Il faisait alors à peine jour, quand les Tambours Démoniaques retentirent dans le lointain...

C'était un presque-jour singulièrement pluvieux, et le martèlement des instruments étaient quelque peu assourdis par l'humidité présente dans l'atmosphère. Cependant, à mesure que la horde de Démons progressait en direction de l'édifice, les battements des tambours, et les voix rauques et guturales des créatures se firent des plus en plus distincts. Et puis, à l'issue d'une douzaine de minutes d'un vacarme ininterompu, les Bêtes se montrèrent, sortant une à une de la dense forêt qui entourait la batisse. Hautes d'environ trois mètres, toutes pleines de griffes et des crocs, l'allure féroce et terrifiante. Une fois toutes exhibées au grand jour, elle s'arretèrent quelques secondes, attendant que la personne qu'elles escortaient sorte elle aussi des fourrés. C'est alors que s'extirpa maladroitement des buissons une adorable Poupée Blonde, la main docilement donnée à l'une de ses horrible créatures abyssales, candide à souhait, et le minois sagement abaissé, adorablement vêtue d'une robe à jupette de tulle. Cela donnait alors à voir un curieux contraste que celui de cette Demoiselle aux allures toutes Séraphiques, avec l'hideuse apparence des Bêtes qui semblaient lui servir d'inofensive escorte. De quoi en faire pâlir plus d'un. De ce fait, tandis que la Mignonnette s'en venait en direction des portes de l'entrée, d'un pas mal assuré, et la main toujours donnée à la Créature qui l'acompagnait, la dizaine d'autres, elles, restaient sagement en retrait, histoire de ne pas plus attirer l'attention des occupants de l'édifice.

Là, l'heure des adieux avait sonné. La vision brouillée par les perles salines de ses larmes, la Poupée relevait timidement son visage vers la Bête à ses cotés. Un simple geste de la tête de la part de cette dernière, en guise d'aurevoir, et la main griffue et suppurante était brusquement otée de celle de la Mignonnette qui tombait cruellement à terre, surprise part le mouvement de la Créature. Retenant un sanglot entre ses dents serrées, elle n'avait même pas eu le temps de se relever, que tout son clan, au grand complet, s'en était allé encore plus vite qu'il était arrivé, disparaissant en l'espace d'une fraction de seconde dans l'ombre de la Forêt.

Elle était désormais seule. Seule, face à cet enorme bâtiment qui serait donc sa nouvelle demeure. Pour les quelques années à venir, du moins.

Les larmes roulants toujours en torrents sur ses joues pâlichonnes et poupesques, Helena fixait encore quelques instants l'endroit où, seulement quelques secondes auparavant se tenait encore sa ''famillle''. Elle lachait un gros sanglot plaintif, puis, comme à contrecoeur se retournait vers les imposantes portes du château.

Essuyant du revers de la main les sillons salins qui ruisselaient encore sur ses joues pâles, elle se decidait, après maintes hésitations, à pénétrer dans l'enceinte de l'Ecole. Agrippant des deux mains sa grosse valise, elle poussait timidement les portes... Le pas était mal assuré, chancelant sous les poids des bagaes, et la figure à nouveau docilement rivée au sol. Osant à peine relever les yeux sur le fastueux hall qui s'offrait à elle, Helena hésita ces quelques paroles, saccadées, entrecoupées de sanglots, et à peine audibles pour le commun des mortels :

'' Il... Il y a Quelqu'un...? S'il vous plaît... ''

Reünalta herrait dans le hall, l'écho permetant de travailler sa discretion en camouflage. Quand il entendit une voix retentir dans le hall.
-Il... Il y a quelqu'un ? S'il vous plaît...
Reünalta se dirigea vers la voix et vit une fille seule dans le Hall. Il l'observa un long moment puis finit par analyser la nature de cette personne.
*Un démon, sûrement une grande source d'étrons magiques corrompus, la moitié peut apaiser la faim de magie de mes dagues pour un long moment.* pensa-t-il.
Il s'approcha, toujours aussi discret, son corbeau prêt à intervenir. Reünalta s'approcha d'elle, puis mis en place l'illusion. Un dragon grand d'à peu près 3 mètres s'approchait de la jeune fille, sa patte prête à frapper, ses flammes prêtes à se déchainer, le sol se craquelait sous l'envergure de la puissante créature. De très nombreux petits dragonnets réunis autour du dragon le suivait avec hâte. Pendant que la fille était occupé à dévisager la grande créature, je jeune vampire, toujours camouflé se placa derrière elle, mit le tranchant de sa dague sur la nuque de la jeune fille et dis calmement en lui parlant dans le cou.
- Disons... pour être clair,... que mes dagues ont une faim d'étrons magiques corrompus pour l'éternité et que je risque de mourrir dans un déflagration aux proportions cataclysmiques si je ne les alimente pa, et comme par hasard, je tombe sur un démon, une créature aussi empli d'étrons corrompus qu'il n'y a d'atomes dans un éléphant. Et tu as remarqué ma belle illusion je suppose ? Ce n'es rien comparé à ce que je peut te faire subir, voir, et entendre. tu peux y échapper, mais cela te couteras la moitié de tes étrons, ça marche ?
Effroi surgit de derrière la corniche et s'engouffra dans le jeune homme qui pris l'apparence de son énergie noire qui se déplaca d'une manière menacante jusqu'en face de la jeune fille puis rpris son apparence, il était droit, détendu, sa cape noire déchirée par les combats qu'il avait mené durant ses recherches du pensionnat portée par les courants d'air que les fenêtres laissaient circuler dans le Hall plongé dans le silence.

A peine sa voix avait-elle resonné contre les parois pierreuses du Grand Hall, qu'Helena voyait surgir de nulle part l'énorme illusion de dragon. Féroce à souhait, toute pleine de griffes et de crocs. Vraiment très réaliste. Si réaliste, qu'elle ne réalisa même pas que la Bête était factice.

Prise de panique, et incapable d'articuler la moindre parole d'alerte, elle avait embrayé un vague mouvement de recul, par simple reflexe, tout en relevant ses mains fragiles au niveau de son visage, comme pour parer une eventuelle attaque de la part de la Bête. Les larmes affluant à nouveau au coins de ses orbes d'émeraude, elle se sentait déjà prête à défaillir. Quand, alors qu'elle reculait encore d'un pas, sa progression fut stoppée net par la dure sensation d'un corps derrière elle. Pas le temps de se retourner, qu'on lui appliquait déjà une lame dans la nuque, et qu'on lui murmurait à l'oreille.

'' - Disons... pour être clair,... que mes dagues ont une faim d'étrons magiques corrompus pour l'éternité et que je risque de mourrir dans un déflagration aux proportions cataclysmiques si je ne les alimente pa, et comme par hasard, je tombe sur un démon, une créature aussi empli d'étrons corrompus qu'il n'y a d'atomes dans un éléphant. Et tu as remarqué ma belle illusion je suppose ? Ce n'es rien comparé à ce que je peut te faire subir, voir, et entendre. tu peux y échapper, mais cela te couteras la moitié de tes étrons, ça marche ? ''

Crispée par la terreur, la Mignonnette laissait echaper un gros sanglot de terreur, alors que son agresseur venait se placer face à elle, droit comme un piquet, et pissant la decontracture par tout les pores de sa misérable personne. Malgré le rideau de larmes qui lui brouillait en partie la vue, Helena avait pu apercevoir sur le jeune homme les quelques traits bien spécifiques des buveurs d'hémoglobine. Un Vampire... Il n'en fallait pas tant...

*Laisse-moi sortir, Helena. Misérable larve, incapable de te défendre contre un môme... Un Môme! J'ai honte d'être enfermée dans une Cruche pareille! Aller, laisse-moi lui apprendre la vie! *

L'espace d'une seconde, la Douce Enfant avait paru comme ailleurs, totalement deconnectée de la situation qui, l'instant d'avant, l'avait fait frissonnée jusqu'à la moelle. La Bête était sortie. Ce n'était plus elle, et ça se voyait. Son attitude était toute différente. Presque aussi décontractée que celle du Vampire qui lui faisait face, avec un soupcon de mépris. Une Helena maintenant toute gonflée d'orgueil, qui toisait alors son présumé ''Agresseur'' d'un oeil sombre.

'' - Tu n'as donc pas entendu les Tambours Démoniaques, au-dehors? Si j'avais été Toi... Et heureusement ce n'est pas le cas... J'aurais tout de même pris la peine de m'assurer que la horde de Démons étaient tout à fait partie... De plus, Tes petits Tours de Passe-Passe, s'ils ont réussis à effrayé cette petit Gourde d'Helena, n'ont aucuns effets sur moi . Alors laisse mon Hôte en dehors de tes triviales parties de chasse, et va jouer ailleurs. ''

Telles de miniscules lames acérées, les paroles de la Démone était jettées à la tronche du Vampire une à une, ajustée avec beaucoups de précision afin de le piquer au vif. De plus, comme pour renforcer encore le caractère insultant de ses mots, la Furie s'était permise quelques pas en direction de celui qui serait maintenant sa Victime, espérant le faire reculer rien que par la force de son charisme. Qu'elle possédait, indubitablement.

Sur ses paroles, reünalta attendait la réaction de la jeune fille, qunad tout à coup, elle devenit subitement differente.

- Tu n'as donc pas entendu les Tambours Démoniaques, au-dehors? Si j'avais été Toi... Et heureusement ce n'est pas le cas... J'aurais tout de même pris la peine de m'assurer que la horde de Démons étaient tout à fait partie... De plus, Tes petits Tours de Passe-Passe, s'ils ont réussis à effrayé cette petit Gourde d'Helena, n'ont aucuns effets sur moi . Alors laisse mon Hôte en dehors de tes triviales parties de chasse, et va jouer ailleurs.

La jeune fille apparement possédant un démon EN elle s'approcha, Reünalta ne bougea pas d'un pouce.

-Si je comprend bien tu ne semble pas décidé çà me céder tes étrons. Dans ce cas, tant pis pour toi, tu perdras tes étrons, et je te reverai à Pandemonium en lambeaux.

Reünalta fit pivoter son pied et se mis en position de combat. Effroi prit son envol et piqua sur la démone, au moment ou il allait lui enfourcher le crâne, il se redressa et Reünalta lui rentra dedans, l'éléctricité noire était là, et se mis à tournoyer autour de la démone. Il tenta de lancer une illusion psychologique (HRP : maintenant que le combat est engagée je précise que ça ne se passe que si tu ne trouve pas de parade à mon illusion, et si tu la pare, je te prie de ne pas le faire savoir, histoire qu'il te crois sous son contrôle ok ? =D) pour distordre sa faculté du temps et de l'espace, laissant le décors qu'elle voyait se distordre et sa capacité d'analyser les distances la séparant des objets visibles à l'oeil nu.

*Je vais faire passer ma dernière et puissante illusion une fois qu'elle aura perdue tout sens de la distance* se dit-il avec une joyeuse émotion maléfique en lui.

Sa voix retentit, venant de nul-part, comme si il était partout et nul-part à la fois

-Alors, je te laisse une dernière chance, donne-moi tes étrons démoniaques ou tu souffriras ce qui te parêtra la durée entière de l'humanité, sans que la moindre seconde s'"écoule et sans subir la moindre blessure materielle.

L'atmosphère devint alors subitement très électrique, alors que le Hall et ses alentours proches se distendaient gentiment, conformément au caprice du Vampire. Le temps, quant à lui, semblait défiler à une allure saccadée, tantôt rapidement, tantôt lentement, et donnait aux mouvements des deux protagonistes une impression de stroboscopie. De quoi donner le vertige.

Ca, plus la voix d'outre-tombe du vampire qui sortait alors soudainement de nulle part et de partout à la fois.

'' -Alors, je te laisse une dernière chance, donne-moi tes étrons démoniaques ou tu souffriras ce qui te parêtra la durée entière de l'humanité, sans que la moindre seconde s'"écoule et sans subir la moindre blessure materielle. ''

Dans un premier temps, la Démone paru quelque peu destabilisée par les caprices du décor et du temps. Comme ahurie, elle jettait des regards éperdus en tout sens, tentant vainement de trouver le moindre repère statique dans toute cette spirale illusoire. Puis, quand la voix du Vampire retentit à ses oreilles, Helena ne pu réprimer le sourire qui venait alors relever horriblement la comisure de ses lèvres. La dernière sommation avant l'attaque. C'était risible. Totalement ridicule. Comme si les Démons capitulaient à la moindre menace. Comme si, elle, la Vénéneuse, allait baisser les bras devant un misérable Vampire... Pitoyable.

'' - Je t'attent. Pour le moment, tu ne m'as montré que de vulgaires tour de passe-passes totalement grotesques. Montre-moi de quoi est capable un Vampire.''

A ces mots, la Démone coupa court aux pourparlers, et se mit en position de combat, une lueur malsaine brillant férocement aux fond de ses prunelles de jade. Puis, lentement, horriblement, la Donzelle faisait voir ses lames. Là, à ses mains, au niveau des troisièmes phalanges, s'extirpaient dans un bruit de chairs lacérées une dizaine de lames toutes plus afutées les une que les autres, brillants d'un éclat sale, maculées par le sang de la Démone. D'un geste machinal, mille fois repeté, les mains de la Jeune Poupée étaient alors mises en position défensive au niveau de son visage d'ivoire, se préparant à la suite.

( Désolée, c'est court, mais j'vais me coucher. ^^ )

Malgré les serieuses menaces de reünalta, la démone sourit et retorqua sêchement

'' - Je t'attend. Pour le moment, tu ne m'as montré que de vulgaires tour de passe-passes totalement grotesques. Montre-moi de quoi est capable un Vampire.''

-Très bien, mais après ne dit pas aux démons d'outretombe que tu n'as pas été volontaire. Histoire d'en être la risée.

Reünalta entreprit la suite de l'illusion, le décors difforme commencait à ressortir derrière la jeune fille et lui enlaça les jambes, le torse et les bras. Reünalta envoya sa copie dans le monde illusioné à qui il mit deux dagues dont le bout était rouge de chaleur. La copie s'avança, un sourire maléfique sur ses lêvrs en disaient long sur ses inttentions. Il s'approcha de la démone et mis la pointe de l'une des dagues sur son oeil.

-Alors ? Tu ne tient toujours pas à me donner ces étrons ? Pourtant tu sais aucune seconde ne s'est écoulée, je pourrais te couper en deux, sans qu'il ne t'arrive rien mais la douleur elle, sera là et bien réelle, et le mondre milliardième de milliardième de seconde ne s'écouleras.

La copie releva l'arme et les dagues tombèrent par terre sous forme de taches grises difformes qui grimpèrent jusqu'à la main gauche de la copie et finirent par prendre forme un Katana rouillé et incendescent. Reünalta en mis la pointe sur son torse et commença à descendre lentement vers son nombril, une fois à cet endroi, il enfonca très très lenteent la lame, ce moment parrut drer une éternité, pendant ce temps l'original rajouta une couche à l'illusion en mettant conusion dans les sens, les sentiments et les capacités psychiques de la démone, le mélange censé créer une douleure crânienne inégallée.

*Tout ça commence à prendre une mauvaise tournure, je commence à fatiguer de tenir cette illusion, je dois faire vite et court* pensa reünalta tout en pensant à la douleur qui commençait à envahir sa tête.

La copie changea subitement de style de torture, des pointes apparaissaient sur ses bras, une arbalète ensorcellée chargée d'une flèche empoisonnée apparaissait dans sa main innocupée, il commenca à executer une danse mettant en action toute les armes, il bondit d'un coup et réattérit un peu plus loin, appuya sur la gachette de l'arbalète qui piqua droit dans l'épaule de la jeune fille, puis il mis ses bras tendus sur les côtés les poignées faisants muraille et puis se mit à tourbilloner et cette tornade pointue s'abbatit sur l'être démoniaque. Le temps de l'illusion et de la tornade parut des millénaires. Puis la tempête s'estompa et la copie du jeune vampire resta un bon moment accroupi en admirant son oeuvre. Puis il dissipa l'illusion, faisant croire à la démone son âme aspirée par l'illusion pendant son départ l'original assit tranquillement sur la rambarde de l'escalier admirait la démone allongée sur le sol. Impossible de savoir dans quel état elle était. Mais reünlta s'en fichait bien,son petit jeu illusoir l'avait suffisement amusé pour repartir avec une semi-victoire. Il se camoufla et laissa en même temps une illusion de lui-même prendre sa place, et envoya l'illusion sauter pour atterir à califourchon sur la jeune fille,puis il se pencha et mit la pointe de sa dague vers son coeur.

-Tes étrons sont à moi. dit sêchement l'illusion.

Bon moyen de savoir si elle va riposter ou si cela n'est qu'une comédie, pendant ce temps-là, l'original essayai de ne pas hurler de la douleur que lui apportait sa tête, camouflé et respirant longuement et silencieusement, derrière la jeune fille allongée, près à riposter si la démone attaquait la copie.

A peine la Démone avait-elle sorti ses effroyables griffes, que le décor lui-même s'en prenait à elle, la ligotant solidement sur place, des pieds à la tête. Elle avait eu beau se débattre, tirer de toutes ses forces sur ses liens, ils tinrent néanmoins bon, malgré tout les efforts qu'elle déploya afin de se dérober à leur etreinte.

Trois seconde à s'agiter seule, feulant comme une panthère, et tirant sur ses chaines chimériques. Trois secondes seulement, avant que la Copie du Vampire ne s'approche d'elle, l'air carrément malsain, et muni de deux dagues aux allures peu plaisantes. D'ailleurs, l'une d'elle était même appliquée au niveau de l'oeil de la démone, afin de l'intimider, certainement.

'' -Alors ? Tu ne tient toujours pas à me donner ces étrons ? Pourtant tu sais aucune seconde ne s'est écoulée, je pourrais te couper en deux, sans qu'il ne t'arrive rien mais la douleur elle, sera là et bien réelle, et le mondre milliardième de milliardième de seconde ne s'écouleras. ''

Encore des Pourparlers?! Décidement, il parlait beaucoups plus qu'il n'agissait, ce Petit Buveur de Sang...

Si elle avait eu le temps de le faire, Helena aurait souris. Mais voilà que, à peine avait-il achevé son Monologue, que le vampire troquait ses deux misérables lames pour un Katana d'imposante envergure, rouillé et incandescent. Là, ça sentait le roussi... D'autant plus que, à cet instant précis de l'action, il faisait curellement serpenter la pointe de son arme le lond du torax decharné de la Jeune Fille... Jusqu'à son nombril, où il semblait s'arreter.

Durant ce laps de temps, qui aurait pu être une eternité, la Démone avait retenu tout du long son souffle, se mordillant presque la lèvre inférieure, attendant le début des festivités avec une apréhension toute dissimulée. Et quand la lame transperça alors la chair molle de son ventre, là, la Furie ne pu retenir le cri qui s'arracha malgré elle de ses lèvres. C'était un cri de pure douleur, déchirant à souhait, et terriblement réaliste. De ceux qu'on ne pouvait pas simuler, à en juger par son intensité. Ca, plus le mal de tête qui s'insinuait alors en son crâne, mélange de sentiments tourbillonants, bouillonants, à lui en faire exploser la boite crânienne.

Dans la confusion de son esprit, la Démone ne réalisa que le Vampire avait changé de méthode de torture, qu'une fois la douleur du carreau d'arbalète ressenti au plus profond de sa chair meurtrie. Hurlant de douleur, elle ne vit même pas s'abbatre sur elle la Tornade de pointes acérées. Ne pouvant même pas se protéger des attaques consécutives, pieds et poings liés par le décor, la Démone subissait les assauts du Vampire sans pouvoir bouger la moindre parcelle de son corps.

'' - Asseeez! ''

Puis, après ce qui lui semblait une être eternité, braillant de douleur, et le visage totalement révulsé, l'Illusion produite par le Vampire s'évapora d'elle-même, laissant retomber lourdement le corps présumément inerte de la Demoiselle.

Laissée pour morte? Pensez-vous! Le Vampire était bien trop fier de son petit Tour! Juste le temps de tomber lourdement au sol, manquant en plus de se fracasser le crâne sur les pavés, que la Démone était chevauchée par une Copie du Jeune Homme.

'' -Tes étrons sont à moi. ''

Une dague rivée en direction de son coeur, la Démone avait l'air tout à fait trepassé. A bien y regarder, pas même un souffle ne soulevait sa frêle carcasse. Pas un mouvement ne venait déranger la beauté irréelle de ses traits. Rien. Elle aurait très bien pu être morte, emportée par la violence de ses souffrances...

C'aurait été trop facile... Mourrir ainsi de Douleur, sous les assauts d'un misérable Vampire Illusioniste... Trop pitoyable pour être sa Propre Fin.

Cinq secondes s'écoulèrent... Seulement cinq secondes. Avant que les mains affreusement griffues de la Furie s'envolèrent en direction du Vampire. Rapide comme l'éclair, et tout aussi violente, elle assénait à l'Illusion de violents coups de griffes, lacérant furieusement tout ce qui pouvait l'être, jusqu'à faire choir la Copie sur le coté droite. Là, rassemblant tout ce qui lui restait de forces, La Démone lui grimpa dessus d'un geste souple, passant ses jambes de part et d'autre de son corps, tout comme il l'avait fait quelques minutes auparavant. Et comme il l'avait aussi fait, pointa sur lui ses deux mains munies de griffes.

'' - Assez, j'ai dis. Je sais que tu te caches, Misérable Vermine... Je te sens à trois kilomètres... Je sens aussi ta tête te faire souffrir. Alors montre-toi. Sinon, je serais obligée de venir moi-même te débusquer... Et crois-moi, j'ai des sorts bien plus terrifiants que tes vulgaires illusions à trois sous. ''

A ces mots, froidement, et sans hésitation aucune, la Démone, d'un seul violent coup de griffes arrachait la moitié de la gorge de l'Illusion, faisant jaillir un geyser de sang de la plaie béante. Totalement excitant. Elle en sourirais presque, tant le spectacle était réjouissant.

La démone était plus coriace que prévue, pour Reünalta, il serait tant de fuir et de trouver une source ailleurs. Ou essayer un autre stratagème : La négociation. Après que la démone eut égorgée sauvagement l'Illusion qui finit par disparaire dans une fumée rouge sombre, un long moment de silence reigna. Reünalta tanta une ultime tantative. Il se mit face à la démon à l'autre bout du Hall.

-Arrête ! S'il te plait, tu ne comprend pas, sans ces étrons, tout le monde ici va mourrir, toi moi, le pricipal, les élèves et tous les villages à la ronde !

Devinant que la démone s'en fichait éperdument, il décida d'opter pour la deuxième solution. Il concentra toutes ses dernières réserves d'énergie pour créer une ultime illusion, celle qui lui permettrait d'occuper la démone et de couvrir sa fuite. Il se concentra.

-Tu ne me donne pas le choix.

Il plia ses bras vers lui-même puis leva es yeux au ciel, ses yeux que l'illusion ont emplis d'une lumière noire.

-DEFLAGRATION CORROMPUE !!!

L'illusion se mit en place, une Lumière noire jaillit de tout le corps du jeune homme et explosa emplissant tout le hall, la Déflagration se dissipa peu à peu, laissant le sol du Hall immaculé, sans la moindre cassure sur les statues blanches comme la neige servat à la décoration, mais ne laissant rien là ou le jeune vampire se trouvait, il était déjà camouflé entrain de prendre les escaliers quatre à quatre.

-Je crois qu'il va falloir que je me calme si je ne veux pas finir comme mon illusion. Dit-il tout bas.

A peine l'Illusion avait-elle été froidement égorgée, qu'elle s'évapora d'entre les griffes de la Jeune Fille, dans une volute de fumée pourpre.

Toujours agenouillée à terre, haletante, et encore sous le choc, la Démone relevait lentement le menton sur le Hall alors plongé dans le silence le plus complet. Etrange... Elle sentait pourtant encore la présence du Vampire aux alentours. Là, à quelques mètres, il se pissait dans le pantalon, le Misérable. D'ailleurs, il ne lui fallu pas plus de deux minutes pour surgir de sa cachette à l'autre bout du Hall, la queue entre les jambes, et arborant malgré lui la mine du vaincu.

'' -Arrête ! S'il te plait, tu ne comprend pas, sans ces étrons, tout le monde ici va mourrir, toi moi, le pricipal, les élèves et tous les villages à la ronde ! ''

Non, elle ne comprenait pas. Mais oui, en effet, la Démone s'en fichait éperduement, qu'ils meurent tous, elle y compris. Elle aurait voulu répliquer quelque chose de cinglant à ce propos, histoire d'enfoncer encore un peu plus le clou, mais le Vampire ne lui en laissa pas le temps, créant déjà une nouvelle illusion.

Là, une intense lumière noire jaillit subitement du corps même du Vampire, avant d'exploser violemment dans toute la pièce, aveuglant par sa vivacité, l'espace de quelques secondes la Démone. Quand enfin elle recouvra sa faculté de vision, il avait disparu.

'' - Et en plus il fuit. Tsss... On se retrouvera, ne t'inquiète pas. L'école à beau être grande, je saurais toujours où te trouver. ''

A peine ces mots articulés, la Démone réintegrait la douce retraite que lui offrait le corps de la Poupée, laissant la vraie Helena seule, au beau milieu du Hall, totalement ahurie.

'' - Baal... Tu as encore fais du mal... Décidement, je ne peux même pas te laisser sortir.. ''

La mine à nouveau rivée au sol, la Fragile attrapait d'une main mal assurée ses bagages, et partait en direction de sa future chambre, trainant derrière ses lourdes valises.