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 Memories, Past and Suffering (Libre à une personne)

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Keith Kirova/Tyrael
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MessageSujet: Memories, Past and Suffering (Libre à une personne)   Memories, Past and Suffering (Libre à une personne) EmptyVen 17 Sep 2010 - 19:33

2H03 du matin
Salle de bal du château.

La passé, l'espoir et la nostalgie....ce sont les poisons favoris du mal. Je m'en rends maintenant compte, alors que je foule de nouveau le sol de ce monde...le sol de ce château. Mon passé, mon présent et mon futur n'y font plus qu'un, alors que, prostré au milieu de la salle, je laisse mes souvenirs m'envahir et me torturer, s'insinuer au fond de moi, pour finalement ressortir de la façon la plus douloureuse qui soit.

Pourquoi?? Pourquoi le passé m'affecte tant?? Est ce du au désir d'avoir voulu refaire ma vie à l'époque?? Etait-ce l'acceptation des autres? Pourquoi suis je en train de me poser tant de questions??
Ce silence de mort me gene, il me torture, m'angoisse, alors qu'avant, cet endroit était un lieu de vie, de fête et de bonheur.....Aujourd'hui, cela n'est plus que le reflet du passé, et l'ombre d'un présent des plus menaçant, alors que je ressent la trace énergétique laissé par Walker, dont j'ai observé l'arrivée, du haut de l'Elysion, sans pouvoir faire quoi que ce soit.
Crois tu que je ne le sais pas?? Crois tu que je ne connais pas ton pire crime en rapport avec ce lieu?? Pense tu réellement pouvoir te cacher derrière un mensonge, alors qu'un envoyé de l'Elysion est en train de te traquer??
Malheureusement, je ne peux rien faire, ou dire quoi que ce soit qui pourrait influer sur le futur, et je ne peux que repenser au passé, un passé d'un bonheur imcomparable, immaculé comme le Paradis, un bonheur que j'aurais souhaité éternel, et qui m'a été arraché.....par la faute de monstres comme toi.

Où est tu, quand j'ai besoin de toi.?? Ou te trouve tu, toi qui a su ouvrir les portes de mon coeur, qui a su apaiser la flamme ardente de la bête qui vivait en moi? Pourquoi toi?? Qu'a tu donc fait pour te retrouver en bas?? Ce n'est pas juste. SI QUELQU'UN DEVAIT SE RETROUVER EN BAS, CA NE POUVAIT ETRE QUE MOI, MAIS PAS TOI.
Est ce cela, la loi des mondes? On selectionne à pile ou face, qui va en bas, et qui va en haut?? C'est ca la répartition des âmes, tandis que des monstres comme Gengis Khan se retrouvent la-haut, alors que des innocents bouillonnent en enfer...Qui monte et qui descend, afin d'équilibrer la balance...MAIS OU EST LA VRAI JUSTICE??


*Il n'en y'a pas. Juste le jeu entre le mal et le bien...et la souffrance qui en résulte. Je ne suis pas Ange de la justice, ni même archange....Pourtant, je fais parti de son armée, alors ai-je le pouvoir de faire bouger les choses.*

Tout ce que je voulais, c'était vivre en paix. Une vie simple, pouvoir vivre, rire, tenir celle que j'aime dans mes bras, danser avec elle...et finir ma vie à ses cotés. Je ne demandais rien de plus...et pourtant, cela vous semblait déjà trop, sales pourritures sanguinolantes....Vous m'avez quasiment otés toute raison de vivre, mais vous m'avez aujourd'hui donné une raison de plus de me battre, et de vous sceller à tout jamais dans les entrailles du Lac Cocyte, au milieu des âmes damnés, des traitres, voleurs, menteurs et tout autre rebut de l'humanité.....J'en ai fait le serment, et aujourd'hui, je ne vis que pour vous renvoyer en enfer et reprendre ce qui m'est du: MA VIE.
La colère et la haine me submergent, au même titre que l'incompréhension, et la vengeance...Et je sais qu'aujourd'hui, en m'attaquant à des êtres comme Walker, je pourrais vous porter un coup des plus douloureux.
Le pire, c'est de revoir la scène, qui me repasse en tête. Je vois ton arrivée, ton discours, et ton sale petit sourire machiavélique typique des monstruosités de ton espece.
Chaque seconde qui passe enflamme en moi l'ardente envie de mettre fin à ton existence, alors que la flamme de l'envie de tuer me consumme, m'obligeant à serrer le poing plus fort, contenant de plus en plus difficillement ma colère....lorsque finalement, j'évacue tout, en frappant le sol de toute mes forces, fansant exploser le carrelage de la salle en plusieurs morceau, laissant ma haine ressortir, alors que j'hurle ton nom, t'appelant de toute mon âme.

Maintenant, je sais que je veux ta mort.


"WWWWWWAAAAAAAALLLLLLLLLLKKKKKKKKKKKEEEERRRRRRRRRRRRR"

Ma voix résonne au même titre que le bruit generé par l'explosion du sol de la salle, se répercutant avec écho dans la salle et les couloirs environnants, et au plus profond de moi-même, je souhaite que tu m'ait entendu, et que tu saches à quel point je te deteste simplement pour ce que tu est, et que ce que les tiens m'ont fait. Je n'ai rien de particulier contre toi, et pourtant, aujourd'hui, je veux décharger ma colère sur toi, juste pour te faire payer à leur place, te faire ressentir ma souffrance.

Pourtant, au bout de quelques minutes de silence après la tempete, tu ne viens pas....Personne ne vient, alors que le silence me borde à nouveau, m'isole de tout contact avec ce monde, me confirmant que je suis seul.....et triste.


*Que quelqu'un me réponde, n'importe qui, même si ce n'est pas toi.......Je ne veux qu'une réponse, une présence, qui me fasse sentir vivant, qui montre que j'existe, que je suis toujours relié à ce monde, et que je ne sois plus percu comme une simple chimère.*

Mais toujours le silence, tandis que je tombe à genoux sur le sol, sans dire un mot, baissant alors la tête. L'abandon semblerait la solution la plus facile, mais je la refuse. J'ai encore des choses à faire, et je ne m'arreterais pas tant que je n'aurais pas fait ce dont pourquoi je suis revenu dans ce monde.
Mais peu importe que tu décide de ne pas me répondre, car je vais tout de même te laisser un message, sous la forme de ce démon fraichement refroidi, qui repose à mes cotés, ce démon que beaucoup appellent "Chevaliers de la Négation".....je suis allé le tuer en enfer, et je l'ai ramener exprès ici, pour te montrer à quel point je suis décidé à t'arreter.
Dans le silence de la salle, je commence à ligoter le corps du monstre, de solides cordes, puis, je lui passe un nouveau noeud autour du cou, alors que je lui retire son casque, laissant apparaitre un visage tuméfié et putréfié, déformé dans un ignoble rictus, comme si il me défiait par delà la mort.
Ris donc, même après la mort, car cela va me servir.
Il me faut pas plus de 5 minutes pour pendre le corps du démon, au milieu de la salle, et bien en évidence, malgré quelques difficultés.
Une fois cela fait, je me permets de m'assoir près de la scène, mes ailes de lumières dépliées, dans l'attente que tu viennes, ou que quelqu'un daigne apparaitre, afin de faire passer mon message.
Pas besoin d'écrire quoi que ce soit, pas d'inscriptions de sang ou d'autres conneries du même acabit, car tu comprendra très vite que cela est une déclaration de guerre, à toi, tes semblables et tous ceux qui se trouvent au dessus de toi.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Memories, Past and Suffering (Libre à une personne)   Memories, Past and Suffering (Libre à une personne) EmptySam 18 Sep 2010 - 16:09

La nuit porte conseil. Il paraît. Pour l'instant, elle m'empêche juste de bouger.

Ce besoin de se déplacer, dans la nuit mouvante, dans le noir pénétrant, est presque un cliché. Je suis Démon, invisible et fourbe. Envahi est dompté par cette cruauté qui est la mienne. En avant. La faim dévore mes entrailles, provoque en moi cette brûlure que je déteste porter. C'est cet esprit d'un détestable charisme, d'une terrible pression ardente et calme. Enfin quelque chose de nouveau. Un toucher neuf, doux. Non, en fait, ce soir, je privilégie la violence. J'ai faim. Et cette faim va me détruire, si elle n'est pas immédiatement assouvie. Alors, que voulons-nous ? Tuer. Tuer, et tuer encore, dans cette douleur abominable, et sentir la chair se décomposer sous mes dents avides. Enfin, ressentir la morsure et la haine dans notre coeur à l'abandon. Je veux savoir, je veux voir. Je veux goûter à ces nouvelles chairs, détruire et tuer. Alors, mes pas me conduisant avec l'élégance pleine de tendresse en direction de la forêt. Cette nuit, il est évident que personne ne se promène. Pas d'humains, en tout cas. Il va donc falloir que je change de régime, et vite. Je veux pouvoir me retourner, en paix. Et goûter à de la nouvelle chair. Enfin, un nouveau régime, un nouveau délice, sans aucun doute. La fraicheur de cette nuit ne me fait pas peur. Et c'est avec ce costume gris et élégant que je pénètre à l'extérieur, sachant cependant pertinemment que je ne trouverai pas la proie idéale, sans nul doute. Aucun sang pur ne coule dans mes veines, de toute manière, alors je ne me soucie de rien. De toute façon, il n'y a aucune importance dans ce que je fais. Ce soir, je vais tuer et rassasier mon corps en manque de tuerie et de cruauté. Mon corps va se transformer, et je vais devenir une bête immonde et sanguinaire. Une fois par semaine. Cette nuit la faim m'a réveillé, sans que je comprenne vraiment ce qui s'est passé en moi. Tout ce que j'ai compris c'est que je devais chasser, tout simplement. Chasser, encore une fois. Pour oublier, tout oublier. La soirée alcoolisée. Les instants passés. Tous ensemble. Dans un bonheur mutuel. Passé, présent. Enfin. Je t'ai retrouvée, mais tu m'as rejetée pour un bellâtre. Je dois noyer cette peine dans le sang. Je le sais, j'en suis conscient. Le pire est sans doute que je l'assume bien plus qu'on ne pourrait le croire. Après tout, je suis un démon, non ? Alors, à quoi cela pourrait-il me servir autrement que tuer au besoin, voire même pour le plaisir ? Aux yeux de tous, je suis sans doute un modèle d'élégance, poussée à son paroxysme. Trop élégant, peut-être. Raffiné et calme, sans la moindre sauvagerie dans le regard. Si vous saviez... enfin, sans doute, allez-vous savoir. A cet instant, mon calme et mes yeux d'une noirceur d'encre se posent sur les arbres de la forêt. J'ai faim. Très faim. Je veux tout oublier. Et je ne pourrais réparer cette souillure que dans de merveilleuses effusions de sang.

Le bruit de l'eau attire mon attention. Je me suis aventuré un peu trop loin dans cette forêt, je crois que je me suis perdu. Je ne vois plus les lumières du chateau, mais où est l'importance, finalement ? L'observation lente du lac face à moi. Un immense lac. Une odeur de magie embaume l'air. Il s'est passé quelque chose d'important ici. Quelque chose qui a marqué l'histoire de ce château, j'ignore encore pourquoi, et comment. Il s'est passé quelque chose, c'est tout ce que je peux affirmer, pour le moment. Et sans doute, cela suffit. Une étreinte, une seule, me suffit, pour le reste, au moins. Tout le reste. Je suis curieux, mais ma faim l'emporte sur le reste. Je suis loin de m'imaginer qu'ici, ma propre jumelle fut métamorphosée en race proprement ennemie de la mienne... enfin, je l'ignore, inutile donc de s'attarder là-dessus. Je cherche, le nez à l'affut de la moindre odeur susceptible de trouver quelque chose de vivant à dépecer. Et très rapidement, une odeur sucrée parvient à mes narines. Mon regard, fixé sur l'eau claire, contre moi, contre mes envies et volontés, je m'approche du lac, attiré par cette odeur divine. Du sang sucré. Curieuse sensation. J'ai besoin de goûter à cette chair. La sentir, se recroqueviller. Je ne sais pas encore ce que c'est. Mais prenant appui contre une pierre, je saute dans l'eau glacée, sans vraiment me poser plus de questions. La tête plongée dans cette eau trouble, je parviens cependant à repérer cette chose à l'odeur si sucrée. Elles sont plusieurs, en vérité. Dans ce lac. Des Naïades. Je n'en ai jamais vu en vrai. Je savais juste qu'elles existaient, et apparaissaient dans les cours d'eau. Il y en a ici. Je ne me rends pas compte de ma chance. Mais sous cette eau troublée par la vase, mon visage s'éclaire d'une toute nouvelle lueur. La lueur d'un prédateur. Cette nuit, une chose est sûre. Je vais dévorer une de ces créatures. Et je n'aurais absolument aucun regret à le faire, c'est un fait indéniable.

L'une d'entre elle donne l'alerte. Mon Aura est apparue avant même que j'aie demandé son apparition. Trop de précipitation. J'ai bien trop faim. Je ne peux plus retenir la folie sanguinaire qui m'étreint, et en vérité, je ne cherche pas outre mesure à la retenir. Il est bien trop délicieux de se laisser aller à ces instincts. Alors, les jambes positionnées pour nager le plus rapidement possible, mon corps s'adaptant à l'environnement, ouvrir la bouche, béante, et se jeter en avant. C'est comme une permission. Ma main agrippe le corps inaccessible de la créature, qui piaille de peur, sous l'eau, incapable de se défendre. Ce sont des créatures bien trop pures pour être dotées de moindre pouvoir. Elles ont un trésor, paraît-il. Mais le seul trésor qui m'intéresse, divine créature, c'est ta chair, et ton sang. Alors je ne lâche pas prise, même si tes comparses cherchent à te protéger. Mon Aura les écarte, trop maléfique, trop dangereuse. Elles s'éloignent. Savent que tu es perdue. Tu es plutôt joie. De longs cheveux, un visage d'une finesse merveilleuse. Petite créature. Peu importe. Mes deux mains attrapent ta taille, et te projettent à l'extérieur, sur la berge. Là où tu ne vis pas. Là où tu n'as aucun repères. Je m'amuse un instant de te voir te débattre en hurlant de peur. Mais tu peux pleurer. De toute manière, personne ne viendra te sauver. Mon corps, transformé. De longues griffes au bout de mes doigt, remplacent mes ongles pour une meilleure prise. Mon visage, d'une noirceur de charbon, au diapason de mes yeux. Mes canines, si longues, palpitantes d'une ardeur toute nouvelle. Incarnation du mal à l'intérieur de ton corps, de ton âme. De tes airs si purs, mais de ton visage déformé par la peur. Je me demande ce que tu vas pouvoir m'apporter. Mais après tout, ça m'est bien égal. Lorsque je plonge mes crocs dans ta chair et que j'entends tes premiers hurlements de souffrance, mon corps se cabre, en proie à une jouissance meilleure encore qu'un orgasme. Je déchire ta chair à grands coups de dents, tandis que tes cris résonnent à travers les arbres, ameutant ce qui passe par là. Mais personne ne peut te défendre. Je me nourris de ta chair, et toi, tu es à moitié morte. Tu gémis, faiblement, ton corps à moitié dévoré par mes canines merveilleusement efficaces, pour déchirer ta chair à la saveur divine. Du sang macule mes vêtements, grognements de bête, cheveux en bataille. Du sang de Naïade. Enfin, tu pousses ton dernier souffle, et le jeu n'est plus intéressant. Me désintéressant de ton cadavre éviscéré, je retourne au chateau, empli de belles pensées. Une créature pure. Je suis, ma foi, bien fier de moi.

Dans le hall du chateau, un hurlement guttural. J'ignore encore d'où provient ce cri, mais une odeur de charogne assaille mes narines. Mes vêtements et ma bouche, sales et ensanglantés. Enfin, dans la mesure du possible, presque rougis par l'impureté de mon acte. Du sang à l'odeur sucrée. Je suis divin. Façon de parler, bien sûr... ouvrant une porte en direction de l'odeur, il est bien évident que ma curiosité est plus forte que le reste. A blâmer ? Je n'en sais rien. Tout dépend de ce que je vais trouver à l'intérieur de cette grande salle.

Un cadavre pendu sans plus de cérémonie. Un ange, aux ailes brillantes, assis sur les marches de l'estrade, attendant quelque chose, quelqu'un. Très vite je comprends que ce cadavre est celui d'un démon. Je ne prête pas vraiment attention à ce détail, même si je me dis que pour tuer un suppôt de Satan, ce mec doit avoir une force assez rare. Je n'ai pas peur. Mais je suis prudent. Tourner autour du cadavre en ignorant royalement l'ange. Mes vêtements sont poisseux et sentent la vase et le sang. Ma bouche maculée de carmin témoigne du crime que j'ai commis. Et sans doute cet ange comprendra-t-il que je viens de tuer une créature de l'eau. Mais de toute manière, cela m'importe peu. Envie de provocation. Mon visage a retrouvé sa froideur et son calme habituel. Je suis Aeden Grey, frère de Hebi Mokona. Un démon, un vrai. J'ignore si tu connais ma soeur. Sans doute. A présent, vous êtes de la même race. Envahi par une sensation de colère ou d'injustice. Lâcher, un mot un seul, témoignant du je m'enfoutisme éprouvé pour le moment. J'ai retrouvé toute ma contenance. Plus la moindre trace de sauvagerie, plus de griffes, de canines. Un mot. Suffira sans doute à éveiller ton esprit.

"...Berk."
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Keith Kirova/Tyrael
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MessageSujet: Re: Memories, Past and Suffering (Libre à une personne)   Memories, Past and Suffering (Libre à une personne) EmptyMar 21 Sep 2010 - 13:59

HRP: N'oublie pas que la plupart des démons connaissent l'histoire de Tyrael, et peuvent s'en servir pour taper là où ca fait le plus mal....histoire que ca rajoute un plus au RP, si ca te tente.



"Berk doit certainement sonner comme un chef d'oeuvre d'euphémisme, quand je vois l'ensemble de ton apparence salie et ensanglanté, démon"


Ma voix résonne dans la salle et au delà. Puissante, vibrante, allant crescendo, laissant son écho se répercuter dans l'ensemble du château. je parle fort, mais calmement, sans rien laisser paraitre, tandis que je continue d'observer ce mystérieux personnage, qui ne peut être qu'une nouvelle tête, vu que je ne possède aucun souvenir le concernant.
Je devine donc automatique ce que tu est, démon au poste de personnel de cette école....les choses ont vraiment changé, et à une époque, personne n'aurait permis à un démon de faire parti du personnel, moi le premier.
J'ignore qui tu est, mais je te jauge automatiquement comme étant quelqu'un de potentiellement dangereux, surtout quand je vois le sang qui te recouvre. Tu aimes le sang, et tu ignore la peur, car sinon, jamais tu ne serais apparu devant moi avec cette apparence.
Cela donne à réfléchir, car si je souhaite t'affronter, il faudra que je prenne des précautions.
mais l'heure de la bataille n'est pas pour maintenant, et j'ai des questions à te poser, maintenant que tu est là. Je te sens pourtant posé, détendu, presque flegmatique


"Je pensais que la réaction d'un démon serait tout autre que "Berk", au vue du cadavre de cet ancien Seigneur de la Négation....mais je ne vais pas te mentir en te disant qu'il m'a donné du fil à retordre.....comme beaucoup de démons avant toi. Mais à vrai dire, cela me change des "Pitié" et des "Epargne moi"......mais je dois reconnaitre qu'il s'est bien défendu. Lucifer peut être fier de sa garde rapprochée, bien qu'elle manque de perfection."

Ca y'est, je le provoque, j'entre dans la partie et je lui propose de m'y rejoindre. Je ne cherche pas à attiser sa colère, mais à l'examiner, à le comprendre, à décrypter son comportement, pour mieux jouer ensuite sur cet atout qu'est ta psyché. Je ne cherche qu'à apprendre à mieux te connaitre pour ensuite, mieux te détruire, si tu cherches à t'opposer à moi. Je te sens comme un démon sanguinaire, un prédateur prêt à fondre sur la première proie inoffensive qui passerait à ta portée.....Un lache, en fait, ce qui me force à me poser la question sur l'origine du sang qui le recouvre sur une bonne partie de son corps. Peut-être que le fait de sortir mon épée va le forcer à accoucher et dire ce que j'ai envie d'entendre. C'est donc ce que je fais, alors que je pose maintenant un pas...puis un autre sur le sol carrelé de la salle de bal, tout en pointant mon arme vers lui, créature abjecte que tu est.


"Mais toi, étranger.....Qu'est tu donc, pour avoir l'audace de tuer sur mon territoire? Qu'a tu donc tué, sale chien, et surtout, pour quelle raison?? Est ce pour le bon vouloir de Walker, ou s'agit il seulement de ton sale petit désir personnel??"

Je m'arrete à mi-chemin de lui, le ton toujours calme, malgré ma menace. J'annonce donc clairement la couleur à celui que je considere comme un meurtrier. Et lui? Coment réagira il à ma menace? Me suppliera il de le laisser en vie?? Je ne l'espere pas. Me rira il au nez, comme un vulgaire débutant? Non merci, il vaut mieux qu'il évite ce cliché débile.
Quelle sera donc ta réaction, créature démoniaque, à la beauté ténébreuse? J'ai hate d'entendre ton excuse qui sera certainement des plus exquises, avant que je ne t'enfonce ma lame à travers ta gorge.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Memories, Past and Suffering (Libre à une personne)   Memories, Past and Suffering (Libre à une personne) EmptyJeu 30 Sep 2010 - 20:44

Dans le noir, les paroles, les échanges et les maux, comme si on m'arrachait le coeur à l'aide d'un fil de fer barbelé. Une douce jouissance, en somme. Ce soir, c'est le monde qui parle et agis pour nous, selon son bon plaisir, son bon vouloir. L'odeur sucrée et divine à mes narines. L'odeur de la mort et de ce plaisir qui me lie infiniment à cette Naïade. Pas de regard, seulement une voix venue du plus profond des Limbes mortes pour oser me parler sur un ton aussi cruel. Je ne sais pas ce que c'est, qu'un Chevalier de la Négation. Je ne sais pas qui tu es, et cela m'importe peu. Quoique, j'ai sans doute déjà vu ta tête quelque part. Tout ce que je peux affirmer, c'est que tu es un ange. Donc mon potentiel ennemi. Connais-tu ma jumelle, ange au regard absent, et au visage d'encre ? En aucun cas. Tu ignores encore jusqu'où peuvent te mener mes paroles. Sache simplement que ce soir, je n'ai pas envie de me battre. La journée d'hier a été éprouvante, et m'amuser à te faire du mal ne pourra me distraire qu'un temps. Je te trouve bien présomptueux, Ange, pour chercher ainsi à m'impressionner alors que tu ne vaux peut-être pas mieux que la bestiole que tu as pendue sans ménagement dans ce hall de bal magnifique. Très beau décor. Dommage qu'à cause de toi, ça sente la charogne. J'ignore d'où provient cette odeur de pourriture... du cadavre à la gorge enserrée... ou de toi ? Pour l'heure, jeter un regard impressionné aux décors, ignorant totalement la chose au centre de la salle. Berk, ouais. Quand tu tues un truc, tu l'enterres, pour éviter que ça sente la mort, c'est une question de savoir-vivre. Je le fais à chaque fois, moi. Quoique. Ce soir la Naïade a retrouvée ses amies au fond de l'eau. Comme un avertissement. Si je ne trouve pas d'être humain, vous y passerez toutes. Vous, et votre chair divinement délicieuse... comme une autorisation. Ne pas se laisser aller. Tu ne m'impressionnes pas, et tu ne m'impressionneras jamais. Je suis Aeden Grey, et je n'ai jamais eu peur ni de la douleur, ni de la mort, mais seulement de la souffrance. Cette grande souffrance. Provoquée par ma jumelle. Je n'ai pas peur de vous. Ni de toi, ni d'elle, ni de ceux qui voudront sauver l'homme qu'elle aime lorsque mes dents goûteront à sa chair froide de créature morte. Je veux me venger, il est temps. Temps de montrer de quoi je suis capable. Et je suis capable de beaucoup. Croyez moi. Oubli total du temps et de l'espace. Ce furent deux heures d'ennui où je fis n'importe quoi. Il ne faut plus me laisser tout seul. Sinon je fais des bêtises. A tes yeux, Ange, de grosses bêtises. Le départ était volontaire. Encore une fin tragique pour quelque chose d'aussi pur.

Observation. Jauger du regard celui qui semble nous observer, mais comment en être sûr, en vérité ? Fuis, lâche, tu n'es même pas capable d'avoir des yeux pour me regarder, de manière à ce que je t'affronte. Une haine s'emparant de moi, une haine sans bornes, envers cette personne que je méprise de tout mon corps, de tout mon être. Je te hais et te méprise, parce que tu ne vaux rien, tu entends ? Rien. Dans ce monde il n'y a qu'elle qui vaille quelque chose. Les autres, vous n'êtes là que pour nous plaire, et rien de plus. Une vague de colère fait l'élément déclencheur de mon Aura, qui se manifeste, maintenant une atmosphère de violente tension entre nous deux, individus inconnus, mais qui se haïssent déjà du plus profond de leurs êtres respectifs. L'aura ondoie autour de moi, comme un animal enchaîné. Sans âme, cependant. Voilà ce qui fait notre différence, à Hebi et à moi. Je suis l'âme de l'Aura. Celle d'Hebi partageait son corps avec une seconde personne. Si différentes. Si terribles, l'une et l'autre. Pour les avoir bélinées toutes deux comme des princesses, je sais parfaitement ce que je dis. J'ai du mal à comprendre comment ma soeur a pu survivre face à tant de différence entre les deux êtres. Elles ne peuvent pas s'entendre, n'est-ce pas ? A présent, l'une d'entre elle est morte. Mais qui que tu sois, Ange, je ne me ferais certainement pas humilier une seconde fois. Tourner autour du cadavre, toucher sa chair pourrie du bout de mes doigts. Je ne sais pas qui tu es, ni à qui appartenait ce cadavre. Il dégage cependant un reste de puissance assez impressionnante. Mon Aura le touche, le palpe. J'ai affaire à un adversaire de taille, pour qu'il ose se mesurer à un être tel que cette chose morte. Je ne veux pas me battre. Non pas que je n'en aie pas la force, mais en fait... j'ai la flemme. Alors, observer, toiser l'Innommable de toute sa hauteur, et jeter, sur un ton froid et sans contestation, sans aucune raison d'être agréable. Je ne te connais pas. Je te méprises et te hais. Tu es de la même race que ma soeur à présent. Et j'en voudrais à tous ceux qui ont laissé la magie s'opérer, t'entends ? Même si tu n'y étais peut-être pas. Tu étais de sa race. Tout a été mis à bas. Une dernière fois, encore. Ce ton à la fois méprisant et prudent. Je n'ai pas peur de toi. Je ne veux pas me battre. Mais je ne suis pas faible pour autant.

"Aeden. Grey. Pion. J'suis pas là pour le dénommé "Walker." Je suis là pour ma traîtresse de soeur. Hebi."


Le fixer avec cet air de provocation pure et simple. Je te hais, créature du ciel. Je te haïrais tout le long de mon existence. Pour la simple et bonne raison que tu es mon opposé, et que la perle de ma vie démoniaque l'est devenue, par ta faute. Car tu es de sa race. C'est de votre faute à vous tous. Si elle est devenue ce qu'elle est aujourd'hui. Souffrance atroce, perdue, latente, dans cette cruauté qui détruit mon âme à la manière d'un démon plus puissant encore que celui que je suis. Je veux poursuivre, mais avant, j'essuie du revers de la main le sang coulant sur ma moustache et le long de mon menton. Impropre à ma condition, finalement ça m'est bien égal. Que serais-je sans ma bestialité, juste un vulgaire jouet, poupée sans âme, sans franchissement ni but. Rien d'autre qu'une simple merde. Pour un prince, ou une princesse. Les pas aussi dansants que n'importe quels autres. Dans la chair et le sang, c'est notre soi qui se confronte à notre âme, dans le silence et la mort, ce silence qui nous tue à petit feu et détruit notre corps à l'abandon. Dans des mondes que nous ne connaissons pas, n'exploitons pas. Dans des mondes que nous n'avons encore jamais véritablement exploité. Dans ce monde, peuplé de chimères folles, dans ces danses idiotes et éteintes. Je veux te voir hurler, me supplier. Je veux que les rôles s'inversent, pour que tu connaisses la douleur. Je me sens à même de t'offrir ce cadeau. Ecarte les bras, offre moi ton torse, que j'y trace les signes de ta mort. Ne t'en fais pas. ça ne sera pas long. Pas trop, disons. Tu ne souffriras pas. Enfin, si, un peu. Beaucoup. En fait, je crois même que je vais bien m'amuser. Le regard torve, l'oeil aux aguets, attendre son heure pour s'en aller, une fois encore, vers des horizons détruits, morts, peut-être. Dans cette nouvelle vie, qui n'est pas la tienne. Je perçois ton hésitation, ta haine, ton ressentiment, ta colère. La rage dans tes yeux, cette rage que tu ne peux contenir, comme si elle dévorait ton coeur et consumait ton âme. Tu n'as pas le choix. Pour toi, c'est la seule vocation possible. Combattre le mal, ou mourir. Mais quel jugement naïf. Que crois-tu ? Ni blanc, ni noir. Nous sommes tous gris. Nous avons tous la même condition, la même peur de l'ennui, du repos. Ne me fais pas rire, veux-tu ? Tu es voué à l'échec. Le monde avance sans toi, mais tu sembles encore attendre quelque chose de lui. Si j'étais réellement aussi noir que tu le crois, je ne saurais pas ce que c'est, l'attirance. L'amour. Profond, jaloux. Je n'aurais pas une envie irrépressible, de déchaîner ma colère sur cet être impie qui m'a volé ma jumelle, ma moitié, mon âme. Un pas après l'autre, mené par une sorte de rage équivoque, je fixe sans la moindre courtoisie ton visage absent, dénué de tout désir d'en savoir plus. Je ne veux que te détruire. Je n'ai pas peur de la mort, si elle peut m'apporter libération. Et tu le sais tout aussi bien que moi. Que même si tu détruis son corps.

Un démon ne meurt pas.


Un mot, un seul, prononcé d'un ton grave et peu amène. Il est la justification. Le tout. Le sang, imprégnant mes atours avec cette indécence propre à sa condition. L'odeur sucrée mais écoeurante envahissant tes sens, et emprisonnant ton âme. Tu vas me haïr, mais cela ne fera que m'amuser d'avantage. Je me fous de savoir qui est cette chose que tu as laissée pour morte. Je m'en tape. Moi, je suis en vie. Et le prix à payer contre ma mort sera ton infirmité. Un ton doucereux. Une moquerie cynique. Dans un seul mot.

"Naïade."
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Keith Kirova/Tyrael
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MessageSujet: Re: Memories, Past and Suffering (Libre à une personne)   Memories, Past and Suffering (Libre à une personne) EmptyDim 3 Oct 2010 - 13:08

Musique d'ambiance: Eon

"Tu aurais du t'arreter à "Pion""


D'abord la menace sur Hebi, puis ensuite, l'aveu du meurtre d'une Dryade. Pardonne moi, mère, mais je ne peux pas laisser un tel monstre accomplir ses forfaits sans lui faire comprendre qu'il est chez nous, sur notre territoire. Je te sens moqueur, sur de toi, fier et provocateur. Tu voulais que je réagisse ainsi, n'est ce pas, pensant probablement que je n'étais qu'un simple emplumé de plus, que tu renverrais très vite au terminal des prétentieux.
Seulement, et dommage pour toi, je ne suis pas n'importe quel ange, et je n'ai rien de gentil comparé à certains de mes congeneres.


"Je suis Tyrael Lightforge, et ta soeur est sous ma protection. Touche là, et je te tue sans état d'âme."

Ma voix se veut emplie de haine et de colère. Je te deteste tout autant que tu me hais pour ce que je suis. Mais ne sommes nous pas ennemis héréditaires, luttant chacun dans un camp diamétralement opposé?? Bien sur que oui, cela est la raison principale....mais de tout les anges qui existent, aucun.....AUCUN N'A AUTANT LA HAINE QUE MOI. Et je vais vite te le faire comprendre. Après tout, avez vous hésités quand vous avez volés mes reves?? Avez vous eu des remords quand vous avez détruit ma vie?? Avez vous souhaitez réparer le tort que vous avez engendré lorsque vous avez conquis mon âme??


Bien sûr que non....Après tout...vous n'êtes que des démons. Et cela n'est que le triste reflet de votre nature passée, celle d'une ancienne humanité déchue, détruite, pervertie par vos choix et décisions.
Mais était tu humain à une époque?? Je ne le saurais sans doute jamais, bien que quelques soit tes origines, je te reserve un sort à la hauteur de ton rang, misérable créature.


Je prends appui sur mes jambes, tandis que mes ailes me portent à semi hauteur de la salle, faisant maintenant face à la créature impie, commencant doucement à verser les doux flots d'énergies magique vers moi, les reunissant dans une lumière éblouissante, pure et immaculée, qui se veut de plus en plus dense, de plus en plus destructrice...car dans ma lumière, vous n'y trouverez pas la redemption, mais seulement la fin de votre damnée existence.
Un seul geste, et une seule formulation, et enfin, je lache l'enfer, la colère incarnée de Dieu et Mère, sur ce monstre sans âme.


"HOLY CROSS"

Les projectiles de lumières foncent sur mon adversaires, empruntant la forme de la croix du seigneur, frappant au plus profond cette aberration, détruisant une partie du sol qui l'entoure, bien que je sois persuadé de l'avoir touché, voire, blessé....mais je doute d'avoir mis fin à ces jours.
Je le sens puissant, et je sais que même mon attaque ne peut l'avoir mis à terre. Pourtant, je ne le vois plus, perdant mon regard dans une pièce d'ou se souleve la poussière, qui n'est que la résultante des petites explosions en séries causées par mon attaque.

Pourtant, tu est toujours là.....Je te sens.....me narguant au plus profond de ton être.

Montre toi, et finissons en, Aeden.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Memories, Past and Suffering (Libre à une personne)   Memories, Past and Suffering (Libre à une personne) EmptyJeu 21 Oct 2010 - 10:06

Un bruissement continu qui ne s'arrête jamais. Une poussée lente vers le renouveau. Comme une permission, une autorisation. Un sous-entendu dévoilé. Ma soeur. Ma Hebi. Un élan de compassion et d'instinct protecteur. Tu n'es pas son protecteur, elle n'est pas ta protégée. Elle m'appartient, à moi et à moi seul. Personne d'autre ne la touchera. Quoi qu'elle t'ai dit, quoi qu'elle t'ai fait. Tu ne pourras rester sur son chemin, Ange. Tu l'as assez dénaturée comme ça. Crois-tu réellement pouvoir me faire du mal, me tuer, moi ? Me tuer, tu es risible. Homme encapuchonné, sans visage. Tu me donnes envie de rire. Qu'y puis-je ? Tu es si drôle, après tout, si empli d'humour. Pour un ange,c'est normal. Mais finalement, je ne suis pas ici pour discuter avec toi, j'ai mieux à faire. Je suis rentré par pure curiosité. ça sentait mauvais le cadavre en putréfaction. Je veux danser pour te montrer, danser avec mes griffes et mes épées, te prouver que je ne suis pas impotent, et que si quelqu'un ici doit trouver la mort entre nous deux, c'est à toi que reviendra ce cadeau, Tyraël. Je ne sais pas d'où tu sors, qui tu es, mais ça m'est égal. Deux protecteurs pour une femme, c'est beaucoup trop. Alors il faut en éliminer un. Une pause dans ton avenir, avant que tout recommence. Avant que je te domine. Avant que je t'arrache les tripes et les attache au cou de la créature morte en un collier resplendissant. Sans que je comprenne, tout d'abord, quelque chose me fait obstacle. Quelque chose de lumineux. Quelque chose que je ne vois pas au premier abord, mais qui finit par me sauter aux yeux. Aussitôt mon corps se cambre et se jette en arrière. Quelle pitié. Je sens une attaque m'approcher. Elle provient de cette lumière. Sur le coup, je ne comprends pas immédiatement ce qu'il se passe. Mais sans doute vais-je finir par voir ce qui n'est pas visible. Malgré le fait de m'être jeté à l'arrière pour éviter les coups, l'un me touche le bras, dessinant une estafilade sanglante. Ah, la barbe. J'aimais bien ce costume. J'aimais bien sa coupe et sa couleur, maintenant il va falloir que j'en achète un autre, c'est chiant. Je me fiche du prix, mais je n'ai pas que cela à faire, vois-tu. En plus, ça pique. L'Aura se regroupe autour de la blessure, et le travail de fermeture commence. Je suis un démon. Et...

"Tu crois pouvoir me tuer, Tyraël ?"


La voix semble s'élever d'outre-tombe. Je ne veux pas abandonner. Tu m'as mis en colère, tu es content, toi, le "protecteur" ? L'Aura s'élève dans toute la salle, en un volute noir, transformant l'atmosphère dansante en brouillard inquiétant. Tu ne peux pas me voir, mais moi, à travers la fumée, je te vois. Il me suffira d'une petite coupure, Ange. Une seule petite coupure, et tu iras hurler dans les entrailles de la terre. De mon veston, je sors un coutelas étincelant. M'aproche de ton bras, sans que tu me voies, sans que tu saches où je suis, pourquoi je suis là, et ce que je vais faire de toi. Je suis ton pire cauchemar, Tyraël. Tu as touché à ma soeur, tu lui as sans doute parlé, tu l'as rassurée et aimée, comme un frère. Mais ce frère c'est moi. Je suis son jumeau, sa respiration, sa vie. Son éternel. Son espoir de vie, sa rébellion. Je suis celui qu'elle a aimé et qu'elle aimera toute sa vie, tu comprends ? Tu vas goûter au pouvoir de l'Aura. Mes yeux à présent aussi noirs et sombres qu'une nuit sans lune observent le bras qui tient cette épée. Je ne vais te faire qu'une toute petite coupure, mais tu vas rapidement comprendre que pour moi, le combat n'est que passif, et que de toute manière, on finit toujours un jour où l'autre par triompher. La douleur, la souffrance. Montre moi que tu vas surmonter l'épreuve que je vais te faire passer. Mon coutelas tranche une légère coupure sur ton bras. Et je m'écarte d'un bond pour éviter le coup d'épée jeté à l'aveuglette. J'ai le bras en sang, mais un contrôle parfait de mes émotions. Je suis bien plus dur que cela, et tu vas rapidement le comprendre. Assimile que je ne suis pas ton jouet, et que je ne suis pas non plus un être faible. J'ai en moi la puissance magique démoniaque de ma mère, et de mon père. Un chevalier, lui aussi. Il est parti car il n'aurait pas dû avoir d'enfants. Un chevalier défenseur, comme celui que tu as tué avec autant de sauvagerie. Laissant son cadavre nauséabond embaumer ma vue. Et mon odorat. L'Aura accomplit le travail que je lui demande. Dans quelques minutes, mon grand, tu vas comprendre. Les volutes noires sont cruelles, sache le. Elles s'infiltrent dans les blessures. Dans les coupures. Elles rendent le sang noir. Elle n'est pas mortelle, l'Aura. Mais lorsqu'elle aura entièrement infiltré ton organisme, elle te provoquera une douleur sans pareille. Tu préfèreras mourir que de continuer à souffrir ainsi. Mon Aura, c'est l'essence de la Souffrance. Tu vas rapidement comprendre. Ce n'est qu'une question de minutes. Dans quelques instants, tu pousseras un hurlement. L'Aura est en train d'infiltrer tes artères. Ce n'est qu'une question de minutes. Je ne risque pas ma vie, me tapis dans l'ombre, patient. Je veux que tu souffres, et que tu me supplies de te tuer. Ce sera une aventure bien plus drôle, pour moi comme pour toi, sache-le. On va bien s'amuser, tu vas voir.

"Hebi n'a pas besoin de toi. Elle m'a moi."


Encore une fois, la voix s'élève. Consciencieuse et cruelle. Machiavélique. Sors mon tout beau. Défends toi. Je veux rire un peu avant de te tuer. Il y aura deux cadavres ici ce soir. Tu n'es pas immortel. Tu es juste faible. Et ce, pour toujours et à jamais. Perdu dans tes infimes convictions. Tu ne mérites plus que la mort.

|navrée pour ce rp minable uu'|
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MessageSujet: Re: Memories, Past and Suffering (Libre à une personne)   Memories, Past and Suffering (Libre à une personne) EmptyJeu 21 Oct 2010 - 19:59

"Et toi, tu est encore plus stupide que je ne le pensais."

Pourtant, à ce moment précis, je commence à ressentir une vive douleur dans le bras, me forçant à lâcher mon épée, retombant avec fracas sur le sol, tandis que je suivais, quelques secondes après, ne pouvant m'empêcher de pousser un hurlement. Non d'un chien, mais qu'est ce qu'il m'avait fait.? J'avais l'air fin avec ma vanne, pour finalement me retrouver à terre quelques secondes après. Mais si dans ta petite tête, tu t'imaginais que j'allais me rendre, hé bien, tu te foutais le doigt dans l'œil.
Pourtant, un deuxième cri résonne dans la salle, montant crescendo, tandis que je martelais du poing sur le sol.....Pitoyable, pour ne pas dire "risible". En un coup, un seul, il venait de me mettre à terre, sans même se déchainer.
Mais bon DIEU, QUI EST TU DONC?? QU'EST CE QUE TU EST?? MÊME UN DÉMON NE PEUT ETRE AUSSI PUISSANT.
La douleur se fait de plus en plus vive, de plus en plus intense, s'insinuant au plus profond de mes veines. Je la sens, guidée par les noirs desseins des ombres, ne voulant pas seulement ma mort, mais également ma damnation, m'ordonnant de sa petite voix de me laisser entrainer, de ne plus lutter......Aeden, sale chien, je te jure que tu mourras, peu importe de la main de qui, si ce n'est pas la mienne....

Non...NON, JAMAIS....JAMAIS JE NE TE LA LAISSERAIS....ELLE LA PROTÈGE, ET TU N'Y PEUX PLUS RIEN. C'EST TERMINE. Tu peux me tuer, tu ne la récupérera jamais, et rien qu'à cette pensée, j'éclate d'un rire guttural nerveux, mais moqueur.
Je ne te vois plus, sans pour autant ne plus sentir ta présence. Tu est là, tu te caches, et tu profites avec délectation de chaque seconde de ce spectacle inoubliable....Profite, mon salaud, profite, car ca ne durera pas, je te le garantis.
Une fois de plus, la douleur m'extirpant un nouveau cri, implacable torture, douleur indicible, m'aveuglant et m'extirpant du monde tel que je le vois, me plongeant dans un voile de cécité........

Puis, plus rien....a part des images qui me repassent dans la tête..trop floues....trop rapides....Je n'arrive plus à discerner quoi que ce soit. Est ce réel?? L'imagination....ou la douleur.
Pourtant, tout se déforme et se reforme, comme si mon âme était plongée au plus profond d'un autre monde....Un monde de lumière, de paix et de tranquillité.
M'a il détruit?? Suis je de retour au Paradis??

Non, cela n'y ressemble guère.

Non, je sais ce qui se passe......Je ne suis plus dans mon corps.....Et je le vois aussi bien à mon apparence humaine, qu'au décor....un univers où la foret m'entoure, paisible, tranquille....la paix, et cet étrange reflet à coté de moi, dans laquelle une image trouble se forme...et ce que j'y vois ne me rassure guère..car il ne s'agit ni plus ni moins que la scene qui s'est déroulé, il y'a quelques secondes. Je me revois hurlant de douleur, presque mourant.....et pourtant, je suis ici....


Tyrael: Suis je mort.??
???: Non, mon amour.

Cette voix.....Ca ne peut être elle....Pourtant, je me retourne, brusquement, en direction de la voix, esperant presque un miracle, que mon voeu soit exaucé...Est ce toi, ma belle?? Tu est venue me chercher??


Tyrael: Etsuya??? C'est toi...???
???:.....

Pourtant en face de moi, son visage semble si triste, si renfermé, elle qui, d'habitude respirait la joie de vivre. Mais est ce vraiment etonnant, quand on sait ce qu'elle vit en réalité, quand on a connaissance de son triste destin...Mais alors, que faisais elle ici?? Pourquoi maintenant? Seigneur, j'ai tellements de questions à te poser, tellement esperer te retrouver. Mais alors que je m'approche de toi, pouvant presque te toucher, tu m'arretes, et me regarde presque suppliante.

Etsuya: Je t'en prie...Aide moi...Si tu m'aimes, ne les laisse pas me faire de mal.
Tyrael: Qui?? QUI???
Etsuya: Si tu m'aimes, sauve moi....Aide moi, il ne veut pas me laisser partir..J'ai peur.
Tyrael: De qui parle tu?? Je t'en prie, DIS MOI.
Etsuya: Je ne peux pas....Je suis désolée.....Il....

Elle n'a pas le temps de m'en dire plus, que je vois le sol s'ouvrir, laissant des ombres plaintives s'en extirper, l'entourant doucement sous son regard inquiet, avant d'être viollemment happé, sans que je ne puisse l'aider. Pourtant, j'essaye, mais je n'y arrive pas, et je la vois s'enfoncer des les profondeurs abyssalles à grande vitesse, avant de disparaitre dans l'ombre, tandis que j'hurle une dernière fois son nom dans un cri de douleur,le genre de cri qui montre à quel point le desespoir et la colère peuvent détruire un être.
Là, je comprends enfin ce qui se passe, ce qui me manque réellement....
Etsuya, pardonne moi...J'ai échoué...je n'ai pas reussi à te proteger, car je suis faible...je l'ai toujours été...Je m'en veux, je leur en veux à tous...mais tous ce qui arrive est ma faute...mais je te jure...JE TE PROMETS QU'IL VONT NOUS LE PAYER.

Un nouveau cri rythme l'ersatz d'Eden qui m'entoure, tandis que celui-ci semble disparaitre, s'écrouler, voire, fondre pour ne laisser qu'un voile de ténèbres.
Puis, je me sens happé, à travers l'espece de miroir où se déroule la scène, et je comprends enfin que je suis de retour dans l'autre monde, empli de colère, de haine et de volonté de vaincre, de détruire. Mais il y'a autre chose...je le ressent au plus profond de moi, me commandant de le laisser sortir, de le laisser à nouveau resurgir.

Musique d'ambiance: Transformation

Mon corps tremble, non pas sous l'effet de l'aura, mais sous l'effet de quelque chose d'autre, une puissance oubliée, reniée depuis des années, qui se décide enfin, sous la pulsion de ma colère, à resurgir.
Enfin, mon cri se fait à nouveau entendre, rejetant alors la tête en arrière, et dévoilant un visage en pleine transformation, alors que j'hurle le nom de mon agresseur.
La puissance qui est en moi m'échappe, zébrant l'ensemble de la salle d'une violente onde de choc, sans oublier les éclairs qui zebrent mon corps, montrant à quel point je ne contrôle plus rien, et pourtant, je laisse la magie faire le reste.
Je tremble...hurle, ...change. Je vois mes bras prendre une autre apparence, grossir, se recouvrir d'un pelage noir, tout comme je sens les os qui craquent, une fois de plus......J'étais en partie terrifié lorsque je vis également mes griffes revenir, mu par un instinct de colère, comme si l'attaque d'Aeden avait été le catalyseur, comme si son attaque avait réveillé en moi une sorte de réflexe permettant à mon ancienne nature de resurgir.

Serais ce possible??? Non, cela ne se peut...Je n'ai plus ce pouvoir, je ne peux plus reprendre cette apparence, et pourtant, c'est bien ce qui est en train de m'arriver....Mon apparence change à nouveau, et mon passé me rattrappe, tandis que mon armure vole en morceau, sous l'effet de ma transformation, rythmé par une dernière explosion d'énergie qui fait exploser l'ensemble des vitres de la salle.
Puis, plus rien....plus de douleur....et uniquement une envie de massacre et de sang, tandis que je me relève, ayant maintenant repris l'apparence de mon passé....
Le fauve noir venait de se relever d'entre les morts....Mais était-ce définitif?? Étais-ce un don temporaire de Gaia??

Je l'ignorais, mais peu importe, car malgré cela, j'avais de plus en plus de mal à me contrôler, aussi bien dans mes gestes que mes paroles.

"Pouvoir.....Je veux.......plus de pouvoir.......Je veux....ton sang....Aeden."

Il n'y avait plus d'ange dans cette salle. Juste un fauve ivre de sang, et un démon sadique, qui allaient maintenant en découdre.
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