Il y a Lyo, mais je suis là moi aussi, oui, nous sommes deux.

Nom : Loki

Prénoms : Et bien… en fait… Il y a d’abord eu Lyo… mais il y a aussi Kyo… Je le répète, nous sommes deux.

Race : Nous sommes tout deux des magiciens.

Âge : 16 ans

Description physique :

Nous sommes deux, nous possédons un seul corps pour deux esprits bien distincts, mais il n’empêche que nous sommes différents. Que se soit du point de vue de notre regard, de l’expression que l’on affiche habituellement au visage, de notre façon de parler, de notre manière de marcher, de notre gestuel : de notre façon d’être en somme, et de toutes ces mimiques qui font que chaque personne est quelqu’un de différent des autres. Disons pour faire simple que je fais plutôt preuve de désinvolture dans ma façon d’être comparé à mon double.
Lyo est doux, calme, il a un regard apaisant et un teint de pêche, son regard parait souvent mélancolique, alors que d’autre fois, il a des yeux pétillants de joie, il garde souvent les lèvres entrouvertes ou bien alors, il nous montre sa belle dentition en souriant pour un rien. Moi ? J’ai peut-être une mise plus boudeuse, et un teint plus pâlot. J’affiche, sans m’en rendre véritablement compte, un regard nonchalant qui n’exprime que le mépris que j‘éprouve envers autrui, j’ai un sourire parfois hautain, mais je n’ouvre que occasionnellement la bouche, cela est surement dû à ma personnalité. Ma voix est sans nul doute plus ferme, plus tranchante, plus désinvolte et moins enfantine que celle de Lyo.
Notre façon de nous tenir ? Et bien, étant donné que nous sommes petits (nous mesurons 1m68 mais passons…), j’ai l’impression que Lyo regarde le monde de bas, de très bas, moi, je me tiens toujours bien droit, la tête relevé. Lui, il semble toujours regarder vers ses pieds. Je crois que je vais nous acheter une nouvelle paire de chaussures, ça lui changera la vue. Oui, je suis plein de bonnes intentions… mais seulement envers Lyo. Faut pas pousser non plus.
Niveau corpulence, je ne peux pas dire que nous soyons très musclé. Je suis mince ou maigre, à vous de voir ; mais quand je vois Lyo, j’ai l’impression qu’il est plus frêle, plus fragile que moi. Ai-je cette allure là moi aussi ? Il est pourtant le plus énergique de nous deux quand il le veut ! Par exemple, ça lui arrive souvent de sautiller comme une fillette lorsqu’il marche. No comment hein ? C’est moi qui doit m’afficher avec ça ! Bref. Comment je marche moi alors ? Euh, je suis plutôt… las. Cela peut paraître même agaçant parfois. Et je suis donc souvent en retard pour les cours…

Je sais ce que vous allez à présent me demander, comment notre corps passe-t-il de Lyo à moi ? Il ne faut pas oublier que nous sommes des magiciens tous les deux.
Généralement, nous nous mettons d’accords pour opérer le changement. Celui qui ne dispose pas du corps commence à prononcer l’incantation, celui qui possède le corps passe sa main devant le visage, murmurant alors les paroles que l’autre lui dicte, les gens ne peuvent nous entendre, ou du moins nous comprendre.

« De profundis clamavi. Abyssus abyssum invocat. Cor unum et anima una : cuique suum. Cogito, ergo sum !!! » (traduction : « Du fond de l’abîme j’ai crié. L’abîme appelle l’abîme. Un seul cœur, une seule âme : à chacun le sien ! Je pense donc j’existe ! »).

Vous n’apercevez plus notre visage durant quelques instants, puis, lorsque la main tombe, les yeux ne sont plus les mêmes, vous avez l’impression qu’ils n’ont pas la même couleur, si Lyo me laisse la place, on dirait presque qu’ils se sont assombris, si c’est le contraire, ils paraissent plus humides, l’expression et les traits du visage tout entier semblent avoir changés, mais, si l’on regarde de près, se sont toujours les mêmes.

Description du caractère :

Nous sommes tous les deux différents, mais nous ne sommes pas complètement opposé non plus. Non, je ne suis pas l’exact « part d’ombre » de mon compagnon Lyo. Laissez donc tomber vos clichés. Laissez vos préjugés de côté…
Comment sommes nous ? Lyo est sans doute plus renfermé sur lui-même comparé à moi, mais, en même temps, c’est lui qui passe son temps à faire le clown et à vouloir faire rire les gens. Il fait partit de ces personnes qui affichent toujours un grand sourire lorsque vous lui parlez, mais qui baisse les yeux dès que plus personne ne l‘observe, qui détourne le regard dès que cela fait mal, qui n‘est lui-même que lorsqu‘il se retrouve dans le noir... Moi je suis différent, je n’aime pas faire de faux sourires, je ne prends pas cette peine, je trouve cela agaçant. Avant je me comportais de la même façon que Lyo, à toujours sauter partout, à être énergique comme un enfant de 10 ans, agir ainsi me las à présent. Je n’ai plus la force de faire semblant. Serais-je plus mature que Lyo ? Ou es-ce le contraire ?
Lyo est du genre à rechercher le contact avec les gens, moi, les gens, pour être honnête, je préfère les éviter. Les humains ? Ils me répugnent, mais Lyo, lui en a besoins. Je n’aime pas parler de moi, je n’aime pas me mêler aux autres, mais si je suis en lui, si j’ai la chance de pouvoir utiliser son corps, c’est grâce à lui, donc je me dois de tout faire pour qu’il se sente bien… parce que veux ne plut être le seul qui le comprenne ; mais, en même temps… je ne veux pas disparaître. Je ne suis pas Lyo, je suis différent. Lyo est attachant, moi je repousse les gens. Lyo cache ce qu’il ressent, moi je dis clairement les choses. Lyo n’aime pas se battre, moi cela ne me pose aucun problème. Je suis là pour ça après tout, je suis là pour le défendre. Je peux m’avérer très colérique quand on y touche, lui il se laisserait faire cet imbécile.
Mais nous avons aussi des points en communs, notre façon de ressentir les choses est par exemple la même, notre façon de réagir est simplement différente…
J’ai déjà dit que je n’aimais pas les gens, je ne les aime pas car ils posent trop de questions, un peu comme ce formulaire à la con. Vous attendez quoi hein ? Que je dise ce que je pense de Lyo ? Hein ? Et bien… pour être franc. Je le trouve… faible. Horriblement faible, cela m’en fait même pitié. Je n’aime pas le Lyo qui baisse la tête, mais je n’aime pas non plus celui qui sourit et celui qui fait croire que tout va bien, celui qui ment, alors qu’il ne peut me mentir à moi. Car, ce qu’il ressent, je le perçois physiquement. Se rend-t-il compte que les traits de notre visage me font souffrir lorsque je le vois sourire ? Est-il contient de ce que cela me fait quand je l’entends pleurer ? Je lui en veut, je lui en veut de simplement croire qu’il me déçoit alors que ce n’est pas le cas. Mais, il faut dire que je ne dis pas clairement ce que j’éprouve. Et cet imbécile, il croit mes dires. Qu’es-ce qu’il peut-être naïf. Oui, je lui en veut… d’être naïf. Mais en même temps, c’est une qualité que j’apprécie chez lui. Ceci doit vous paraître confus… Mais souvenez vous, je n’aime pas parler de moi, je n’apprécie pas non plus parler de Lyo, je ne dis pas clairement les choses, il faut lire entre les lignes. Enfin, je ne dis pas clairement les choses, cela dépend avant tout des circonstances, venez embêter Lyo Loki, et vous verrez si je ne direz pas clairement la façon dont la Mort viendra vous chercher… et surtout, de quelle manière elle aura décidé de vous torturer.

Pouvoirs [trois max] :

Lyo et moi avons chacun un pouvoir différent. Tandis que je peux me dématérialiser comme bon me semble et que rien ne puis me toucher, Lyo, lui peut se rendre invisible à vos yeux. Un peu d’explications peut-être ?
Ces deux pouvoirs ont un certain sens commun vous l‘avez remarquez, mais ils diffèrent suivant notre personnalité, rien ne me blesse d’apparence, tout passe au travers, mais en retour, je peux traverser les autres matières en me dématérialisant ainsi, et j’entends pas « autre matière » les corps humains bien sûr, je pourrai vous arracher le cœur de l’intérieur si je le désirais. Mais rassurez vous, Lyo est trop gentil et ne me laisse pas sortir quand de telles envies me prends… Mais sait-on jamais hein ? Alors, faites quand même un peu attention. Lyo quant à lui préfère disparaitre lorsque problème se pose, se rendant invisible pour fuir… « Je ne veux pas prendre le risque de te voir dis paitre avec moi » il me dit ça à chaque fois. Pff, arrête donc de me mentir Lyo ! Je sais que tu n’aime pas te cacher ! Je sais que fuir te fais du tort !
Humm… Nos autres pouvoirs ? Et bien, pas grand-chose de bien intéressant ma foie, en bons magiciens, nous pouvons faire apparaître à notre guise n’importe quoi (passant de la rose au manoir du coin…) mais cela n’est pas si simple que cela. Pour les petites choses, qui ne méritent pas beaucoup d’attention il n’y a pas de contraintes, Lyo aime d’ailleurs beaucoup faire sortir des lapins de son chapeau… Oui cliché… Bref. Pour ce qui est de faire apparaître quelque chose de complexe, il faut que nos deux esprits visualisent exactement la même chose et ce dans le moindre détail… Genre chaque reliefs du manoir par exemple… sinon Dieu seul sait ce qui pourrait arriver… Oui, nous avons eut pas mal d’ennuis avec ce pouvoir, mais passons outre je vous prie… Par exemple… à votre avis… que se passerait-il lorsque Lyo pense à des lapins, alors que moi, je visualise une mitraillette ? Bref…

Rp sur l’entrée dans le lycée [10 lignes] :

On venait tout juste de descendre de la voiture mais le lycée était encore assez loin à mon gout, il allait falloir marcher : le taxi ne voulait pas aller plus loin, désirant très peu de s’approcher plus près du vieux château de pierre brute. Etonné, je laissais Lyo accepter trop aimablement les excuses d’un chauffeur « profondément désolé » qui parlait de « rumeurs » concernant le bâtiment. Le château se dressait fort, grand, présomptueux et hypocrite sur sa vaste colline d‘herbe sombre. Entouré de lacs et de forêts, aux couleurs d’automnes, il paraissait très rustique, les couleurs étaient ternes, que ce soit du jaune pâle des feuilles mortes à la couleur vase des lacs, l’ambiance en devenait presque désopilante… et j’en fis part à Lyo.

« Hum… Tu veux vraiment aller là dedans ? râlais-je
- Pourquoi pas ? Cela nous changerait tu ne trouves pas ?
Je sentis le sourire fébrile de Lyo, mais je ne puis m’empêcher de dévoiler le fond de ma pensée…
-Tss, je n’aime pas tant que cela le changement. »

Je sentis alors Lyo baisser légèrement les épaules, et je soupirai d’agacement. Si Lyo avait fait tant d’efforts pour nous amener jusqu’ici, c’était bien sûr parce qu’il pensait certainement que je m’ennuyais ferme au milieu de sa famille. Il fallait se rendre à l’évidence : dans l’art de la magie, là bas, chez lui, on ne progressait plus. Mais tout de même, se rendre ici, sous un coup de tête, cela n’était pas un peu « exagéré » ? Lyo attrapa notre valise et il commença à marcher. Je voyais ce qu’il regardait, ses yeux fixaient le haut portail du château, recouvert de lierre, même les feuilles de la plante grimpante semblaient lui paraitre sombres. Un vent froid vint courir dans le dos de Lyo et je perçus un frissonnement de sa part.

« Ne me dit pas que cette simple bâtisse t’effraie Lyo ? ricanai-je
-N’im… n’importe quoi…
-Aller mon grand, laisse moi la place, faudrait faire un bonne entrée tu ne crois pas ? »

Oui, j’aime bien taquiner Lyo… J’attendis qu’il se cache le visage d’une main pour commencer à lui souffler les paroles qui nous permettaient de permuter :

« De profundis clamavi. Abyssus abyssum invocat. Cor unum et anima : cuique sum. Cogito, ergo sum." 

Je soupirais de soulagement et m‘étirais, respirant à pleins poumons (stupide idée car l‘air glacé sembla me déchirer les bronches…), lâchant la poigné de la valise au passage. Cela faisait des jours et des jours que je n’avais pas été en possession de ce corps, cela me faisait un bien fou, un peu comme lorsque vous êtes malade, et que vous sortez pour la première fois de votre chambre au bout d’une longue semaine… Le contact direct avec l’air frais (quoique un peu trop frai à mon gout…), c’était un petit peu comme une « libération »… mais, en même temps, je n’avais aucun droit de propriété sur ce corps, ce n’était pas le mien après tout… Je laissais retomber ma main, et me redressais… Lyo, quand diable apprendras-tu à regarder le monde de haut ? Je sentis alors un frisson me parcourir le long du dos et je regardais mes mains… Elles étaient très pâles, je sentis alors ma lèvre inférieur se déchirer légèrement. Gerçures sans doutes…

« Hm… t’aurais néanmoins pu me prévenir qu’il faisait si froid !
-Oh ?! Désolé désolé désolé Kyo !!!
-Mais ?! C’est quoi ce ton plaintif ? Je plaisante Lyo, je plaisante… tss 
-Ah… »

Empoignant peut-être un peu plus fort ma prise sur la valise, je commençais à marcher en direction de… notre nouveau chez nous.



Comment avez vous connus le forum ? Héhé, je poursuis une certaine Rpgiste

[Code: Ok' by Miky ]

Voilà, me manque plus que l'histoire je crois ^^

Précisions, pour les dialogues entre Lyo et Kyo, sachez que cela se passe par la pensée et que la couleur "vert" est celle de Lyo, "olive" est pour Kyo.

Histoire [7lignes] :

Mon histoire commence là où celle de Lyo a tourné. De cette vie que menait Lyo avant que je ne fasse partit de lui, je n’en connais que les vagues souvenirs, que les rares ombres qu’il me laisse entrevoir de son passé. Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé à ce moment là, je ne le connaissais pas, pire même, je n’existais tout simplement pas. Mais Lyo ne peut rien cacher, à quelque chose qui vit et qui respire avec lui. Alors… je vais vous raconter… L’histoire de Lyo Loki…

Avant qu’il ne fasse appel à moi, Lyo menait une vie des plus simples, gardant le secret des Loki avec les personnes de sa famille pouvant également pratiquer ce « don » héréditaire. En effet, tous les membres de leur grande famille n’ayant pas reçut ces pouvoirs, les Loki gardent le secret qui est la magie, et ce au sein même de leur propre famille. Lyo a donc appris à pratiquer la magie avec son père et des cousins connaissant son existence. Cela l’amusait d’ailleurs beaucoup, il était assez doué et en était fier. Il menait une vie des plus agréables en somme… Pour lui, la magie était une seconde nature, ce n’était pas une chance, ce n’était pas un don, c’était normal, tout simplement. Alors pourquoi Lyo a-t-il eut besoin de moi ? Pourquoi m’a-t-il appelé ? Pourquoi lui ai-je répondu présent ? Et bien… il y a… ce sentiment, que l’on appelle la honte…

14 Février 2001... Ou le jour qui fit tout basculer. Agé de huit ans, Lyo sortait de cours, il avait pour habitude de rentrer chez lui, seul, et à pieds. Mais, ce jour là, une voiture aux vitres teintées et à la carrosserie rouillé, l’y attendait. Elle n’attendait pas spécialement Lyo, ce n’était pas véritablement pour lui qu’elle était là. Mais elle était là, c’est tout, point barre. Avançant vers l’endroit où se trouvait la voiture, Lyo passait devant, mains dans les poches, sac de trois tonnes sur le dos, lorsque qu’il entend une portière s’ouvrir avec force. Lyo se retourne lentement… une grande silhouette sombre. L’enfant ne put qu’apercevoir tout juste les contours de l’homme habillé de noir avant d’être soulevé du sol. Il ne cria pas, il ne se débâtât pas non plus. Il regarda seulement les parents serrer leurs enfants de leurs bras, avant d’être projeté contre la banquette arrière de la voiture. Que se passait-il ? Lyo n’en avait pas la moindre idée à ce moment là et la portière se referma avant qu’il ne trouve une explication. L’homme pris alors la place du conducteur et la voiture grogna lorsqu’il mis le contact. Lyo se cogna alors l’arrière du crâne contre le vieux fauteuil poussiéreux. L’enfant ne pris pas la peine de s’attacher et fut projeté de la sorte contre la banquette à chaque virage, à chaque accélération, à chaque feu rouge… Lyo ne pouvait que se redresser avant de retomber de nouveau. Inlassablement… encore… se cognant contre les fauteuils de devant. Il avait mal à la tête, et il se demandait encore… Qui était cet homme ? Que lui voulait-il ? Lyo aperçut les mains aux longs doigts fins se posés abruptement sur le volant du véhicule. Les traits de ces mains étaient comme accentués, et ces mains… elles étaient si pâles… elle lui paraissaient… tellement froides. Qu’allait-il advenir de lui ? L’homme allait-il le garder en otage ? L’homme allait-il le… tuer ?

Un parking vide, l’homme y dépose sa voiture. Il se retourne vers Lyo. Tandis que l’autre s’avance, le garçon lui, a peur et n’ose pas bouger. Il ne bouge pas et l’homme avance encore, il attrape délicatement par la cou, un Lyo pétrifié de stupeur. Il avance toujours. Ses cheveux tombant devant ses yeux le cache, et il enfouit son visage au creux du cou de Lyo. Il presse ses lèvres contre ce dernier. Lyo à peur, Lyo ne comprends pas. L’homme relève légèrement la tête et lui susurre qu’il est à lui. Proie fragile, victime facile, Lyo ne cri même pas au secours et se laisse faire. Qui l’entendrait de toute façon ? Et que dire si l’on le retrouver ici ? Dans la voiture d’un homme qui ne montre pas entièrement son visage et qui sent l’alcool ? Mieux valait attendre… attendre le moment propice pour fuir. Le moment où… Lyo laisse sa main aller vers la portière. L’homme referme sa main sur celle de l‘enfant… « Où comptes tu aller comme ça hein ? ». Lyo est prisonnier et il le sait. Il laisse sa main retomber sur le siège froid. Perdu, il a perdu. La voix de l’homme est ferme, mais elle n’est pas menaçante pour autant. Lyo perçoit un sourire narquois au travers des mèches de l‘homme, avant de le voir s’approcher une nouvelle fois de lui. Lyo sent souffle chaud de l’homme derrière sa nuque et il commence à paniquer, il commence peut-être à « comprendre ». Lyo sent l’homme bouger, il le voit mettre ses deux mains sur ses cheveux. Il les caresse et un frisson vint parcourir le dos du jeune enfant, la sueur vint perlait à son front et l’enfant entrouvre les lèvres :

« Vous… me laisserait partir hein ? »

L’homme rit aux éclats, et Lyo ferme les yeux… Il ne veut pas l’attendre, il ne veut pas le voir, il souhaite que tout cela s’arrête, il veut que tout disparaisse…

« Que je te laisse partir ? Hummmm… pourquoi pas ? Mais alors… tu vas être un gentil garçon hein ? »

Sans plus attendre, l’homme prend d’assaut les lèvres de l’enfant, pressant ses lèvres contre les siennes, il force l’enfant à desserrer les dents. La langue de l’homme s’amuse alors avec celle de Lyo. Il essaye de le repousser, en vain, et pour la énième fois en quelques minutes, il se retrouve projeté contre les sièges arrière de la voiture, au pris d’un grand effort, il relève la tête, pour voir ce que prépare l’autre fou. Il le voit qui passe du coté arrière de la voiture pour le rejoindre. Le corps de Lyo s’affaisse un peu plus au contact de celui de l’homme. Lyo se débat violemment, tentant désespérément d’atteindre d’une main la poigné de la portière arrière… L’homme se relève et prends Lyo dans ses bras. Lyo, dans cette position et de dos à l’homme, cela lui fait peur, il sent le torse chaud de l’inconnu le long de son dos, ce qui l’effraie encore plus. Lyo se débat toujours vainement lorsqu’il entend l’homme lui murmurer :

« Je t’ai dit de bien te tenir non ? Alors soit sage… Sinon tu ne partira jamais d’ici. »

A ces mots, le sang de Lyo semble s’être figé dans ces veines… Son cœur semble s’être arrêté. L’homme ment, cela ne fait aucun doute, l’homme ne le laissera jamais partir… Mais l’homme, n’a pas finit de parler…

« Maintenant, tu vas faire sagement tout ce que je vais te demander de faire. Hun hun. Ne t’inquiètes pas, je ne te veux pas mal… J’aime beaucoup les enfants tu sais ? Aller… pour commencer, tu vas… me dire ton nom… 
- Ly…Lyo monsieur… 
- N’as-tu pas envie de connaitre le mien ? 
- N… non. 
- Bien, tu es un bon garçon… A présent, tu vas… »

C’est à ce moment que Lyo ne me laisse pas voir. Lorsque les images reviennent à la lumière, Lyo est devant la porte d’une grande maison. Il entre et se dirige automatiquement vers sa chambre. Il ne croise que sa sœur, elle lui demande pourquoi il rentre si tard, elle lui dit que leurs parents se sont fait du soucis et qui sont dans le living-room. Lyo ne s’arrête pas. Objectif : escaliers. Monter les marches qui mènent à sa chambre et plus douloureux qui ne le pensais, chaque pas lui peine et lui fait mal. Arrivé devant la chambre, il ouvre délicatement la porte et laisse tomber son sac à dos au sol. Il n’allume pas la lumière et continue d’avancer. Il cherche quelque chose. Un livre, noir, à la bordure couleur argent. Il l’ouvre, page 77. Fébrilement, il tourne les pages, ses mains sont pâles… comme… celle de l’homme dont il ignore toujours le nom… Il y est, page 113. Chapitre intitulé « Clone, utilisation dans le cadre de la lois ». Lyo cherche la formule, parmi tous ces mots, elle devrait être facile à trouver, les formule sont toujours écrites en langue morte.

« Ninum ne crede colori, nil mortuaires arduum est » (ne vous fiez pas aux apparences : rien n’est impossible aux mortels.)

Que le sort en soit jeté. Mais, ce sort là n’étant pas à la portée du premier venu, nombreuses sont les conditions pour utiliser un tel sort, le sort de clonage… Mais, « naïf » Lyo n’a que prononcé la formule. J’ai alors entendu quelqu’un pleurer, ne me demandez pas où j’étais à ce moment là, je ne le sais pas. Je n’ai aucune idée de ce que je pouvais être avant d’entendre sa voix. Je ne sais même pas comment cela se fait que j’ai put entendre cette voix. Je l’ai entendu point barre. Et je l'ai comprise.Je me suis relevé. Tout était blanc autour de moi au début, mais après, des flashs, un visage qui revenait souvent, celui de Lyo… J’ai fermé les yeux, cela me donnais le tournis. Et, quand j’ai daigné les rouvrir, quand la voix a arrêté de gémir, je… j’ai vu des mains pâles, posés sur un livre noir… J’ai alors essayé de parler…

« Lyo ? »

Mon esprit se retrouva alors ensevelit sous un tas de questions. La voix cogner, la voix taper, les images défilés. Je ne comprenait rien, je voulais que tout cela cesse.

« - Alors ça a marché ? 
- Qu’es ce qui a marcher ? Et… je suis où là d‘abord ?
- Tu es en moi. 
- De quoi ? 
- Tu veux mon corps ? Prends le, il est à toi.
- De quoi ? Mais qu’es ce que tu racontes ? Je sais même pas où je suis là mon vieux !
- Je te l’ai dit, tu es en moi. Je te donne mon corps. Fais en ce que tu en veux. 
- Mais ?! Qui es-tu ? 
- Quelqu‘un qui veut… disparaitre. »

Mais, Lyo, si tu voulais réellement disparaitre ce jour là… tu aurais fait autrement. Tu ne m’aurais pas appelé. N’es ce pas ? A moins que tu ne sois lâche ? Non… Il y a autre chose. Tu as besoin de quelqu’un pour réussir à survivre hein ? Et bien, je serais ton homme.
Lyo a alors prononcé la formule :

« De profundis clamavi. Abyussus abyssum invocat. Cor unum et anima una : cuique sum. Cogito, ergo sum !!! Bienvenue à toi… Kyo.»




Voilà, fiche finit je m'excuse, la suite de la fiche n'a pas été aussi bien rédigé que ce qui avait été commencé...

Bah ça .. C'est une bien longue fiche !

Bienvenue à toi en tout cas ( ou plutôt à vous ).

Merci pour la bienvenue, désolé aux admins qui vont devoir lire ce maginfique pavé avec le sourire

Merci ^^

Très long pavé, certes, mais agréable à lire ^^

Bienvenue parmi nous ^^ Et amuse toi bien ici ^^

Merciiii