu différant. Excuse, ou tout simplement constat. Non, tout le monde n’était pas ainsi. Après être passé devant quelques filles, disons bavardes –pour ne pas dire misérables commères- proliférant yeux amoureux et regards dévastateurs sur le moindre « mâle » passant à moins de 10 mètres d’elles, il était clair que l’on trouvait la même sous-espèce partout où on allait. Soit, ces personnes ne valaient pas même la peine qu’on pose les yeux sur elles. Qu’elles restent dans leur monde, de toute façon, il n’est pas difficile de vivre sans elles. Il n’y a aucun doute. Ne jouons pas les misogynes, quelques de ces « mâles » ne sont pas à plaindre non plus.
Ne nous écartons pas du sujet, juste pour vous dire, que pour la première fois, Iromy ne demeurait pas seule avec l’ivresse qu’un jour, il n’y aurait plus rien à refaire, comme sous l’emprise de son démon, elle ne vivrait plus que pour le servir. Et quoi qu’il en soit, cette pensée la terrifiait. Elle n’avait plus peur de rien, sauf de lui. Jamais elle ne s’abaissera au niveau de messager sensoriel, marionnette entre les mains d’un bourreau… Imaginez pire supplice que de contempler votre déchéance à travers les yeux de votre pire ennemi ? Vous voir dépérir, et ne plus pouvoir pas même verser une larme. Condition ignoble, vous être le spectateur de votre trépas. Jamais elle ne le laissera prendre le contrôle, malgré ses chuchotements acides, corrosifs, elle ne s’abaissera jamais à de tels déboires… Mais, j’en ai assez dis, ne l’éveillons pas, il dormirait presque.
En pleine émois devant le soleil-couchant, derniers moments de lumière avant l’ombre. Derniers instants d’éternité. La nuit reprendrait vite le dessus, et la belle n’aurait plus qu’à attendre que les grincements du Loup cessent, et qu’enfin, il la laisse en paix, logée au creux des racines. Épreuve des plus banales à présent. Un soupir, elle en aurait même sourit , enfin, n’oublions pas à qui nous avons affaire … Le souffle du vent lui balayant le visage, musique douce encrée dans ses oreilles, Iromy était assise sur la balustrade du pond agrémentant le lac. Douce créature palissime posée sur la volupté des eaux, les pieds se balançant docilement à la surface de cette marre de feu. Elle même ne savait pas vraiment à ce qu’elle pensait, assise délicatement dans les profondeurs des eaux, elle semblait quelque peu abordable. Toujours droite, elle regardait l’horizon. Un simple murmure suffirait à la faire redescendre sur terre, encrant ses yeux dans les votre. Suffisant à vous subjuguer … C’est seul que l’on purge sa peine, accompagné, vous ne faite que la partager… A quoi bon faire souffrir deux personnes ? Vous n’êtes qu’égoïste à agir ainsi…
[“The end of the happy-end and the serenades”]
Dernière édition par Iromy Nagaïa le Lun 15 Juin 2009 - 14:55, édité 1 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: Wherever You Are [PV: Akira] Mer 10 Juin 2009 - 16:13 | |
| Couché de soleil, petit vent qui venait remplacer la chaleur de la journée, le lac à moitié vide personne pour déranger le calme si présent autour de cette enfant abîmé par la vie et ces peripécies, cette petite fille aux yeux vide cheveux noir de jai, abandonnée de toutes expresions. Elle traînait les pieds sur le sol jonché de cailloux, la tête baissé, sa robe qui ne bougeait pas malgrès le vent qui représentait l'arrivée de la nuit. Akira avait passée une journée comme les autres, haïssant toutes les personnes qui ne respectait pas sa vie. Qui pensait à elle comme une simple poupée de procelaine oubliée par sa famille. Ces personnes qui pensaient qu'elle avait était abandonnée, ils en étaient sûr et pourtant...S'ils savaient ce qui lui était arrivé depuis sa naissance. Sa différence, ses paretns mort, le cauchemard qu'elle avait vécu pendant deux ans dans des orphelinats.
Le pont où elle venait d'arriver, il n'y avait qu'une personne, qui ne dégageait pas l'orat d'un humain, elle ne savait pas ce que c'était mais elle ne pouvait lire dans ces pensées. Du moin pas pour l'instant il lui fallait du temps.Au cour de ces derniers mois Akira avait reussi à développé un nouveau pouvoir qui lui était beaucoup utile, elle pouvait faire partagée ces pensées, elle pouvait aussi contrôlée les pensées des gens qu'elle avait pour cible. Mais elle ne s'en servait que très rarement. Voir jamais. La petite enfant alla au pied du pont, juste devant l'eau, elle regardait son reflet et elle se laissa tombée à genoux dans l'eau les mains croisées sur ces genoux elle fixait la matiére liquide et transparente dans laquelle elle était agenouillée en ce moment même. |
| | | Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Re: Wherever You Are [PV: Akira] Lun 15 Juin 2009 - 14:51 | |
| Ne pas se sentir considéré à sa juste valeur et vous êtes enfant… On ne vous voie que comme un jouet, une petite créature à caresser, à prendre dans ses bras. Un enfant « qui ne comprend rien de toute façon »… Trop jeune, il ne saisit pas les malheurs de votre misérable existence, il vous regarde, assit, les yeux remplis d’étoiles, ressassant ses rêves… Sous ses traits angéliques, il ne peut y avoir que lumière et magnificence dans cet être. Mais tout ceci est faux ! Cet enfant pleure à l’intérieur, regardez. Vous ne voyez pas ! Ne vous voilez pas la face ! Il est là, et se rappelle de tout et comprend tout, lui. Vous lui pourrissez la vie, vous n’avez aucune raison de continuer à chérir cet être. Sa vie est réduit à néant, de votre faute. Ne chercher pas le responsable. C’est enfant n’est plus rien, de votre faute… Vous n’avez aucune excuse, de toute manière, l’être humain cherchera toujours un objet, quelqu’un à s’attacher pour ne pas se rendre compte la médiocrité de sa propre espèce. Et, malheureux chérubin, c’est tombé sur toi. Se voiler la face est tellement facile. Endure en silence, mais tâche de ne pas faire la même erreur que tes ancêtres. Regardez les, vous verrez qu’ils ne sont pas aussi insouciant que ça. Ils pleurent eux aussi, eux aussi connaissent la misère, eux aussi ont peur de la mort. Peut-être plus que vous. Sûrement plus que vous. Son but premier n’est pas l’appât du gain. C’est vous qui le pervertissez en lui inculquant cette valeur éphémère. Celle de l’argent, et pas la suite, il devient comme vous. Méprisantes créatures. Et quoi qu’il en soie, tu ne peux pas faire autrement, ta destinée est de tomber dans ce vice. Il n’y a même plus d’échappatoire possible. Tant pis pour toi, tant pis pour vous.
Iromy ferma les yeux un long moment, qui osait venir à nouveau la déranger ? La belle, leva la tête et s’étira de toute sa longueur. Léger bruissement, de légers pas brossant l’herbe revêche du soir. Une démarche souple, presque félin. Sans quitter sa balustrade, Iromy tourna la tête vers le nouveau venu. Enfin, la nouvelle venue pour être exacte. Une enfant, de délicats cheveux de jais balayés par le vent. De grands yeux hypnotisant, éclat de tristesse infini. Magnifique esprit errant. Beauté céleste, celle qu’il est bon de déguster un soir de pleine lune. La semaine prochaine, si sont compte était bon. La Louve ria de sa propre énormité, bien sûr Iromy, bien sûr…
Bref, cette petite était d’un charisme sans équivoque, et bien entendue, elle s’approcha de notre nymphe. Iromy n’était pas vraiment d’attaque pour un nouvel affrontement verbale, épuisée par ses péripéties, elle n’avait plus la force de rien à vrai dire. Syndel, puis Mike, s’en était trop, beaucoup trop. Pourquoi tout le monde s’entêtait à vouloir la sauver ? Comme si qu’elle le désirait ? Non, elle n’avait rien demandé, elle se contentait d’attendre toute les quatre semaines que l’astre d’argent atteigne son apogée. Bientôt sa deuxième pleine Lune, alors, imaginez le trouble, qui dis-je, la frayeur de la belle. Bientôt, ils se remettrons à goûter au sang… Cette pensée suffisait à l’écœurer d’elle-même. Comment osait-elle attenter à la vie d’autrui, elle n’avait pas ce droit. Bien sûr, on ne demande pas aimablement aux gens dans la rue d’un air guilleret « Puis-je goûtez de votre sang très cher ? » Cela serait très mal pris, je pense. Déjà qu’un simple « bonjour » suffit à les effrayer de toute part. Non, ceux qui on le droit de tuer sont ceux, à qui, il ne reste absolument plus rien. Ceux qui n’éprouve du plaisir qu’en mettant fin à une vie. Eux, ont une excuse abordable. Il ne sert à rien de se cacher, ou vous êtes un tueur, vous n’êtes qu’un simple employé –ou un pitoyable chômeur, à vous de voir. Iromy, elle n’était pas encore arrivé à ce stade de la dévotion. Où l’acte sexuel et celui de tuer ne fond qu’un. Comment connaître plus intimement un être qu’en mettant fin à ses jour ? Il n’y a pas plus grand plaisir, si je puis dire. Bien entendu, il faut que l’acte en lui-même vous plaise… Enfin, vous pourriez toujours me contredire. Mais, ne prenez surtout pas cet air consterné, ici, vous n’êtes plus en société, vous avez le droit, et même le devoir d’exprimer ce que vous pensez au plus profond de vous-même. A moins que ce sujet ne vous aurait pas même effleuré l’esprit ? Vous êtes pardonné… [Amélie Nothomb – Journal d’Hirondelle]
La petite créature se dirigea vers la surface glacé de l’eau, admirer son reflet. Sans aucun soubresaut, l’eau était lisse, magnifique miroir d’argent. La petite se laissa tomber le long de la surface étincelante, assise comme une petite enfant sage. La belle quitta cette beauté des yeux pour regardez de nouveau l’horizon et son infini. La fillette restait coite, comme si elle avait comprit l’intensité du moment. Elle avait saisit à quel point le silence était purgatoire. Il ne servait à rien de le briser, elle le ferait, sans-doutes, en tant voulu. Pour l’instant, elle lui fit découvrir son monde, par sa simple présence, elle lui fit découvrir à quel point il était beau d’admirer et se taire.
Après quelques longues minutes de mutisme absolu, Iromy se retourna vers la visiteuse du soir, elle lui offrit un léger sourire, reconnaissance absolue. Accord tacite. Elle était la seul à avoir comprit à quel point sa solitude était vitale, peut-être présente, elle s’était abstenu de commentaire. L’ange des ténèbres la salua d’un mouvement de tête, ses yeux intensément encrés dans les siens. Ce, tout ce qu’elle avait besoin. Par cette légère inclination, la belle lui donna la permission de briser le silence. D’ouvrir la bouche, se présenter, et pourquoi pas, lui céder l’objet de sa visite. Coupant le lien, elle reprit son songe, les yeux désespérément perdu au-delà des terres, au-delà de l’horizon, il n’y avait plus aucune limite, Iromy était de nouveau libre. C’est bon, vous êtes partit. Tenez vous bien, vous n’en croirez pas vos yeux. Le monde s’offre à vous. Partez à la rencontre de l’éternité.
[“I’m a victim of my symptom, I’m a victim of the system…”] |
| | | Invité | Sujet: Re: Wherever You Are [PV: Akira] Dim 21 Juin 2009 - 18:42 | |
| La nuit qui tombe est un des meilleurs moments que la petite fille puisse passer sans avoir de problèmes, agenouillés dans l'eau froide et incroyablement clair Akira prit de ce liquide transparent dans ses mains qu'elle passa sur ces bras, blessures, coupures, désinféctés Akira finit par remarquer que sa peau était incroyablement blanche, comme la lune qui se reffletait sur elle. Un calme si apaisant avait-il besoin d'être déranger par des bavardages forts ? Où alors pouvait-il être respectait rien que quelques minutes encores, le temps de réfléchir à des dires qui servent à quelque chose rien qu'une fois. Fixant le vide qui se trouvait devant elle; Akira se leva doucement avant de se diriger vers le haut du pont, où Iromy lui avait signe de parler. Pourquoi serait-ce elle qui commencerait ? Pourquoi pas l'inverse ? Pourquoi ? Celà reste des questions sans réponses logiques.. Elle marchait doucement tenant le bas de sa robe dans ces mains pour eviter qu'elle traine à terre pour ralentirs la marches lente qu'exercait Aki". Sa robe était une très longue robe, un peu bouffi à partir de la taille, blanches et bordeaux, elle avait les manches courtes pourtant elle tenait chaud. Arriver aux côtés de la jeune femme magnifique, Akira se posta à côté d'elle.
_Qui es-tu ?
Seule question qu'elle pouvait poser pour le moment, mieux que " c'est quoi ton nom?" mais moin bien qu'une excuse de l'avoir dérangé, après tout, la jeune enfant était empreint d'une curiosité absolue face à cette femme qui l'avait regarder quelques minutes plus tôts. Sa voix était aigüe, mais pas portante, elle ne dérangeait pas, ne cassait pas les oreilles, en fait..Sa voix était l'une des seules choses qui prouvait que c'était un ange, une voix belle et douce, pourtant..Sa voix n'était que très rarement entendue. |
| | | Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Re: Wherever You Are [PV: Akira] Lun 22 Juin 2009 - 16:05 | |
| [ Akira, tout d’abord, je te pris de bien vouloir me pardonner pour l’avatar. Je n’ai pas résistéà l’appelle de blanc… Va te plaindre à Mike ! C’est de sa faute XD ]
Le soleil menaçait de les quitter, il leur faisait ses derniers adieux, les inondant de ses doux rayons argentés. Se cachant derrière les bois. Il leur souhaitait la plénitude du soir, sommant à la Lune de veiller sur elles. Personne d’autre n’est apte à de telles considérations, elle veillera sur vous, sans interruption, elle sera votre seule réelle amie. Jamais la belle ne vous portera défaut. L’éclipse vous inondera de rêves, c’est votre cadeau, profitez s’en, vous êtes sûrement les derniers à en bénéficier. Malgré sa bienveillance, l’astre céleste s’éloigne, d’année en année. Pleurez sur son sort, ne l’oubliez jamais. Elle est votre, c’est votre seul cadeau. Personne ne pourra vous la reprendre. Présent éternel qui vous accompagnera dans votre chute longue des quelques décennie. Le temps ne se comptera plus en années, mais en secondes. Vous vivez pleinement le moment présent sous l’œil reposant de cette divinité du soir. Elle ne vous quitte plus. Protégé, vous êtes devenu un surhomme, et personne ne pourra se dresser sur votre chemin. Lèvres irisées couvrants de baisés symboliques votre gardien de glace, votre étoile. Quelle étoile choisir ? Vous êtes vous peut-être déjà suggéré que cette astre était trop imposant pour vous. Et bien, ne jouez pas les faux modestes. L’étoile d’Iromy est bien cet ange de gel. Ne vous en déplaise. Elle en est très fière, mais jamais ne vous regardera de haut. Son ange gardien est le plus imposant de tout. Elle en aura bien besoin… Bruissement d’étoffes, la princesse de neige s’est levé. Acceptant son invitation, la soumettant à son regard captivant, deux grand yeux d’ébène rivées dans les siens. Douceur d’une enfant, elle avançait avec magnificence, comptant ses pas. Grâce d’une fée. Quitter cette enfant des yeux pour ne pas s’attarder, Iromy ne comptait absolument pas devenir la captive d’un nouveau regard. Un seul lui suffisait bien, elle se promis de ne plus jamais se laisser prendre au piège. L’astre de feu leur signalait ses dernières lueurs, se teintant de rouge. In medias res, la jeune femme replongea ses yeux dans cette sphère brûlante. Ecoutant la petite avancer, à la faveur du vent. Pourquoi elle s’était rapproché ? Rien n’est plus pure qu’un enfant, ne nous posons aucune question, laissons le faire. Pourquoi à toi de commencer ? La bonne blague, sache que jamais je n’ai voulu de ta présence en ces lieux. C’est par indulgence que je t’ai laissé fouler mon espace vital. Alors, sache petite, que c’est à toi de t’expliquer. Il n’est pas nécessaire que tu parles bien entendue, mais jamais tu ne me retira la première parole. Je m’en contente à la contemplation. Jamais la parole n’a été ma clef. Enfin, il y a l’exception qui confirme la règle non ? Celle là ne compte pas… Après ces questionnement d’enfant atterré, la petite pris la parole, voix à l’apogée de la candeur :
-Qui es-tu ?
Légèrement surprise, il y avait de quoi. La belle s’attendait à la tournure bateau du « comment tu t’appelles ? ». Mais qui était-elle ? Ho, Iromy n’en avait aucune idée. Elle était maudite, elle en était sûre. Mais pour se qualifier en tant qu’être, il fallait être beaucoup plus. Jamais elle n’aurait crue devoir se tourmenter à trouver une identité, pour répondre à la simple question d’une enfant en plus. Quoi qu’il en soit, la jeune femme marqua une courte pause. Prit une longue inspiration, les yeux toujours tournés vers l’infini. Qui était-elle, qui était-elle, qui était-elle ? La réponse la plus juste aurait été, je ne suis personne, je ne suis rien du tout. Mon existence est futile, tout comme la tienne. Il ne sert à rien de rechercher son identité ou votre place dans ce monde où vous n’êtes qu’un numéro parmi tant d’autre. Avant de savoir qui vous êtes réellement, tachez de découvrir quelle est votre place en ce bas monde. Un but, un rêve, une histoire. Tout cela, Iromy ne le possédait pas, malheureusement. Son but était de lutter contre son esprit du diable, chaque secondes, et rien d'autre. Sérieux effort, il ne fallait pas mentir, à quoi bon, dire la vérité? Cela ne servait tout bonnement à rien, il y a des choses qu'il vaut mieux s'abstenir de dire, sans autres considérations. Alors, sans arrêter sa contemplation, la belle s'éprit, et d'une voix moins grave qu'à l'ordinaire, lança à l'enfant :
-Qui je suis? Surement une âme errante tantant tant bien que mal de me faire une nouvelle place dans ce monde. Mais d'une certaine façon, je suis tout simplement Iromy... Libre à toi de choisir. Et toi, qui es tu?
Sans arrière pensée, juste une réponse. Il ne fallait pas chercher plus loin. A quoi bon importuner le sort, elle ne voulait plus que l'on s'occupe de son démon, laissez le. La belle vous suppliait presque, ne vous mêlez plus de son sort. Vous contempliez l'éternité, personne ne vous aviez fait connaitre pareils délices. Un question, tout s'écroule, vous ne vous y attendiez pas...
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| | | Invité | Sujet: Re: Wherever You Are [PV: Akira] Lun 22 Juin 2009 - 18:09 | |
| [ Je l'ai fait pour toi, t'en fait ce que tu veux. ]
_Mon nom est Akira.
Elle fit une moue boudeuse, maintenant elle y voyait un peu claire dans la tête de son interlocutrice. SI elle savait que pour Akira c'était un livre ouvert qu'aurait-elle fait ? De toute façon Akira n'avait pas l'intention de l'embêter très longtemps, à quoi bon rester avec quelqu'un qui veut rester seule ? Sa reviendrait au fait de rester seule dans une ruelle planquer pour attendre que quelqu'un veule bien d'elle pour la nuit où juste la nourrire. Akira détourna les yeux et se dirigea vers le bord où elle s'assit, petite princesse ressemble à un ange déchus, pourtant elle ne savait pas ce qu'était le ciel..
Se décrire plus en détail servait à quoi, parler de sa vie ? Une partie de sa vie plutôt ? Qui s'interesserait au sort d'une gamine de 10 ans qui est voué à la mort. Cet ange que tout le monde appelle "petite" , alors qu'elle est plus mûre que beaucoup d'autre adultes humains comme sorciers où autres races qui puisse exister, poussa un soupir embêter. Elle se sentait de trop. |
| | | Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Re: Wherever You Are [PV: Akira] Sam 27 Juin 2009 - 19:37 | |
| Le souffle d'une enfant, torpeur d'un instant, brûlure vous enivrant comme la peste. Qui aurait pensé l'abandonner un jour?
Les yeux de la princesse de feu se détachèrent, fin de l'illusion, vide. Comment refouler ses réelle pensées lorsque l'attente se fait trop longue? la nuit vous guète, et vous êtes le seul à attendre. Votre vie se résumé à votre fin.Comme un livre où deux lignes suffiront à l'illustrer : " Elle naquit, jour maudit. L'attente fût courte, datte anniversaire de sa fin" Dans cette société intelligible, la monotonie vous enivre avec autant de délicatesse qu'un furoncle géant. Guettant le moindre signe de faiblesse, au moment propice où lors d'une envie irréversible votre main porte atteinte à son intégrité, il grandit à la manière d'un champignon d'Hiroshima. Réduisant votre vie à un méandre de pathétisme, vous forcent à plonger dans le vice, à goûter au sang. Acte irréversible, vous ne serrez plus jamais comme avant. Iromy espérait que cette enfant n'eut pas la chance d'approcher ces bassesses. Elle était jeune, et malgré les apparences, restait désespérément d'une insouciance sans failles. Enfant oblige. Malgré les torpeurs que tu fais endurer à ton esprit Akira, de toi jailli l'aura de la pureté. Tu ne t'es pas laissé enivrée dans le système, tu as encore la chance de t'en sortir. Ton destin n'est pas encore scellé. Il te faut un mentor digne de ce nom, quelqu'un qui ne te plongera pas dans le vice de cette société puritaine. Mais as-tu quelqu'un pour t'aider dans ta quête? Toi, l'enfant des abysses, crois-tu que tu pourras survivre éternellement seule? Que cherches-tu à errer dans ces lieux? Je doute que mon aide ne te sera d'une quelconque utilité...
-Mon nom est Akira.
L'ange de lumière se présenta, tout simplement. Un nom lui était amplement suffisant. La belle n'avait rien à redire. Akira, ce nom résonna à ses oreilles avec délicatesse, simple, remplie de volupté. L'enfant n'avait pas bougé, les mains solidement attaché à sa robe, comme pour empêcher son envol. Tellement frêle, elle semblait être prête à se faire emporter par le vent à tout moment, ses yeux remplis d'une tristesse infini n'en n'avaient que faire de ces péripéties, fallait-il qu'ils trouvent un but à leur embuscade en ces lieux. Elle sentait l'enfant appuyer dangereusement son regard contre sa nuque, la décryptant presque. Drôle de sensation que son esprit lui soit ouvert, étrange éventualité. Enfin, ici, on ne pouvait être stupéfait de rien, elle se concentra donc pour que le monstre de sang lui soit inconnu. Autant protéger la candeur, tant qu'il en est encore temps. Soupir. Combien de temps encore arrivera-t-elle à le contenir? Elle qui a si souvent frôlé la mort. Dans une semaine, la Lune atteindra son apogée et alors, le destin jouera d'elle comme d'une feuille envolé par le vent, laissant désespérément son sort entre les mains de l'inconnu. Cette enfant avançait elle aussi sûrement dans le noir, cherchant avec appréhension un mentor. Que faisait-elle en ce bas monde, seule? Cette question ne cessait de la tourmenter. Répétition dans son esprit de damné, pourquoi cet être la préoccupait-elle tant? Peut-être qu'Iromy cessait enfin de ne penser qu'à sa petite personne. Peut-être, sans doutes...
Dernières bribes de lumière, le soleil s'est échappé, laissant quartier libre à la Lune. Ténèbres enivrants progressivement le parc, la foret se rapproche dangereusement. Dernière goute d'or à la surface du lac, moment d'immortalité. Magnifique, sans nom. Deux enfants posées avec délicatesse sur un pond de Saturne, elles rêvent. Ange seul, ne demandant qu'au monde un peu de compagnie, ne plus la prendre pour une enfant. Ange déchu quant à lui, attendant avec ferveur la date de sa déchéance. Deux enfants égarés, deux enfants orphelins. Symbole d'abandon. La jeune femme, enfant des ténèbres, Native de la Nuit, décrocha son regard de l'infini horizon. Yeux d'une profondeur absolue se ruant dans ceux de la fée de verre. Fragile être de sang à l'abandon. Immense aura n'attendant que compagnie, ne plus errer en attente d'un quelconque amour. La belle n'était pas apte à faire d'elle sa pupille. Malgré cette immense ferveur lui enivrant les sens, jamais elle n'aurait la possibilité de s'occuper d'autrui. Fallait-il déjà qu'elle arrive à s'occuper d'elle-même, à s'occuper d'eux. Regardez comme le vice a encore frappé, déjouant leur seule marque, leur chemin est à présent obscurci. Pourras-tu attendre, Akira? Pourras-tu m'attendre?
-Tu peux t'approcher tu sais, je n'vais pas te manger...
Voix grave, légèrement rauque, elle adressa un mince sourire à la poupée de porcelaine postée devant elle. Belle angelot éphémère, aux yeux remplie d'une tristesse infini. Après contemplation, la belle s'aperçut que ses bras étaient maculés de sang, longues cicatrices fines et autres coupures plus profondes. Instinctivement, ne sachant même elle-même pourquoi, Iromy descendit de sa balustrade pour s'accroupir devant la petite fée, plongeant ses yeux dans les siens. A sa hauteur, notre ange déchu longea d'un doigt tremblant les marques cuisantes de la petite. Bras d'un blanc immaculé, parsemé de longues tranché rougeâtres. Charmer le feu, amadouer la douleur, enfin Iromy l'essayait. Elle ne pouvait la guérir, mais au moins, elle espérait pouvoir minimiser sa torpeur. Elle posa sa main glacé sur le bras de la jeune fille, l'ange ne la quittait pas des yeux. -C'est pas trop douloureux? Ses bras étaient légèrement humides, l'eau du lac ayant pour but de diminuer le sentiment de brûlure, bien sûr qu'elle souffrait. Quelques secondes, passant délicatement ses mains cristallisées sur les plaies de la petite. -Comment t'es tu fais toute ces marques petit ange? |
| | | Invité | Sujet: Re: Wherever You Are [PV: Akira] Sam 27 Juin 2009 - 20:30 | |
| -C'est pas trop douloureux?
Accroupi en face d'elle, la créature magnifique passait ces mains sur ces blessures; douloureux ? Ca ne l'était plus..Les marques restèrent gravés mais la douleur c'était estompé depuis bien longtemps seules sa tête et son dos lui fesaient mal, atrocement mal mais elle ne voulait pas étendre ces problèmes. Sa ne servirait à rien..Akira secoua doucement la tête. Elle posa le bout de ces doigts sur chaques côtés des joues d'Iromy et lui fit comprendre que sa douleur n'était pas physique elle lui montra aussi qu'elle ne voulait pas que l'on s'inquiète pour elle où qu'on essaye de l'aider. Car tout ce terminait toujours mal si elle restait avec Akira Iromy risquerait-elle aussi d'y laisser sa vie pour avoir aider Akira ? Elle ne le voulait pas.. Elle avait beau haïr les hommes le petit ange ne souhaitait la mort de personnes sauf les personnes qui lui ont fait du mal comme les directeurs des orphelinats, les hommes qui l'avait soit-disant aider et aussi les psychologues qui l'avait suivis durant son enfance. Akira soupira et laissa tomber doucement ces mains pour qu'ils agrippent sa robe et elle la regarda dans les yeux. Les mains poser sur ces bras étaient rester tels qu'ils étaient en fait c'était agréable..
-Comment t'es tu fais toute ces marques petit ange? -On m'en a fait beaucoup; et je m'en suis fait depuis que j'ai quitté l'orphelinat..
Elle avait quitté l'orphelinat pour enter dans FHS pourtant elle n'avait pas l'âge d'y entrer alors elle était rester dehors, elle l'avait choisis mais à présent elle se rend compte que ce n'était pas ce qu'elle aurait dû faire. Elle aurait très bien pû rester dans une pièce vide de l'immense château pourtant..Elle était rester dehors. Akira baissa les yeux et regarda ces bras.
-N'essaye pas de soulager la douleur, tu n'y arriveras pas.. |
| | | Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Re: Wherever You Are [PV: Akira] Ven 3 Juil 2009 - 15:09 | |
| Moue proche du jemenfoutisme. Négation de la tête, faisant lentement onduler ses cheveux de cendre, la souffrance était autre que physique ? Pas si sûre, enfin, traces de blessures et autres balafres encraient marques indélébiles au plus profond de l’âme. Se faire battre, le cacher et se taire. Honte inavouable, peur perpétuelle de la sanction à venir. Ne plus parler pour ne jamais regretter ses dires, comme un enfant, vous voilà enfermé dans le parcours cyclique d’une porte tournante. Vous tournez et tournez inlassablement, vous voyez la sortie, mais jamais n’arriverez à l’atteindre. Attendre un nouveau tour, nouvelle torture, étourdis, la sortie vous parez de plus en plus lointaine, jusqu’au jour ou vous ne la verrez plus. Plus d’issu, vous voilà enfermé en compagnie de votre bourreau. Vous connaissez la datte de votre prochaine correction, il me reste plus qu’un demi-tour, et me voilà châtré, à nouveau. Immonde, vous attendez avec appréhension que le parcours se referme en espérant que la sanction ne soie pas plus forte la prochaine fois. Le temps du parcours, vos plais ne se sont pas encore refermées, cette douleur cuisante -physique et mentale, je m’entend- vous trouble jusqu’à l’échine, et il remet ça. Rajouter une couche à votre désastre, encore, encore et encore… Jusqu’à ce que ces blessures béantes ne puissent plus se refermer… L’enfant planta des yeux démesurés dans ceux d’Iromy, magnifiques comètes de matière noire, des plus intenses. Sans la quitter, elle posa deux mains de glace sur ses joues. Ondes, tel de l’eau de source s’écoula dans son esprit, tout allait bien dans le meilleur des monde ? Iromy en avait envie de vomir. Mais bien sûr… Il était très humble de ne pas faire partager ses souffrances à autrui, mais il ne fallait jamais minimiser le problème. Un fossé béant entre la retenue et l’optimisme. Vivre avec sa souffrance était un choix qu’Iromy comprenant, simple éthique, la Belle se leva donc, détachant ses membres de l’enfant. Elle ne désirait aucune aide, la Nymphe le concevait. Elle-même aurait donné ciel et terre pour que les Autres ne se mêlent pas de ses malheurs. Mais il en avait été autrement. Ils avaient bravé son engouement, eux avaient la ferme intention de la faire sortir de sa torpeur. Et ils avaient réussis… Jamais elle n’aurait pensé, jamais… Souvenirs célestes, ses premiers souvenirs, son premier sourire… Elle s’était trompé, grand pas en avant. Accepter l’erreur. Tout le monde peut faire des erreurs… -On m'en a fait beaucoup; et je m'en suis fait depuis que j'ai quitté l'orphelinat…La crainte était fondée, Cette poupée d’ivoire avait été battue. La regardant de haut, sourcil perplexe. Son bourreau, et elle-même. Il ne servait à rien de lui demander par qui et comment dans le premier cas. Les cicatrices ne s’étaient pas encore cicatrisées, il ne servaient à rien de faire resurgir tous ces vices. Torture mentale. Iromy ne voulaient en aucun cas remplacer ses tortionnaires. Si la petite cherchait une quelconque aide, elle serait à sa disposition. Mais, elle lui avait bien fait comprendre qu’elle la refusait. Peur pour la vie de cet ange des ténèbres ? Quelle naïveté. Elle n’avait plus rien à perdre, de toute façon, sa vie ne lui était pas précieuse. La fin arrivera quand elle le désirera, et le plus tôt serait le mieux. Alors, la Mort, imaginez, c’est le comble de ses soucis. L’enfant coupa cours à ses réflexions, voix fluette, presque désespoir. Elle souffre, continuellement, mais se braque. Comment faire en sorte que ce champignon d’Hiroshima ne t’emprisonne toute entière ? Ne reste pas seule dans ta douleur. Encore jeune, tu ne pourras lui faire face continuellement. Il faut mettre sa vanité de côté et apprendre à accepter l’aide des Autres. Regarde moi, je n’ai pas pu résister à mon sceau, ma fierté laissé de côté, je me suis abandonné dans les bras de l’Autre. Bien sûr qu’il a été dure, mais ça en valait la peine. Juste une fois, l’exception qui confirme la règle. Je ne te demande pas de changer, juste briser ton masque, juste une fois. Ne pas te laisser envahir par de pareils tourments. Les effacer, l’espace d’une journée, pour l’affronter à nouveau, plus forte encore, plus forte que lui… -N'essaye pas de soulager la douleur, tu n'y arriveras pas…Debout devant ce cadavre ambulant, la princesse de glace acquiesça sans rien ajouter de plus. En cas de refus, il était inutile de lui forcer la main. Encore une fois, elle se retrouvait confronté à l’inconnu, c’est tout bonnement naturel. Mais, une dernière petite chose, il fallait que tout soi à sa bonne place, ne pas rester sur des non-dis. Cette enfant n’acceptait aucune aide, pour le moment. Il aurait été dommage qu’Iromy la quitte sur une simple pensée d’une seconde. Quelques phrases enivrant son esprit, pensée passagère, il fallait être sûr à présent. -Bien, dans ce cas prend tes responsabilités. Je comprend que tu veules surmonter cette épreuve seule. Je suis dans la même situation que toi en quelque sorte. Maintenant, je te le demande, et ce sera la première et dernière fois. Tu ne souhaites vraiment aucune aide ? Je te laisse autant de temps que tu souhaites pour y réfléchir, mais ne tarde pas trop. Je ne serais pas à ta disposition éternellement… Propos brûlants mais nécessaires. Cette enfant se prenait pour presque adulte, il fallait qu’elle assume. Choix décisif, quoi qu’elle choisisse, la belle ne lui en tiendra pas rigueur. Chacun était libre de ses actes après tout, il n’y avait aucune raison de se justifier. Mais bien sûr, en cas contraire, elle était tout disposé de l’aider. Enfin, elle essayerait, bien entendue. Fallait-il déjà qu’elle se délie de son mal, rien que partiellement, cela suffisait amplement… Balance à double tranchant, votre fierté -VS- votre intégrité… [ “People say I’m not okay'Cause I love such elementary things…It’s been my fate to compensateI’ve never know…” ]…He was as a child in his heart… …Excuse him... …He wasjust a child… I Still Love You For Ever… |
| | | Invité | Sujet: Re: Wherever You Are [PV: Akira] Ven 3 Juil 2009 - 19:03 | |
| Besoin d'aide ? Elle en avait besoin, besoin plus qu'autre chose; mais elle ne voulait pas subir un autre abandon. Les propos d'Iromy étai loin d'être blessant ils sont réels et rien de plus que faire ? Accepté l'aide que lui proposer cette créature de la nuit ? Où bien continuer seule ... Akira baissa la tête et se laissa tomber sur à genoux le corp tremblant les larmes qui était à deux doigts de couler il laissa tomber sa tête lourde contre le corp d'Iromy presque suppliante de l'aider..
_Je ne veux plus...Aide moi..S'il te plaît..
Oui, aide là autant que tu peux, aide là pour qu'elle aille mieux, arrache la à se destin si injuste où tout simplement si tu ne veux pas..Laisse la mourrire seule dehors, Akira releva la tête vers Iromy être sans coeur ? Ô je ne crois pas si elle l'était vraiment lui aurait-elle dit de telles paroles ? Ne lui aurait-elle pas dit quelque chose comme " Soit, debrouille toi seule" si elle était vraiment sans coeur..Aurait-elle fait attention à cette petite ? Akira ne pouvait pas juger certes mais elle se devait de connaître ce qu'était réellement la jeune femme en face d'elle. Akira se croisa les mains sur ces genoux, baissa les yeux et reflechit ce n'était qu'une enfant..
_ Je peux t'aider à aller mieux..Je pourrais essayer plutôt. continua t-elle du voix calme et douce presque un chuchotti à présent.
"Des rêves du lendemain hantent l'âme bléssée. Toute fierté est perdue, les ailes arrachées marquent l'approche de la fin" vous connaissez Loveless ? Pas la série mais la pièce ? Une histoire magnifique. M'fin..Akira attendez une seule reaction, celle qui ferait monter un sentiment de joie, où le contraire celle qui ferait monter un sentiment de deçeption mais seule cette nymphe était capable de decider de ce qu'allait ressentir Akira en ce moment même. |
| | | Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Re: Wherever You Are [PV: Akira] Sam 4 Juil 2009 - 23:52 | |
| -Je ne veux plus… Aide moi… S'il te plaît…
Aucun temps de réflexion, à ses pieds, l’enfant s’effondra telle une masse, tremblotante. C’était tout réfléchit, elle joua les égoïste, la priant de l’aider. Petit corps frêle et impuissant. Tellement vulnérable, ce n’était qu’une enfant. On ne pouvait jouer les grandes éternellement, l’esprit refait toujours surface, jouer un rôle est très mauvais, sauf lorsqu’il vous sert à vous protéger, bien entendue. Sans bouger, la Nymphe laissa s’écouler de longue secondes. La laissant couler ses larmes, cela faisait toujours du bien de pleurer, surtout à son âge. Le temps s’était arrêté, dans quoi t’es-tu encore fourrée, petite peste. Impuissante, elle ferma les yeux, se retenant de crier, les visage braquer vers le ciel. Elle passa la paume de sa main sur sa bouche, geste lent, saccadé, comme pour ôter une gerbe de sang invisible qui lui aurait monté brusquement à la bouche. Regard remplit de méprit, elle reprit peu à peu contenance. Rebaissant la tête vers l’elfe de feu, la belle s’abaissa de nouveau, prit fermement son beau visage entre ses mains de glace, brûlures lui cramant le blanc de sa peau. L’ange de la nuit planta ses yeux dans les siens, la regardant, la dévisageant, la jugeant. Longuement, elle la passa au crible, pénétrant son esprit. Ce viol maintenant lui était familier, bien entendue, il était plus qu’incongrue de se permettre de tels déboires, mais comment résister à l’appel de l’Autre. L’enfant lui envoyait des ondes, la suppliant, Iromy les interceptaient, les attirant presque. Certaines bribes, la Belle les saisissaient sans même en avoir eue une quelconque convoitise, et bien sûr, la plupart du temps, surtout celle qu’elle n’aurait jamais dû entendre…
Sans cœur ? Oh, tu ne crois pas si bien dire. Son palpitant lui avait été arraché il n’y a pas si longtemps que ça. Immense douleur, à perpétuité. Une fois le mal physique dissipé, il fallait endurer la souffrance psychique. Ne plus avoir de cœur. Cet amas de chair et de sang avait été remplacé par une pompe mécanique depuis qu’elle avait décliné son interrupteur sensoriel sur « ni chaud ni froid ». Tous ses sentiments dit humains, elle ne les ressentait plus. Plus aucune chape de plomb ne lui bloquant la poitrine, au début, cet état était plus que convenable, mais très vite, il devint insupportable. Imaginez, ne plus ressentir le moindre attrait pour quoi que ce soit de décryptable. L’amour, la colère ou tout simplement la tristesse. Tous ses sens bloqué, son palais ne frétillait plus en s’humectant de chocolat noir. Son nez ne s’enivrait plus au parfum d’un inconnu croisé inopinément au coin d’une rue. Ses yeux ne s’émerveillaient plus des magnifiques couleurs de la campagne, seule son ouïe avait, comme par miracle, été exhumé d ‘un tel châtiment. Oui, les accords branlants d’une guitare électrique la faisait vibrer de bonheur, les tonalités saccadées que lui offrait la voix du dit chanteur la faisait frémir, elle marchait sur les traces que la batterie encrait en son âme. Pure bonheur. Moment de solitude, entre elle et son bourreau. Monde noir, rempli de désespoir qu’un cœur ne peut plus connaître. Alors, pas de cœur, non mon ange, je n’ai pas de cœur… Ce n’est pas pour cela qu’il m’est interdit d’aimer… Seule exception à sa besace, son cœur s’était emballé, il ne voulait plus s’arrêter, il réclamait à nouveau sa part de bonheur. Souvenirs sombres et indécis d’une nuit, elle ressentait à nouveau les plaisir simples de la vie. Miraculeusement. C’est toi qui me sauve…
Il arrive qu’un jour -il est arrivé qu’un jour- la batterie sanglante se réveille, oublie pendant quelques secondes sa damnation, et se prend à aimer. Il arrive qu’il puisse éprouver une sincère pitié, il arrive qu’il oubli qui il est, il arrive qu’il frémit à la rencontre d’un être. Il ne comprend pas, tente de fuir, il a peur. Il ne se rappelle plus. Il ne sait même pas si c’est une bonne chose, il a oublier comment aimer. Comme un enfant découvrant l’amour, il prend peur et s’emballe. Que lui arrive-t-il, paniqué, il s’éprend à essayer de découvrir, mais très vite, son maestro se calme, réduit son débit. Il ne ressent plus rien, il a effacé cette rencontre. Il a redécouvert le bonheur, mais on lui a reprit, on lui a volé. Son sélecteur sensoriel se reprogramme sur « off ». Mal plus grand encore, on lui a fait croire que les porte de lumières étaient grandes ouvertes, mais, quelques secondes avant avoir franchit le cap, une fois la dernière marche gravie, les portes se referment, brisant les rêves de l’enfant, brisant les rêves d’Iromy…
-Je peux t'aider à aller mieux… Je pourrais essayer plutôt.
Confiance aveugle en ce Démon, Akira était bien naïve. Iromy espérait réellement ne pas aggraver le cas de la petite. Après tout, elle aussi était maudite, et elle en avait déjà bien assez avec son propre Dieu. Créature des ténèbres. D’une rage extrême, il ne voulait en aucun cas qu’ils s’occupent de l’enfant. Il grognait, grondait, brûlait chaque interstice du corps de sa Captive. Dame noir à la peau de nacre, elle se pencha, posant un baisé sur le front de l’ange de lumière. Lui offrir son aide ? Belle enfant, tu es plus désireuse que moi, mon sort est tout tracé, toi il te reste encore une chance de t’en sortir. Je te remercie de ta dévotion, mais regarde moi. Crois-tu qu’il me reste encore un espoir ? Ne joue pas les ingénues, je suis maudite, et ceci pour l’éternité, mon éternité. Si je me délivre, le monstre prendra possession du corps d’un autre innocent, et, il n’en est pas question. Comprend, je dois apprendre à l’affronter seule, je ne serais pas entourer le restant de ma vie. Lorsque tous me tourneront le dos, que ferais-je alors ? Je préfère ne pas imaginer si funeste destin. En mon corps, en mon âme, il ne peut faire de mal à personne, tant qu’il reste enfermé en moi, jamais ses dents d’ivoires ne se refermerons sur ton cou de porcelaine. Vois-tu ? Alors, moi, non, tu ne peux en aucun cas m’aider. J’ai trouvé mon but, je me suis promise de vous protéger. Voici le plus beau cadeau que je puisse vous offrir. Vous m’avez offert beaucoup plus, tellement plus. Jamais je ne pourrais vous remercier avec autan d’ardeur…
-Peut importe mon sort, ici, c’est de toi dont il est question…
Petite poupée, tu n’as aucunement besoin de moi pour décider de ton bonheur ou non. Je ne suis qu’une passerelle, je ne sais pas si j’arriverais a être digne de toi, mais je me forcerais à te trouver quelque réconfort. Voix-tu, je ne suis pas douée pour ce genre de chose. La confidente idéale, ce n’est pas moi. Je ne suis d’une âme solitaire cherchant sa place en ce bas monde. Je ne te promet rien, je te donnerais tout. Enfant des neiges, ton calvaire ne fait que commencer, ne croit pas que je serais douce, ne croit pas avoir découvert un ange, détrompe toi, je suis tout autre que cela. Je ne suis qu’une sombre créature aux allures de démons. Jamais un mot de trop, mes bras ne seront pas une prison, je ne pourrais me permettre de te tenir contre moi, il m’est impossible de supporter tant de douleur. Profites en tant qu’il en est encore tant. Bientôt je me délirais, pour ne plus te frôler. Bien sûr, il t’est encore possible d’échanger, je ne le prendrais aucunement mal. Je serais dure, ne te laissant jamais sombrer dans de merveilleux contes de fées ou autres magnifiques histoires tel est Loveless. Non, jamais ne refaire la même erreur de ma mère Native du Jour. Ton combat sera dure mais juste. Apprendre à te débrouiller seule dans ce monde de débauche. Je ne serais peut-être pas le mentor affectueux et tendre que tu te serais imaginer, mais tu en sortiras transformé. Mon enfant, tu as encore du chemin à parcourir. N’oublie jamais qui tu es, n’oublie jamais, tu n’as que huit ans. Il serait dommage de passer à côté de ta jeunesse, il te reste encore tellement de magnifiques années à vivre. Ne fait pas la même erreur que moi. Tu es le symbole de l’espérance… A choisir entre l’ange et le démon…
["Tell me why do I feel this way All my life I've been standing on the borderline Too many bridges burned Too many lies I've heard I had a life but I can't go back I can't do that, it will never be the same again And I know I don't have any time to burn *** Maybe I'm lost, and maybe I'm scared But too many times I've closed the doors behind me"] |
| | | Invité | Sujet: Re: Wherever You Are [PV: Akira] Ven 14 Aoû 2009 - 17:22 | |
| Si tes rêves sont brisés, si tu ne crois plus en rien, si tu n'espères plus ta place n'est pas ici. Elle est ailleurs certes mais un Ange ne choisit pas au hasard quelqu'un. Crois ce que tu veux où ne crois rien rabaisse toi au point de te dégouter c'est selon ton envie. Et à ce moment le silence est roi, sacrilège si le silence était brisé. Jouer les grandes ? Il n'en est jamais question tout ce qui compte aujourd'hui c'est savoir se défendre et savoir se débrouiller. Elle n'est pas seule à jouer un rôle, tu en joue un aussi, on en joue tous un. Tu sembles dur comme la pierre, froide que la glace et aussi colérique que les flemmes qui se répandent dans ton corps; mais au final qu'est-tu réellement ? Une nymphe, un loup-garou ton tempérament vient donc de là ? Tu voulais l'aider et au final... Tu ne te sent pas prête ? Est-ce là la raison pour laquelle tu penses pas être à la hauteur de ce petit Ange qui ne te demande rien juste un peu d'aide ? Elle ne te collera pas dans les pattes, elle ne t'embêtera pas, elle te demande juste de la protégée quoiqu'il puisse arriver. Mais..Si tu ne te sens pas prête elle peut aussi te laisser tranquille et partir en faisant croire qu'elle ne t'avais jamais rencontrer, jamais parler et jamais demander quoique ce soit. Serais-tu tranquille si tu étais seule ? Je doute.. Lève toi, et montre moi ta grandeur, montre moi à quel point dois-je rester à ma place, la place d'une gamine qui doit se taire et ne jamais rien dire. C'est ici que tout prend fin, je t'ai connue et je te quitte sur ce pont, je t'ai prier de m'aider..Tu m'as aider d'une certaine manière, un court moment passer avec toi m'a permis ne de pas rester seule pendant de longues minutes. Ange contre démon, aucun rapport avec ce que nous vivons là, il n'y a aucun choix. Aurons nous peut-être l'occasion de nous revoir dans les jours prochains; ce sera avec plaisir. Je tire ma révérence en te laissant en tête ces quelques mots : -Il n'est pas seulement question de moi Iromy..Tu devrais le savoir.
Tourner les talons et partir sans ajouter un mot, c'est la meilleur façon de mettre fin à une rencontre, à toit de savoir si tu veux répondre, je ne reviendrais pas sur mes paroles, je suis un silence, le silence de l'Ange ... |
| | | Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Re: Wherever You Are [PV: Akira] Mer 30 Sep 2009 - 17:51 | |
| Le rêve.
Volutes indomptables, indomptées. Fumée dense vous coupant du monde pour ne plus rien voir d’autre. Seulement un nouveau monde où commencer une nouvelle vie. Un monde irréprochable, un monde éphémère, un monde d’une nuit. Juste le monde des vos rêves. Mieux que le paradis, le véritable Eden où tout est possible. Aucun teste, aucune barrage. Tous y on le droit. Personne ne vous attendra au sommet d’une lourde grille d’or, vous toisant d’un œil inquisiteur, sollicitant vos péchés. Juste une grande porte ouverte sur les songes. Bienvenu chez vous. Pourquoi s’en priver, le seul moment où rien ne pourra vous être reprocher. Moment proche de « l’éveil ». Atteindre le sommet pour tout recommencer. Le plus grand des criminels rêvent en cachette la nuit du jour où ils sortiront de leur trou pour embrasser tendrement la tombe de leur défunte. Tous rêvent, personne ne s’en vante. Tout paraît si naturel. Pourtant, ils oublient qu’ils ne leur restent plus que ça, ils oublient à quel point il est bon de sentir les rêves vous envahir après avoir vécu dans les ténèbres. Voici les damnés, mesdames et monsieur, souhaitez leur la bienvenu. Eux, cachés parmi les tombes de Satan, n’attendant que la nuit pour enfin se laisser aller au rêve. Les pauvres petits, chétifs, traînant leur haillons par-delà les près. Marchant tous le jours à la recherche de l’endroit où s’assoupir sans craintes. L’endroit où les cauchemars ne les attraperont pas, un endroit à l’abri de ces démons conspirâtes. Pourtant si naturel pour certain, ces songes idylliques ne sont pas le dû de tous. Fermer les yeux pour ne voir que les blessures du passé, revoir l’éclat de tes yeux fous s’abattant sur mon corps meurtri, juste une dernière prière avant ma déchéance. Une dernière volonté, juste ouvrir les yeux avant la fin. Dans un cri, les pleurs vous enivrant. Resserrer les draps contre votre poitrine, et s’enrouler dans votre souffle. L’abdomen torturé de soubresauts. Cette image jamais ne vous quittant. Crainte sans cesse réitérée. Toujours ces deux pupilles rougeâtres à glacer le sang, fermer les yeux et ne voir que ces démons. Un rêve façon film d’horreur. Chacun le sien. Tous différant.
Une seconde pour s’émouvoir des dernières secondes du songe abyssale pour se retrouver propulsé dans la dure réalité de l’éveil. Conscient de la fin d’un doux paradis, juste avant de sortir de ce nirvana, ressentir l’appel du monde réelle. Ne pas se réveiller, ne pas le vouloir, parce qu’il est plus dur d’affronter cette réalité plutôt que de continuer de vivre dans le rêve. Il est tellement facile de s’abandonné à cette Utopie, si le choix nous était donné, jamais nous n’aurions à nous réveiller. Le courageux aurait ouvert ses yeux sur une terre désolée, abandonnée de tous. A ses pieds, des centaines de cadavres endormis, d’une beauté sans faille. Vivre dans l’insouciance apaise les trait, loin de la vie tortueuse de cette boue, ces anges de Morphée ont gardés leur âme d’enfant. Préférant vivre dans leurs illusions plutôt que sur l’humus que leur Dieu bienfaiteur leur ont offert. S’ils aurait à choisir entre la guerre, la faim, la misère et désespoir sur cette terre despotique, que choisiraient-ils à votre avis ? Le comas reste sans doute la solution la plus sage. Pourquoi se priver de tous ces délices superflus alors que de l’autre côté de l’inconscient ne vous attend qu’indigence ?
Mal-Heureusement, le genre humain n’est pas fait de la sorte. Leur Dieu a bien comprit. « Ce que Dieu donne, Dieu le reprend ». Ainsi, Il offrit à l’homme le plaisir de rêver. Durant quelques heures, quitter la réalité pour s’imaginer, à nouveau. Le forçant à sortir de ses songes, plus ou moins brutalement, ce Dieu tout puissant ne veux pas voir ses agneaux égarés s’échapper de son emprise, c’est donc dans l’abstinence qu’il éduqua ses bambins. Les plaisirs sont malsains, n’en abusez pas, vous en payerez les conséquences. Le rêve est la seul chose que je ne peux pas contrôler, je vous forcerais à vous réveiller. Vous êtes ma création, vous me devez dévotion la plus totale. Parce que je suis Dieu, et que personne ne passera en travers de mes filets.
Le rêve avait commencé lorsque l’enfant de Saturne s’était approché de la Permissive. Petit ange sortit des abysses torrentiels, venu se frotter à un monstre de noirceur. Naïveté sans faille, pureté d’une enfant, c’était une gentille fille. Le songe avait continué sa route, la gamine l’avait regardé de ses yeux de jais avant de venir lui parler. D’une dureté de pierre, la Belle n’avait pas été douce, résignée, l’enfant avait continué sa plainte parmi les Dieux. Criant haut est fort à quel point ces escrocs étaient mauvais. Les Dieux l’avaient entendu, offensés, avaient dirigé leurs trident vers les deux Nymphes. Puis effondrement de la fée, trop dure de faire semblant, il en était de même pour Iromy. Les larme d’une princesse déchue, d’une enfant abandonnée à son triste sort. C’était son histoire, l’histoire qu’elle avait décidé de réécrire en sa compagnie. Un mot de la Louve, puis ce fut le choc. La colère métaphysique de Dieux envoyée vers les deux décadentes, il n’était pas question d’offenser leur personne plus longtemps. Dieux n’acceptaient pas la vie en un rêve, ils n’acceptaient pas la joie de leurs damnés. Il était hors de questions que ces maudites se libèrent de leur sort. Leur douleur n’était pas métaphysique, loin de là. Aucune raison de les laisser s’échapper de leur enclot. Trop faible pour se battre, il était préférable qu’elles restent enfermées, solidement attachées au piqué planté par-delà les songes. Une lourde chaîne de fonte leur interdisant tout mouvement. L’éclair de ces Majestés fut représenté en une phrase. L’enfant était une cible facile, il suffisait de la regarder pour qu’elle faiblisse, il suffisait de la menacer, et tout était possible. Vous pourriez dire n’importe quoi, elle n’était qu’une enfant…
-Il n'est pas seulement question de moi Iromy... Tu devrais le savoir.
Pas question de toi ? Mais alors, de qui ? Des Dieux ? Non, eux ne pourront jamais régenter ma vie. Je suis ma propre déesse, je suis une enfant de deux ans larguée au beau milieu d’un jardin nippon. Je suis faite pour être idolâtré, les autres sont pour m’idolâtrer. Je suis encore à l’âge sacré voix-tu. Mes désirs sont des ordres, mes ordres sont pour être exécutés. Alors, Eux, Lui, ou même toi ne pourront changer mes veux, car je suis toute puissante. Je suis la déesse de mes pensées, c’est tout ce qu’il me reste. Je resterais maîtresse de mes vouloirs. Une moue imperceptible, au bord du ralliement. Ici, la naïveté de l’enfant prenait tous sont sens. Ne ressentait-elle pas à qui elle avait affaire. Ce gamine qui se voulait mure avait beaucoup à apprendre. Tout d’abord, ne pas laisser les Autres choisir à votre place. Dans ce monde où le rêve n’existe pas. Personne ne jugera nécessaire de vous demander votre avis. Leurs aise est bien entendu plus importante que la votre. Gardienne de ses sentiment, un jeu du regard. De longues phrases blasphématoire lancées dans le silence le plus total. La Nymphe recule, prenant des airs de satyres. Posant un regard dur sur les corps fragile d’Akira. La toisant, inspectant la moindre interstice de sa personne. Un long silence, peser le poids de ses mots, tout était prés. Ménager son effet. Comme un enfant choisissant avec soin ses premiers mots. Nommant leur père, puis leur mère, leur permettant ainsi d’exister. C’est en ces mots qu’Iromy tentera d’exister en tant qu’être. Pour peut-être un jour ne plus être la marionnette d’un Diable. Etre enfin libre, et si le courage vous suit, enfin vivre.
-Je ne laisserais jamais personne régenter mes désirs…
Silence, regarder dans les yeux l'enfant à ses pieds. Ne pas lui laisser le choix. Il n'y avait pas à discuter. Elle l'avait déjà imploré, il aurait été malsain de revenir sur ses requêtes. La Belle continua de fixer Akira, attendre une réponse. Ici, sa réplique n'avait aucune valeur, devenue tout bonnement inutile, elle avait perdu de son charme. Il n'y avait rien à y redire. Comme pour se justifier, ou se cacher de ses réels vouloirs. Il ne devait pas en être ainsi. Dure, elle continua, isoler son oeil de toute substance inconnu, juste cette enfant. Cette incroyable enfant.
-Ma décision est toute prise, c’est à toi, de faire un choix à présent.
["Allonge toi sur ton lit le soir Et pense à ta vie Est-ce que tu veux changer ? Essaye de laisser la vérité de coté Les combats de ta jeunesse Parce que ce n'est qu'un jeu
C'est un magnifique mensonge C'est le déni parfait Un mensonge si magnifique en lequel croire Si magnifique, magnifique il me consacre"]
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