Allongé, dans ma chambre à regarder le plafond, je ne fais rien. Je n’ai rien envie de faire en plus. Vive la flemmardise ! Je ne suis pas fatigué, mais j’ai envie de rien faire. J’ai envie de rêver pour voir son visage, entendre sa voix dans ma tête. L’amour m’a vraiment transformé. C’est impressionnant. Soit, je suis complètement folle, soit complètement béat soit normal. Et là, je suis moitié béat moitié folle. Le problème, c’est que je ne supporte pas cela. Mais je n’ai pas le choix, je dois subir. Toujours subir encore et encore. Cela en devient lassant et agaçant. Mais, je l’aime. Alors j’oublie. J’oublie ma stupidité soudaine, mes accès de folie comme avec Raven. Heureusement que j’étais normal quand j’ai croisé Hebi et son putain de frère ! D’ailleurs il m’a bien énervé celui là. C’est la première fois que je me suis sentie aussi violente. N’empêche ça fait un bien fou. Pouvoir frapper dans quelque chose quand on est énervé c’est tout bonnement génial. On sent un poids partir de la poitrine, et on se sent léger ensuite. Hum… Qu’est ce que c’est bon, mais je ne recommencerai pas tous les jours parce que je ne sais pas mais je fais ça avec des adversaires qui sont beaucoup plus fort que moi. Alors je passe pour une suicidaire. Il n’y a que Hebi qui sait que je suis légèrement suicidaire sur les bords. Et heureusement, qu’il n’y a qu’elle. D’ailleurs où est-elle passé ? Je ne la vois plus depuis quelques jours. C’est bizarre. Je ne m’inquiète pas plus que cela, elle doit être encore avec mon père. Donc je me doute qu’elle va bien.
Souvenirs. Zut, j’ai oublié d’aller prendre un livre à la bibliothèque. Je soupire. Je n’ai pas envie de me lever. Je m’étire avant de me mettre en position assise. J’attrape une paire de basket et un gilet. Puis je mets mon sac sur l’épaule et sort de la chambre. Je marche d’un pas rapide et vif, j’ai envie que d’une chose, retourner m’allonger sur mon lit et ne rien faire du reste de la journée. Bon, plus vite ce sera fait plus vite je pourrais retourner au lit. Mais comme en se moment j’ai la poisse et ben non. Perdu dans mes pensées, je rentre dans quelqu’un. Décidément, chez moi ça en devient une manie. Cela m’énerve, et je vais lancer une remarque acide quand je sens l’odeur de la personne que j’ai bousculée. Il ne manquait plus que ça. J’ai une folle envie de partir en courant mais je me retiens, et de toute façon si je m’excuse il ne me dira rien, et je pourrai repartir chercher mon livre et repartir flemmarder dans mon lit.
« Excuse moi je ne t’avais pas vu… »

Que dire de plus face à son père. Mais comme je suis contradictoire avec moi-même, j’ai plein de question à lui poser et certaine question font monter l’agacement. La colère monte petit à petit. Mais ce sentiment n’aurait pas été là, si l’autre démon n’aurait pas été là. Je le déteste. La tension monte, mon père voit bien que mes yeux ont changé d’expression. Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que j’ai énormément changé. Il l’aurait surement vu la dernière fois qu’on c’est vu s’il n’avait pas été bourré. Il a du décuver normalement. Etant suicidaire, allons-y ! Je suis folle en se moment alors, je tiens mon statue sinon Raven sera déçu. Elle était vraiment choqué mais également heureuse de me voir comme ça !
« T’as eu le temps de décuver depuis la dernière fois, on va pouvoir discuter. J’ai appris des choses surprenantes ses derniers mois. J’aurai préféré les apprendre par toi mais visiblement certain ont été plus rapide. Mais je n’ai pas pu avoir des informations précises alors bien entendus tu vas m’en donner, sinon je serais obligé de rentrer dans ta tête pour savoir ce que je veux. »

On disant ses mots, j’ai tapoté ma tempe. Normalement il ne sait pas que je maitrise mes dons, donc première surprise ! Je n’ai pas envie d’être la gentille fifille à son papa. Alors je fais la petite rebelle !! Bon, il faut que je me calme. On inspire, on expire, inspire, expire…
« Première question… Pourquoi, tu ne m’a rien dis sur ta première femme, Chelsea il me semble ? Parce que l’apprendre par Hebi et son jumeau que je ne peux pas voir, ça fait mal ! Surtout quand il m’a dit que tu m’avais adopté uniquement parce qu’elle était morte et qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant ! Je voudrais éclaircir un peu la chose ! »

Faut peut-être que j’arrête sinon, je vais m’en prendre une.

Cette journée n'aura pas été bien longue. Un cours on en plus merdique, accompagné d'un petit renvoi pour l'exemple de mon autorité, et une correction plus que fumante de leur dernier devoir, dont la moyenne ne frôlait même pas les sept points.
Cependant, une question me taraude alors que je corrige la dernière copie. Quel est l'intérêt de tout cela?
Il s'agit bien là que d'une pâle mascarade. Des cours, des examens, des concours, des diplômes. Et après?
Pour la plupart de ces élèves, ils sont condamnés à conserver le même âge physique sur dieu ne sait combien de temps. Enfin Dieu.... Plutôt Satan dans ce cas.
Alors quel est l'intérêt de leurs diplômes? Prouver qu'ils ont bien travaillés, et possèdent désormais un minimum de culture? Dans ce cas, autant intégrer une école tout ce qu'il y a de plus banale.
Vous ne comprenez pas ma logique?
Ouvrez bien grand votre esprit. Un gamin de 14 ans, vient étudier à la Fantastic High School. Il effectue ses quatre années de scolarité en ces lieux. Admettons qu'il soit doté d'une intelligence "normale". Il obtient des résultats normaux, et obtient un joli petit diplôme. Actuellement un Baccalauréat.
Mais après? Au bout de ces quatre années d'études acharnées, il aura toujours le physique de 14 ans. L'esprit lui va évoluer. Mais pas le corps. Et quel patron ira embaucher un enfant de 14 ans? Même avec un excellent bac?
Vous commencez à saisir?
Donc je repose ma question.
Quel en est l'intérêt?

Il commence à se faire tard. Il s'agit probablement de la raison du humeur de chien. Je range la dernière copie. Quatre points... Comment peut-on se rater autant en français? Alors que cet élève semble doué pour les mathématiques. Je ne sais pas. Le français c'est un peu comme les maths en fin de compte. Des "formules" à apprendre et à appliquer. Sauf que là, nous n'avons pas à travailler avec des inconnus. Ce sont vos mots qui garnissent les formules... Décidemment, je ne comprendrais jamais la raison humaine.

Je me lève de mon bureau pour me diriger vers la sortie. Toutefois, j'ai hésite à sortir. Essayez de vous imaginer un instant cette scène.
Un professeur ferme sa porte, et sa fille le percute.
Quelle situation drôle n'est-ce pas?
En vérité, il faut retenir que le plus minime des évènements d'un passé peut avoir une influence énorme sur l'avenir. Et pas simplement le vôtre.
Un professeur se dirige vers la sortie de sa salle, maintenant déserte si on ne le prend pas en compte, depuis deux bonnes heures.
*Je ne veux plus jamais entendre un seul connard qui vienne me dire qu'un prof ça ne bosse pas!*
Cependant, il a oublié de fermer la fenêtre. Quelle importance? Il lui suffit d'aller la fermer.
Rapidement il se rend donc à cette fenêtre pour la clore. Cependant une copie tombe au sol avec le vent.
Il doit donc aller ramasser la copie pour la ranger sur son bureau.
Il se rend à nouveau vers la porte. Il l'avait fermée à clé pour plus de tranquilité.
En effet, imaginez vous en train de toquer à une porte. Vous pressez la poignée pour entrer. Seulement, si cette dernière est verrouillée, vous n'attendez pas comme un abruti devant la porte.
Le professeur déverouille la porte, la franchit, et la referme derrière lui. Un tour de clé et commence à se diriger vers sa chambre. Et là. Sa fille le percute en plein estomac.
Maintenant, imaginez qu'il n'avez pas ouvert cette fenêtre, alors il n'aurait pas eu à la refermer. De plus, le vent ne se serait pas faufilé dans la pièce, n'emportant pas une copie avec lui. Le professeur n'aurait donc pas perdu plus de temps à aller la ramasser. Si le professeur avait été un minimum plus social, il n'aurait pas fermé la porte, il n'aurait pas donc eu besoin de perdre quelques secondes à l'ouvrir. Ce qui au final aurait eu pour intérêt de lui faire économiser une minute et vingt-sept secondes. Cette minute et ces vingt-sept secondes lui auraient bénéfique pour prendre le temps regarder où il se rendait et par conséquent, le choc n'aurait pas eu lieu.

Seulement, il avait ouvert la fenêtre, et avait fermé sa porte à clé. Et sa fille s'excuse bêtement. Que dire à sa fille? Ce n'est rien?. Elle le sait déjà. Gaspillage de salive inutile donc.

Je m'apprêtais à glisser rapidement ma main dans ses cheveux pour lui montrer que ce n'était pas grave et je pourrais repartir tranquillement vers ma destination. Seulement, elle ne m'en laissa pas le temps et se mit à m'agresser aussitôt.
Qu'essayait-elle de me dire? En temps normal j'aime l'écouter. Mais cette fois... La sonorité de sa voix percute mes tympans et me prodigue une incroyable migraine.
Je cru comprendre... Chelsea? Hebi? Un frère jumeau à hebi?!
*C'est quoi ce délire?!*

Ah nous y voilà! Alors... Soi-disant... Je t'ai adoptée parce que Chelsea est morte et qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfant... C'est donc de cela que tu as décidé de m'inculper ce soir?

*Alors... Tu la laisse te parler ainsi? Je sais qui elle est. Mais tu es son père. Ne l'oublie pas.*
*Fallait que tu débarque toi?! Je croyais que c'était sa voix qui bourdonnait dans mon cerveau, mais vu que tu décide d'intervenir, ma migraine possède peut-être une toute autre raison. Fous-moi la paix Mort.*

*Frappe.*

Une claque. Sèche et rapide. Droite et nette. Sans surprise ma fille me regarde. Des flammes de colère se dessinent dans mes yeux.

"_ Si tu oses répéter pareille immondicité face à moi, je n'aurais aucune pitié quant à te brûler vive sous mes yeux. Bien que j'irais me pendre dans la minute qui suivra."

De quelle autorité elle croyait pouvoir me parler ainsi? Mais surtout... Quel est le con qui a osé lui insuffler pareilles conneries dans sa tête?!

"_ Ma femme Chelsea ne pouvait en effet pas avoir d'enfant! Cependant, tout deux nous avions décidé d'en adopter un. Ca te convient?!"

Ma colère risque de ne pas s'éteindre si facilement en fin de compte.

Bourdonnement dans mes oreilles, tandis que mes jambes et bras tremblent légèrement.

*Calme-toi Fufu. Tu ne dois pas le laisser t'emporter par l'autre conne!*

*Hey! Je t'entends petit trou d'*

La ferme! Il est temps que tu me foute la paix! Je viens de baffer ma fille. En même temps... L'envie m'en démanger, je dois l'avouer.

*Alors tu devrais m'aimer! Je t'ai aidé à accomplir ton envie! La peur te bloque Fuf', et moi, je suis là pour te pousser au-delà des limites que tu t'es créé!*

Sérieusement... Fous-moi la paix!

Bien que cette discussion commençait à tourner au vinaigre, je pus constater que ma fille eut un petit soupir. Soulagement? Fatigue? Quoiqu'il en soit, elle va pleurer, je vais m'excuser de mon acte, lui epxliquer la chose plus gentiement, et je pourrais enfin aller me coucher tranquillement. Cette migraine commence à prendre de l'ampleur, et en prime du fait que ce ne soit pas bon signe, elle me fatigue du simple fait de respirer.
Dormir... My kingdom for my bed!

Je dis que cela n'est pas bon signe pour une seule bonne raison. Mort s'empare de mon esprit pour faire jaillir mon colère librement. Et très franchement, je n'en ai pas réellement envie.

Contre tout attente, ma fille ne laisse couler aucune larme le long de ses joues. Se serait-elle endurcie? Se serait une bonne chose...

En fait non. C'est simplement pour m'en faire baver un peu plus. Elle a décidé d'aider Mort ou quoi?!

*Brave fi-fille!*

Voilà qu'elle me provoque à nouveau. Ses lèvres bougent mais ses mots ne parviennent pas jusqu'à mes oreilles.

*Pour une fois, c'est pas ma faute! Juré!*

Idiote! Je le sais bien, c'est dû à ma migraine... Mais vu que tu es la cause de ma migraine... Techniquement tu es la cause de ma baisse d'audition!

*Zut! Desmaquée...*

Râh! Tu me déconcentre! Il faut que j'arrive à traduire le gribouillage sonore d'Izumi...

Alors... Dans l'ordre... Elle parle de la mort de Chelsea survenue avant son adoption... Pourquoi ne lui avoir rien dit? Je me sens seul? Peut-être... Je me suis jamais posé la question à vrai dire.

Je croyais qu'elle avait enfin terminé, mais ce n'était qu'une pause avant le second round d'agressions sonores. Mon mal de tête s'amplifie. Par pitié, tais-toi!

*Je verrouille l'accès à tes pensées... Tu es un vrai livre ouvert pour elle. Tu me pardonnera donc ton mal de crâne.*

Tu es capable d'une telle chose Mort?

Bien... La suite de ses mots... Ha ha! Nous y voilà! Elle veut comprendre la raison de sa claque. Soit-disant qu'elle n'aurait pas été vulgaire. J'y reviendrai là-dessus, compte-y!
Et après?
... Qu'aurais dis Chelsea en te voyant?
C'est une excellente question...

J'ouvre ma bouche pâteuse pour tenter de lui répondre, mais mon corps est engourdie par la fatigue. Il faut écourter cette discussion... Et résister à cette envie de lui en coller une deuxième.

*Fais-toi plaisir voyons!*

Non, pas cette fois!

"_ Commençons par le début. Oui tu as été adoptée après sa mort, mais pas loin de trois ans après la mort de Chelsea. Je ne t'ai jamas parlé d'elle car je tentais d'effacer ce souvenir de ma mémoire. Et cela ne t'aurait servi à rien de connaitre son existence... Bien que je commence à douter de mes propos désormais. Mais j'y reviendrais.
Je ne t'ai pas adopté parce que je me sentais seul. Loin de là! La solitude ne m'a jamais vraiment blessé. Et, pardon si tu trouve cela blessant, si je me sentais réellement seul, j'aurais préférer adopter un chat. C'est beaucoup moins de charges qu'un enfant. Seulement avec mon ancienne femme, nous désirions fonder une famille. Hélas, elle en était incapable."

*Mais stop!! Tu ne vas quand même pas tout révéler?!?*

"_ Seulement, elle est décédée avant que la démarche ne puisse être accomplie. J'ai donc abandonné toute raison d'être. Le jour où Chelsea est morte, moi-même j'ai plongé dans le tombeau de la mort. Et pourtant tu es là. En effet, trois ans après ce jour tragique, je me suis décidé à poursuivre les rêves de Chelsea. Elever un enfant. Je t'ai donc adoptée. Et je me suis très rapidement attaché à toi. Et j'ai finalement éprouvé un amour fort pour toi. Je comprends aujourd'hui pourquoi Chelsea désirait tant un enfant."

Petite pause. On va arriver au sujet qui fâche. Mon raisonnement quant à mon acte.

"_ Pour la claque, je n'ai jamais dis que tu avais été vulgaire. Mais plutôt insolente. Dois-je te rappeler tes propos? 'Tu m'avais adopté uniquement parce qu'elle était morte'. Je trouve cela très insultant! Surtout venant de toi. Mais je ne tolèrerais jamais à quiconque de venir tenir de tels propos en face de moi. Même pas à toi, ma propre fille. Adoptive certes, mais que je considèrerais toujours comme ma fille. Voilà le pourquoi de la claque.
Enfin... Quant à ta dernière question... Je n'en sais rien. Très honnêtement, je ne sais pas. Mais ce dont je suis certain, c'est qu'elle t'aurait aimée autant que moi je t'ai aimée, si ce n'est plus... Mais... Si on la croise... On pourra lui poser la question. Et on verra sa réaction..."

Ma partenaire de dialogue eut un effet de recul. Peut-être dû à la surprise mélangée à l'incompréhension.

*Abruti! Pourquoi tu lui parle de ça?!*
"_ Oui... Il y a... Encore un petit détail que tu ignore sur Chelsea... Bien qu'il... Ne reste que purement théorique..."

Ma colère tremble. Mort a verrouillé l'accès à mes pensées. Mais j'ai parlé. Ton travail est inutile Mort. Relâche donc ton étreinte, et laisse-moi finir la discussion avant que je ne tombe de fatigue, ou de rage...

Explosion. Plusieurs types d'explosion. Explosion de sentiment. Comme la colère et la haine mélangé, ça produit une explosion. Explosion de guerre. Plus tragique et plus grave. Explosion de couleur, de goût, en gros explosion de sensation. Comment ne pas exploser ? Hurler un bon coup. Cela fait franchement du bien. Tu te libère de se qui te bouffe à l'intérieur de toi. Tu devrais essayer Zuz'. Cela te ferai franchement du bien. Tu te sentirais bien mieux. T'as envie de le faire mais tu n'y arrive pas. Tu voudrais que tout s'arrête pour que tu es le temps de réfléchir. Tu aimerais mettre tout au point et repartir à zéro. Toutes ces questions que tu te poses sont en train de te bouffer. Elles te bouffent de plus en plus. Plus le temps passe plus, elles te détruisent. Tu regardes ton monde s'effondrer. Et tu fais quoi Izu ? Tu fais rien. Tu ne peux rien faire. Tu laisses la vie te détruire petit à petit. Mais tu tiens bon fasse à cela. Comment ? Ton caractère. Non rancunière. Réfléchis mais un réflexion fragile. Ta bulle. Quand tu te sens sens menacé tu t'enfermes dedans. Mais tu sais en sortir quand tu t'apperçois qu'elle n'a plus d'utilité. C'est comme cela que tu te préserves et protèges des autres et de la vie. Mais combien de temps encore ? Combien de temps tu vas laisser la vie te bouffer et te détruire ? Quand est-ce que tu vas dire "STOP" ? Quand tu l'auras fait, tu te sentiras beaucoup mieux. Tu te sentiras libre. Et tu pourras vivre. Tu ne vivras plus dans la peur des autres; Et tu seras enfin Izumi. La vrai Izu, pleine de vie. Mais avant d'arriver à là, il y a du bouleau. Il est vrai que plus le temps passe plus on se rapproche. Mais bon, il ne faut pas te presser. Il faut prendre ton temps. Sion tu vas tout foirer. Faut laisser les choses venir à toi. Ce n'est pas toi parce que t'en as pas la force m^me si tu s loin d'être faible. Tu as beaucoup de point sensible mais tu essayes de ne pas les exposer devant tous le monde. Même si des fois des gens plantent le couteau en plein milieu. Tu arrives toujours à t'en sortir même s'il t'arrives de craquer. Mais c'est normal après tout.

Tu écoutes les explications de ton père comme un vrai petite fille sage. IZU ! Remue-toi ! Il répond à ta question. Ne reste pas sans rien faire. Tu désespères ta pauvre petite conscience Izumi. Franchement ! Mais si ça dernière phrase te laisse sans voix réagis ! Allez ma cocotte. Du nerf.

"Tu veux dire, qu'elle n'est pas morte ? Enfin, si tu as dit qu'elle l'était mais tu sais très bien qu'on ne peut pas ramener les morts à la vie à moins d'être la mort nous même..."

T'as pas l'impression d'être partis un peu loin. Quoique que ton raisonnement n'est pas complètement stupide... Essaye de rentrer dans sa tête. Il y a quelque mois tu y arrivais, donc tu peux toujours le faire. Tu le fais... Pourquoi t'arrive pas ? Une sorte de mur bloque l'accès à ses pensées. C'est franchement bizarre Izu. Méfie-toi.

"NON ! C'est pas possible. Ne me dis pas que... Comment tu as pu... POURQUOI TU M'AS RIEN DIS PLUS TÔT !! POURQUOI TU NE M'AS DIS QUE LA MORT ÉTAIT EN TOI !"

Aie... T'as peut-être tapé en peut trop fort Zuz'. Essaye de ne pas avoir peur. C'est ton père. Il ne te veut pas de mal normalement. Enfin. Recules quand même de quelques pas...On ne sait jamais...