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AnonymousInvité
MessageSujet: Etranger   Etranger EmptyMer 5 Mai 2010 - 16:51

Mon père, mon frère, mon perdu, je t’ai laissait las bas au fond du monde. J’ai abandonnée ma chambre, mon nid protecteur avec ses meubles familiers, ces livres qui m’ont nourri, ce vieux lit d’ébène où a dormit mon enfance. Tout ce décors qui m’as vue grandir me parait désormais lointain, inaccessibles.
J’ai cherchée en vain le sommeil, Morphée m’as fuie.
Ce monde-ci n’est pas le mien, il est faux obsolète, ma place n’y a jamais existée. Il va falloir, pourtant, apprendre a y respirer, a y vivre…
En serais-je jamais capable?

Le souvenir de ceux qui m’avaient accueilli ce fis à nouveau présent. Je les sentaient, derrière les réflexes de leur curiosité éperdue, secrètement émus, déchiraient, blessaient. Mais peut être étais ce ma propre peur que je projetais sur leur visage, ma propre blessure qui saignait lorsqu’ils prononçaient ces mots.
J’ai regagnais ma chambre, je ne l’ai pas reconnu. La nuit a passée, je n’ai pas dormie.

Derrière le mur de verre, le ciel noir devient blême, les murs pâle des remparts ce tintent de parme. Les grands pins enfoncent leur pieds dans la brume. Dans cette vague blancheur empoisonnée par leurs fatigues d’hier, des hommes et des femmes s’éveillent, déjà extenués d’aujourd’hui. Du village, une cheminée jette une fumée noir essayant en vain de retenir la nuit. Sur la route un remorqueur pousse un cris de monstre triste. Je frisonne. J’ai l’âme lourde, comme l’impression que jamais, jamais plus je n’aurais chaud dans mon sang, dans ma chaire.

Je laisse mes pieds nues s’enfonçaient, s’emmitouflaient dans la moquette perle de la chambre. Debout seul près de la fenêtre je contemple le monde, enroulée dans le cocon blanc et chaud d’une couette qui n’est pas la mienne. Mes yeux de métal sont désormais soulignés par l’éclat maladif de cernes pourpres et lilas, a peine discernable a travers l’amas de boucles noirs venus s’échapper de la couverture.

Une main fuie le douillet habitacle pour ce poser sur le verre sale de la vitre. Sensation du froid mordant sur ma peau, un voile de bué apparaît puis se rétracte lentement. C’est une sensation étrange, à la fois douloureuse et apaisante. La couette glisse sur mes épaules tandis que mon front rejoint la surface glacée. Ma respiration ce condense en d’étrange arabesque de perles liquides. Juste quelque minutes. Juste un instant s’il vous plait.
Je suis témoin du monde, je l’écoute et le ressent, mes sens se perdent, se confondent dans l’immensité des bruits et des couleurs. Une douce torpeur me gagne, engourdissant mon esprit.

Je suis libre. La nature offerte me lance un appel silencieux.
Le blanc linceul s’enroule autour de mes membres, glisse inexorablement, tombe a terre, laissant s’échapper la chaleur si longtemps contenu. Étrange arabesque sur le sol, dans la pièce si bien ordonnée cela a quelque chose d‘irrévérencieux. Je suis déjà loin, mon corps nue changeant inexorablement en l’état qui lui est si familier. Je suis louve. Je suis ombre. Inssésisable et mortel. Le large escalier de colimaçon me mène silencieusement jusqu’à l’extérieur.
Dehors la neige, voile blanc et précieux recouvre le monde. Mes pattes y laissent une emprunte éphémère tandis que je m’avance vers le couvert des arbres. Le bruissement discret des aiguilles de pins vient bientôt se joindre à celui chuintant de la neige. C’est exultant ce silence, cette beauté sauvage. Ici tout est plus familier: l’odeur d’humus, le bruissement du vent, les trilles des oiseaux… sous les grands arbres on se sent bien, en sécurité.

Mes mouvement ce font coulés, violents. Ici, dans ce monde intrigant qui est mien pour un temps, tout est danse tout est grâce.
N'avais vous jamais eu cette impression de dépassement de soi, cette intime conviction qu'avais plus de vitesse, plus d'effort, plus d'intensité vous alliez vous déchirer, vous transformer et vous envoler dans le lointain du monde? Cette sensation extraordinaire que l'on a lorsque l'on cour a une vitesse tel que l'on ne voie plus le paysage défiler, lorsque l'on chante depuis des heure a s'en déchirer les cordes vocales, lorsque l'on procure un effort physique si intense que l'on sent, là, au fond de soi, cette énergie bouillante qui vous broie les entrailles vous donne envie de hurler...

Être louve, ressentir le monde avec plus d’intensité, ne faire qu’un avec lui.
Sentir chaque muscle réagir a la plus infime sollicitation, chaque impulsion du corps sur le sol humide, chaque courbure de l'echine pour trouver l'équilibre...

« Roxanne,
You don't have to put on that red light
Walk the streets for money
You don't care if it's wrong or if it is right
Roxanne
You don't have to wear that dress tonight
Roxanne
You don't have to sell your body to the night »


Ma course folle m’emmène au plus profond de la foret, dans ses territoire inconnu et pourtant si familier.

Territoire qui, bien que souvent surprenant, accueille rarement des Hommes en ses branchages.


Dérapages dans la neige, des oreilles qui se dressent, puis piétinement impatient dans l'humus avant l'immobilité discrète de l'attente. Ici la foret retient la nuit encore quelques instands sous sa bleme parure de glace.
Tu n’est pas étranger a ce monde.
Peut être parce que tu ne dénote pas autant que tu le devrais dans un lieu aussi incertain. Appel muet.

Qui est tu?


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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Etranger   Etranger EmptyMer 30 Juin 2010 - 8:22

La nuit, mère de tout sommeil humain et protectrice de tout animal nocturne. La nuit, si bien éclairée avec cette lune montante, pas encore pleine mais si proche. Dans la noirceur de la nuit aux éclats de lune, une ombre marchait. Elle était ici depuis peu de temps et pourtant, malgré son enthousiasme, sa joie de vivre, et son calme de jeune fille sans enfant, elle n'arrivait pas à dormir. Peut-être est ce là le prix à payer pour être venu sans prévenir quiconque. La neige recouvrait encore le sol, et la jeune fille était dehors, à l'ombre d'un arbre pour que la lune ne montre pas son visage. Le ciel était si clair d'ici, et à travers les feuillages de la forêt, quelques étoiles arrivaient à percer, montrant leur éclat. Mais la jeune fille ne les regardait pas, elle était juste là, à regarder les arbres sombres. La nuit de l'effrayait pas, la forêt non plus.

Elle avait l'habitude de la forêt. A côté de chez elle, il y en avait une où elle aimait se réfugier les nuits où elle ne dormait pas. C'était assez fréquent d'ailleurs, comme si son besoin de dormir était plus faible que la moyenne des hommes. Bien sur elle retournerait se coucher, comme à chaque fois. Mais avant, elle profitait de cet endroit qu'elle appréciait vraiment. Elle se sentait proche de la nature, parce qu'on le lui avait apprit, parce qu'elle y allait souvent, parce que la forêt était protectrice de sa famille. Non elle n'avait pas peur, pas le moins du monde.

Elle se releva, son postérieur devenant insensible avec le froid de la neige, et elle ne sentait pas ses vêtements humides par celle ci. La neige, elle n'en voyait que peu souvent, mais ça ne lui faisait rien. C'était mère nature qui avait décidé qu'il y ai ou non de cette étendue blanche qui contrastait dans la nuit avec le sombre des arbres. De ses pieds habillés de chaussures adaptées, elle avançait. Non elle n'avait pas mis ses sandalettes de japonaise, se disant que ce sol de coton blanc serait trop froid pour ses petits petons.

Mais elle dérapa, se ramassant sur le sol, et se faisant mal à la cheville. C'était bien sa veine. Et le seul être présent pour à la limite l'aider était un loup. A la limite il valait mieux ne pas bouger, elle n'en avait jamais croisé et ne savait pas quelle réaction elle devait avoir. Que ferait son frère dans ce cas là. Non, elle n'était pas son frère.

Elle se releva, et il s'avéra que sa cheville lui faisait moins mal que ce à quoi elle s'attendait. C'était juste une douleur passagère, tant mieux. Puis elle observa ce loup à la fourrure qu'elle voyait sombre par l'absence de lumière qu'un nuage cachait de la lune. Elle aurait peut-être du ne pas s'approcher. Mais elle était curieuse, et ce n'était pas selon elle un défaut. Elle s'approcha, et s'arrêta à quelques mètres. Pas un mot d'échangé.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Etranger   Etranger EmptyMer 30 Juin 2010 - 22:08

Appuyé sur un arbre les cheveux laché la tete revulsé, belle abandonné je ne voit pas ton visage, la lumiere me le disimulent, estompe tes traits sous un voile d'argent. Te contemplait de longue minute, tu reve, tu n'est pas dans cette réalité, imergée dans la douceur de la nuit. Vision appaisante, Ta sereineté m'attire. Je m'avance. Un pas. Deux pas. Au coeur de la foret, une louve et une humaine, pourtant s'est chez moi que la peur monte. Sourd tembourinement dans mon coeur. J'entre dans la lumiere, l'impression de me dévoilée, de me mettre a nue. Tu ne devrais pas etre la, devant moi, sans tremblé, tu ne devrait pas avoir l'aire si en paix. Souvenir, des impression fugace. J'ai peur de me rappeler, je ne sais pas, je ne sais plus.

Tu va bouger je le sent, cette tention infime d'ou né le mouvement. Une foulé lente, silencieuse, je me glisse parmis les miens, ombres fugaces enfenté par la lune.

Gracile oiseaux, tu prend ton envole, te soustrait a la gravitée, brise le silence tranquil de part tes pas humain. Osillon fragile qui ne sais pas encore volée tu retourne a la terre. Le rêve a t'il pris a ce point possesion de ton corps que tu ne sache meme plus le dirigée? Immobile. Je m'avance dans la pénombre. Je vois tes trait desormais, tu m'es inconnu, tu ressemble a ces fragiles poupée de porcelaine qui ne connaisent que la solitude.

Qui est tu?

Tu te releve enfin, bancale, instable. Tu m'as vu n'est ce pas? Dans cette pénombre protectrice mes yeux de glace te transperce. Arogance.

Si fragile.

Elle s'avance. Est tu réelement devans moi dans cette réalité? Echange muet, sauvage. Tu aurrais put etre louve toi aussi.

Sensation derangeante, souvenir d'une douleur dans la poitrine, fugace, evanescante, deja oublié.

La lune ce decouvre lentement, l'obscurité se retire. Exposé la chaire a nue.
Je me déplace, quelques fouléelente violente, l'ébauche d'un cercle.Tu ne me quite pas des yeux, pourtant tu n'as pas peur je le sent.
Regarde et apprend.
Pas regulier, lent, les minutes s'écoule, ton attention ne faiblit pas. A peine. Sifisament.

Plongé dans l'obscurité. Silence total. Tes yeux humain son bien trop faible pour discerné les forme par de la la lumiere. Que peu tu voir de se monde, sinon une pale esquisse?
Tu cherche quelques instand ma presence, te retourne, fait quelques pas hésitant...Presque, jeune humaine.

Mouvement lent, silencieux. Sent ma présence, ressent la. Je poursuit mon chemin, vien me placer dans ton dos. Tu es tendu, mais je ne ressent pourtant aucune peur.
Qui est tu donc? Tu m'intimiderai presque.
Je m'approche, tout doucement, effleurant a peine la neige.

Je suis la.

Mes longs cheveux noir s'étalent come de l'encre, fine caligraphie sur la blancheur du sol, seul parure a mon etre. Le froid mordant de la nuit s'empare de moi.
Tu doit etre plus grande que moi. Une diziane de centimetre sans doute. Tu fait plus adulte, ici immobile, comme si ma présence ne te dérangée en rien. Comme si rien ne contais plus que l'odeur du pin et l'éclat scintillant des cieux. Je m'approche, t'efleure. Ton parfum est étrange a la fois capiteux et frai, une odeur d'encen. Tu t'appuie plus sur une chevile que sur l'autre, je sent ta géne. S'approcher un peu plus, se penchait sur toi.
Voix calme douce, accent chantant brisant le silence.

"Ta blessure n'as rien du grave, tu guerira vi....."


Elle se retourne avec une vivacité térifiante. Regard étonné.

Je ne suis qu'une louve, une simple louve mon abandonné, tu ne verra de moi se soir que l'apparance feutré de l'ombre...
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