Un soupir, encore un. Raven commençait sérieusement à s'ennuyer, seule dans sa chambre. Mais que pouvait-elle faire? Elle s'embêtait à mourir! Elle avait lu tout les livres qu'elle avait prit pour venir ici. Et par ce dimanche évidement tout était fermé et ils n'avaient pas cour, et la bibliothèque à été fermée parce que la bibliothécaire avait un réunion. On aurait pu croire que le sort s'acharnait contre elle. Elle soupira encore une fois. La vie était si injuste, parfois.
Oh, et puis zut! Elle ne pouvait plus rester immobile, elle se leva avec le ferme intention d'aller se balader, quand bien même elle était seule.
Elle sortit donc de sa chambre, et descendit les escalier. Par une fenêtre elle aperçut Izumi, qui était assise,seule.

* Et bien parfait! Je vais aller la voir! On s'ennuiera toute les deux! *

Raven descendit donc les escaliers. Elle se dirigeais vers la sortie, quand quelque chose attira son regard, ou plutôt son oreille. Une violoniste pratiquait son instrument au beau milieu du hall d'entrée, avec ses bagages à ses pieds, et deux sabres japonnais dans le dos.

Elle s'immobilisa, Izumi pouvait attendre, et elle avait cas passer l'après-midi seule, Raven aimait faire des rencontre, de plus que là, cela risquait d'être une bonne rencontre. Une fille qui joue du violons avec deux sabres dans le dos, ne peut que plaire à la sorcière.

Elle resta donc ainsi derrière elle, attendant qu'elle est finit son morceau. Une fois fini, Raven applaudi. La nouvelle se retourna, un peu surprise et peut-être un peu embarrassée.

« C'était super, ce que t'as fait, vraiment j'adore. J'aime bien la musique. Je suis d'ailleurs pianiste, à mes heures perdues. »

Elle se souvint alors du grand piano à queue de sa mère. Oh bien sûr, aucune sorcière du clan ne savait en jouer, c'était trop ringard, il était là pour décorer, pour faire bien. Mais, ce piano avait toujours plu à Raven. Dès que sa mère s'absentait, elle en jouait. C'est comme ça qu'elle avait appris. Mais un jour, sa mère l'avait surprise alors qu'elle jouait un extrait d'une symphonie de ce cher Beethoven, et elle s'était prit une sacrée raclée. Le lendemain, sa mère décidait de broyer le piano. Juste devant Raven, comme leçon. Elle n'oublierait jamais le regard cruel qu'elle lui avait adressé à ce moment là. Ni le: « Ma fille, la musique, ça à été crée pour amuser les pauvres, et donner du courage au faible, c'est pour les loosers, mais nous et ça ramolli, toi, sommes fortes et puissantes, alors je ne veux plus jamais te voir avec ne serait-ce qu'un seul objet en rapport avec cette connerie qu'on nome musique dans les mains, c'est compris? »

Elle s'en souvenait comme si c'était hier, y n'empêche qu'elle savait jouer et que sa mère ne pourrait plus l'empêcher.
Elle le va la tête vers la fille et se rendit compte qu'elle ne s'était même pas présentée.

« Je m'appelle Raven Shadow, je suis une sorcière. »

Elle se présanta sous le nom de Hana Dageki. Joli nom, mais il lui disait quelque chose. Où l'avait-elle entendu... Elle la regarda avec perplexité ranger son violon. Dageki....

« Enfin, mon nom te dis peut-être quelque chose, j'ai mon frère qui est surveillant dans l'établissement. »

Mystère élucidé! Comment s'appelait-il déjà. Ah! Le nom ne lui revenait pas, pourtant, elle le connaissait. Elle lui avait dit bonjour, une ou deux fois. Ah oui!

" Oui, je l'ai effectivement croisé. Tetsu! Mais on a pas vraiment eu de grandes conversations. Alors donc, tu vient le rejoindre ici, il doit être drôlement content! "

Hana sembla légerement gênée par la question. Oh, zut, Raven avait-elle gaffé, ou dit quelque chose de mal? Peut-être son frère n'était-il pas au courant de son arrivée. Oui, m'enfin, c'était sa soeur, cela ne pouvait pas être catastrophique. Raven était fille unique. Mais elle aurait tellement aimé avoir une soeur. Ou un frère (bien que le pauvre aurait souffert dans sa famille). Mais quelqu'un, un soutient. Contre sa mère tyranique. Mais non, elle avait toujours était seule. Elle n'avait pas même d'animal de compagnie!

A l'époque, elle se serait damné pour ne serait-ce qu'un confident.
Mais non. Elle était seule, face à sa mère et à la réalité.
Ca faisait sûrement partie de ses plans, isoler sa fille pour qu'elle ne puisse pas être influancée, ou un truc du genre. Ca a dû marcher un moment.
Qu'est-ce que c'était ridicule. Cette femme n'avait aucune morale et n'en avait rien à fiche de sa fille! Tout ce quu'elle voulait, c'était le pouvoir.

Enfin, Hana semblait mal-à l'aise. Raven préféra changer de sujet.

" Je viens d'Angleterre, de Londres, en fait. Et toi, d'où nous arrive-tu? "