La petite lame suspendue a quelques centimètres de ta peau, tu hésites, retiens ton geste.

Le jeu en vaut il vraiment la chandelle ? Toi qui avait toujours cru que ce serait facile, un geste anodin.
Toi qui avait toujours cru qu'appeler la mort comme une vieille amie, la dernière peut être, te procurerait un bonheur comme celui que tu avais trop peu connu...

Tu t'étais trompée, visiblement.

Tu admires la petite lame argentée, que tu as extraite à grands peine de ton rasoir, déchirant tes doigts, écorchant tes ongles.

Tu admires aussi ta peau nacrée, blanche comme l'ivoire, et toutes les minces lignes roses qui la marquent déjà.
Une de plus ou de moins, qu'est ce que ça changerait, dis moi ? Rien. Rien, surtout que celle-ci sera la dernière. La seule, l'unique, qui t'ouvrira les portes du paradis.

Un seul geste, dans le sens de la longueur, du poignet au coude. Imparable. Et ton corps s'ouvrira. Il déversera des flots de sang, comme ton cœur qui n'a jamais pu s'ouvrir pour déverser son flot de peine.

Prends une grande inspiration, pose le coté coupant au creux de ton coude, ferme les yeux maintenant.

Un son qui s'échappe de ta gorge, a mi chemin entre le ricanement et le frisson, te ramène à la réalité. Tu quittées la sphère du rêve et du souvenir pour réintégrer celle du présent.

Ca y est, tu ré-ouvres les yeux, et tu appuies. Tu appuies sur ce petit morceaux de métal sensé te délivrer.
Un mince filet rouge s'échappe enfin. Alors doucement, très doucement, tu fais glisser la lame le long de ton bras. Admire ta peau s'ouvrir peu a peu. Aucune vision au monde n'est meilleure que celle-ci.
La lame atteint ton poignet lorsque ton corps est atteint de la première vague de douleur. Sers les dents.
Puis savoure. Savoure cette sensation bénie, enfin retrouvée, qui chasse de ton corps toute douleur, n'y laissant que le soulagement, et le bonheur le plus pure. Avec ton sang, avec ces litres de ton sang, vient l'ivresse de sentir la douleur partir.

Abandonne toute résistances, abandonnes toi toi-même.
Laisses ton corps se détendre, ne penses plus a rien, c'est si bon.
Tu as le temps tu sais. Tu as tout ton temps.
On a toujours le temps pour mourir.

La ténébreuse se promenait. Profitant du repos de la demoiselle pour faire ce que bon lui semblait. Décidant de rejoindre les jardins suspendus en caressant la garde de sa belle épée. Elle arriva rapidement en haut des escaliers menant aux jardins. Une douce odeur d'hémoglobine se fit sentir. L'instinct s'éveille. La faim se fait sentir. Le côté animal cherche à se faire dominant. Tente de convaincre la vampire de céder à la tentation et à la douce odeur sucrée. La forçant à s'imaginer le précieux liquide de vie ruisseler dans sa gorge. Trouver cela bon et en vouloir plus. Toujours plus! Et ce, jusqu'à ce que la faim soit satisfaite. Ne surtout pas hésiter à en reprendre si l'on trouve une nouvelle source. La gourmandise est un vilain défaut mais qu'importe! Il est si bon de céder à la tentation. Cependant, cela n'avait aucune importance pour la ténébreuse. La seule chose qui était digne d'intérêt à cet instant était de trouver l'origine de cette source afin de la stopper. Il ne fallait surtout pas qu'Hikari la voit. Il ne fallait surtout pas qu'elle prenne peur et panique. La belle avança jusqu'à trouver un corps. Elle s'immobilisa et le regarda silencieusement. Suivant du regard le parcours de la douce hémoglobine qui ruisselait sur la chair fraîchement ouverte. Le vermeil ressortait très bien sur la peau d'ivoire. Le vent s'enveloppa autour de la vampire. Lui murmurant quelques mots à l'oreille.

*J'ai vu Kazegami. Cet être n'a aucun respect pour la vie que lui a confié Mère Nature. Enfin, qu'il fasse comme bon lui semble mais je ne veux pas qu'il nuise à Hikari avec son spectacle de mort lente. Il attire la pitié plus que tout. S'il veut mourir, il y a des moyens beaucoup plus efficaces. Enfin, il désire peut-être souffrir afin de se sentir vivant jusqu'à son dernier souffle. A chacun ses dernières volontés. Peu importes qu'elles soient des plus banales ou des plus étranges, elles restent notre dernier et ultime choix. C'est pour cela qu'il faut mûrement y réfléchir. Ne pas prendre de décision à la légère. J'espère pour lui que c'est ce qu'il a fait.*

Le vent tourbillonne et la voix de la belle résonna.

"Sais-tu qu'il y a de meilleures méthodes et de meilleurs endroits pour tenter de mettre fin à ses jours? A ta place, j'y songerai. N'oblige pas tout le monde à regarder le spectacle de ta triste fin. La seule chose que tu t'atireras sera la pitié. Ne fait pas celui à qui la vie n'a jamais sourit. Tout le monde à sa part de ténèbres en lui. Tu n'en as sûrement pas plus que d'autres. Si tu as un peu d'honneur, tu respecteras la vie que l'on t'a offerte. Sinon, va mettre fin à tes jours dans un endroit où personne ne sera obliger d'assister au spectacle de ta mort. De plus, l'odeur du ang pourrait attirer les vampires vivant en ce lieu. Evite d'éveiller leur soif. Cela serait embetant qu'ils tuent d'autres élèves par ta bétise. Et puis, pense à ceux qui ont peur du sang. N'éveille pas leur phobie. Ils n'ont rien fait qui le mérite. Alors trouve le moyen de soigner cette vilaine entaille. Le spectacle a assez duré pour aujourd'hui."

La ténébreuse s'approcha d'une bordure sur laquelle elle posa une main pendant que l'autre restait au niveau de l'épée. La brise vint jouer avec ses longs cheveux et les fit danser avec grâce. Elle resta immobile quelques instants. Contemplant l'étendue qui se dressait face à elle. Faisant courir son regard d'un point à un autre avant qu'il ne revienne plus tard sur le mourant. Elle délogea son épée de son fourreau avant de s'approcher de lui.

"Je veux voir quelque chose. Ne t'en fait pas. Tu ne sentiras rien."

La ténébreuse prit le bras de l'individu et fit tomber son sang sur le tranchant de sa lame avant de se relever. Attendant la réaction de sa fidèle amie qui ne mit que peu de temps à détruire le sang qui avait osé venir la souiller.

*Il semble que comme beaucoup, il soit impur à tes yeux ma belle Epine Rédemptrice.*

Wanderlust

Nuits douloureuses,
Testant mon cœur ;
Nuits douloureuses,
Me conduisant à la terreur

Abandonnée dans les yeux de la damnation,
Je ne triompherai pas face à la torture ;
Le silence m'a poussée vers l'aliénation,
Le supplice de l'impassibilité dure

La Mort n'a pas d'anagramme,
Elle seule visite mon âme ;
J'essaye de ne pas la laisser gagner,
Seulement la vie m'a désarçonnée

Des millions de gouttes de sang remplissent à ras bord
Le verre d'une implacable réalité ;
Je m'hasarde à faire taire ce silence, mais il n'est pas d'accord,
Et m'en empêche en détournant ma volonté

Mes pensées, elles, continuent de chercher
Le moyen par lequel je pourrais m'envoler ;
Laissant mon esprit en liberté, des constellations viennent à paraître,
C'est dans les étoiles que j'ai la chance de renaître.




Le sang coule, tu le sens rouler sur ta peau, petite perle de douleur rédemptrice, tu te sens t’effacer, mourir enfin... Mais veut tu vraiment mourir? est-ce que maintenant qu'elle est là, tu veux la voire partir? Est-ce pour ça que la douleur se fait maintenant acide? Pourquoi ce bonheur n'est plus? Non, tu ne veux pas mourir, en faite tu ne l'a jamais voulu, tu as toujours voulu savoir comment oublie, mais mourir tu ne voulais pas, tu voulais rire, tu voulais sourire, tu voulais oublier, mais mourir non, et tu ne t'en rend compte que maintenant, au moment ou tu crois avoir ce que tu cherchais tant, ça t'échappe encore une fois...

Quelqu'un est là, près de toi, mais qui est-ce? la mort? Tu sens quelque chose de de froid se poser sur ton bras, un tremblement parcours ton corps...

Non tu ne veux pas mourir, pas maintenant que tu sais que ça ne te libéreras que ce n'est pas ça la solution, mais d'ailleurs qu'est-ce que mourir?

Oh! Tu sens une drôle de sensation envelopper ton corps, c'est pure, c'est frais, c'est beau, mais... Une autre, chaude brûlante, qui te calcine de l’intérieur. OUI!!!!! T'a dernière chance de vivre de survire, libérer tes deux nature, être toi en entier!

Ton monde s'écroule, tes ailes déchirent ton dos et se libèrent ton coccyx transperce ta peau, s'allonge, un mètre... puis tu libère ton pouvoir, tu dégage un telle dose d'énergie que tous explose autour de toi dans un périmètre de 20 mètre, la Chose est propulsé et s'écrase avec un bruit sourd au pied d'un arbre....

EDIT Syndel : Attention, tu n'es pas surpuissant et tous tes rp's ne sont pas sencé contenir des scènes usant de ton pouvoir...

Un souffle puissant. La ténébreuse est projetée à plusieurs mètres. Avec agilité, elle se rattrapa et laissa ses pieds rencontrer l'écorce d'un arbre avant d'y rebondir et de retomber au sol tel un félin. Agenouillée et regardant fixement la chose qui s'était éveillée. Elle se releva doucement. Epée en main. Elle resta immobile. Contemplant cette nouvelle créature qui avait tout d'une ébauche de la nature. La vampire rangea son arme. Jugeant qu'il n'y avait aucun intérêt à la souiller davantage du sang de cet être impur. Regardant ensuite le déploiment de ses ailes ébènes qui frappaient l'air avec force. Quelque chose de démoniaque émanait de cette chose. Cependant, la vampire n'y accorda pratiquement aucun intérêt. Cet être même ne l'interressait aucunement. Elle se demanda tout de même si c'était ses mots qui avaient servi de déclencheur à cette brûtale transformation. Enfin, cette question ne dura que quelques secondes avant qu'elle ne décide de s'éloigner de la chose et de reprendre sa promenade. Elle n'avait pas de temps à perdre en telle futilité. Cela n'était certainement pas son problème. Main à la garde de son épée, elle marcha dans la direction opposée à celle de la créature.

*J'ai l'impression que le propriétaire de ce corps n'a aucune maitrise de lui-même. Voilà qui est embêtant pour lui. Enfin qu'importe, il s'agit de son soucis et non du mien. J'ai appris à me contrôler en toute situation, il en fera sûrement de même. Ou du moins, je le lui souhaite. Car il n'y ait de pire que de pas se maitriser et de laisser son corps ou autrui faire n'importe quoi. Notre corps est notre propriété. C'est à nous de décider de ses faits et gestes. Personne d'autre que nous même n'en a le droit. Enfin, j'ai dit que nous avions tous un corps mais...cela est faux. Ou du moins, en ce qui me concerne. Je me demande si j'ai eu un corps. Et si oui, à quoi ressemblait-il? Avais-je les capacités qu'avec celui-ci? En avais-je de meilleures ou de plus faibles? Je l'ignore. Mais cette question est tout à fait interessante. Ai-je été avant d'être maintenant? J'y réfléchirai une autre fois. Lorsque j'aurai plus d'éléments en main. Pour l'instant, il est encore trop tôt pour savoir.*

La vampire regarda derechef l'horizon avant de s'asseoir sur une bordure et de balancer ses jambes dans le vide. Caressant la rose ornant son arme du bout des doigts. Le vent courant dans ses cheveux. Un regard rapide sur le vide trônant sous elle. Elle ramena ensuite ses yeux loin devant elle. Cherchant un endroit où elle pourrait aller méditer tranquillement. Sans aucune créature pour perturber sa réflexion.

*Le calme et la tranquilité. Où se cachent-ils dans cette horizon? Le sais-tu Kazegami?*

Le vent tourna autour de la ténébreuse avant de partir au loin et de traverser avec vitesse les branches d'arbres se situant au loin. Un léger sourire se dessina sur le visage de la vampire. Lieu de repos trouvé. Elle n'avait plus qu'à s'y rendre.

*Je te fais confiance Kazegami. Et puis, l'endroit que tu m'as désigné semble être isolé et paisible. J'y serai très bien pour méditer. Et il n'y aura rien pour m'y déranger.*

La ténébreuse murmura cette dernière phrase en regardant derrière la créature se trouvant plus loin.

s’enfuir, loin, ne plus revenir... Le pensionnat a un effet néfaste sur toi, la preuve, tu as tenté de mourir, le Chose est en train de s'en aller toi aussi de ton côté, direction ta chambre, récupérer tes affaires et te tirer de là en vitesse, ne plus revenir, ne Pas prévenir, fuir, comme d'habitude, partir, reprendre la route:

_Aurevoire murmure-tu a la chose.


C'est court, mais c'est mes derniers rps avec ce personnage-ci, et je n'ai plus aucune envie de rp avec lui, j'ai fait ce que j'ai pû.

s’enfuir, loin, ne plus revenir... Le pensionnat a un effet néfaste sur toi, la preuve, tu as tenté de mourir, le Chose est en train de s'en aller toi aussi de ton côté, direction ta chambre, récupérer tes affaires et te tirer de là en vitesse, ne plus revenir, ne Pas prévenir, fuir, comme d'habitude, partir, reprendre la route:

_Aurevoire murmure-tu a la chose.


C'est court, mais c'est mes derniers rps avec ce personnage-ci, et je n'ai plus aucune envie de rp avec lui, j'ai fait ce que j'ai pû.

EDIT Syndel : Disons que... Heureusement que tu mets fin aux jours de Sacha, et que tu en as l'autorisation. Un seul autre message de ce genre, et c'est un avertissement. Ne plus vouloir rp avec un certain personnage ne veut pas dire non plus faire n'importe quoi avec. Ne serait-ce que mettre les majuscules au début de tes phrases, ça, ça ne peut s'appeller que de la mauvaise volonté. Fais attention à tes prochains postes, Sacha.

Juste un au revoir. Rien de plus. Rien de moins. Celà ne restera à jamais qu'une simple rencontre sans la moindre importance. Une rencontre qui s'effacera d'un simple revers de main. Il en est ainsi. Certaines choses fort inutiles ne devraient pas avoir lieu puisque elles ne servent à rien si ce n'est à faire perdre du temps. L'inutilité, je la hais. Toutes ses choses qui ne servent à rien, je les déteste. Elles ne font que me retenir alors que j'ai des choses beaucoup plus importante à faire. Comme cette partie d'échec depuis si longtemps entamée et toujours en cours. D'ailleurs, quand j'y pense, c'est à mon tour de jouer. Il me reste quelques pions à sacrifier pour pouvoir essayer de faire tomber cette autre reine. Il ne peut y avoir qu'une seule reine. L'autre est plus qu'inutile. Insignifiante. Elle n'a strictement aucune valeur. Un instant! J'y pense...je n'ai aucune valeur. Aucune importance. Je pourrai disparaître, personne ne le remarquerait. Je ne suis qu'une ombre en ce monde. Une vulgaire illusion. Une illusion à moi-même car je me croyais vivante et importante. La réalité me rattrape et me giffle avec violence. Je ne sers à rien. Je n'ai aucun rôle. Je suis inutile. L'inutilité doit disparaître. Doit être éradiquer! Tuez-moi. Dévorez mon âme fade et noire. Mon âme empoisonnée. Ainsi, vous mourrez et me rejoindrez. Je me sentirai moins seule et nous pourrons jouer tous ensemble. Nous jouerons à cache-cache dans les ténèbres de la douce Mort. Cherchant notre ombre parmis celles composant les Enfers. Nous pourrons également courir sur des plaines infinies. Jouer au loup. Celui qui ne sera pas assez rapide se fera dévorer par la faucheuse. Il faudra donc être plus que prudent. Un instant! J'y pense...et si les Enfers ne voulaient pas de moi? Où irai-je? Serai-je condamner à une erance sempiternelle? Oh non...! Tout mais pas ça. Je vous en supplie. J'ai attendu de mourir depuis si longtemps pour ne plus à supporter ce monde. Ne m'obliger pas à y errer sans fin. Je vous en prie. Mon existence est suffisament difficile. Pas besoin de me faire porter un nouveau fardeau. Mes épaules ne sont plus aussi solide qu'autrefois. Mon corps malgré sa jeune apparence est usé. Une véritable ruine ambulante. Et je ne vous parle pas de mon esprit. Un véritable chaos. J'aimerai tant que l'on m'explique comment y remettre de l'ordre. Je serai la meilleure des élèves. Ma concentration sera absolue. J'apprendrai avec avidité. Je ne paniquerai plus pour rien. Chose que je fais lorsque je ne comprend rien. Lorsque je suis déstabilisée. Dès qu'une situation m'échappe, je panique. Me met à trembler. L'anarchie s'installe davantage en mon esprit. Je tremble. Mes yeux s'écarquillent. Je ne comprend plus rien. Mes jambes m'entrainent loin de tout jusqu'à un lieu d'asile où je me sens un peu plus en sécurité. Mon coeur bat rapidement. Propulsant davantage mon sang dans le reste de mon corps. Il faut qu'il arrête. Impérativement. Plus il bat, plus j'ai peur. Il faut qu'il arrête. Tout de suite. Maintenant! Il faut calmer ce fichu coeur. Lui offrir moins de sang. Une seule solution. Une lame. Mon bras s'ouvre. Mon sang s'échappe. Je me calme. La vie quitte lentement mon corps. Ma plaie se referme. Mon coeur coeur est presque à l'arrêt. Je suis soulagée. Décontractée. Je m'offre à la Mort. J'attend qu'elle me prenne dans ses bras. Elle me tourne le dos une fois de plus. Je pleure. Même elle sait qui je suis. Ce que je suis. Je ne suis qu'une malheureuse petite reine. Une malheureuse petite chose sans la moindre importance. Je suis l'inutilité. Le superflu. Je suis ce qui est de trop. Ce qui est inutile. Je suis le rien. Je suis moi. Je suis l'inutilité dans toute sa splendeur. C'est tout. Effacez le superflu. Effacez moi. Détruisez-moi et souvenez-vous bien que l'inutile ne doit pas être pour éviter une perte de temps inutile.
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La ténébreuse entendit l'autre partir après avoir dit un faible au revoir. Elle ne lui répondit rien. Il n'y avait pas eu de bonjour ou même de salut. Il n'y avait donc pas de raison qu'il y ait un au revoir. C'est tout. La vampire quitta les lieux peu après et se dirigea vers la forêt. Ses yeux se fermèrent. Un air frais et pur parvint jusqu'à ses poumons. Un soupir s'échappa de ses lèvres. Qu'il était agréable de se promener en cette saison. Bien plus que de perdre son temps à parler avec des gens qui vous ignorent et qui ne prennent le temps de vous répondre. Un bruit. Celui d'une respiration rapide. Quelqu'un fuit. Tente d'échapper à quelque chose ou quelqu'un. Le vent met sa soeur en garde. Leur invité n'est autre qu'un criminel. Un des ses êtres inutiles qui souillent le monde. L'épée quitta doucement son foureau. La belle se met en garde. L'autre ne panique que davantage. La crainte emplie ses yeux. Fait trembler son corps. La ténébreuse s'élança. L'homme fut frappé par la rédemption. Son corps sombra à l'état de cendre. Les ténèbres et la douce hémoglobine vinrent orner le sol. Ainsi, il n'était plus inutile. Il n'était plus rien. Rien qu'un mauvais souvenir que l'on effacerait d'un revers de main. Cela était inéluctable. Cela est écrit.