Invité | Sujet: Cours d'allemand Mer 24 Nov 2010 - 16:22 | |
| [Avertissement: J'ai spoillé la première partie de mon RP car il comporte un passage plus ou moins sensuel qui précède l'arrivée de mon personnage dans la salle de cours. A lire donc pour les curieux, les autres ne sont pas obligés. ] [NB: Je dédicasse la partie spoillée à Hebi qui comprendra]___________________________ Un soir de novembre. Environ 17h, soit le début de la nuit.
- Spoiler:
La pièce était plongée dans une chaleur moite. Depuis l’encadrement de la porte, Tobias contemplait sur le lit de sa chambre la superbe créature qu’il avait ramenée du bordel. Blonde Pulpeuse et terriblement murgée. Il devait bien avoir autant d’alcool que de sang dans ses veines. Son regard était vitreux. A moitié dans les vapes, elle susurrait au vampire des provocations obscènes qu’il ne prenait même pas la peine d’écouter. Sans doute la catin se figurait elle que son client était ivre, comme elle, mais c’était une ivresse tout autre qui possédait Tobias. Le besoin de sang. Il senti des picotements le long de sa nuque, tandis que sa soif empirait… Des perles de sueur dégoulinaient a présent le long de ses tempes.
Il voulu s’offrir une cigarette mais ses mains tremblantes ne saisir pas suffisamment bien le paquet qui se vida par terre dans un bruit léger du carton touchant le sol. Il baissa les yeux, sa vue se brouilla sur l’image de ses cigarettes éparpillées a ses pieds. Il fit un pas, ne cherchant pas même a éviter de marcher sur les tubes de nicotines qui craquèrent sous ses pieds. Il ne sut trop comment il était parvenu au lit sans tomber. Peut être bien qu’il était tombé juste a temps sur le lit en question…
Il grimpa alors sur la femme qui continuait de geindre sur un ton orgasmique. Il rejeta la tête en arrière, ses cheveux trempés de sueur lui collaient au visage, il redressa le torse, et contempla la déesse prisonnière entre ses jambes, étendue et gémissante. Il était vulgairement assi à califourchon sur elle. Elle s’étendit d’avantage sous lui, ses invitations de plus en plus pressantes. Tobias feint de l’embrasser dans la nuque, calant son bassin entre ses jambes tout en accentuant son geste langoureux. Elle était jeune, n’avait que peu d’expérience. Au bout de quelques minutes, il pu entendre et sentir la jeune femme gigoter sous lui, comme si elle voulait se libérer de son emprise. Mais le beau vampire ne semblait plus vouloir lâcher la nuque de la belle gémissante, jusqu’au moment fatidique…
Le bruit de la chaire qui se perce sous ses crocs avides.
Tobias qui pour le moment n’avait qu’à peine prêté attention aux plaintes de la jeune femme, celle-ci allait bientôt se manifester avec férocité. Et au moment ou elle reprit son souffre, elle le fit pour pousser un cri d’effroi. Tobias a ce cri qu’il ne pu supporter se détacha de sa victime, et planta son regard dans le sien. Les yeux cernés et bouffi par l’alcool laissaient échapper quelques chaudes larmes qui venaient s’échouer dans la gorge. Il léchât les perles de l’eau salée, mélange de larmes, de sueur et de sang. Le gout prononcé fit tressaillir le vampire. La jeune fille tentait toujours de s’échapper des cuisses du vampire qui enserraient sa taille, et regardait son bourreau qui s’était arrêté de boire d’un air suppliant. Voudrait-il bien la laisser s’enfuir ? Allait-il la libérer et la laisser vivre ? Qu’attendait-il, à la regarder sournoisement elle qui était a présent si terrifiée ? Cette pensée rendit son regard a nouveau une lueur d’espoir.
C’est alors que le vampire rabattit brusquement l’oreiller sur le visage de la femme qui se remit à hurler de toutes ses tripes. Elle s’époumonait à travers le tissu, serrant les poings et se débâtant. Bientôt du sang s’écoula a travers ses doigts serrés, tant ses ongles étaient venu écorcher la paume de ses main sous l’emprise de la peur et de la douleur. On eu dit qu’il l’avait harponnée dans le dos avec un pic a glace.
Après quelques minutes de lutte, elle avait cessé d’agiter les bras et les jambes. Laissa a Tobias le soin de finir de boire en toute quiétude. Il se retira enfin de sa gorge blanchie, et ôta le coussin de son visage déformé par la terreur, mais visiblement sans vie. Si lamentable qu’avait été sa fin… ...Mais elle au moins avait eu droit a une ! Tobias lui ne savait combien de nuits de souffrance il devrait endurer, combien de temps encore la soif viendrait torturer ses veines ?
Sa lucidité retrouvée il tenta de retrouver ses vêtements éparpillés dans la chambre, le teint rose et la peau chaude. Une fois rhabillé il n’éprouvait plus aucune agitation, du moins il avait envoyé tous ses sentiments au fond d’un puit.
Un bref coup d’œil à l’heure. 18h 30. Il se rappela alors la situation pour laquelle il était là ce soir. La réalité, celle qui vous revient au visage comme une gifle. C’était comme se réveiller brusquement après un cauchemar. Il fini par sortir de la chambre après avoir soufflé toutes les bougies. Fermant la porte a reculons, il eut le temps de poser son regard sur le lit où reposait a présent le corps de sa belle victime, son regard fixe semblant l’accuser. Il esquissa quelques mots : A tout a l’heure… et tandis que la porte vient couper devant son regard, il s’imaginait qu’il la plongeait dans l’obscurité, encore une fois… Déambulant dans les couloirs jusqu’à trouver sa salle, il posa la porte sur la poigné et tourna délicatement la clé dans la serrure. La porte s’ouvrir dans un bruit de cliquetis puis un long crissement. Il contempla la pièce. Il était passé d’un coté à l’autre du miroir. Il avait fermé sa chambre et l’avait plongée dans le noir, et maintenant ouvrait cette pièce dont la lumière du couloir venait percer l’obscurité.
Tobias y pénétra en laissant l’entrée libre pour les supposés élèves qui étaient censés arriver a 19h. Il avait encore un peu de temps devant lui. Une main sur l’interrupteur, et les néons jaunes éclairèrent la pièce, la plongeait dans une ambiance glauque, comme si le seul éclairage pouvait changer a lui seul toute l’ambiance des quatre murs, faisait ressortir tout ce qu’il y avait d’effrayant en eux.
Impression de cérémonie nuptiale. Il baissa les stores et alluma des bougies ainsi que de l’encens qu’il avait trouvé dans le tiroir du bureau. L’odeur acre des bâtonnés emplit la pièce et en chassa l’odeur vétuste. Tobias voyait la fumée monter en volute avant de s’évanouir peu a peu dans l’air a mesure qu’elle s’élevait. Il attendit ainsi en silence la classe probablement ensommeillée à la fin de cette journée d’hivers. Tobias s’étonna lui-même de l’intérêt qu’il pu ressentir a l’appréhension de cette rencontre, qui avait réveillé la curiosité et l’envie chez le vampire pour la première fois depuis 400 ans. |
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