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 Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!]

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AnonymousInvité
MessageSujet: Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!]   Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!] EmptyMer 15 Sep 2010 - 9:47

Pour une meilleure compréhension du personnage, il est fortement conseillé de lire l'histoire d'abord. Enfin, je comprends parfaitement que beaucoup n'aient pas le courage... Désolé pour le pavé.


Fiche de Félix Logan



Nom : Logan


Prénom : Félix


Âge : 17 ans


Race : Mage. Enfin, il est un humain ''normal'' qui possède des connaissances de mages et un esprit à l'intérieur de lui. Pour plus de précisions, voir l'histoire...

Description physique :
Félix possède des cheveux d'un brun ordinaire, tellement longs qu'ils lui effleurent les épaules. Oui, cela fait quelques temps déjà qu'il n'a pas vu de coiffeur. Son visage est plutôt ordinaire également, fin, régulier, doté d'un paire d'yeux bruns clair, presque ambrés. Sa peau est très pâle, à la limite du transparent, un teint de porcelaine qui fait d'autant plus ressortir ses lèvres rosées. Sous ses yeux s'étalent de grandes cernes creusées, mettant en valeur ses longs cils, et la mâchoire du garçon est relativement carrée. Il n'est pas très grand, d'une taille banale dirons-nous, et il est plutôt chétif sous son apparence humaine, à force d'étudier dans le noir. Il ne se tient jamais droit, toujours un peu courbé, comme s'il tentait de se fondre dans la masse, avec ses yeux fuyants. Ses mains fines ne sont pas faites pour les travaux d'adresse, il est trop maladroit, et le creux de son coude droit et criblé de points, traces de piqûres. La morphologie du jeune homme n'incite pas à le penser bons dans les combats, pourtant sa malice et ses coups bas suppléent facilement ce manque de muscle.
Autres particularités, il possède deux tatouages, un sur l'épaule représentant les deux masques de la comédie grecque, comme une sorte d'allusion, à la fois à ses deux apparences, ses deux volontés qu'il possède mais également ses deux caractères, le véritable et celui qu'il affiche. Le deuxième est une incantation qu'il a crée lui-même, fabriquée avec ses connaissances, pour renvoyer l'esprit dans son espace-temps si un jour, par le plus grand des hasard il venait à quitter son corps, bien qu'il en douta. Ce tatouage, quant à lui est gravé sur le bas de son dos, juste au-dessus de la cambrure de ses reins. Il a également un industriel à l'oreille droite et deux piercings sur le côté de l'oreille gauche, côte à côte.

Pour parler à ses habitudes vestimentaires, il faut mentionner que celles-ci ont été en grande partie influencée par l'esprit, dans le rôle de lui simplifier la vie avec toute ces transformations. Tout d'abord, il porte toujours le moins possible de vêtements et d'effets personnels, dans le but d'en faciliter le transport quand il se transforme. Enfin, de toute façons, les petits trucs genre déguisements, là, très peu pour lui. Ensuite, il porte des vêtements toujours très long, chemises, tee-shirts à manches longues, ou simples tee-shirts doublés d'un sweet-shirt ou d'un pull, en été comme en hiver. Pantalons longs et jeans sont aussi ses priorités, il porte également en permanence des mitaines en cuir, bien usées à force des les utiliser h24. Car d'un côté il veut limiter les contacts avec ces ''gants'', mais d'un autre il veut pouvoir conserver sa dextérité, d'où les mitaines. Ensuite, des chaussures légères mais imposantes et solides, d'où les Docs Martens, coquées métal qui ont eu sa préférence dans le genre. Toujours vêtu très long et près du corps, il reste également dans les tons sombres, noirs, bruns, bleu foncé, enfin, dans ces eaux-là. Avec une touche de blanc de temps à autre.

L'Autre, quant à lui, possède l'apparence d'un coyote. Son pelage mêle le blanc, le gris, le noir et le fauve. Son museau est relativement pointu, tout comme ses oreilles, et ses canines acérées. Il est de taille moyenne, 55 centimètres au garrot et 110 centimètres de long, un corps svelte et bien proportionné. Sa queue, bien que étroite est touffue et longue. Les yeux de l'Autre sont deux amandes, étroites, et d'un ambre prononcé, avec une pupille ronde, noire de jais. De maigres pieds finissent ses jambes longues et presque squelettiques, surplombées d'un large thorax pour l'espèce. Il ressemble beaucoup au loup son cousin, cependant il ne pèse que 17 kg, et sa vitesse de pointe est bien supérieur, allant jusqu'à 300 km/h. L'Autre n'est pas d'une taille imposante, pourtant très impressionnant de son apparence violente et agressive.


Description du caractère :

Félix était un petit garçon joyeux, curieux dans sa jeunesse. Mais on peut à présent dire qu'il est une de ces personnes dont le caractère a été façonné par son histoire et son expérience. Le garçon charmant et vif est devenu cet adolescent instinctif, à la fois lent dans ses actions mais qui souvent sur-réagit face à certains mouvements brusques ou bruits stridents, comme le ferait l'esprit en lui. Il est fin, très intelligent, possède une bonne culture générale bien qu'il n'ait pas eu beaucoup de temps ces dernières années pour l'approfondir comme il aurait dû. Malin, rusé, il sait être discret, il est très cartésien et carré dans sa façon de penser, il n'est pas très influençable. Son plus gros défaut est qu'il est extrêmement impulsif, il a tendance à faire tout ce qui lui vient en tête, quoique de ce soit, ce qui le conduit souvent à faire des conneries. Lui qui souriait à tout et n'importe quoi, il s'est renfermé, et ne communique guère. Pourtant, une chose qui n'a pas changé, il aime toujours autant les ''bagarres'', autant physiques que verbale, ce qui lui a valu de nombreuses amitiés mais surtout inimités. Mais cette personnalité ne fait quasiment jamais surface, car pour survivre avec son esprit, son double, l'Autre, il a dû se constituer une façade pour tenir les filles à distance.

Cette personnalité est celle d'un garçon assez brutal, peu malin, quelqu'un qui a dû mal à comprendre même que les autres puissent avoir un avis différent du sien, tant il est toujours convaincu d'avoir raison. Un garçon extrêmement machiste, aux pensées extrêmes, voir même raciste et simplistes. Félix mit du temps à la mettre au point, au début, c'était plus une façade de garçon inaccessible et lointain, le genre de personne qui n'a pas besoin des autres et le leur fait sentir, mais il s'est rendu compte que ça ne fait qu'attiser la curiosité, et surtout celle des filles.

Mais ces deux dernières années, il était réduit à une simple coquille vide, en attente du prochain ''trip'', un garçon puceau, n'ayant jamais même embrassé une fille. Il espère que cette école pourra l'aider à décrocher dans un premier temps, puis à contrôler les transformations ensuite. Mais surtout, Félix se sent très seul bien qu'il continue à repousser les autres.

L'Autre, quand à lui est, on peut le dire, un animal. Il en a les instincts, les désirs bestiales, il se conduit comme une bête sauvage. Souvent, il l'entend grogner au fond de lui, ronronner, japper et glapir, bref, réagir à tout ce qui l'entour. Il n'a eut qu'une seule fois plus de deux minutes les commandes, et ce jour, un meurtre a été commis. Il est dangereux, comme tout canidé agressif en manque de sang, de vie, de chair fraiche le serait. Bien qu'il ne communique pas au sens propre du terme, il a beaucoup influencé Félix dans sa manière d'agir et de réagir, qui s'est légèrement ''déshumanisé'' à cause de lui, surtout depuis qu'il a commencé à utiliser du sang pour les transformations. Ce sang qui rend l'Autre plus puissant, toujours moins maîtrisable. Voilà ce qu'il en est pour un résumé du mental de ce petit être complexe.


Pouvoirs :
  • Mémoire presque instantanée, ou en tout cas très puissante et grande, visuelle, auditive, olfactive, sensorielle et gustative. Il se remarque surtout pour son incroyable facilité pour les langues.
  • Invocation d'esprits mineurs en de petits réceptacles comme des feuilles, dessins, sculptures et autres objets.
  • Possède un esprit avec qui il partage son corps, qui lui permet de se métamorphoser en un coyote quand il entre en contact avec une personne du sexe opposé. Plus la surface de contact est grande (ça doit être peau nue contre peau nue) et plus il dure longtemps, plus la durée de transformation sera longue, ça peut aller jusqu'à 7 ou 8 minutes. Boire ou s'injecter du sang est plus efficace, 1 mL correspond à environ 2 heures, donc 10 mL = 20h et 12 mL une journée entière. Quand il est sous sa forme animale, seul du sang peut prolonger la durée de la transformation, et quand il regagne son enveloppe humaine, il réapparaît entièrement nu.



Rp sur l'entrée dans le lycée :
Le canidé s'arrêta au bas de la colline. Félix venait d'éviter un large village, et à présent se trouvait au sommet un château imposant, il se devait de grimper là-haut. Il prit quelques secondes de repos, les premières depuis des kilomètres. Il avait parcouru ce foutu pays de long en large et en travers, il l'avait enfin trouvé. Et oui, sous sa forme animale, il ne pouvait aussi simplement que ça demander son chemin. Et même si les gens ne s'enfuyaient pas à sa seule vue, il ne pouvait parler.
La bête marcha les deux derniers kilomètres qui le séparaient de ce qui serait apparemment son prochain foyer. Ses sentiments étaient mitigés. Primait d'abord une immense tristesse pour cette enfant qu'il avait malencontreusement tuée, c'était une regrettable perte de contrôle, elle n'aurait pas dû en subir les conséquences. Mais au fond de lui, bien qu'il s'en sentait honteux, il était fier d'avoir rompu avec ses anciens contacts qui le menaient toujours plus bas, au fond de la société. Tout ce qu'il espérait, c'est qu'il ne replongerait pas en plein dedans là-bas. Il réfléchissait à tout cela tandis qu'il grimpait doucement le vallon qui était entre lui et le pensionnat. Il repensa encore à ce fameux loup au chapeau rouge, il espérait qu'il n'allait jamais, au grand jamais le croiser, il ne voulait croiser personne qui ait le lien même le plus infime avec sa vie d'avant. C'était une page tournée de son histoire, c'était une époque révolue.
Au fil de ses pensées, il fini par se rendre compte qu'il était arrivé devant la porte d'entrée. Plus que quelques minutes, et le trip allait prendre fin, il le sentait au fond de son corps. Mais malheureusement, l'Autre le sentait aussi. Félix prévoyait qu'il allait sûrement tenter une dernière prise de contrôle tandis qu'il avait encore cette apparence.

Soudain, l'offensive fût lancée. Le canidé était agité de tremblements convulsifs, tandis que intérieurement, une guerre faisait rage. Finalement, l'homme, réussi encore à prendre le dessus. Mais cette bataille fini par un pauvre garçon, nu, allongé, évanoui sur l'herbe, en face de la porte d'entrée de l'établissement.
Félix ne sortirait pas de sa perte de conscience avant une heure ou deux encore.


Autre(s) chose(s) sur votre personnage : Bouh ! Plus sérieusement, non, pas vraiment. A part que j'espère que ce personnage va plaire, et surtout, et même avant ça, être accepté. S'il y a le moindre problème, j'essayerais de corriger dans la mesure du possible.


Code : Validé, par Miky.

Comment avez-vous connu le forum ? : J'y suis déjà...


Dernière édition par Félix Logan le Jeu 23 Sep 2010 - 10:00, édité 4 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!]   Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!] EmptyMer 15 Sep 2010 - 10:09

Histoire :


Félix est né dans un village perdu, nommé Recanoz, à environ 50 km de Besançon, en France, pour vous donner une petite idée. De parents qui ont voyagé toute leur vie, une mère japonaise et un père français, et ont décidé de s'établir dans un endroit reculé pour élever leur enfants en paix. Félix était un enfant qui apprenait vite, très vite. À cinq ans, il parlait déjà plutôt bien japonais et français, et commençait l'allemand avec sa grand-mère qui ne parle que cette langue. Il lui ne fallu que cinq autres années pour être parfaitement à l'aise, à l'oral et à l'écrit dans cinq langages différents, dont l'anglais et l'espagnol. Il retenait tout presque instantanément, et avait un don pour les langues.
Par contre il avait toujours eu quelques petits problèmes avec ses camarades de classe, et ne s'entendait pas très bien avec eux. Leurs histoires finissaient très souvent en disputes et bagarres où intervenaient les adultes. Il fini par les éviter. C'était déjà un grand solitaire et aimait passer de longues heures seul.
Quand le petit Félix ne lisait pas dans la bibliothèque, ou n'était pas en train de jouer avec ses billes, il adorait faire de longues ballades en forêt. Car oui, il habitait dans un coin perdu, très boisé, alors autant en profiter. Dès tout petit il adorait ces escapades, autrefois avec son père, mais à présent qu'il était en âge de se promener seul, il ne s'en privait pas. Il avait dix ans, la première année où son âge avait deux chiffres, et en était très fier.

Il décida par une aurore très ensoleillée de se promener, une fois de plus, dans les environs. Il voulait aller loin, toujours plus loin, repousser les limites de son monde. Après deux longues heures à marcher en ligne droite, s'éloignant au possible de son village, à travers ronces et orties, il fini par tomber sur une personnes vivante. Et humaine. Mais il ne s'en aperçut pas tout de suite. C'est vrai qu'au premier abord, ça ressemblait plutôt à un arbre mort, d'un forme bizarre certes, au beau milieu d'une clairière baignée d'une lumière plus si matinale que ça. Ce n'est que quand il s'en approcha qu'il s'aperçut qu'en fait le bois était un tissus brun uniforme. Félix s'avança, aussi très curieux, comme tout enfant de son âge. Encore un pas, puis un autre. Finalement il se retrouva juste devant l'homme, étroitement drapé dans sa cape. Très enthousiasme et pas du tout apeuré, il lança un :

- Bonjour !!

Très sonore, de façon à ce que l'autre notice sa présence. Le garçonnet voulait discuter, et le faisait sentir.
- Assieds-toi, murmura l'autre.
Félix obéit, pourquoi ne le ferait-il pas ? Vu que de toute façon, il n'y avait aucun danger, bien évidemment... L'homme leva soudainement la tête, et planta ses yeux dans ceux du garçonnet. Un des deux était rouge et ressortait dans l'obscurité de la capuche, tandis que l'autre restait invisible, comme dissimulé. Cela le mit mal à l'aise, étrangement. Mais il ne se laissa pas impressionner pour autant, et attendit patiemment la suite. La façon que l'autre avait de l'observer, de le mettre à nu par le regard était dérangeante. Il s'agita sur place, il ne savait où se mettre. L'autre interrompit son examen silencieux. Il se redressa, et baissa sa capuche. Félix découvrit un simple homme, tout ce qu'il y avait de plus normal, la cinquantaine, cheveux poivre sel, quelques rides d'homme ''mur'', un œil tout à fait banal, brun, et le second idem, avec seulement quelques reflets rougeâtres supplémentaire. Le jeune garçon pensa alors que son esprit avait dû lui jouer un tour, exagérer les choses comme c'est souvent le cas lorsque la peur vous étreint. L'autre sourit. Son sourire restait cependant étrange. Awkward, fut le mot qui correspondait le mieux. L'homme reprit alors la parole :

- Veux-tu que je t'enseigne une part de mon savoir ?
Sans réfléchir, Félix acquiesça. Il était toujours partant pour des découvertes. Même si les circonstances étaient inhabituelles.
- Bien, très bien. Mais, vois-tu, je dois m'assurer de certaines choses. En acceptant que je t'enseigne une part de mes connaissances, tu dois également respecter les règles suivantes : Sauf dans certaines conditions, tu devras venir tous les samedis et dimanches matins dans un endroit que nous aurons décidé à l'avance. Secundo, tu ne dois parler de moi à personne. Ni tes parents, tes professeurs, personne. Appelle-moi Nergal, ne t'encombre pas d'ennuyants titres. Ne parle que si je t'y autorise. Et dernièrement, le plus important : tu ne peux pas abandonner en cours de route, tu ne peux plus renoncer. Le point de non-retour est franchi à présent. Tu en as conscience ?
Question purement rhétorique, Félix le savait. Néanmoins, il hocha de nouveau du chef. Étranges conditions. Il n'en voyait pas l'intérêt, mais bon, il devait avoir ses propres raisons. Un frisson parcouru son dos, l'obligeant à se redresser brusquement. Il n'était pas sûr d'aimer ça. Mais il n'avait plus le choix à présent. Autant en prendre son parti et lui soutirer un maximum de chose. Il posa juste une dernière question :
- Pourquoi moi ?
- Tu as les capacités requises pour enregistrer et peut-être même, bien utiliser mon savoir.

Durant les trois mois qui suivirent cette journée si particulière, Félix reçut l'ordre d'apprendre un maximum de chose à propos de l'utilisation des plantes, leurs noms --commun et scientifique, où peut-on les trouver, leurs particularités, leur usage et ainsi de suite. Ce qu'il fit avec succès. Il mit ensuite six mois pour retenir par cœur de longues litanies de paroles incompréhensibles pour lui. Il eut du mal, car cela n'avait, contrairement aux plantes, aucune signification pour lui, mais il y parvint malgré tout.
Durant encore deux années, il dû apprendre des cartes géographiques sur le bout des doigts, des animaux et des centaines d'autres choses. Nergal avait l'air satisfait de lui. Félix passait tout son temps libre à travailler à retenir des livres et des livres de mémoire. Il avait peur. Une fois, il n'avait pas travaillé de la semaine. Et il l'avait payé cher. Très. Et n'avait plus recommencé, ainsi que l'homme attendait de lui. Il marchait à la carotte de nouvelles choses, et au bâton de l'inévitable punition, il en avait conscience, mais n'y pouvait rien. Depuis le premier jour, il était sous l'emprise de cet homme. Il espérait avec impatience le moment où tout deviendrait plus intéressant.

À présent, Félix avait 14 ans, et entrait dans la période de la crise d'adolescence, lorsque Nergal prit la judicieuse décision de passer aux choses sérieuses. Avec toutes ces études forcées, l'ancien petit garçon avait été obligé d'arrêter ses jeux d'enfants, et passait son temps libre à lire, sous le regard inquiet de ses parents. Mais il entretenait avec perfection l'illusion d'une joie paisible, donc les impitoyables gardiens le laissaient relativement tranquille. Il était passé maître dans l'art du mensonge et de la dissimulation, même s'il se haïssait pour ça. Ils ne devaient pas découvrir l'existence de Nergal, qui était un professeur exigeant, perfectionniste. Bref, revenons à nos moutons.
L'homme entama alors l'enseignement fondateur, l'enseignement de l'invocation des esprits. Mineurs tout d'abord. Comment donner ''vie'' à ce dessin d'oiseau dessiné à l'encre de chine. De façon à ce qu'il prenne consistance, matière, qu'il s'envole. Et surtout qu'il lui obéisse. Que les feuilles d'arbres tombées au sol, s'animent d'une volonté, et suivent ses directives. Il fallait tout d'abord, à l'aide des litanies apprises, invoquer l'esprit. Puis le contrôler, et le placer dans une enveloppe de matière, de façon à restreindre son pouvoir et l'asservir correctement. Puis continuer à faire en sorte à ce qu'il obéisse. Nergal faisait miroiter devant les yeux ébahis du garçon des milliers de possibilités. Malheureusement, il n'était pas très doué. Il avait beau connaître la théorie encore mieux que son prénom, la pratique continuait de lui échapper. Tout était parfait, mais quelque chose clochait, comme s'il ne mettait pas assez de cœur à l'ouvrage, pas assez de pouvoir, que tout restait trop technique. Il ne comprenait pas.
Pendant encore une année, il continua d'étudier auprès de son maître, encore plus concentré dessus qu'auparavant, au point de totalement échouer dans sa scolarité, et provoquer l'inquiétude parentale. Il en venait à ne plus dormir la nuit pour s'entraîner, répéter, encore et encore, en boucle, mais cela restait insuffisant. Il en pleurait de rage. Le petit Félix curieux s'était transformé en un adolescent au teint pâle, aux yeux vitreux de par son entraînement trop intensif.

Ses parents décidèrent tout à coup que l'air frais de la campagne n'était pas ce qu'il fallait pour le jeune homme, il avait besoin de découvrir la capitale. Donc, ils allaient déménager dans un petit mois. Peut-être soupçonnaient-ils l'existence du maître, qui sait. Félix s'emporta, cria, se fâcha, se mit en rogne, mais rien n'y fit. Ses parents savaient se montrer résolus. Il alla donc rapporter la fâcheuse nouvelle à son maître. Il tremblait de peur à son arrivée, mais tenta de se raisonner. Il n'était pas à l'origine de cette décision, l'autre devait le savoir, il n'avait pas à craindre la punition. N'empêche, ses mains n'étaient pas assurées lorsqu'il se présenta devant Nergal. Il transmit aussi brièvement que possible la nouvelle. L'autre se contenta d'acquiescer, puis se contenta de répondre, d'aucune façon déstabilisé, parlant sur un ton qui aurait aussi bien pu se rapporter à la météo :
- Bien. De toute façon, je m'apprêtais à mettre fin à mon enseignement.
- Pourquoi donc ?
- Je ne t'ai pas autorisé à parler. Mais je vais quand même répondre, bien que tu connaisses déjà la réponse. Tu n'as pas les capacités nécessaires pour la magie. Il te manque quelque chose que tu ne pourras jamais acquérir par l'entraînement. Tu n'as pas le pouvoir. Tu as dû t'en rendre compte. Tu n'arriveras jamais à contrôler plus d'un esprit mineur, ne te fais pas d'illusions.
Félix baissa les yeux. Même s'il n'avait aucune raison de l'être, il se sentait honteux. En lui-même, il bouillonnait. De rage, d'impuissance, d'énervement, de frustration, et d'une kyrielle d'autres sensations. Mais avant tout ça, il savait au fond de lui, comme marqué au fer rouge, que l'autre avait raison. Il avait beau apprendre très vite, il ne serait jamais capable de faire grand-chose. Il n'était juste pas fait pour ça. Nergal continua, imperturbable au foyer d'émotions tournoyant dans l'âme de son disciple :
- Tu es passé très vite au travers de l'introduction, mais ton voyage s'arrête là. Pourtant, je vais te faire une fleur. Félix n'en croyait pas ses oreilles. Une fleur ? Ce n'était pas dans les habitudes de l'homme... Je peux te donner des pouvoirs, plus que tu ne pourras jamais espérer en posséder, mais c'est à double tranchant. Je ne te dis rien, tu t'en rendra compte bien assez vite. Reviens ici dans deux semaines, durant la nuit.

Nergal s'assit en tailleur à même le sol. Félix partit alors, c'était le signe que le séance était finie, il ne pourrait plus rien en tirer pour aujourd'hui. Il se sentait anxieux à présent. Il ne savait à quoi s'attendre, mais l'idée de ne pas aller au dernier rendez-vous convenu ne lui traversa même pas l'esprit. L'autre avait beau être très exigeant, au point que ça en devenait insupportable parfois, il avait toujours permis au garçon de dépasser ses limites, de découvrir de nouvelles choses et à se dépasser lui-même.

Il y alla, comme convenu et trouva le lieu changé. L'herbe avait disparut, il n'y avait plus que de la terre brûlée jusqu'au racines, quelques bâtonnets d'encens, des signes gravés, dessinés, représentés sur le sol. Félix connaissait déjà la plupart d'entre eux, mais un bon nombre lui restaient tout de même inconnu. Il lui restait tellement de choses à apprendre. Sans prononcer un mot, Nergal lui enjoignit d'enlever son haut et de pénétrer le cercle. Il dessina avec un mélange de fusain et d'encre de chine des enchaînements de symboles étrange sur son torse, son dos et ses épaules, qu'il n'avait jamais vu auparavant. Le maître prononça les formules d'invocation basiques, et Félix se sentit déçu. Ce n'était qu'un esprit mineur dont il allait prendre possession... Il était déçu. L'autre lui lança un regard noir, qu'il interpréta comme une mise en garde. Il chassa bien vite cette pensée de sa tête, et se focalisa sur la situation présente.
Ce n'est qu'à ce moment qu'il s'aperçut (enfin !) que le réceptacle n'allait pas être une simple feuille ou un objet, mais bien lui-même. Il ne comprit pas. On ne pouvait, ou en tout cas il ne savait faire pénétrer un esprit dans une entité physique que pour quelques heures, et ensuite, si on n'avait pas oublié de prononcer l'injonction nécessaire, quand le temps se serait écoulé, l'esprit retournerait d'où il venait. Si on oubliait, l'esprit passait dans l'air et ses pouvoirs décuplaient, il devenait dangereux pour tous. Félix ne savait même pas qu'il était possible de faire entrer un esprit dans un corps qui possédait déjà une volonté. Les symboles sur son corps devaient aider au partage du corps par les deux volontés, et celles au sol devaient être pour que l'esprit reste dans le corps. Ne les connaissant pas tous, il ne savait si c'était pour une durée déterminée, indéterminée ou même pour toute la vie.
La cérémonie se poursuivait, et tout à coup, Félix reçut le petit coup au cœur, le tressautement qui lui indiqua que l'esprit avait rejoint l'espace-temps qui lui était familier. Il ressentit parfaitement le moment où l'esprit pénétra son corps. Comme une pâte presque solide qui le recouvrait dans son entier, pour s'enfoncer aussi soudainement que brutalement dans son être, par tous les pores de sa peau. C'était à la fois chaud et froid, mais très désagréable. Il sentit sa conscience reculer plus profond dans son être pour laisser de la place à cette nouvelle volonté. Elle semblait petite, n'occupait que très peu de place, il le sentait dans son corps. Il en fut soulagé. Non, vraiment, il n'aurait aucun mal à le dompter, ça allait être bien plus facile qu'il n'avait osé l'envisager. Au total, une heure fut nécessaire pour la cérémonie dans son entier. Ce fut bien long pour le jeune homme, bien plus impatient que dans sa jeunesse. Il lui tardait de savoir ce que cet esprit allait bien pouvoir lui permettre de faire. C'était un esprit mineur, il ne devait pas être trop dur à maîtriser. Du moins, il l'espérait. Son maître ne lui avait jamais laissé faire quelque chose qu'il n'était pas sûr qu'il réussirait, surtout s'il n'allait pas être à côté. D'un autre côté, il avait parlé du revers de la médaille...
L'imagination du garçon s'enflammait, se déchaînait tandis que Nergal prononçait les dernières paroles. Il ne dit pas les paroles de clôture, qui obligeait l'esprit à rentrer dans son espace-temps une fois ses tâches finies. Cela fit frissonner le garçon. Non, il était à présent sûr que ce n'était pas une invocation temporaire, mais bien une définitive. Pour le restant de ses jours, il allait devoir partager son corps avec un esprit. Pas une perspective bien réjouissante... Même s'il ne prenait pas beaucoup de place. C'était et ça restait une invasion étrangère. Il le sentait bouger, s'agiter en lui comme un serpent ondulant, sans qu'il ne puisse le maîtriser. Il pouvait contrôler l'influence sur son corps et le forcer à occuper peu d'espace, mais n'avait aucune maîtrise de ses mouvements à l'intérieur. C'était horriblement dérangeant. Si vous n'avez jamais ressenti ça, alors vous ne pouvez même pas imaginer ce que ça fait. On sent cet être qui nous explore, nous apprend et s'incruste comme une bactérie nuisible, à peine visible mais tenace, et dont on veut se débarrasser à tout prix. Il aurait aimé le saisir de ses deux mains, l'emprisonner et l'étrangler jusqu'à ce que mort s'ensuive. Mais comment tuer quelque chose qui n'a pas de vie en soi ? Félix sorti du cercle, obéissant bien sagement au maître. Pourtant, il avait envie de se rebeller. Pourquoi donc lui avait-il infligé ça ? C'était barbare, il n'en voulait pas. Pour la première fois, il voulait se retourner contre son maître, contre cette autorité suprême qu'il n'avait encore jamais songé à défier. L'entité en question répondit à sa question encore informulée :
- Tu penses vraiment que je ferais ça sans avoir de mobile ? Je t'offre une chance unique, qui ne se représentera jamais, de te connaître toi-même et cet être bien mieux que tu n'auras jamais songé le faire. Je sais ce que je fais. Je te permet, dans le mesure de tes moyens, d'exploiter tes faibles capacités au maximum. Tu devrais être reconnaissant. Mais ne te laisse pas guider par tes émotions et envies, où il prendra le dessus. Et là, même moi je ne pourrais rien pour toi. Ce n'est pas qu'un esprit mineur qui est dans ton corps, tu t'en rendra bien vite compte. Évite de t'approcher de trop près de ta mère, même si le contact, inévitable, finira bien par se produire. Tu n'es pas le seul à être passé par là, même si tu n'iras jamais très loin sur ce chemin. Adieu, Félix.

Celui-ci était proie à des centaines de questions. L'homme ne l'avait jamais appelé par son nom, il doutait même qu'il le connaissait. Il croisa à nouveau d'étrange éclat rouge dans le regard de l'autre, et comprit que lui aussi avait son propre esprit et avait réussi à s'en rendre maître. Il devait lui faire confiance. Félix, malgré cette présence dérangeante en lui et l'allusion à sa faiblesse, se sentait reconnaissant, il aurait dû faire confiance au maître du début à la fin, il le savait, mais c'était tellement tentant. Il se devait d'être prudent avec l'être. Mais il ne saisissait pas l'allusion à sa mère. Était-ce une métaphore du cocon familial ? Ou était-ce à prendre au premier degré. Bah, il s'en rendrait compte par lui-même bien assez vite. Nergal avait toujours adoré s'exprimer par d'obscure paroles, pouvant facilement être interprété de travers. On aurait dit l'oracle de Delphes, tient.
Le jeune homme se sentait honoré, et alors qu'il s'apprêtait à remercier l'autre, il remarqua que celui-ci s'était assis en tailleur. Une fois il avait tenté de le questionner dans cette position, et n'allait pas recommencer la même bêtise. Mais... Alors, ces cinq éprouvantes années allaient se finir comme ça, sur l'image du muet Félix qui part, l'âme plus lourde qu'il n'avait commencé ? Il se sentait à nouveau frustré de ne pouvoir exprimer toute sa gratitude comme il aurait aimé le faire. Enfin, il ne pouvait rien en tirer, alors c'est comme ça qu'allaient s'achever ces cinq étranges années, débutées par un jour comme un autre. Il était arrivé avec de bonnes notes, des amis et des rêves, et repartait l'âme alourdie de sagesse et d'une volonté supplémentaire, le reste manquant, mais la tête emplie d'un expérience qui, il en était sûr, allait s'avérer bénéfique pour son avenir en général. Il repartit comme il était venu, l'esprit encombré de questions sans début ni fin.


Deux jours, cela faisait deux longs jours qu'il avait définitivement quitté le terrain familier de son enfance. Et à présent depuis deux semaines il cohabitait avec son esprit personnel. Il n'avait eu aucun problème, l'autre s'était fait petit, il sentait à peine sa présence. Il n'avait pas revu Nergal depuis la dernière invocation, et pensait à son esprit comme à une sorte de reflet, une incarnation physique de son ancien maître, qu'il savait ne jamais plus devoir revoir. Il s'était décidé à appeler l'esprit l'Autre. Il ne savait pourquoi, mais il se le représentait intérieurement comme un quadrupède petit au pelage nuancé de gris et de fauve, doté d'yeux ambrés et d'un air agressif. C'était ainsi qu'il l'imaginait, mais pour l'instant, au lieu de cette bête aux allures intimidantes, il se comportait à la manière d'un serpent, sinueux, silencieux et discret, mais toujours là, prêt à vous mordre par-derrière dès que l'occasion se présentera. Et Félix avait également respecté un des derniers conseil du maître à la lettre, et avait évité tout contact physique avec sa mère. Il avait mis cette distance sur le compte d'une bouderie contre ce départ précipité. Mais il savait pertinemment que cette distance ne pourrait jamais durer indéfiniment. On improviserait en temps voulu, se disait-il.
En ce moment, Félix se trouvait dans sa chambre, à dépaqueter toutes ses affaires, l'accumulation de quinze années passées dans son ancienne chambre. Une étagère encore, et tout serait en place. C'est cet instant que la mère de Félix choisit pour faire interruption dans la pièce, poussant doucement la porte. Celle-ci grinça à peine, le parquet par contre couina avec vigueur sous ses pas. Il se tourna vers elle et recula d'un pas, tel l'animal méfiant, traqué depuis plusieurs jours déjà. À ce moment, Félix comprit qu'il ne pourrait pas éviter le fatidique moment, et se prépara au choc, quel qu'il puisse être. Sa mère avança encore. Pas un mouvement de son côté. Elle entama, comme perdue dans ses pensées :

- Écoute, je sais que ça n'a pas été facile ces derniers temps. Mais ton père et moi voulons que nous prenions tous un nouveau départ, et rien de tel qu'un nouvel endroit et de nouvelles rencontres pour ça. Je voudrais vraiment que tu nous comprennes, tu avais besoin de sortir, mais aussi de te concentrer de nouveau sur tes études. Peux-tu faire ça pour nous ?
Il hocha la tête en silence, fuyant le regard inquiet de sa génitrice. Il sentait presque l'esprit s'agiter, se tortiller dans tout les sens. On aurait dit que lui aussi sentait son heure arriver, et mourait d'impatience dans l'attente. Elle avança encore d'un pas. Il sentit un frisson électrique lui parcourir le dos, il se tendit, redoutant ce moment de tout son être.
La main se leva, et se posa, dans un geste se voulant conciliant, sur le bras de l'être qu'elle avait enfanté. Être qui perdit aussitôt son apparence d'origine. La peau s'étira, les os s'allongèrent, les muscles prirent en vigueur. Tout l'être se tonifia, et de la position de bipède il passa sur ses quatre pattes, lui assurant ainsi un bien meilleur équilibre grâce à un centre de gravité abaissé. Pendant quelques nano-secondes, Félix ne contrôlait plus son corps, l'Autre avait prit les commandes, impitoyable. Mais il se ressaisit bien vite et arracha des mains de cet être doué de volonté l'accès direct au pilotage. L'esprit était bien plus faible que ce à quoi il s'était attendu, il fut aisé de le maîtriser et de l'enjoindre à retourner dans son coin.
À peine trois secondes avaient passées et il se trouvait de nouveau dans son apparence humaine, nu et debout dans sa chambre. Il rencontra alors le regard de sa mère, abasourdi de la scène étrange qui venait de prendre place. Il sentit son hésitation et décida d'en prendre parti. Se reprenant aussitôt, il lança un regard courroucé à celle-ci et s'exclama : « N'entre pas dans ma chambre sans frapper, je suis en train de me changer ! ». Interloquée mais obéissante elle fit marche arrière et referma la porte, l'air hagard. Cela devait être dur pour elle, mais il savait qu'il ne tarderait pas à se convaincre elle-même qu'elle avait rêvé tout ça, il n'aurait rien à faire pour la dissuader de croire en ce qu'elle avait vue. Ah, si le cerveau humain n'est pas magnifiquement fait tout de même... Mais ce n'était que partie remise. Elle serait de plus en plus suspicieuse, envahissante. Il devait absolument trouver quelque chose en attendant. Félix, après quelques heures de réflexion, décida que finalement, le plus simple serait de leur inventer un immense mensonge racontant que tout à coup, il se transformait au contact de sa mère, donc il fallait éviter tout câlin et autres tactiles actions, par exemple durant des jeux de société comme le jungle speed.
Il passa à l'action après un lourd repas, durant le café de clôture. Brève inspiration, main massant l'arrière de la nuque pendant quelques secondes -preuve de sa gêne et de son hésitation. Il fini tout de même par avouer :
- Papa, maman, j'ai un truc à vous dire.
Les parents, sentant que les choses devenir graves, se montrèrent attentifs. Félix construit posément un immense mensonge. Ajouta mille et un détails, pris l'air grave, gêné, démontrant la vérité de ses dires. Cet énorme bobard fut en quelque sorte l'apogée de ces cinq longues années de mensonges, le dénouement final de ce long entraînement. C'était tout simplement gigantesque. Mais plus c'est gros, plus on y croit. Et Félix s'était entièrement investi dans son mensonge, il y croyait dur comme fer. Au point d'oublier pendant un petit moment ce qui se passait réellement.
Ses parents gobèrent tout, du début à la fin. Ils savaient à présent pour la transformation. Mais pour tout le reste nada, le jeune homme s'était placé en victime tout au long de l'histoire, éclipsant le fait que c'était en fin de compte de son plein gré. Ses parents hochèrent de la tête du début à la fin de l'histoire, sans s'en apercevoir sûrement, et n'ajoutèrent rien quand il eut fini, a part un faible sourire de compassion mêlé de pitié. Avec tout ce qu'il leur avait raconté, il allait être tranquille pour un bon bout de temps. Ah oui, j'avais oublié de précisé, il avait élargi la ''malédiction'' à son père, et les avait convaincus d'arguments choisis et solides de ne pas aller demander de l'aide ailleurs, car la fin la plus probable pour lui serait en cobaye au mieux, et au pire en lambeaux sur une table de dissection. Pas ce qu'il appelait un brillant avenir. À présent, il avait le champ libre, c'était encore les grandes vacances et il comptait bien en profiter.

Il commença à traîner énormément dans la rue, passait tout ses moments libres à errer dans la capitale, avec souvent un ou deux billets extorqués à ses parents qui se pliaient à ses quatre volontés, même s'il n'en avait que deux (mouahaha, pas drôle je sais...). Lui qui avait vécu toute sa vie dans son trou paumé, c'était la première fois qu'il allait dans une ville plus grande que le village à deux kilomètres, acheter quelques petites affaires qu'on ne trouvait pas dans les alentours directs de son ancienne maison. Et l'expérience valait largement le détour.
Félix au début ne visitait que les endroits à touristes, les plus célèbres et connus, mais au fil de ses pérégrinations, tomba de plus en plus dans les quartiers plus jeunes de la ville. De la tour Eiffel et de l'Arc de Triomphe, il passa à Barbès Rochechouart et Oberkampf.

Un jour, il tomba sur une petite affiche accroché dans la rue. Elle parlait d'un concert à Ménilmontant, cinq euros, punk. Et bien, voilà quelque chose qui n'était pas cher. L'endroit s'appelait la Miroiterie. Dans deux jours. Alors qu'il était penché sur cette affiche, collé sur une barrière totalement déglinguée séparant la rue d'un terrain vague, il entendit une voix fluette derrière lui. Il se retourna et vit une gamine de dix ans tout au plus, sa menotte brandie dans sa direction. Elle reprit :
- Monsieur, dites, monsieur, vous avez fait tomber ça.
Elle lui tendait son portefeuille, contenant son argent, à peine deux euros. Un grand sourire aux lèvres, il la remercia chaleureusement et avança la main pour se saisir du précieux objet. Ce faisant, au moment où ses doigts touchèrent le tissus, ils rencontrèrent également ceux, petits et potelés de la fillette. L'Autre, qu'il n'avait pas sentit se préparer, prit possession à nouveau de son corps. Dans la souffrance, son corps se changea en cette bête, exactement tel qu'il se représentait son esprit. Et, tout de suite, il réussit à reprendre le contrôle, sous les yeux terrifiés de la gamine qui s'enfuit, les larmes au yeux, se réfugier dans les jupes de sa mère. Il prit dans sa gueule ses vêtements gisant au sol, son portefeuille compris dans le lot, et, d'un large saut, bondit par-dessus la barrière de bois sur laquelle l'affiche du concert était affichée. Il atterrit dans le terrain vague, encore boueux de la dernière pluie. Mais grâce à ses coussinets rebondissants, il se déplaçait avec légerté sur le sol inégal.
Quelques secondes plus tard, il était retourné avec douleur dans son corps. Il se rhabilla en vitesse puis se trouva un petit endroit propre et isolé. Cette rencontre lui fit réaliser bon nombre de choses. Premier problème, la transformation apparemment concernait toutes les femmes et non pas uniquement sa mère. Seule solution trouvée après une longue réflexion : en société, se composer un masque de mec bourru, méchant et profondément machiste. Il devrait renoncer aux filles, du moins jusqu'à ce qu'il ait trouvé une autre solution pour ces métamorphose impromptues.

Deux jours plus tard, il se trouvait au concert. C'était un squat assez déglingué, mais qui avait un certain charme, très pittoresque pour ainsi dire. Surtout avec la faune locale, un composé de punks défraîchis mêlés à une jeunesse rebelle et de temps en temps, frôlant l'émo. Il fit connaissance de quelques habitués du lieu, notamment un qui vivait sur place, et deux trois jeunes qui apparemment, venaient également régulièrement ici. Pour le concert en lui-même, Félix au lieu d'aller directement avec la foule, il réussi à se réfugier dans la mezzanine qui surplombait le public. Ici se trouvait les réglages son et les groupes qui devaient suivre. Il se percha sur le bord, les jambes pendantes par-dessus. La fin des grandes vacances se passa ainsi, perché sur la balustrade à écouter des vieux sons de punk-rock, punk et hardcore, faire la discussion à tout un tas de personne, aller squatter des endroits à pieuter, entre un certain Max, fin comme le petit doigt avec de grands yeux bleus, ou faire un petit bout de chemin avec un dénommé Nico à trois heures de mat' pour dormir dans un lit, ou encore quand personne ne pouvait l'héberger, dormir sur place. Tout le monde pensait dur comme fer qu'il avait ses 18 ans révolus, et il ne faisait rien pour démentir, au contraire, il les confortait dans leur idée.
Mais ce qu'il fit principalement, c'était éviter toutes ces filles, surtout les gamines, qui s'accrochaient à son cul malgré toute la dureté et la méchanceté dont il pouvait faire preuve. C'était à n'y rien comprendre. Oui, apparemment les filles aiment les bad ass, les ''mauvais garçons'' et il ne pouvait rien y faire. Il commençait à se sentir bien avec tous ces gens, quand la rentrée arriva. Il se dû de rentrer dans un bahut, et de rapporter quelques bonnes notes. Les concert se faisaient moins fréquents, tous retournèrent au boulot.
Félix avait 15 ans et rentrait en troisième, à la fin de l'année, le brevet s'annonçait.

Un jour, alors que c'était toujours le premier mois de cours, le jeune homme s'était posé dans le parc proche de son collège, nommé le Luxembourg. Il ne ressemblait guère aux jeunes de son âge, il était posé, calme en toute circonstance et restait le plus loin possible des autres, ce qui, sans qu'il n'en eut conscience, lui donnait une apparence ''cool'', détaché, qui n'a pas besoin d'être entouré. En fait il se sentait extrêmement seul, mais ne voulait courir le risque que l'on découvre les rapides passages de l'Autre. Et il était en train de se promener quand il tomba sur une fille de sa classe. Il tenta de l'éviter, mais elle s'accrocha et demanda à lui parler. Soupirant, il fini par accepter.
Après un rapide discours sur le fait que ça faisait à peine deux semaines qu'ils se connaissaient, qu'ils ne s'étaient presque jamais parlés et tout et tout, elle était amoureuse de lui. Sa phrase se termina en chuchotement, il avait dû se baisser pour saisir ce qu'elle murmurait. Ils étaient donc distant qu'à peine quelques centimètres quand elle fini et se jeta, presque désespérée, à son cou, alors qu'il réfléchissait à des paroles bien méchantes pour l'éconduire et faire cesser toute attente de sa part. Trop près pour l'éviter, trop près pour la repousser. Elle se trouvait déjà le visage niché dans le creux de son cou, ses bras serrés autour de sa nuque. Il eut à peine de temps de crier à plein poumons « Arrête !!! », mais le mal était fait.
Il sentait déjà son visage s'allonger et son corps changer. Il la repoussa de toute ses forces, quitte à la blesser. Et le plus rapidement possible, ramassa ses vêtements en boule à ses pieds et de sa course presque aérienne, partit loin dans les buissons. Pendant de longues minutes, il courait de toutes ses forces, le plus loin possible. Il était certain qu'elle ne l'avait pas vu se transformer, trop sur le choc et réaliste. Mais elle allait faire courir le bruit qu'il était très étrange. Durant ce sprint il parcouru presque la moitié de la ville, trop rapide même pour que l'on puisse notifier sa présence, comme un éclair dans les rues.
Suite à cette brève rencontre, Félix fut la cible d'étranges passions, entre les filles enamourées et les autres le traitant d'étrange et extra-terrestre. Mais il s'en fichait, il avait trouvé sa nouvelle drogue. La vitesse, les sensations de la course. Celles qu'on ne pouvait pas se procurer avec la course d'humain normal, à la hauteur des petits cachets blanc et autres substances illicites, causant moins de problèmes, mais la même adrénaline. Il y était accro.

Félix ne pouvait plus s'en passer, souvent après les cours il se baladait, loin des quartiers où il avait l'habitude de se promener, et serrait au hasard dans la rue des filles, des femmes, toute personne appartenant au sexe opposé. Plus longtemps il les serrait dans ses bras, plus sa forme animale durait mais plus elles avaient de chance de le voir se métamorphoser, c'était très délicat à doser.
Deux mois passèrent ainsi, il abandonnait ses amis et les concerts pour ses courses déchaînées à travers la ville. Il se transformait en véritable drogué, tout le jour il ne pensait qu'au courses qu'il le ferait le soir venu, il était impatient, il lui en fallait toujours plus, plus plus. Le problème était que ces courses de cinq minutes tout au plus ne le satisfaisaient plus, il voulait plus. Plus de temps, plus de plaisir, plus de sensations.

Il faisait sombre ce soir-là, au portail de la Miroiterie, il y était retourné pour voir un groupe qu'il appréciait particulièrement, et s'apprêtait à partir, le concert était fini. Quelqu'un lui toucha le coude, il tressaillit. Se retourna. C'était une fille. Heureusement qu'à présent il sortait aux concerts avec sweet-shirt avec capuche mise, gants mitaines, pantalons et large bottes montantes. Elle ne l'avait pas touché directement. Elle commença à lui parler. Ses intentions, pourtant dissimulées lui étaient claires comme de l'eau de roche. Il allait la rembarrer quand un détail attira son attention. Il lui saisit et monta au niveau de son visage son poignet -en faisant attention à ne toucher que son pull- relié à sa paume d'où perlait quelques gouttes de sang frais. Elle dit quelque chose, mais il ne l'écoutait toujours pas. Il se souvenait à peine de son prénom. Celui-ci avait des allures d'anges, un peu comme auréole...
Aurélie, oui, elle s'appelait Aurélie. Jolie blonde, mais pas transcendantale. Commune quoi, une fille de plus... Quelqu'un appela la jeune fille à l'intérieur, de loin, elle répondit avec force de détails. Et permis ainsi à Félix de lécher de sang qui gouttait et, s'enfuir avec discrétion, réussissant l'exploit de rester invisible à tous, trop rapide pour être remarqué. Ses nombreuses affaires dans la gueule, il parcourait la ville. L'Autre avait opposé plus de résistance qu'à l'accoutumée, mais en revanche, la transformation dura près de deux heures, grâce à ce petit millilitre de sang. Fou de joie grâce à cette découverte, a partir de ce moment il ne fit que tomber de plus en plus bas dans ce cercle vicieux qu'est la drogue.


Ainsi, je passerais sous silence la plus grande partie de la fin de cette année scolaire et celle qui a suivi, et n'évoquera quelques petites anecdotes, comme la fois où il a fait mine de faire un don de sang dans une camionnette spéciale, pour enfin rafler les ballots de sang, emprunter de vieilles seringues à des héroïnomanes, risquant gros, infections et autres (il l'a fait car l'effet dure plus longtemps), rendit quelques services à la mafia à terroriser de pauvres gens en attendant sa dose. Pourtant, il réussi tout de même à garder un minimum de dignité et à rester intègre, car à part quelques blessures très superficielles et menaces, il ne commit aucun meurtre ni réel crime de ce genre.
Pour tout dire, il avait touché le fond. Un brave petit drogué, fidèle à ses fournisseurs, qui retournera toujours vers ses maîtres. L'Autre devenait de plus en plus fort au fur et à mesure qu'il buvait du sang, il se montrait plus féroce et dur à contrôler. Sa présence à diriger, à surveiller l'épuisaient énormément. Si il avait l'air légèrement malade quand il étudiait sous la tutelle de Nergal, à présent il ressemblait à un cancéreux en phase terminale, avec ses poches noires, ses yeux vitreux, sa peau plus transparente de pâle, ses bras musclés mais fins et paraissant chétifs.
Ses parents n'osaient plus rien faire, bien qu'il séchât bon nombre de cours, ils avaient peur de lui à présent, et organisaient leur vie comme si leur fils avait déjà quitté le foyer familial, et ne se dérangeaient plus pour ses passages décousus.

C'était un jour comme un autre, à part qu'il avait réussi à piquer un ballon de sang assez important. Il pleurait au moment où la seringue s'enfonça dans ce bras déjà criblé de trous. Pensant à tous ces malades qui avaient un besoin désespéré de ce sang et qui ne l'aurait jamais car il était trop égoïste, trop attaché à ses plaisirs personnels. Il s'était injecté douze millilitres de sang féminin, il avait calculé que la transformation durerait environ un jour entier. Il comptait sortir de la ville et retourner sur les terrains de son enfance. Il sortit de Paris, totalement indifférent aux regards des passants, qu'on le voit ou non ne lui importait plus depuis longtemps à présent.
Félix mit bien quelques heures à arriver sur le lieu dit. Mais tout avait changé, les bois auparavant touffus avaient été en grande partie rasés, les jeux remplacés et les rares choses qui n'avaient pas changé, comme l'école de son enfance lui paraissait diminué, rapetissé. Et sa maison semblait tellement vieillit qu'il eut d'abord du mal à la reconnaître. Il explora les environs sans grande conviction à la recherche de son ancien maître, mais comme s'en doutait, plus aucune trace du vieil homme. Il se sentait faible, l'Autre s'agitait, il voulait la place. Il faillit céder à la pression, mais se souvenant qu'il n'était qu'instincts féroces et dangereux, il l'en empêcha. Il s'éloigna encore plus de ces lieux mélancoliques et de la capitale, allant au hasard.

Une heure plus tard, il tomba sur une fillette de cinq ans, s'aventurant seul sur des sentiers boisés. Quand il l'aperçut, il tenta de faire demi-tour, -car les contacts n'avaient aucun effet déjà métamorphosé, seul le sang en avait-, mais elle s'aperçut de sa présence. Il allait partir, quand, les effets épuisés, il redevint humain, nu comme un ver sous ses yeux étonnés, mais pas effrayés pour un sou. Soudain, elle se mit à sauter de joie, le visage éclairé d'une joie incompréhensible.
Elle s'exclama : « Je savais que tu en étais un toi aussi !! » « Hein, de quoi ? » « Bon, toi tu parles pas quand t'es un animal, mais t'es comme lui ! » Lui ? Il lui demanda ce qu'elle voulait dire par là. « Bah, y a quelques mois, y a un grand loup, géant, comme ça !! dit-elle en tendant ses bras au maximum. Et même plus encore ! Et même qu'il portait un chapeau rouge. » Ah oui, un chapeau ? « Oui, un chapeau, et même qu'il parlait, et il a demandé à ma grande sœur, Marie, la direction de l'école, parce que c'est elle qui l'a vu, mais elle m'a tout raconté, et moi d'ailleurs je m'appelle Alba. ». L'école ? De quoi parles-tu, petite fille ? «  Bah, l'école, loin, avec plein de personnes comme toi et le loup, mais je l'ai jamais vu, mais le loup y est allé, enfin je crois. » Et où est-elle cette école, lui demanda-t-il encore. « Alors le chemin, c'est tu vas en Transylvanie, et c'est près d'un village nommé ***, en pleine forêt, et près d'un lac aussi, avec un parc. C'est un très gros château, comme dans les contes de fée il paraît. Voilà, c'est tout ce que je sais. » Merci, petite fille. « Dis... Je peux te faire un câlin ? Le loup il avait laissé Marie le toucher, et moi je peux, je peux ? »
Et, avant que le pauvre Félix n'ait pu crier non, elle s'était jetée dans ses bras. L'effet fût immédiat. Après une journée à courir sans cesse, il était mort de fatigue. L'Autre, en pleine forme, n'eut aucun mal à prendre le contrôle, et les dents acérées du fauve se plantèrent dans la gorge tendre d'Alba. Il aspira tout le sang qu'il pu, avant d'avoir mal au cœur. Il reprit les manettes, et s'enfuit au loin dans la forêt. Laissant derrière lui un petit corps pâle et sans vie, celui d'une petite fille dont le seul défaut avait été d'être trop curieuse. C'était son premier meurtre.
Sous l'influence d'une ''drogue'', certes, mais savez-vous que pour un crime/délit commis sous l'influence de drogue, cela compte comme une circonstance aggravante et non pas atténuante ? Alors qu'on ne ferait sûrement pas la même chose dans son état normal...

Félix mit trois semaines pour rallier la Transylvanie et trouver le fameux château, durant lesquelles il ne fit que courir, et, beaucoup plus rarement, dormir.


Dernière édition par Félix Logan le Jeu 23 Sep 2010 - 10:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!]   Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!] EmptyMer 15 Sep 2010 - 12:24

Juste une question.... C'est normal que je voie pas ton avatar ?
Re-Bienvenue !^^
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!]   Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!] EmptyMer 15 Sep 2010 - 13:00

C'est normal, j'en ai pas encore choisi, j'hésite entre deux acteurs là en fait...
C'est aussi pour ça qu'il n'y a pas encore de description physique de Félix à proprement parler... Mais je vais bientôt me décider, promis !


EDIT :
J'ai terminé !! J'attends plus que les commentaires, et pourquoi pas même l'acceptation Smile !
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Sidney Hughes
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MessageSujet: Re: Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!]   Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!] EmptyMer 15 Sep 2010 - 18:20

Bienvenue ! Smile
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!]   Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!] EmptyMer 15 Sep 2010 - 18:40

Merci Sidney Very Happy !!!
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!]   Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!] EmptyJeu 23 Sep 2010 - 10:11

Désolé du double post, mais c'est un petit up pour prévenir que tout est terminé, j'ai apporté toutes les modifications demandées. Le commentaire d'un admin serait fortement apprécié, merci d'avance Smile
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!]   Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!] EmptyMer 29 Sep 2010 - 13:32

    Bienvenue parmi nous, enfin re-bienvenue.
    Le Félin est devenu coyotte, jolie bébête d'ailleurs, c'est une bonne idée et c'est original! Smile
    Tu es donc Validé! \o/
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Place au 100ème inscrit, Félix Logan !! [Terminé !!]

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