Nombre de messages : 350 Age : 32 Localisation : Ailleurs. Loisirs : Survivre. Humeur : Si ça t'intrigue. Date d'inscription : 01/04/2009 Syndel Vungh | Sujet: Autre chose. Lun 1 Nov 2010 - 20:28 | |
| Je lui réservais un autre destin. Mais je vois qu'il n'est pas fait pour ça. Il est en cours de rédaction. Si cela vous convient... Tu seras mieux, mon chéri. Un jour, tu seras un poste. Si moi je ne peux être mieux qu'une âme en peine, je te jure que tu auras une place mieux que celle d'embryon pourri, de nourisson mort. Je t'en fais le serment, mon texte. Je te le jure. ****Contente toi de hurler.
Tout. Tout ce que tu peux. Ce que tu veux. Hurle. A ne plus en pouvoir. Respire, et hurle. Automatisme pieu, tu n'es plu de ce monde. Alors hurle. Vide toi, enfin. Sors de ton silence. Permet à cette étreinte de te serrer contre elle. Brûle toi de ce chant vomitif. Régurgite, tout ce que tu peux. Fais. Fais, jusqu'à ne plus en avoir de voix. Hurle. Hurle à t'en perforer le thorax. Mais arrête de t'excuser, putain. Arrête. Laisse le orange clignoter, ne serait ce qu'un peu. Pense à toi, avant de penser aux autres. Mal être constent, tu n'y tient plus. Tu te mets à pleurer. Les larmes roulent, coulent, le long de tes joues. Percutent le clavier. Tes doigts gillent, tu fais des fautes, tu hésites. Enfin. Laisse toi aller sur ce style cybernétique. Entends ces hommes hurler dans ton esprit, fous leur la paix. Ils ont plus de courage que quiconque. Toi, ce qui t'empêche de hurler, c'est ton état. Tu as peur. Tu ne veux pas le recconnaître, mais tu flippes. Tu es bercée par la mélodie de la crainte. Il est gentil, il t'en passe d'autres. Au fur et à mesure. Quand elles sont fin... Tu as peur tout le temps. Tu as peur de tout. Laisse le orange cligner. Il est patient. Tu as peur. Tu as peur. C'est tout. Tu te dis que non, que tu es solide. La phrase est jolie. Le sgens n'y verront rien. Les peines et les déboires de l'auteur. Qui s'en soucie. Ta mère est venue te voir. Dans ton sanctuaire. Elle a franchi les portes, tu venais de calmer tes pleurs. Veinarde. Tu as compris le danger. Il ne fallait pas que ça se voie. Ca ne s'est pas vu. Ton nez a fait des siennes, en coulant de temps à autre. Tu as parlé. Avec un calme qui t'es commun. Mais le père est arrivé. Et les deux t'ont attaqué de front. Négligeance de la défense, ta muraille s'est cassé la gueule ridiculeusement. Mais même. Lyrique. Tu aimes ça, après tout. Lui aussi. Ca tembourinne, c'est puissant. Eux, ne hurle pas. Pas frappe. Cogne. Gratte. Ils extériorisent à leur façon. Ils hurlent leur savoir, leur expérience, leurs malheurs. Mais ils s'apaisent. Ils chantent, défilent. Puis tu sais qu'il reprendront. Ils hurleront, ils feront du bruit. Toi, tu en es incappable. La preuve, tu écris. Simplement. Un texte sans vie, sans émotion. Quelque chose qui te ressemble assez. Quelque chose qui vient de toi. En toi, tout n'est de désolation, chaos. Il n'y a rien, à côté. Tu n'as rien vécu. Tu ne sais rien. S'il te plait, prends conscience que la vie peut avoir quelque chose d'intéressant. Parfois. Que tu as une chance de faire quelque chose qui te convient. Jusque là, tu ne pleurais plus. Tu ne pleures pas assez pour permettre aux vagabondes de te quitter. Bête pour elles, tu les rtiens à nouveau. Ca fait cinq fois, pour l'instant. Tu as tué six personne, aujourd'hui. Tu es indifférente à ce qui t'arrive. Tu te dis que ça passera. Que ce n'est rien. Mais hurle, bon sang. Fais quelque chose. Arrête avec ce même point. Pourquoi. Pourquoi. Ca devrait être d'autres points. Tu n'y arrives même pas. Ton majeur est bloqué sur le point. Le même point. La barre d'espace, et le point. Pause. Tu leur a répondu, et ils te répondent déjà. Tu ne suis pas la cadence, tu fais autre chose. Tu n'as manifestement pas envie d'arrêter. Tout simplement, c'est le moment. Ton art à son apothéose. Il faut que ça sorte. Il faut que tu ais des crampes. Des crampes à en mourir. Pause. Calme toi. Tu ne pleure pas. Tu es définitivement neutre. Tu... hausses un sourcil. Deux parfois. Tes paupières se rabaissent d'elles-même. Tu ne les commande plus. Tu les oublis un peu. Mais tu y penses. Ta table en bois, tu ne la regarde plus. Il n'y a que les touches du clavier, et l'écran. Délicieuse osmose. C'est automatique, et tu sais que tu as déjà utilisé ce mot. Ce texte ne sera pas une oeuvre. Il ne sera qu'un foetus ensanglanté qui ne méritera pas plus haute estime. Il est comme toi, voué à l'échec. Destiné à l'oubli. Tu le prends comment, cet affront? Tu ne sais pas. Tu n'en sais rien. Tout le monde le sais. Tu es insensible. Même le bruit de ces fenêtres clignotantes ne t'apportent pas la moindre gêne. C'est, pour toi, un baiser. Un souffle. Un souffle qui téloigne de ton but. Que voulais-tu faire, à la base. Hurler. Que fais-tu, tout de suite? Tu te plains. Tu rumines. Encore et encore. Ta nature est trop calme, trop précieuse. Tu ne sais pas ce que c'est, de péter les plombs. Tu... sèches. Arrête. Juste un instant. Attends. Tu frissones. Ca vaut le coup, d'attendre un peu. Tu réponds. Gloire à la Reine. Pourquoi, tu t'en sais rien. Tu ouvres la bouche, soupires. Enfin, quelque chose. Pince toi les lèvres, statique. Devant ton clavier, qu'une main. Qu'une paire de mains moites et douloureuses, froides, deux mains de cadavre, qui pianotent sur des sons haineux et violents. Tu ne cherches rien de particuler avec ce texte. Tu plisses le nez, renifles. Tu ne sais quoi faire, en réalité. Tu es perdue. Tu te dis que c'est la première fois que tu écris un texte aussi vite. Autodidacte. Clairement utile, mais sachant se faire désirer. Merci. Que ça. Merde. Enfin. Tu ne sais plus où tu en es. Tu fais des fautes, on te dit. Et puis tu ripes à certains endroits. Constructif. Vraiment. Tu ne prends pas la peine de lire ce que tu écris, contentant d'écrire. Tu n'as que ce mot à l'esprit. Tu sais que ce sont les meilleures années te ta vie. Celles où tu auras pu écrire. Tu sais maintenant qu'il est important de profiter. Profite, au maximum. Parce que cela ne durera pas. Cette sensation de liberté, elle ne sera que d epassage. Déjà, tes intestins se nouent entre eux. Tu as mal au ventre. Ton crâne est sur le point d'exploser. Tu sens le cri dans ta gorge. Tu sens les larmes remonter. Tu retiens tout. Car tu n'es plus aussi... Tu ne fais plus attention à ça, à présent. Et tu reprends. Et tu t'arrêtes. Plus de musique. Musiiiiiiiiiiiique. Pitié. Musique. Pitié. Musique. Pitié. Musique. Je te fais confiance. Musique. Pitié. Musique. Pitié. Tu as peur du silence. J... Silence. Musique. Pitié. Page d'Acceuil. Rien d'autre à dire. Chut. Baiser. Horreur. Damnation. Pitié. Musique. Pitié. Peur du silence. Pitié. Musique. C'est à... Musique. Musique. PLus de musique. Je te fais confiance. Sonne, sonne, sonne. Sonne. Sonne. Pitié. Musique. Pitié. Tu ne comprends donc pas que cela ne sert à rien. Patiente. Sois patiente. Ah. Musique. C'est... bizarre. Y'a rien. A côté. Flou. Laid. T'aimes pas. Tant pis. Supporte. C'est hideux. Il n'y a rien. C'est laid. Vide. La voix n'a aucun timbre. C'est vomitif. Ah. Immonde. Ignoble. Pitié. Musique. Pitié. Finis-toi vite. Supporte. Tolère. Courage. Ecris. Vis. N'ai pas peur. Tu souffles par la bouche. Ne plus savoir quoi faire. Rien n'est beau. Tout te ressemble. Tu sais que tu t'exècres. Tout ce qui te touches, tu le révulses. Allergique à toi. C'est con. Tu te fais vomir. Tu as tué, tout à l'heure. Tu n'en reviens pas. La colère fait vraiment n'importe quoi. Il te fallait un défouloir, tu n'avais pas encore compris que c'était le moment d'ouvrir le traitement de texte. La... Fini. Musique. Pitié. Musique. Pitié. Ah. Aïe. PLus de musique. Bizarre. Autre chose. Toi. Oui. La comparaison... Imagée. Retiens toi. Vis. Quelques instants de calme. Considère ça comme bon. Bien. Souffle. Prends une nouvelle inspiration, expulse. Tes doigts courrent sur la piste, mais rien n'y fait. Ils sont glacés. Piano. Piano. Violon. Tu penses à son texte à lui. A elle. A lui. Tu penses à ta crise de la veille. De ce matin. Quelque chose comme de la jalousie. Tu n'en pouvais plus. Tu as craché tout ce qui pouvait l'être. Puis tu as soufflé. Tu t'accharnes à ouvrir cette fenêtre. Tu t'y attèles, dès qu'elle sonne. Tu souffles. Tu respires calmement. Tu te doutes que quelque chose ne va pas. Tu changes de sujet instantanément. Tu ne veux parler de rien. Tu ne parles de rien. Tu as trouvé la parade. ... Bon moyen stratégique, rien de spirituellement locace. Tu ne parles pas. Ce n'est pas ton genre. La gorge est sèche, elle a mal. Tu vois les premières fautes. Tu fatigues. Tu sais qu'il va falloir t'arrêter. La fougue ne t'habite, ne te hante plus. Tu t'éssouffles. Tu meurs. On te tue à petit feu. Tu t'achèves au scalpel. Prédilection. Saint. Tu hésites. La main au dessus des touches, le regard dans le blanc taché de noir de l'écran. Tu lis. Tu corriges. Tu n'écris plus. Tu peines. Deux oranges fixes. Ton genou te fais mal, tu te redresses. Jusque là avachi, tu te replonges dedant. La musique est enivrante. Tu vis à son rythme. Balance. Scorpion. Capricorne. Il en manque un. Celui que tu n'oses pronocer. Celui qui te rappèle trop de mauvais souvenirs. Toi. Les autres. Vous êtes tous là. C'est laid. C'est long. C'est pavé. C'est mostrueux. Ils chantent. Il va hurler. Toi, tu écris. Tu essaies de suivre la cadence. Tu reviens, effaces une faute. Oublis les et écris. Profite. Ca ne durera pas. Bientôt, tu seras grande. Tu devras rapporter ta thune. Tu devras quitter ta chaise en bois, ton coussin percé. Tu devras abandonner ta table en bois, avaler ta salive pour humidifier l'ensemble. Tu le fais. Tu écris. Tu profites. Tu sais que c'est important. Ta mère t'a dit que si elle avait su ce qu'il te ferait, l'ordinateur, elle s'en serait passé. Le père la suivi, et ils retournèrent dans le salon. Tu n'as rien répondu. C'est là où tu as tué. Tu as débarqué, et tu les as achever. Berk. Pourquoi. Tu n'en sais rien. Impultion, nécéssité. Ecris, ne penses plus. Contente toi de poser des mots. Même si ça ne veut rien dire. Même si tu fais des fautes. C4est rien. Tu te pardonnes. Enfin. Tu acceptes. Tu te dis que c'est important. Vis. Ca va trop vite. Tu ne tiens plus c'est déjà fini. Ils t'ont semés, ils ont hurlé. Le orange d'appelle, partout. Tu es harcelé. Tu n'y peux rien. C'est long. Il hurle. C'est... Horrible. Ca gueule. Tu aimerais savoir faire pareil, mais tu es muette. Redresse toi. On n'écrit pas avachi. Il y a des règles à respecter. Celle ci en fait parti. Ainsi, fais des fautes. Ca te sera pardonné. Tu crois. Enfin. Souffle, paisiblement. Calme. Calme. Quand bien même il hurle, toi, tu n'es pas lui. Lui, c'est une bouche. Toi, tu es une main. Une main ne parle pas. Une main nourrit ses extrèmités avec des touches noires et blanches. Tu as une crampe. Tu sens la crampe venir. Main droite, en plein dans la paume. Que c'est raffiné. Pause. Ca fait mal. Ca grimpe jusqu'au poignet. Pourquoi. Pourquoi toujours la même sérenade. Tu dois publier ça. Tu dois publier quelque chose. Pas avec une main en moins. Mais tu dois te dire que sinon, ce sera trop tard. Grave. Sérieux. Tes lèvres sont humides. Tu passes ta langues dessus. Tu les mords. Tu veux te faire mal. Que cette soirée soit abominable jusqu'au bout. Il est parti. Tu la tué. Et de un. Arrête. Pense à autre chose. Hurle. Non, tu es muette. Mais... Pourtant. Rien ne te prédestinait à pareil châtiment. Pourquoi. Aucune idée. Tu es surdouée, à ce qui paraît. Magnifique. Ca peut te permettre de changer ta vie, peut-être. Même pas. Les génies ne sont plus les mêmes, après tout. Tu saignes des lèvres. C'est désagréable. Tu n'as même pas le goût dans la bouche. Ce qui n'arrange rien. Orange. Cash. Pas fin pour deux sous. Respire. Tu ne pleures pas. Plus. Les larmes ne te viennent plus. C'est fini pour ce soir. Attends de voir cette nuit. Et demain. Demain, ça va être un carnage. Tu souris. Tu es contente. Demain, ça va être un massacre. Un vrai massacre. Personne ne t'autorise à écrire. Le slarmes remontent d'un coup. Tu te dis que tu n'as pas de chance. Que c'est injuste. Tu les retiens. Tes plis de bouche s'effacent. Tu es muette. Muette, silencieuse, neutre. Fidèle à toi-même. Orange. Ils attendront. Tu dois corriger tes fautes. Tu n'en a pas envie. Tu effaces celles que tu vois, de loin. Tu les corriges. Rapidement. Pas de grandes attentions. Tu aimes négliger, cependant, tu ne peux pas être négligée. Tu arrêtes. Tu... es perdue. Tu sens que ça doit s'arrêter, là. Ou ne pas trop tarder. Tu as déjà dénoncé plus que nécéssaire. Tu profites de la situation. Profiteuse. Profiteuse. Ca bat plus vite que prévu. Quatre lettres qui résonnent dans ta tête. Con. T'aimes. Ca te motive. Tu avales ta salive. Tu suces tes lèvres. Tu saignes sous ton ventre. Ca te laisse de marbre. Il n'y a plus que c'est quatre lettres. Qui résonnent. Tu bouges seule, sur ta chaise. Comme s'ils taient face à toi. Leur guitare, leur batterie. Le mouvement. Paroles simples, anglaises. Tu ne cromprends rien. A part Hell. Enfer. Merde. Alors... Tant pis. Ca te donne le moral. Tu pousses. Ca y est. C'est de courte durée. Ca ne s'écoute qu'une fois. Ca ne se chante pas. Ca s'arrête, doucement. Ca suffit. Une note.
Et tu remarqueras. Tu n'as toujours pas crié. Alors ce n'est pas fini. Ca recommencera. Jusqu'à ce que tu puisses hurler. Ca te hantera. Ca te sautera à la gorge comme un vieux chien affamé. C'est logique. C'est l'instinct. Tu es la victime. Tu n'as pas hurlé.G. Seiken. |
|