Un cours bien arrosé

Sujet: Un cours bien arrosé Jeu 1 Juil 2010 - 15:44

*Flash-back -1 jour*

Je sais que Auro aime l'alcool, mais là... Au point de s'en rendre ivre mort, je ne l'avais jamais vu comme ça. Ca va que les humains de ce bar sont à peu près dans le même état, au moins on ne se fait pas remarquer.

"_ Dis Metsu'
_ Fushi.
_ Ouais, s'tu veux. Tu bois bien du café non?
_ Oui, mais pas que.
_ Tu en bois combien d'tasses par jour?
_ Hum... Je dois frôler les 47 le matin puis...
_ Okay. Je te mets au défi de les remplacer par du whisky demain matin, sinon tu payes ma note.
_ 300€ ? T'es taré. Va pour le défi... Tenu."

*Fin Flash-back*

Je me demande comment j'ai fais pour être aussi con pour accepter un tel défi... Mais bon... Entre crever d'un come hytilique et lui fournir de mes économies sans raison... Mon choix est très vite fait...

J'entâme la quarante-septième tasse, assis derrière mon bureau. Je dis bien assis, car je suis quasimment incapable de tenir debout. Si je me lève, je me balance, et fais une magnifique chute. J'ai la tête qui tourne, j'ai envie de vomir les 46 tasses précédentes, et pourtant. Je me sens étrangement bien.

Dernière gorgée. Le cours va pouvoir commencer. La sonnerie retentit, elle ne reste plus qu'à attendre mes élèves.

Sujet: Re: Un cours bien arrosé Jeu 1 Juil 2010 - 17:52

La fatigue c'est évaporé grâce à la bonne nuit de sommeil que j'ai passé. Mais malgré cela, j'ai encore de jolies cernes sombres sous mes yeux. Enfin, bon. Le réveille n'a pas franchement été en douceur à cause de ce fichu réveille. En plus j'avais faillis réveiller Hebi. Déjà qu'elle était bien énervé à cause de la discussion de la veille. Bon, enfin bref. C'est de mauvaise humeur et en traînant les pieds que je me rends sous la douche. J'ouvre l'eau du côté froid et reçois une jet glacé sur ma peau. Cela a pour effet un choque énorme et je me sens parfaitement réveillé. Mais toujours de mauvaise humeur. J'ouvre mon armoire et fouille dans le bazar pour me trouver quelque chose à mettre. Je déniche une jupe blanche m'arrivant juste au dessus du genoux et un débardeur rayé blanc et turquoise. J'aime pas du tout la jupe mais je n'ai que cela malheureusement. Je m'habille en vitesse et retourne dans la salle de bain. Mes cheveux sont dans un état pas possible. Ils partent dans tout les sens et par endroit je peux voir des noeuds énormes. Qu'est ce j'ai fait cette nuit pour avoir une tête comme cela. Je commence donc un long travaille de démêlage de cheveux. Je tire, je brosse, je tire. Je répète se mouvement sûrement une centaine de fois. Le problème c'est que ma touffe ne diminue pas. Génial. Je finis par attraper un élastique et me fais un chignon rapide où quelques mèches folle s'échappent.

Je ressors de la salle de bain, toujours et encore plus énervé que je l'étais. J'attrape mon sac et fouille dedans pour regarder mon emploi du temps. Je le sors et le déplie. Je lis... Français. Bon, c'est que du français, ça va pas me tuer. Français ? J'ai bien lu français ?!!! Une vague de stresse m'envahis. Comment je vais faire fasse à lui dans la salle ? Tout d'un coup, j'ai une folle envie de sécher le cours. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai vraiment envie de le faire. Non, j'irai quand même à son cours, et je ferais comme si de rien n'était. Je pense que c'est la meilleure attitude à avoir dans se genre de situation. Je regarde furtivement ma montre. Six heures et demi. Il est si tôt ? Bon j'ai le temps d'aller chasser avant de me rendre en cours. Je sors discrètement du dortoir. Je descends silencieusement les escaliers et sors dans le parc. La fraîcheur du matin me fais frissonner. Le soleil commence à se lever doucement. Je me dirige vers la forêt. Je me rends là, où il y a le plus d'animaux. A cette heure là, la plupart des bêtes sont près de la rivière, alors je mis rends. Quand j'arrive, j'aperçois un troupeau de biche. Rien que de plus facile. Je contourne le courant pour venir me placer derrière elles. Et d'un coup sens prévenir je me jette sur l'une d'elle et plante mes canines blanches dans son cou. Le doux liquide vermeil s'écoule dans ma gorge. Un sang chaud qui me redonne de l'énergie. Je fais bien attention à ne pas tacher mes vêtements. Quand j'ai fini, je me dirige vers le ruisseau et plonge mes mains tachées de sang dans l'eau froide pour me les nettoyer. Puis je repars vers le lycée.

Plus que dix minutes. Dix minutes avant le début des cours. Je monte les escaliers quatre à quatre. J'arrive devant le porte mais je stop nette. J'ai une frousse énorme de rentrer dans la salle. Je recule d'un pas sans le vouloir. Ma mâchoire est crispée. Que dois-je faire ? Ma main est posée sur la poignet. Mon coeur bat la chamade. Il faut juste que je baisse la poignet, que je pousse la porte et c'est bon, je suis rentrée. Mais ces deux petits gestes me semble infiniment dure à réaliser. La sonnerie. Je sursaute violemment et enlève ma main de la poignet. Qu'elle idiote je fais. Avoir peur d'une simple sonnerie avertissant le début des cours. Je finis pas ouvrir la porte et entrer. Je ne le regarde pas et grommelle un vague bonjour. Mais alors que je vais à ma place, une forte odeur de ... Pourquoi ce n'est pas du café ? Une odeur d'alcool m'agresse les narines. De l'alcool ? Ce n'est que maintenant que je m'aperçois qu'il est assis derrière son bureau. Derrière son bureau ?!! Mais que fait-il derrière son bureau ? Je lève un sourcil douteur et vais m'assoir sur un côté. Je sors mes affaires sans le quitter du regard. Il m'a l'air... comment dire...bourré. Mais alors complètement bourré. Je secoue la tête désespéré et attends le début du cours qui allait être mouvementé.

Sujet: Re: Un cours bien arrosé Jeu 1 Juil 2010 - 18:53

DRIIIIIIIINNNG !!

Merde...

DRIIIIIIIIIIIIIIINNNG !!

Ouais, ça va, ça va !

DRIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNG !!!

Plus jamais de réveil matin...

DRIIIIIII..III ? BLAM !

Recopiant un tableau à la Ellysendre De Khurg, j'explosais violemment mon réveil contre le mur. Ce matin, n'est pas un jour pour me foutre le moral en l'air avec une sonnerie qui me vrille les tympans. Sans prêter la moindre attention à l'objet, je m'avance, redresse mes draps, et me lève avec un mauvais pressentiment. Comme d'habitude, Izumi est déjà partie. Je crois que cela vaut mieux, pour elle comme pour moi. En fait, je n'ai toujours pas digéré nos mots de la veille ; sans doute est-ce moi qui suis en faute. Pour deux raisons. La première est que je suis un démon. La deuxième, est que je n'ai pas le droit de sortir avec un professeur. La troisième... c'est que jamais je n'aurais dû le dire à Izumi; C'était une bêtise impardonnable. Et si elle l'avait mal pris, il était bien entendu que c'était d'une logique défiant toute concurrence. Alors, j'enfilais mes vêtements, en silence, une robe d'un noir de jais, et toujours mes rangers, que je n'ôterais pour rien au monde. La mort de Mana m'affectait encore, et j'étais en profond deuil. J'aurais aimé revoir ceux qui avaient assisté, calmes et silencieux, à l'enterrement de ma Blanche, sans se soucier de la connaître, ou pas. Et cela avait été un plaisir que je n'avais pas eu depuis des années. En fait, seule leur présence avait compté. Le reste n'avait aucune importance.

Tu te médis toi-même. Pauvre hère sans défense.

D'un geste malsain je renvoyais Aura à la niche. Ce matin, j'étais de mauvaise humeur. Ce matin, j'allais au cours de Fushi. Je n'avais pas passé la soirée avec lui, il m'avait dit qu'il désirait sortir. Le voyant quitter le château avec Auro Drake, j'avais imaginé le pire... et j'ignorais encore quel serait son état de ce matin. Mais ce qui me faisait le plus peur était la probabilité d'une remarque ; en effet, je savais parfaitement que j'étais en faute. J'avais séché un mois de cours de français, par dépit amoureux, et cela ne passerait pas. Avant d'être avec moi, il était avant tout mon professeur, et les absences aussi longues doivent être justifiées. A moins qu'il me donne un traitement de faveur ? Je l'espérais en tout cas. Silencieusement, mais je l'espérais. Je pris le peu d'affaires que je possédais, pour les mettre dans un petit sac noir acheté quelques jours plus tôt. Cela me changerait de l'autre ruine. Je n'éspérais qu'une chose c'était voir Ellysendre pendant le cours de français. Elle seule pouvait me faire rire, vraiment. Je l'aimais, elle et sa maladresse, et son humour palpitant. C'était une reine au milieu des princesses. Sidney, j'espérais aussi la voir. Ces derniers temps je ne la fréquentais que peu, une chose que je jugeais bien dommage. Je descendis donc les escaliers sans prendre de petit déjeuner, comme à mon habitude. Je me levais une heure plus tard que tout le monde, privilégiant mon sommeil plutôt que ma faim. Tant pis pour le reste.

Tant pis pour toi. Mécréante et clairvoyante sorcière.

En parlant de sorcière... non, il n'était pas question. Pas maintenant.
Devant la porte, je respirais à fond. Je n'étais pas au meilleur de ma forme, mais cela n'avait pas d'importance. Je devais me comporter comme si rien ne s'était passé. Mais est-ce que cela serait possible ? Et est-ce qu'Izumi arriverait à supporter le fait que Fushi et moi soyons dans la même salle, après avoir su notre liaison ? Trop de questions, pas assez de réponses. Il fallait passer outre. Et entrer dans la salle. Je poussais donc la porte, tranquillement, malgré mes tremblements nerveux. Mais ce qui me frappa ce fut que j'étais dans les premières... et que Fushi semblait salement éméché...
Je vis Izumi, assise à une table, légèrement pâle. J'en eus la nausée. mais je la retins et fixais mon "professeur", presque avachi contre son bureau. Et chose curieuse, ça ne sentait pas le café comme d'habitude. ça sentait... l'alcool ? Non. Il ne pouvait pas être BOURRE quand même ?! Je le fixais un instant, presque furieuse, ne laissant rien paraître d'autre qu'un regard glacial, d'une colère sourde. Ce n'étais pas digne de lui. De Drake oui mais de lui... Drake... Si je le chopais il allait passer un sale quart d'heure...

"Bonjour...professeur."

Ma voix, timbrée de fureur, mais parfaitement contrôlée. Je ne devais rien montrer. Je m'assis à ma table, non sans balancer violemment mon sac contre cette dernière. Je sortis rapidement mes affaires, et attendit. Une évolution.

Vu ton état, je dirais... qu'il a intérêt à dessouler vite...

Sujet: Re: Un cours bien arrosé Sam 3 Juil 2010 - 20:53

Je n'est jammais aimée le printemps. L'été non plus cela dit, mais vraiment le printemps, ça quelque chose d'encore plus inconvenant. Voyez vous, apres quatres mois de silence feutrée, de matinée pleine et entiere a ce vautrée dans un confort indéscant, de nuit de 11h a peine troublé par les pietres tentative de fugue de votre oreillé, un évenement qui pourrait paraitre fortuit a tout autre personne ce produit.

Sous pretexte que Monsieurs le Soleil, pris d'une lubi annuel, ce met a écourter ses nuits, une partie du regne animal, la plus vil et abjecte, décide dans son obscure basses, dans faire de meme. Rien de bien dérangeant dans ce fait certe. Mais 5h du matin N'est PAS un horaire déscant! Sous la direction du tyranique dictat Révèilleu, cette vil vermine, ces mécréant pouilleux, s'attache a déclamer leur joie avec emphase et vacarme, vous assourdisant, vous traquant jusque dans vos reve les plus secret!

Avec l'arogance vénal caractéristique des censure politique, ils affirme sans honte aucune leur crime et metiers: pourrire vos nuits.
Imaginer la torture quotidiene, cette infame persécution qu'ils infligent jour apres jour a tous ces honnetes citoyen du sommeil!!!

Moi! Louve de mon états, vertueuse et juste en toute aucasion, proclame que les oiseaux et autres lie du peuple du meme acabie devraient mériter l'exterminations sans conditions de leur abject et méprisable especes!!! Quoi, faut pas déconner non plus!

Je haie les oiseaux...un jour j'instalerai un Révèilleux dans leurs forets...Ils en chialront...

A 5h du matin, donc, question de principe, le refectoire n'est pas ouvert. Tout comme la bibliothéque, les jerdins suspendu, la salle d'art ou de musique... Et surtout fermer comme les portes exterieur afin, comprenez vous, d'assurer la sécurité des éleves pure et innocent qui habite ce merveilleux chateau! Comment ne pas vouloire les préserver du monde exterieur, eux, des être si naif, si ingénu, si candide!...!......!! Je doit être paranoïaque...

Quelque petites heures d'elucubrations plus tard, on se decide finalement a faire acte de présence en cours. Pas que je sois prete a disserter sur les propos incongru de psycopathe, mais il parait que le pédant personnage qui se vante de faire cours de français (langue execrable soit dis en passant) bois boulimiquement des litres de café.

En m'arretant devant la salle, j'ai un instant d'hésitation. Odeur de charogne en putrefaction exclu, cela fleur aussi bon que chez notre vénérable professeur de bobar... eee d' Histoire.
Je me décale et pousse la porte, sucpicieuse. Terrible grincement, le battant souvre avec une lenteur déconcertante. S'arrete a mis chemin puis fini sa cours pour se poser délicateemnt contre le mur adjacent. Aucun objet suspect lancé a vive allure, pas de vocifération accablante, pas non plus de phrase dans le jargon douteux des Frenchises... Est ce bien normal?

Je glisse un regard dans la salle: un parasite sur canape ce tien mollement avachi sur un fauteuile, pied sur la table, dodelinant vaguement de la tete d'un air agare. Une vrai loque.
J'entre, inspectant d'un meme mouvement la salle: que des connaiscance. Effet assez déconcertant, la présence d'un seul et unique bruit spongieux pour trois personne...On ne s'étonne plus de rien de nos jours...
Etude rapide des comportement: une exédée et une énervée? Un Indésirable!

Bon si le professeur n'est pas encore arrivé on va pouvoir s'atteler a la tache: virer ce morpion.

Je m'avance me pose juste devant le parasite, pose les coudes sur la table complétement décontracté. Saisisant la flasque de liquide posé devant lui j'en prend une gorgée, attirant enfin son attention. L'homme d'abors outré, fini par plaquer un sourire abrutie sur sa grande geule de fendar. Nan franchement vous etes qui, le petit ami de Drakinounet??? Le double dégénéré de Super Fufu? Chantonnet un petit air, battant la mesure d'un doigt lever, se raprocher lentement du creu de son oreille en plisant le nez de dégout...

"Do, do l'enfant do,l'enfant dormira bien vite eee, do do, l'enfant do, l'enfant dormira bentot, DDEEEEEEEEEEEEEEEEEBBOOOOOOUUUUUUTTTT L'IIVVVRRROOOGGGNNNEEEEE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

La chaise part en arriere emportant son modeste tribut avec elle....Nan s'en blague, un mort qui se met minable, c'est quand meme pas la classe...Allez au coin le soulard, ou je t'accompagne jusqu'a la porte. Faut pas déconner!

Sujet: Re: Un cours bien arrosé

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