Nom : Davis
Prénoms : Helena Syrielle
Age : 18ans
Race : Démon
Description Physique :
Plutôt menue, Helena arborait avec beaucoup d'humilité et de maladresse une physionomie digne des plus ravissantes Poupées. Aussi pâle que celle d'une noyée, sa peau d'ivoire était délicatement tendue sur une frêle ossature qui saillait sinqulièrement à quelques endroits sous la toile de sa chair. Non pas qu'elle fut squelettique. Elle était mince. Quoique les traits de son visage, bien que saisissants par leur harmonie et leur regularité, étaient quelque peu creux. Cependant, pour voir sa figure, encore fallait-il qu'elle la relève du sol! Les mirettes constament rivées par terre, on pouvait que très difficilement apercevoir le bout d'un nez, et encore moins des iris! Pourtant, ces dernières, quand elle se décidait, à contre-coeur, à les relever sur vous, étaient faites de la plus pure emeraude, d'un vert surprenant, et brillaient d'un éclat mouillé des larmes qu'elle versait un peu trop souvent. En fait, tout ce qu'elle laissait voir de sa personne, ce qu'elle ne pouvait pas dissimuler, était la masse incolore et soyeuse de sa chevelure. D'un blond presque blanc, faisant quasiment toujours barrière entre son visage séraphique et les regards extérieurs, sa brillante tignasse devait à peu près lui arriver jusqu'au milieu du dos, et ondulait sauvagement tout autour de ses traits d'angelot.
Tout ça, pour qualifier la Mignonnette. Mais ce qui était le plus le plus troublant chez elle étaient les expressions qu'elle affichait parfois à ses traits encore enfantins. Qu'elle soit au bord des larmes, ou tout à fait joyeuse, son visage prenait toujours de singulière expression, qui faisait se mouvoir chaque muscle, chaque nerf, de son menton à son front, en passant par ses yeux, et sa bouche.
Description Psychologique :
Même pour son propre clan, Helena a toujours été considérée comme une sorte d'énigme vivante, fuyante et insoluble. Au premier abord, son attitude discrète et reservée donne l'impression d'une timidité excessive, additionnée d'un enorme manque de confiance en soi. Toujours très effacée et docile, elle se garde bien de ne jamais croiser le regard d'autrui, et passe la plupart de son temps à se confondre en excuses, à cause de ses nombreuses bourdes et maladresses. Mais le pire, le paroxysme de son associabilité, de sa timidité, était en présence de la gente Masculine. A peine un garçon entrait dans son champ de vision qu'elle s'empourprait violemment et se retrouvait tout à fait incapable d'articuler la moindre parole cohérente. Une catastrophe bégayante et gesticulante.
Pourtant, ce n'était pas là que résidait tout le mystère de l'énigme.
A certaines occasions, sans qu'aucun signe avant-coureur ne le présage, et ne l'annonce, la frêle et docile Poupée se transformait en une indomptable Furie, aux sarcasmes et aux jurons faciles, et au regard flamboyant d'un orgueil dévorant. Là, mieux valait encore s'en aller ventre-à-terre se terrer dans son coin, si l'on ne voulait pas s'en prendre plein la tronche. Car, gonflée de fierté, la Donzelle ne machait pas ses mots, et, à quelques rares occasions, en venait carrément aux mains.
Histoire :
Bien que ce sujet soit un peu trouble, on a pu, par quelques procédés douteux, retrouvé quelques traces du passé d'Helena. D'abords, une fiche d'état civile, remplie et agrée à Los Angeles, aux U.S.A. sur laquelle figure le nom de la Démone, une date de naissance, 29 août 1991, certainement factice, et les deux noms de ses parents. Difficile à déterminer si ces noms sont vraiment ceux de ses géniteurs, car personne dans le coin n'a jamais entendu parler d'eux. Cependant, ce qu'on peut affirmer avec certitude, c'est qu'elle ne restat pas plus d'une année à L.A. et qu'on perdit très vite sa trace.
La réalié était qu'elle et son clan étaient des êtres plutôt nomades, et qu'ils ne restaient que très rarement deux années durant sur le même continent. De ce fait, aucun autre papier officiel portant son nom n'a été retrouvé.
Rp sur l'entrée dans le Lycée :
Il faisait alors à peine jour, quand les Tambours Démoniaques retentirent dans le lointain...
C'était un presque-jour singulièrement pluvieux, et le martèlement des instruments étaient quelque peu assourdis par l'humidité présente dans l'atmosphère. Cependant, à mesure que la horde de Démons progressait en direction de l'édifice, les battements, les voix rauques et guturales des créatures se firent des plus en plus distincts. Et puis, à l'issue d'une douzaine de minutes d'un vacarme ininterompu, les Bêtes se montrèrent, sortant une à une de la dense forêt qui entourait la batisse. Une fois toutes exhibées au grand jour, elle s'arretèrent quelques secondes, attendant que la personne qu'elles escortaient sorte elle aussi des fourrés. C'est alors que s'extirpa maladroitement des buissons une adorable Poupée Blonde, la main docilement donnée à l'une de ses horrible créatures abyssales, candide à souhait, et le minois sagement abaissé, adorablement vêtue d'une robe à jupette de tulle. Cela donnait alors à voir un curieux contraste que celui de cette Demoiselle aux allures toutes Séraphiques, avec l'hideuse apparence des Bêtes qui semblaient lui servir d'inofensive escorte. De quoi en faire pâlir plus d'un. De ce fait, tandis que la Mignonnette s'en venait en direction des portes de l'entrée, d'un pas mal assuré, et la main toujours donnée à la Créature qui l'acompagnait, la dizaine d'autres, elles, restaient sagement en retrait, histoire de ne pas plus attirer l'attention des occupants de l'édifice.
Là, l'heure des adieux avait sonné. La vision brouillée par les perles salines de ses larmes, la Poupée relevait timidement son visage vers la Bête à ses cotés. Un simple geste de la tête de la part de cette dernière, et la main griffue et suppurante était brusquement otée de celle de la Mignonnette qui tombait cruellement à terre, surprise part le mouvement. Retenant un sanglot entre ses dents serrées, elle n'avait pas eu le temps de se relever, que tout son clan s'en était allé encore plus vite qu'il était arrivé, disparaissant en l'espace d'une fraction de seconde dans l'ombre de la Forêt.
Elle était désormais seule. Seule, face à cet enorme bâtiment qui serait donc sa nouvelle demeure.
Essuyant du revers de la main les sillons salins qui ruisselaient encore sur ses joues pâles, elle se decidait, après quelques secondes de reflexion, à pénétrer dans l'enceinte de l'Ecole. Le pas était mal assuré, presque chancelant, et la figure à nouveau rivée au sol. Osant à peine relever les yeux sur le hall qui s'offrait à elle, elle hésita ces quelques paroles, saccadées, entrecoupées de sanglots, et à peine audibles pour le commun des mortels :
'' Il... Il y a Quelqu'un...? S'il vous plaît... ''
Code :
Code bon by Tet'
Comment avez-vous connu le Forum? :
Par une amie.
Sujet: Présentation Helena Syrielle Davis 
! 
.
) 
