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 Une irrésistible envie d'air.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Une irrésistible envie d'air.   Une irrésistible envie d'air. EmptyMer 16 Sep 2009 - 20:03

Déambulant un peu à l'aveuglette parmi le dédale que formaient les innombrables couloirs du Château, Helena cherchait vainement la chambre qui lui avait été attribuée.

Non. Elle le refusait, elle ne s'était pas perdue... Simplement... Elle visitait. Oui, voilà. Pour se familiariser avec les lieux... Un vagabondage prémédité, à travers le Château-Labyrinthe.

Pourtant, force était d'admettre qu'elle ne savait plus vraiment où elle se trouvait à cet instant précis. Sur le plan, tout semblait bien plus clair et limpide qu'en réalité. Les couloirs et escaliers étaient beaucoup trop nombreux et compliqués, et le pauvre sens de l'orientation de la Jeune Fille s'en était retrouvé rapidement réduit à néant. De plus, sa valise s'appesantissait au bout de son bras de minutes en minutes, et rendait l'excursion de plus en plus pénible pour la Frêle Demoiselle qu'elle était. Éreintée, harassée, elle traînait douloureusement son bagage derrière elle, jusqu'à enfin retrouver le chemin du dortoir des filles.

Alléluia, mes Amis! Nous sommes enfin arrivés à Bethléem! Faites de ce pas descendre Marie de sa bourrique, qu'elle engendre le Fils du Très Grand! (xD)

Il s'en était fallu de peu qu'elle éclate en sanglot, la Petiote. Mais la voilà enfin amenée à bon port, devant la porte de sa nouvelle Chambre, sa valise reposant nonchalamment à ses pieds. S'en était presque émouvant... Du moins, c'aurait pu l'être, si elle n'avait pas été aussi grognonne. Les pérégrinations à travers les couloirs n'ayant pas vraiment aidé son humeur à s'alléger...

Après quelques secondes d'hésitation, la main restée en suspend au dessus de la poignée de laiton, elle fit timidement grincer les gonds de la porte, pénétra à pas lents et prudents dans la pièce, et s'y sentit instantanément mal à l'aise.

Rien n'était fait pour lui rappeler son chaleureux chez Elle.

La chambre, dans son ensemble, était d'une impersonnalité effarante. Peu meublée, à peine plus lumineuse qu'une cave, et totalement dénuée de toutes fioritures superflues. Pas même un vulgaire rideau pour égayer un brin les fenêtres minuscules. Le mobilier se résumait rapidement à trois lits, trois armoire, et trois chaises. Point. Plus austère, c'était difficile. Même les couvres-lits, d'un gris douteux, lui filaient envie de pleurer.

* Bienvenue chez toi, Fillette. * ricanait son Démon Intérieur, sa voix grinçante résonnant abruptement dans le crâne de la Mignonnette.

Elle n'avait même pas pris la peine de rétorquer quelque chose. La mort dans l'âme, elle traîna péniblement sa lourde valise jusqu'à l'armoire qui lui avait été attribuée. Là, une fois la porte du placard entrebâillée, la Poupée constata avec une pointe d'agacement que ladite armoire ne pourrait jamais contenir toute l'étendue de son hallucinante et non-moins inutile garde-robe. Mais qu'importe, elle ferait avec. Machinalement, ses mains d'ivoires se mirent lentement à la tâche, pliant avec soin ses effets, et les rangeant tout aussi méticuleusement sur les étagères bancales.

Les minutes filèrent ainsi lentement, d'abords unités, puis dizaines. Sans que rien ne vint déranger la Petiote dans son affairement. Cependant, plus le temps s'égrenait, plus la elle sentait le malaise croître sournoisement en elle. Ça lui avait pris d'abords à la gorge, comme un imperceptible picotement, et s'était ensuite étendu gentiment jusqu'à ses tripes, les tordants cruellement dans un spasme violent et douloureux. Une envie bestiale d'espace. Comme un accès de claustrophobie. Il lui fallait de l'air. De la verdure... Et pourquoi pas de la lumière.

D'un geste vif, elle arracha littéralement de son cintre la première veste venue, et l'enfila telle quelle par-dessus sa robe de princesse, avant de filer ventre-à-terre dans le couloir.
Ce dernier était désert. Pas âme qui vive aux alentours. Toujours nauséeuse, la Fragile piqua un sprint à travers les dédales du château, dévalait quatre-à-quatre les escaliers, jusqu'à finalement découvrir une sortie.

Enfin, de l'air. La Poupée poussa péniblement la double porte, et fut subitement éblouie par la clarté du petit jour. ses paupieres se plissant par reflexe, elle pu néanmoins distinguer à travers ses cils une ébauche de Parc parsemé d'arbres centenaires, et de massifs chatoyants de mille coloris floraux.

Elle se senti du coup beaucoup plus détendue, ses nerfs se relâchants peu à peu, à mesure que le soleil rechauffait ses frêles épaules. La Petiote respira à pleins poumons l'air saturé d'arômes estivales, puis s'engageait d'un bon pas à travers les allées pavées de l'endroit. Toute absorbée dans la contemplation des massifs et des essences qu'ils contenaient, Helena n'entendit même pas que quelqu'un approchait...
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Une irrésistible envie d'air.   Une irrésistible envie d'air. EmptyVen 9 Oct 2009 - 21:13

Helena regardait mais elle n’entendit pas le glissement de la lame dans le fourreau. Elle n’entendit pas non plus les bruit des bottes qui se rapprochait d’elle…

Un homme habillait de noir s’avançait dans son dos, se rapprochait, elle n’avait pas conscience de ça présence. Il pouvait à tout moment embrocher la jolie poupée, elle n’aurait pas eu le temps de comprendre quoique se soit.

Heureusement pour elle se n’était que Edwin qui avait fini ses exercices de sabre et qui rentré au château.

Il était étonné de voir une jeune fille qu’il ne connaissait pas se balader dans le parc à une heure aussi matinal. Etait -elle égarées? Cherche t elle quelqu’un ou quelque chose ?

Il devait donc faire son métier et lui demander la raison de sa présence.

Il toussa poliment pour ne pas l’effrayer et pour lui indiquer qu’elle n’était pas seul sur cette petite allée

- hum hum ! Bonjour, je suis Edwin Til’Illan,surveillant du lycée et vous êtes … ?
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Une irrésistible envie d'air.   Une irrésistible envie d'air. EmptyVen 16 Oct 2009 - 17:52

Poupée de Porcelaine qui s'extasiait alors avec délice au dessus d'un buisson tout hérissé d'épines, à peine pourvus de feuilles, et à l'attrait plus que douteux... Quand soudain l'on toussa derrière Elle.

Susrsautant à peine, Mam'selle Ivoire s'était lentement retournée vers la source de ce parasyte sonore, les prunelles, telle qu'était son habitude, rivées soigneusement au sol. Bien trop timide pour relever son regard des chaussure de l'Inconnu, la Donzelle susurrera de sa voix de miel un vague :

'' Oui...? ''

Quand enfin elle se hasarda à les relever sur le nouvel arrivant, elle se retrouva nez à nez avec un grand gaillard, l'air pas commode (De son point de vue) et tenant en sa main une épée aux allure peu chaleureuses.

Là, c'était la syncope assurée. Portant une main à sa gorge marmoréenne, la Jeune Fille semblait manquer d'air, et tentait vainement de reculer face à cet agresseur potentiel. Dommage pour elle, elle trébuchait sur le buisson cité plus haut, et se retrouvait les quatre fer en l'air, la respiration toujours coupée, et les yeux exhorbités de terreur, agitant bras et jambes dans le vide, telle la tortue qu'on aurait retournée sur le dos.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Une irrésistible envie d'air.   Une irrésistible envie d'air. EmptyDim 18 Oct 2009 - 16:36

La jeune fille se retourna vers lui et quand elle le regarda enfin, elle trébucha en arrière et tomba dans un buisson plein d’épine.

« Mince je lui ai fait peur » pensa t il en voyant la fille se débattre dans le buisson.
Franchement, il avait tout fait pour ne pas l’effrayer : il s’était approcher lentement, avait rangé son sabre dans son étui (le bruit de la lame qui entré dedans). Il avait toussé par politesse et maintenant il se retrouvait devant une jeune fille terroriser.

Ça va ? Demanda t il, embarrassé, vous avez besoin d’aide?

Joignant le geste à la parole il lui attrapa une main et la tira hors du buisson .
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Une irrésistible envie d'air.

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