Entrez dans l'univers de ce lycée pensionnat perdu dans les montagnes transylvaniennes bien mystérieux... Forum RPG ouvert à tous. |
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| Auteur | Message |
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Invité | Sujet: RETROUVAILLE [hebi] Jeu 11 Nov 2010 - 10:08 | |
| En entrant dans le lycée, je decidai d'aller a la bibliothèque en attendant l'heure des cours. Le lycée me parraissait different de la veille, il ne dégageais plus cette atmosphère glauque. Une grande baie vitrée etincelait au soleil, eblouissant mes yeux, me tournant vers ce dernier, je l'observai, il perdais petit a petit ses teintes rouges orangées virrant vers le jaune pale jusqu'au blanc éclatant. Eblouis, je détournai le regard, une tache de lumière restait empreinte sur ma rétine... Je gravis les escaliers et pénétrais dans la bibliothèque; l'odeur du papier assaillis mes narines, je la respirai a plein nez. De quand datais ma dernière lecture? Six mois? Un an? Je n'avais pas ouvert un livre depuis la mort de Greg (voire ma présentation), deux ans plus tôt. Je saisis un livre et au moment de l'ouvrir, je La vit sortir d'un rayonnage. Elle n'avais pas changée. Elle m'apperçus et lacha ses livres qui retombèrent lourdement sur le sol. Je me levais avec rapidité et la pris dans mes bras, la serrant contre moi, plongeant ma tête dans ses cheveux. _ Hébi Hébi!! Répettais-je. Je l'avais enfin retouvée mon amie! _ Ou était-tu passée? Je t'ai cherchée continuais-je Elle se contentait de sourire. _ Raconte moi tous, tu m'a tellement manqué! Dis-je. Mais je réalisai deux choses, il manquais quelqu'un et une petite chose gigottais entre ses bras. _ euh... hébi? Ou est la panthère et qui es-ce?[b] |
| | | Nombre de messages : 306 Age : 31 Localisation : dans un pré Loisirs : brouter en rêvant de justin bieber Humeur : trolololllll Date d'inscription : 28/11/2009 Eris Almira | Sujet: Re: RETROUVAILLE [hebi] Jeu 11 Nov 2010 - 22:09 | |
| Montre toi.
Voleur. Imposteur. La nuit, ton malheur. Tu m'as encore réveillée. Tu m'as encore réveillée, je suis encore partie de l'hôpital, sans le consentement des médecins. Je n'ai besoin de l'aide de personne. Je viens de t'avoir, petite poupée. Je viens de t'avoir, entre mes bras enlacée. Je suis sortie par la grande porte, habillée en civil. Je suis sortie par la grande porte, trois semaines avant que j'aie le droit de sortir. Mauvais pour moi, ça. Je sais que je vais encore en avoir pour un mois de plus dé réclusion, mais peu importe. Un petit vol dans les airs, accueillie par les couleurs du petit matin. Ce que les autres ne comprennent pas, c'est que je m'emmerde, là-bas. Je m'emmerde vraiment trop. Et j'ai besoin de quelques livres, pour tenir le coup. Qui sait, peut-être pourrais-je voir Alera... Quoi ? Qu'est-ce que je suis encore en train de penser... Secouer la tête avec déférence, c'est notre dernier jour avant la chute. Monter les escaliers, je suis si fatiguée. Je suis tellement épuisée que je ne comprends pas ce qu'il s'est passé. Ma rencontre, cette rencontre,notre rencontre. Attachée à la réalité, morcelée par le mensonge. Décrite par la mort, jugée par la souffrance. L'avenir est encore trop loin. Si loin. Attachée à la réalité. Morcelée par la souffrance. Elle monte les escaliers avec un calme draconien. Te fous pas de moi. Dans les rayonnages, attraper un livre. Feuilleter. C'est l'histoire banale. Infernale. Une femme en manque d'amour, retrouve dans les yeux d'une autre la mère qu'elle n'a jamais eu. Pourquoi le rejet de l'autre, alors ? Partir loin de toi, ne plus chercher la notion juste. En face d'elle, l'autre se complait dans sa déplaisance, la laisse dans l'abandon. Dans le fond elle se sent bête, mais ne dit rien. Qu'est-ce que c'est que ce livre à la con. Allons, à proscrire. Au suivant. Un jeune homme séduit une enfant réfractaire à toute forme d'amour. Deux ans de vie commune, et le drame, enfin. Trahison, tromperie. Violence. Physique. Il a tentée de l'étrangler. Amusant. La suite ? Il a même essayé d'abuser de son corps. Hou lala. ça, ça promet d'être juteux. Un livre sur la table en chêne. Cette table qui me dévore les yeux, chaque fois que je la regarde. Je ne me sens pas à l'aise. Je me remémore. La crise, les pleurs, la mort, les caresses sur mon corps pur. Un autre livre, s'il vous plait. Une adolescente en crise à la recherche de son identité. Trouve un nouveau monde dans l'imagination et l'écriture. Elle se lance dans un roman, une lettre de deux cent pages à sa grand mère, décédée dix ans plus tôt. Trop niais. A proscrire. J'ai un livre, je reviendrai plus tard, ou peut-être pas. Montre moi que je vaux quelque chose, danse avec moi. Apprends moi, montre moi, que je peux te plaire, que je peux m'allonger contre toi sans avoir peur d'attiser ton courroux, ton dégoût envers ma personne. Embrasse moi. Pose tes lèvres sur les miennes, déposes-y la fleur. Mon coeur va battre à la chamade, mon ventre va s'enrouler en une boule désagréable. Je vais avoir peur, si peur. Si peur de tout cela, de tout ce qu'il va m'arriver. Je vais avoir peur, mais cela m'est bien égal. Je vais avoir peur, mais l'abandon ne me fait pas peur. Il faut le voir pour le croire. Encore, le voir. Encore, le croire. Encore, savourer tes lèvres d'homme. Et mourir. Encore une fois.
Mon nom, crié dans les rayonnages. Un jeune homme me saute dessus, me serre dans ses bras. Enfouit sa tête dans mes cheveux, heureux comme un prince. Lorsque je reconnais enfin celui qui m'a ainsi interpellée, un sourire atendri se dessine sur mon visage. Rencontre inopportune. Sacha Farmer.Tu es venu, finalement. J'ai dû chasser mon passé, avant de faire la route avec toi. J'ai dû chasser mon passé, courir le présent. J'ai dû t'oublier, un instant. Tu ne remarques rien, Sacha ? Je ne suis plus un démon. Autrefois, oui, à présent, j'ai changé. Je ne suis plus un démon. Gaïa m'a sauvée. Je ne suis plus un démon. Je suis le reflet. Je suis devenue un ange, Sacha, un ange, un vrai. J'ai changé, tellement changé. Je te serre contre moi, comme si tu étais mon petit frère. Oui, j'ai tant de choses à te raconter. Je suis ici depuis un an, je pensais que tu serais ici plus tôt. Tu me souries, avec autant de respect et d'amitié que tu le peux. Tu ne m'as pas oublié. Tu ne m'oubliera jamais. Tu ne peux pas m'oublier. Fuir les responsabilités. Et rire, rire, de cette imposture, de cette moquerie. Rire, mon ange. Jusqu'à cette question. Mana ? Mana, oui... elle est dans le parc, à présent. Quand à la petite chose dans mes bras, c'est ma fille, jeune homme. Ma fille, à moi. Il s'en est passé des choses. Nous allons pouvoir discuter.
"Morte. Mana est morte. Ma mère l'a tuée..."
Souvenirs douloureux. Ne pas en tenir rigueur. Respire, ma belle, ne t'affole pas. Vis ta vie comme tu l'entends, ne te laisse pas avoir. Tu dois en voir plus que ce que tu crois. Ne pleure pas. Laisse-toi aller. Ne pleure plus, reste calme. Désigner l'enfant de mes mains blanches. Désigner ce petit être, un léger sourire aux lèvres. Elle t'observe. Silencieuse.Ses yeux blancs perdus dans l'immensité de son esprit. Comme d'habitude. Comme d'habitude...
"Voici Enora... ma fille." |
| | | Invité | Sujet: Re: RETROUVAILLE [hebi] Ven 12 Nov 2010 - 21:03 | |
| _Voici Enora... ma fille."
Ces mots mirent longtemps avant d'arriver jusqu'à mon cerveau, et, il y sonnèrent comme un glas. Résonnant encore et encore. Je devais être comique à cet instant? les yeux exorbités, un air débile sur le visage...
Les enfants ont toujours été ma phobie, ingrats, tous le temps joyeux, leur gémissement et leur gargouillis ainsi que leur petite voix fluette m’exaspèrent...
Surmontant mon dégoût je me penchai sur la petite chose gigotante et... je me surpris a être attendris! Réaction qui me stupéfia tout autant qu'elle allait stupéfier Hebi, tout à fait à l'heure de ma "pédophobie".
Un sourire niais sur le visage, les yeux attendris, je me penchai sur la petite chose baveuse et dis:
_Salut toi ( sourire débile) moi c'est sacha (ton débile)...
La petite chose me regarda, en fronçant les sourcils, l'air sérieux? La bouche compliquée. Je trouvais sa moue si drôle que je m’esclaffais et la chatouillais. Elle me tendis ses bras et............STOP!! Je n'allais quand même pas prendre un enfant dans mes bras!!! Et bien... si! C'est ce que je fit!
Puis arriva Peggy mon "mini" pégase, il se jeta sur Hébi la couvrant de léchouilles puis s’intéressa au bébé, il se posa devant elle et cette dernière, fascinée, planta ses petites quenottes dans les narines de Peg' , outré il 'en fut, mais revint vite s'amuser avec la petite miss puis, se tournant vers hébi d'un air interrogateur. _Mana? _euh.... Hébi, vu mon don d'empathie, attend que je sois le plus loin possible...dis-je, au et pis merde, ajoutai-je, raconte moi tous! |
| | | Nombre de messages : 306 Age : 31 Localisation : dans un pré Loisirs : brouter en rêvant de justin bieber Humeur : trolololllll Date d'inscription : 28/11/2009 Eris Almira | Sujet: Re: RETROUVAILLE [hebi] Mar 16 Nov 2010 - 23:15 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]"La Nature m'a délivrée."
Les mots sortent de ma bouche comme en un flot continu. Inspiration. Le temps, suspendu. La vie, délivrée. Le temps, arrêté. Mon jeune ami observe ma fille comme si elle était un enfant comme les autres. Ne vois-tu donc pas ? Ne vois-tu donc pas que derrière ses yeux sans pupille ni iris, se cache le démon qui sommeillait en moi lorsque nous nous sommes rencontrée ? Garçon, je t'ai aimé comme un frère. Comme un véritable frère. Garçon, je t'ai aimé avec toute l'affection dont j'ai été capable. Comme un petit frère. Douceur et patience. Calme et tendresse. Avant la séparation. Quels changements as-tu vu en moi, Sacha ? De démone, je suis devenue une ange. Mana, ma compagne de toujours, m'a suivie jusqu'à son assassinat. Un rappel, un dernier. Un rappel, avant que le rideau se referme sur la pièce de théâtre. Elle était si belle, tu te souviens ? Son pelage brillait au milieu de la neige. Ses yeux, d'un azur puissant. Elle était si belle, oui, si élégante, lorsque ses pattes légères foulaient le sol blanc pour une chasse. Une dernière chasse. Nous étions des démons, toi et moi, nous avions la même condition. J'étais sans doute bien pire que toi, sans m'en rendre compte. J'étais cruelle, infâme. Un trésor de cruauté, et de douleur. Un trésor des pires des vices, des pires des mensonges. Un trésor de haine, et de ressentiment. Un trésor de volupté, désirable sans l'être. A présent, qui suis-je ? Je suis un ange qui vit dans une utopie. Faisant les pires des choses, sans doute. M'entaillant le poignet de mes ongles, pour faire boire à mon enfant le sang de mon corps, pour la nourrir, la chérir. Je mourrais pour la préserver, même si je sais qu'un jour je la perdrai. Je mourrais pour ne pas la voir, enveloppée dans des bras impies. Le sais-tu ? Que le dieu de la mort, mange des pommes ?
"Mana est morte des mains de ma mère. Au cours d'un combat. Quant à Enora... oui, elle est née il y a quelques jours. Son père est ici..."
Des mains, désigner le château. Des doigts fins, souples comme de longs et fins serpents. Hebi. Je suis Hebi. Mon nom de famille, c'est moi qui l'ai choisi. En feuilletant une bd. Calme, détendue, je ne montre pas mon chagrin face au récit de la mort de ma Blanche. Enora m'observe, observe le jeune homme qui la fixe avec un air idiot. Je ris déjà de voir quelle réaction aura cette enfant lorsqu'il cherchera à lui chatouiller le cou. Elle n'est pas comme les autres. Son regard est glacé. Son regard est cruel, pour une enfant de quelques jours. La petite chose près d'elle hennit, mais Enora n'en a cure. Elle se fiche pas mal de tout cela. Elle seule sait ce qu'il se passe dans son esprit. Personne n'est capable de deviner, quelle créature se loge à l'intérieur de son âme. Démone. Monstre de stupeur et de sadisme. Elle danse, et elle tue. Incorruptible. Mélodramatique. S'exhiber, une dernière fois, montrer la souffrance, projeter la douleur sur les choses. Les choses incorruptibles, détruites, corvéables à merci. Je m'amuse de te voir ainsi, baignant dans la clarté de la lune, absolu et fantastique. D'une main, je ramasse mes livres tombés sur le sol. Si madame Kincaid avait vu ça, elle m'aurait sans doute balancé un beau rayon à la figure. Elle aime les livres autant que moi, cette femme. Et vu la manière dont elle me regarde, je peux être sûre qu'elle sera là pour me protéger. Après tout, elle était là lorsque tu es née, Enora...
"Mais je ne peux pas t'en dire plus. Je me ferais virer." |
| | | Invité | Sujet: Re: RETROUVAILLE [hebi] Ven 19 Nov 2010 - 17:05 | |
| Hebi, que me caches-tu?
[nouveau style à la deuxieme personne]
Tu la retrouve avec un gosse, débarrassée d'Aura...Mais...Comment?
_Tu sais très bien ce Que je vais faire, je vais tous savoir de toute façon, alors si c'est trop risqué de parler alors pense et ressens. dis-tu
Tu te plonge en elle, fermes les yeux, oublies toi, fouilles ses sensations, fouilles ses sentiments... La douleur, un corps non voulu qui pénètre dans le sien, sa semence qui s'écoule en elle.... La chose grandis, tu apprend à l'aimer, la douleur encore quand la chose sort, Aura qui te quitte pour la petite Enora... ...Un ange, elle est maintenant un ange...
Oh Hébi, Oh mon dieux!
Sans dire mot, tu la prend dans tes bras, caresse ses cheveux, respire son odeur, si différent mais pour tant si si semblable à celle que tu connais, malgré tout, elle reste Hebi, celle pour qui tu mourrais, une amie, une vraie.
soudain, un cris, une douleur qui pénètre en toi par chaque pores de ta peau, une peine si forte qu'elle déchire de l’intérieur, foutus pouvoir d'empathie!
_Mana!!! Peggy hurle, hurle à la mort, hurle à la haine, ses yeux sont révulsés, son corps tremble il cris, il cris encore, apaises le, prend lui cette peine, apaises le...
_Merde! dis-tu, tu ne t'attendais pas à ça, tu t'écroule, tu baves, tu pleurs, tu cris, sa douleur est tienne maintenant, vite débarrasse-t'en, oui, rend la lui, elle est insupportable, si forte si froide si dur, si noire... ouf... TU vas mieux, mais lui, ses cris reprennent, caresse le voilà il se calme, réconforte le. Il est calmé tu tourne vers Hébi en contemplant les huit lunes rouges gravées sur tes paumes.
_Hébi, je te jure, on va détruire cette saloperie, une gosse n'a pas à subir une hôte comme cette salope! et crois moi, celui qui t'a fais ça va en prendre plein le cul! Allons nous assoire...
Tu l'entraînes et lui tends une chaise, puis tu te tourne vers Enora et dis:
_Aura, espèce de salope, Je vais t'achever, je vais t'arracher a cette gosse comme j'arrachais les couilles des pédophile! Tu va crever, tu m'entends, tu va crever! Tu as déjà fais assez de mal comme ça!
Plonges toi dans la petite chose, cherches Aura, cherches là oui voilà prive là de sentiment, prives la de sensation voilà... de la cruauté, de la cruauté pure, tu l'a aspirée, recraches la, dans la mouche la voilà...
_ Hébi, j'ai fais pour qu'on gagne du temps mais cette saloperie est forte, on trouvera un moyen d'en venir a bout je te jure, je l'ai déjà vaincue une fois, je peux recommencer, tu te rappelle, sous le pont?
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