Entrez dans l'univers de ce lycée pensionnat perdu dans les montagnes transylvaniennes bien mystérieux... Forum RPG ouvert à tous. |
|
| Auteur | Message |
---|
Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Dégénéresence [PV- MiKe] Ven 1 Mai 2009 - 11:19 | |
| 3 : 32 - Matin Nuit noire. Légère brise, il était tôt. Les pieds posés sur l’herbe ruisselant encore de rosée, Iromy contemplait les quelques derniers rayons de Lune. Pâle, ses rayons se reflétaient sur sa peau aussi blanche qu’elle. Les yeux rivés vers ces merveilles célestes, elle oubliait quelque peut son châtiment. Sa punition divine. Non qu’elle croyait en Dieu -elle ne croyait plus en rien d’ailleurs- mais son sort ne devait sans doute pas être l’œuvre de mortels, quelqu’un de plus haut. Plus grand, et que l’on ne verrait jamais. Quelqu’un sur qui déverser sa colère, puiser les derniers forces qu’il nous reste pour trouver un coupable. Le coupable parfait. Sans plaintes, il accepte en silence, et ne ploiera jamais sous le poids des mots, aussi acerbes qu’ils puissent être. Silencieux et sans plaintes. Iromy s’était inculqué cette conduite. Non souffrir en silence, mais plus garder ses démons pour soi-même. Enfin, c’est ce que la Louve tentait désespérément de faire. Aujourd’hui sera un autre jour.
Combien de temps avait-elle dormit aujourd’hui ? Tourmentée, elle ne dormait presque plus les nuits. Se couchant tard, s’éveillant en sursaut au milieux d’un cauchemar et se levant de son lit pour contempler les premières lueurs du soleil ou -dans le cas présent- les derniers rayons de Lune. Camouflant sa fatigue sous un maquillage prononcé, ses yeux ne perdait pas leur éclat. Vert acidulé, brillant dans la nuit, comme les yeux d’un chat attirant votre attention. Toujours droite, sous ses tenus extravagantes, elle restait désespérément belle et mystérieuse. Contrastant d’avec les autres élèves, elle ne passait pas inaperçu, on la suivait des yeux, mais elle s’en foutait. Réfugiée au creux des racines de la forêt, elle respirait ses dernières secondes de liberté. Elle restait, d’une dangereuse beauté… Lycanthrope, transformée, elle se révélait sauvage et indomptable. Apeurée, elle combattait cette bête, qui la rongeait de l’intérieur. La dévorant avec avidité, lui confisquant les dernières parcelles de vie qui lui restait, pour un jour sortir déchaînée, incontrôlable. Elle ne l’avait rencontré qu’une seule fois -pour sa plus grande peine- dans les bras de sa mère. En cage, le monstre de neige ne cherchait qu’à s’échapper, pour enfin, pouvoir se repaître à nouveau. Il a faim.
Comprenez, la belle n’a pas une seconde de répit, c’est dans la musique qu‘elle purge sa peine. Sons déposés délicatement dans ses oreilles, plaintes ténébreuses caressant son esprit, elle pleure à l’intérieur, elle souffre, elle se tait, et elle avance seule dans le noir. Fermant les yeux, elle ne voit que lui, il lui souffle ses sinistres murmures, vérité dure à entendre. Elle n’est jamais seule tout compte fait, il lui déploie sa haine, il ne lui laisse aucune seconde de répit… Voudrait-elle qu’on l’aide ? Elle n’en était pas si sûre. Ne sachant comment répondre à ses attaques, elle marchait droite, fermant son esprit, ne le laissant pas déborder sur ses réelles pensées, elle lutait. Mais il était plus fort, elle en était convaincue. Un jour il reprendrait encore un fois le dessus. Et cette fois, elle ne serait pas prête. Cris silencieux, douleur inavouée, personne ne sera là pour vous, c’est seul que votre chemin se trace… |
| | | Invité | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Lun 4 Mai 2009 - 18:02 | |
| C'était un simple souffle de douce brise qui l'amena à ouvrir les yeux. Notre cher professeur était en net progrès, ayant dormit deux heures et demi. Pas mal me direz vous, pour une créature de la nuit. Mike essayait chaque jour de se sentir plus proche du monde des humains, ce qui n'était pas une mince à faire. Les Hommes étaient en contradictions avec la plupart de ses principes, en général. La raison de cette résolution? Sa rencontre avec Kaywa qui lui avait un peu remonter le moral. Une compagnie Mike n'en avait pas eu depuis belle lurette... Il avait même oublier ce que signifiait la sociabilité, restant à jamais solitaire et ayant pour seul compagne la nuit. Peut être que ce changement d'attitude allait encore le retenir un peu plus à la vie. Si vous pensiez que Mike était un cas désespéré... Vous n'aviez pas entièrement tort en fait. Le vampire cachait encore sa vraie nature à la plupart des élèves ainsi qu'à Kaywa. Comprenez: l'idée d'être en face d'un suceur de sang et parfois même ôteur de vie devait laisser quelque peu sceptique.
Mike se leva tranquillement, un peu la tête dans le fion je dois dire. Il avait bu un peu et les effets s'en faisait ressentir. A peine levé il titubait. La raison de son ivresse? Il avait recommencé. Il était presque sûr d'avoir tuer une jeune fille, bien des années après avoir tuer sa propre femme. Il avait bu ce soir là, et cette jeune femme avait tenté de le séduire... c'était réussi... Mike avait bu son sang, enfin il en était presque sûr. Pourtant ça ne pouvait^pas être un rêve... L'image de la jeune femme hantait son esprit, son esprit coupable. C'était récent, il n'avait parler de cette histoire à qui que ce soit, mais si ça venait à se savoir, il craignait pour son post. L'alcool ne le réussissait vraiment pas, mais après ce vertige, il marchait à peu près normalement et se sentait à peu près lucide. Il savait l'heure qu'il était en jetant un regard à son réveil, ce que tout homme ivre n'aurait pas autant de facilité à accomplir. En faisant des conneries pareilles, Mike se sentait un peu plus proche du commun des mortels. Plus faible en fait. L'homme enfila un veste et sortit alors dans la nuit noire. Sans savoir pourquoi. Effet alcool.
La nuit était sans lune et seuls les réverbères pouvait guider Mike à travers son chemin incertain. Loin de la lumière, il pu apercevoir une jeune fille. Il ne s'en inquiétait guère au départ, mais plus il s'approchait, plus cette ombre pouvait la suprendre, de part son regard, triste d'une part, menaçant de l'autre, d'autre part sa peau, blanche porcelaine... Une appartition? Non c'était belle et bien une élève, mais aux premiers abords, Mike aurait dit une femme d'une grande beauté. Le professeur s'approcha d'elle, l'air de rien. Que faisait-elle là à cette heure? C'était pas très net tout ça, mais Mike avait vu bien des cas de jeunes gens perturbés, déprimés... Le vampire sortit une cigarette et l'alluma simplement. Il l'arrêta d'une voix tranquille (effet alcool j'vous dis) qui le rendait moins agressif qu'à son habitude, un peu plus sympa.
- Qu'est ce que tu fais là? Tu ne devrais pas dormir? Tu sais que tu vas pas être en forme pour les cours demain...'Fin moi j'dis ça... |
| | | Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Mer 13 Mai 2009 - 15:26 | |
|
Toujours le doux souffle du vent lui caressant le visage, les pâles rayons de Lune illuminant son corps blafard. Légers murmures dans la nuit. Nuit noire, nuit qui correspondait si bien à Iromy. Outre ses sombres pensées, la jeune fille était dans son élément. Tranquillité absolue, logée aux creux des racines d’un saule-pleureur, ses longues branches lui balayant le visage. Ombres se balançant tranquilles sur ses joues, inondant son corps tout entier. Laissant passer de parfaits rayons argentés, la laissant à demi dans l’ombre. On ne voyait presque pas son visages, hormis deux yeux d’un vert absolu brillant dans les ténèbres. Mystérieuse, les membres nue comme translucide dans la nuit. Dangereuse beauté, sauvage. Nouveaux sons portés à ses oreilles, presque mystiques, d’un éclat absolu. Voix lancinante dans le noirs, arpèges d’une sonorité sans failles, parfaite. Enivrée, les mélodie ne se cachaient plus au creux des écouteurs, elle se laissaient surprendre pour même vous enivrer à leur tour. Assez puissantes, vous les entendez de votre place et êtes subjugué.
Ange des abîmes, toujours les sens en alerte. Mais ce jour là était un autre jour. Il avait décidé de refaire surface, et elle n’était pas prête. Je ne vous décrirait pas ce que ce doux démon lui susurre au creux de l’oreille, vous ne comprendrait pas ses réelles intentions. Et puis, est-ce que quelqu’un s’en inquiéterait ? Iromy était seule, et elle le resterait... Mise à part que ce jour là, ses dires n’avaient été que plus fort, plus prononcé et surtout plus blessants. Comme si que le jour de sa liberté arrivait, il la préparait. Faible, ce ne serait que plus facile. Dernière chance ? Peut-être même, cette bête sanguinaire s’ennuyait, quoi de plus facile de prendre Iromy comme cible. Fragile, une seule bouché. Entre deux accords, la Louve ouvrit lentement les yeux, dévoilant leur éclat, il ne parlait plus. Une présence, la Lycan sentit un une légère brise lui chatouiller la nuque. Quelqu’un s’approchait. La belle ne fit mine de rien, laissant la panique aux faibles et aux criards. Cet être dégageait une odeur particulière, non désagréable, loin de là. Unique. Iromy fit la connaissance d’un être des ténèbres, aucun doute. Il n’était pas humain. Légers frissons. La muse reprit ses esprits, impassible. L’homme -Iromy le ressentait- s’arrêta. Braquant ses yeux sur elle, ne voyant qu’un corps pâlissime brillant dans la nuit. La belle reprit sa respiration, remplissant ses poumons d’air pur de Transylvanie. Ivre, cet être mystique était ivre ! Comment une créature de son rang pouvait se permettre de se montrer dans cet état ? L’homme empestait l’alcool… Pour son malheur.
Quelques secondes de silence, silence éternel. Tellement agréable. Tout prêt, l’être pouvait entendre les sons baignant ses pensées. Légère mélodie dans la nuit, se confortant sans peine avec le silence. L’agrémentant même. Ce n’était rien d’autre que le l’art. De l’art pur. La créature la dévisagea -enfin, pour le peut qu’il puisse en voir- et souligna les courbes de son corps. Cloîtrée au creux d’immense racines, elle semblait être prisonnière de l’arbre lui-même. Jouant de ses formes, elle avait trouvé une position parfaite, jambes légèrement relevées. Puis l’homme ouvrit la bouche. Nouveaux frissons, que dire de plus, la nuit enivrait son corps en entier. Elle venait de rencontrer une nouvelle bête mystique, un démon de la nuit. Elle en était certaine. Iromy prit une longue respiration, remplissant ses poumon de l’air pur de Transylvanie. Nouvelle effluve, ivre ! Comment un être de son rang pouvait-il se montrer ivre ? Légèrement décontenancée, la belle pencha lentement la tête vers son interlocuteur, plantant ses yeux émeraudes dans ses siens. Yeux remplis de démons, gris –si je puis me permettre- enivrants. Laissant deviner une douloureux souvenirs. Victime ou coupable. Qu’importe. Iromy était coupable et ne comptait de la pitié de personne. Elle ne regrettait rien. Elle ne pouvait rien regretter. Ombre dans la nuit, elle vivant du poids des ses actes, de ses mots. Il ne laissait rien paraître. Sauf peut-être mélancolie dans son regard, mélancolie des jours passés de l’homme. Ils n’était pas si différent, et cette similitude l’effrayait quelque peut. S’attachant à son contraste d’avec les Autres, elle se fuyait elle-même. La nymphe laissa son regard effleurer son interlocuteur, lycanthrope, aucun détails ne lui échappaient, quelque soit la nature de la nuit. Magnifique don, subjuguant. Il était légèrement plus âgé qu’elle, mais qu’importe. Posant un œil furtif sur ses vêtements, des plus banals. Elle aurait put s’entreprendre à le décrire encore de longues minutes, le passer au crible, mais l’inconnu brisa l’osmose du moment. Il lâcha d’une voix légèrement rayé, alcool oblige :
- Qu'est ce que tu fais là? Tu ne devrais pas dormir? Tu sais que tu vas pas être en forme pour les cours demain...'Fin moi j'dis ça...
D’une familiarité déconcertante. Iromy détestait ça. Et puis, toutes ces questions. Conseils sonnant étrangement faux, sortant de la bouche d’un homme ivre. La femme-loup était déconcerté. Il était venu la déranger, pour ça. Lui lancer à la figure des conseils tout bonnement inutiles et sans intérêts. Ses faits et gestes ne le concernait pas. Il n’avait pas à lui poser de questions aussi incongrus, et sans se présenter de surcroît. Iromy était une tombe de marbre, froide et associable. Il fallait l’appâter plus finement. Ce personnage était grossier. Et comble, il alluma une cigarette juste devant son nez. Dégageant ses vapeurs nauséabondes. Il n’était qu’un opportun. Et puis, qu’est-ce que Iromy avait à faire des cours ? Sa vie s’était arrêté le jour où ses crocs glacés s’étaient enfoncés dans sa chair. Se délectant de sa candeur… A présent, elle n’avait plus aucun avenir… Il ne fallait plus compter sur cela. Il était trop facile de vouloir se reconstruire. La bête ne la laissera pas. Jamais elle ne s’échappera de cette domination.
Il fallait s’en douter. Il se réveilla, et se mit à gronder. Déchirant les entrailles de l’ange déchu. La forçant à se lever, mais elle résista. Dissimulant un rictus de douleur en inclinant légèrement la tête, la jeune fille se redressa. Maintenant assise, son visage toujours couvert, elle lui lança des regards assassins. A cause de lui elle souffrait, à cause de lui, ses derniers moments de liberté étaient réduits à néant, à cause de lui son destin allait tout bonnement basculer. Mais ça, elle ne le savait pas encore. Tout ce qu’elle éprouvait en ce moment n’était que méprit. En une poignée de secondes, il avait réussi à se rendre détestable… Je vous l’aviez dis, Iromy est à prendre avec des baguettes. Elle a choisit son camps. Si vous tenez à votre intégrité. Tachez de changer la donne. Même méprisable, il méritait une réponse, les yeux toujours rué dans les siens, elle lâcha d’une voix dépourvue totalement d’humanité. Animale, canine, elle gronde. Iromy se déchire, elle se déchaîne :
- Et bien, ne dit rien alors. Je suis grande maintenant, je crois que plus personne n’a à me dicter ma conduite…
Silence des plus profonds, irrémédiablement beau… Léger soupir, la jeune femme était allée trop loin et elle le savait. Si elle s’entêtait à proliférer des répliques aussi acerbes à toutes les personnes qui essaieraient de l’aider. Elle ne se retrouvera plus qu’avec elle-même. Notre Louve se recala aux creux des branches, priant de se taire son ennemis intérieur avant de répliquer d’un ton froid :
- Si tu n’as pas d’autres questions, moi c’est Iromy…
Le silence reprit de nouveau possession des lieux, il n’était pas trop tard. Enfin Iromy l’espérait…[b]
Dernière édition par Iromy Nagaïa le Lun 5 Sep 2011 - 1:38, édité 1 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Sam 30 Mai 2009 - 21:33 | |
| Loin des lumières et près d'une présence, plus ou moins "humaine", Mike se sentait dans son élément, mais son âme était bel et bien perdue dans la nuit. La voix de la jeune fille cependant redonnait un peu de conscience à Mike. Elle était envoutante, presque enivrante. En parfaite osmose avec la légère brise qui poussait le vampire dans ses retranchements, puis vers elle. Elle avait beau lui réserver un accueil loin d'être amical, Mike n'entendait que les sons de sa voix. Même sa familiarité aberrante pourtant ne prenait pas vraiment d'importance à son attention. Il entendait des sons, des notes, des vibrations. Il sentait le parfum étrange de la jeune fille envahir ses sens, il était noyé dans son regard et ne pouvait s'en détacher. Il était comme hypnotisé. Son teint était le miroir de la lune. On aurait dit qu'elle était faite de soie, tant sa peau était pure et parfaite. Sa chevelure était le reflet de son âme. Et je ne vous parle pas de ses attributs féminins bien évidemment parfaitement dessinés. Mystérieuse et indomptable. Etait-ce une nymphe? Ca en avait tout l'air... Mais c'était avant tout une élève, et ça Mike ne pouvait le mettre de côté. D'autant plus que la situation devenait dangereuse. Mike n'était pas en état d'avoir le total contrôle de ses actes, elle était attirante, il fallait bien l'admettre, ils étaient seuls, Mike avait, il y a quelques jours, céder au doux appel du sang féminin... C'était un pari risqué que d'être professeur à plein temps dans un pensionnat alors qu'il pensait sans cesse au sang. Il avait même été réduit à goûter à son propre sang, acte extrêmement mal sain... Pour les vampires, boire son propre sang relevait déjà de l'humiliation, mais aussi du dernier recours...
Plus sérieux, Mike détachait chacun des mots de son interlocutrice. Ses propos révélaient une méprise très prononcée et Mike fut tenu de se taire quelques instants. Le contraste était assez flagrant, sa beauté n'avait d'égal que sa répartie. Mike faisait abstraction de la familiarité qu'elle avait employé, et se contentait de garder le silence. Il n'était pas question de se faire une ennemie de plus. Il se contenta d'éteindre sa cigarette, voyant au regard dédaigneux de la jeune fille que ça la dérangeait. Le vampire avait saisi la nature rebelle et provocatrice de la jeune fille... Il pensait à ses nuits adolescente où il se réfugiait lui aussi dans la forêt, où il restait en tête à tête avec la lune. Cette jeune fille n'était que son alter égo féminin, refusant toute aide ou tout lien social, essayant de se trouver elle même et ne pas paraître faible face aux autres... Terrible poison qu'était la solitude. Ce sentiment qui la rongeait aux plus profond de ses entrailles, Mike ne le connaissait que trop bien, et comprenait la nature agressive de la jeune fille. Il décida alors d'aller dans son sens, oubliant alors son statut hiérarchique et adoptant alors une voix calme et posée. L'alcool était toujours là, mais commençait plus à l'affaiblir qu'autre chose. Malgré ça, il se tenait debout.
- Enchanté, moi c'est Mike.
Il n'osait plus lui parler. Il ne fallait pas trop la déranger, premièrement par question de tact, et deuxièmement parce qu'elle pouvait être dangereuse pour Mike. Il avait dans l'idée de partir, mais le fait était qu'il se refusait à laisser la jeune fille se noyer un peu plus dans la solitude, il décida de prendre le risque évident de rester. L'alcool avait peut être raison de lui, et ça il ne pouvait pas le contrôler. C'était de l'inconscience pure de rester près d'elle, et le pire c'était que Mike le savait mais n'avait pas assez de discernement sur le moment pour peser le pour et le contre, alors il se laissait guidé par son instant brouillé par l'alcool.
-Iromy… C’est un beau prénom... |
| | | Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Lun 1 Juin 2009 - 14:13 | |
| Yeux à demi clôt, Mike émergeait enfin. Son silence, l'éclat de ses yeux, il se révélait à notre ange noir. Ne cachant aucune parcelle de son être. Soit il ne savait pas, soit il ne voulait pas. S'offrant alors tout entier à notre ange des ténèbres. Laissant traîner derrière lui des mimiques que personne alors n'avaient pu s'emparer, ou alors, juste détecter. Précieux indices qu'elle s'empressa de s'accaparer. Transie, elle était peut-être même la seule à les avoir volé. Un vol sensoriel, un acte aux allures meurtrières, mais presque indispensables pour apprendre à connaître la personne en face de vous. La belle en était presque heureuse, presque en émoi sur tout ce qu'il pouvait lui apporter. Mike avait vécu, et cela se ressentait. Ses yeux étaient le reflet de son âme transie, merveilleuse torpeur. Comme hypnotisé par sa simple présence, il demeurait immobile, ses yeux toujours encrés dans les siens. Dernier appel, il était impossible de se détacher, pour l'un et pour l'autre. Même méprisable, il restait fascinant. Dans ce pensionnat, qui demeurait encore sain? Etre mystique se faufilant dans la nuit, mêlant son ombre à l'éclat de la Lune, fermant les yeux sur ce monde méprisable. Il n'avait que lui en tête, lui et sa propre déchéance. Il se voyait mourir, petit à petit. Monde infâme le privant d'une quelconque torpeur. Juste la peur de sa fin, et du jour où il recommencera. Quel bonheur de pouvoir entrer dans l'esprit des Autres. Apprendre à le connaître, aucune barrière, il se révélait à Iromy, sans artifices. Tout simplement lui, sans se cacher.
Douce brise, l'homme ne bougea pas, il ne bougeait plus. Comme si que l'éclat de la voix de notre nymphe lui avait rappelé qui il était. Et par la même occasion, lui avait fait connaître la personnalité vacillante d'Iromy. Notre Louve se contenta de ne pas bouger, se délectant de chaque secondes, un jeu contre l'éternité. Qui osera briser l'osmose du moment? Pas elle en tout cas, cette musique l'accompagnant avec douceur, elle lui pardonna ses déboires, priant son Diable de se taire. Cette fois, elle espérait qu'il lui laisse le dernier mot. Plus jamais, elle ne lui laissera le plaisir de diriger son corps. Enfin, c'est ce qu'elle espérait. Elle lui offrit son plus beau regard. Magnifique cadeau, Iromy ne pourrait vous en donner davantage. Elle avait perdu ses sens, sa faculté d'aimer, elle n'avait plus de cœur. Comme tombée d'une falaise, elle ne le retrouvera plus jamais, il ne fallait pas même y compter. Il était trop tard.
D'ailleurs, qui avait décidé que le cœur était l'organe sensoriel par excellence? Cet amas de chair et de sang, capable à lui tout seul de porter un tel poids? Iromy le demandait à la Terre entière. Et ceux qui avait perdu leur cœur, ne pouvaient-ils jamais plus connaitre tels sentiments? Le "bonheur" leur demeurait inaccessible. Mais bien sûr, la souffrance, elle, demeurait. Elle restait encrée dans les moindres parcelles de votre âme, de votre corps, se faufilant dans les plus inaccessibles interstices de vos membres. Elle ne sortira jamais, restant à jamais votre ennemi. Il n'y a aucune issue, ne chercher pas. Nous n'avons pas besoin de cœur pour souffrir. Nous l'avons déjà perdu il y a longtemps. "Natif de la Nuit", merveilleuse expression que tu as trouvé pour nous décrire, nous, pauvres diables. Soit, pour Iromy, à présent, ces sentiments heureux n'étaient que chimiques. Plus que de simple mélanges pour nous faire croire que nous vivons heureux dans ce monde illusoire. Les autres? Des entités faites pour finir de nous pourrir de l'intérieur, ainsi est le dieu de la Mort de notre pauvre Louve. Un acide corrosif. Un acide sulfurique.
L'homme bougea, pour la première fois. Petits gestes risibles, mais témoignage de respect qu'Iromy s'entreprit de remercier par un regard plus fort encore. Mieux qu'un sourire, il avait eu plus. Mais s'en rendrait-il compte? Elle en doutait fortement. Peut-être mystique, il en restait un être humain, il ne se rend pas compte de ses cadeaux que n'importe quel être pouvait vous offrir. Un cadeau sans précédent, on vous offre notre âme. Sans autres artifices. Juste ce que nous avons de plus précieux, au fond, il ne nous reste que ça. C'est, notre ultime cadeau... Plus aucune vapeur nauséabonde, dernières cendres brillants dans l'obscurité, puis, elles s'éteignent. Si cette foutue merde ne vous détruisait pas de l'intérieur, elle serait d'une incroyable beauté. Qu'est plus beau que le feu? Tellement pure, tout simplement parfait. Merveilleuse lumière rougeoyante de vos nuits de solitudes. Si c'est cette sensation qui vous plait tant, apprenez à jouer du feu, manipulez le, votre jouissance n'en sera que plus grande.
Ne pas se montrer faible face aux Autres. Exactement ça, cette créature avait tout comprit. Mais alter-ego féminin, il faudrait faire tes preuves avant d'avancer ce genre de chose. Il est vrai que cette similitude effrayait quelque peu Iromy. Que se passera-t-il lorsque elle se rendra compte qu'elle n'était pas si seule tout compte fait? Et comment réagira-t-il? Furieux qu'elle puisse trouver du réconfort en cet être, lui réservera-t-il le même sort que Syndel? Non... Il n'en valait pas la peine... Selon lui. Tant mieux. Tu ne sais pas ce que tu gagnes... Méprisable à ses yeux, estime en toi heureux. Tu n'as pas besoin de son estime, personne d'ailleurs. Il est un de ces êtres à cracher dessus, mais il ne faut surtout pas le lui dire. Que te fera-t-il par la suite. Demandons plutôt à Iromy, que lui fera-t-il subir après que tu lui ais déversé toute ta colère. C'est elle qui recevra le châtiment de tes dires. Elle et personne d'autre. Donc, tait toi, et regarde la mourir en silence. Tu ne peux pas l'aider, même si tu le désire. Il est éternel, un dieu de la Mort est éternel... Sa colère est terrible, personne ne te souhaite tel châtiment. Tait toi et regarde la dépérir...
- Enchanté, moi c'est Mike.
Quelques éclats de voix, malgré les recommandations. Ces êtres ne peuvent s'abstenir de parler. Laissons tomber, elle a l'habitude de souffrir à présent. Sa voix était des plus candides. Il ne cherchait pas à trouver un leurs pour déstabiliser notre Louve. Au contraire, il se montrait à visage découvert. Il ne jouait pas, il se dévoilait, sans masque à Iromy.Ce fut une première couche de sa carapace brisée. Il n'était pas si méprisable que ça tout compte fait. Qui oserait se montrer tel quel à une créature des ténèbres? Aussi froide et méprisante qu'elle puisse paraître. L'homme avait choisi la carte de la franchise. Discernement d'un fou, ou tout bonnement les revers de l'alcool. Notre Louve n'en savait absolument rien... Il ne servait à rien de chercher. Quelques secondes de silence, magnificence. Plus, il se remit à parler, comme pour combler le vide, ou tout simplement, ne pas laisser la belle dans sa déchéance...
-Iromy… C’est un beau prénom...
Un beau prénom? Anagrammes de lettres posés sur son front dès la naissance par une mère ayant gâché sa vie. Non, Iromy, prénom remplit de candeur né d'un dessin d'une jeune fille souriante. Beau? Elle ne s'était jamais posée la question, lourds souvenirs, c'est tout ce que ce nom lui infligeait. Mais, ce fut le premier compliment que la jeune fille reçue depuis sa métamorphose. Allez savoir pourquoi, mais son cœur fit un bond. Peut-être que tout simplement, elle ne s'estimait pas assez humble pour recevoir de tels mots. Premiers mots qui la firent monter d'une marche sur le long escalier de sa triste vie. A présent, elle était au sous-sol. Elle pensait ne jamais -avoir à- remonter un jours. Elle se contenta d'afficher un sourire froid. Signe de remerciement, sans le quitter des yeux. Dans l'immensité de la nuit, elle se contenta de souffler un léger remerciement. Inclina doucement la tête et se redressa :
- Et bien, merci... Mike
Elle prononça le dernier mot avec volupté, pour lui faire comprendre qu'elle n'en pensait pas moins. Les mots de servaient à rien, tout était dans la musique et le regard. Un jour vous vous relevez, vos yeux se pauseront sur votre sauveur... A condition, bien sûr, qu'être sauvé demeure dans vos projets... |
| | | Invité | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Lun 1 Juin 2009 - 20:11 | |
| Le vent ballotait la pauvre Mike d'avant en arrière. Ce n'était pas flagrant, mais il sentait son équilibre foutre le camp. Il avait tant bu que ça? Un peu oui. Pourtant il avait un minimum de conscience, même si sa carapace se brisait de toute part... Iromy était la seule à le découvrir dans cet état. C'était bien simple, Mike voulait devenir humain. Se sentir proche du commun des mortels, savoir que la mort l'attendait "en haut de l'escalier..." Il devait être un des rares de ce pensionnat à envier les mortels. Les humains ne se rendaient pas compte de la chance qu'il avait d'avoir cette mort, programmée à la fin de leur existence. Que faire alors? Se tuer? Ce n'était pas une solution, Mike ne se voyait pas finir ses jours en se poignardant volontairement la poitrine, mais simplement vivre et mourir. Il avait vu mourir ses proches, et ceux qu'il a connu devaient être mort à l'heure qu'il était. Une mort naturelle était pour Mike, sans doute le plus beau des cadeaux. Mike n'avait aucune accroche à la vie, il faut dire que quand on vit aussi longtemps, la vie ne prend plus vraiment de sens à vos yeux, et vous vous enfermez tout les jours un peu plus dans la solitude. C'est le plus dur. De ne plus dormir, de ne plus pouvoir se lier aux autres, ne plus réussir à ressentir quoi que ce soit de naturel. On est immortel, mais surtout maudit. Mike avait peut être devant lui une chance d'avoir un but, de faire quelque chose de sa vie. Pour certains, chaque jours comptaient, chaque minutes devaient être dégusté dans la plus grande simplicité. Mike n'était pas du genre simple, pour lui, un jour n'avait pas de signification. Ca ne valait rien, et ça jamais personne n'arriverait à le faire changer. D'un -je m'enfoutisme- pas possible. Les années l'avait rendu ainsi.
Mike ne se foutait pas de passer, en revanche, ses nuits seul, ces nuits très lentes qui évoque le passé à la moindre de ses pensées. A se chercher, un peu comme Iromy, en somme. Mike compatissait à son égard, de savoir ce que la jeune fille endurait. Ca ne devait pas être facile, surtout à son âge. D'ailleurs elle semblait être dans une période de sa vie où elle sen voulait au monde entier... Période intéressante, d'autant plus qu'à son âge, Mike se posait pas mal de questions, se cachait des autres, puis finalement osait goûter au plaisir de la chair. On ne peut plus normal, en période adolescente me direz vous. Quelque part, Mike lui enviait sa jeunesse. A cette époque, il avait encore l'espoir de finir sa vie vieux. Sa nature l'avait rattrapé avant hélas. Mike, n'avait, pour le coup, jamais vraiment eu de bon rapport avec ses parents, leur reprochant de l'avoir fait tel qu'il était: Un monstre avide de sang.
Les yeux du démons avait effleurer le cou délicat de la jeune fille. Mike se forçait à penser à autre chose, mais la jeune fille ne l'aidait en rien. Regards doux, provoquant, elle en jouait. Ce "cadeau" n'en n'était pas vraiment un pour Mike, à vrai dire, cette réaction étant humaine ne parvenait à le toucher. Il en fallait bien plus. Mais le regard d'Iromy était cependant envoutant, et replongeait Mike dans l'osmose du silence. Son jeux de regard n'en disait pas moins, pourtant Mike ne cherchait pas à quitter les lieux, il s'approchait simplement d'elle lorsqu'elle lui parla de nouveau. Elle prononça alors son nom avec une certaine volupté, envoutante et quelque peu inquiétante. Il ne savait que lui dire, il se contentait de sourire, un sourire un peu moquer. Non pas envers elle, mais par rapport à son propre comportement. Il devait partir, mais il était piégé par son regard,. Même en essayant de s'en détacher en portant un léger regard aux alentours, son instinct lui ordonnait de revenir à son visage. Ils étaient désormais à un demi pas l’un de l’autre. Fort heureusement, le sang n'était pas au rendez vous, la tentation en demeurait donc moins forte. |
| | | Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Jeu 4 Juin 2009 - 17:02 | |
| Derniers moments d’égarement, devant ses yeux, le jeune homme -enfin, si on pouvait le qualifier ainsi- vacillait dangereusement. Derniers effets de l’alcool, sans doute. Pauvre Mike, mais que t’est-il arrivé ? Léger soupir, presque indétectable par un misérable humain. Non qu’Iromy se faisait du souci –ne la prenez pas pour ce qu’elle n’est pas je vous pris- mais elle était réellement curieuse de savoir ce qui avait plongé ce pauvre diable dans un état de torpeur aussi désespéré. Pitoyable caprice amoureux ? Non, il ne s’abaisserait pas à cet état de déboire. Cette peine était plus profonde, encrée dans son sang, à jamais. Sang maudis coulant dans ses veines docilement, sans aucun doute. Perpétuant leur course infini sans se soucier une seconde du malheur qu’ils causent. La meilleur solution ne serait-elle pas l’épuration total ? Sang neuf ? Mais comment éviter le rejet. Cet être est maudis jusqu’au plus profond de son âme, personne ne voudra de lui. Maudis, comme Iromy, pour l’éternité. Et elle ne croyait pas si bien dire. S’en aurait été presque désopilant, son dieu de la Mort, lui, jubile jusqu’à en crever. Rire tyrannique, morbide et terriblement glacé, vous écorchant jusqu’à l’échine. Mais à présent, Iromy avait apprit à ne plus y faire attention, se réfugiant dans les accords et autres vibrations excises que lui procurait la moindre note de musique. Échappatoire du commun des mortels, mais tellement plaisant. Chut, écoutez les battements de son cœur de défunte, écoutez comme il danse, chante et joue pour vous. Il ne vous appartiendra sans doute jamais, mais tâchez d’écouter ces douces mélodies. Il vous raconte une histoire, son histoire… Il est déjà sous le joug de la tyrannie, mais n’est pas désespérément perdu. Il lui reste un espoir de vous enivrer à son tour, laissez lui juste faire ce veux, de ne jamais oublier comment battre, car lui, ne cour pas à sa perte, il connaît ses chances. Je vous disait, Iromy n’a plus de cœur, mais cette masse froide s’élançant dans sa poitrine n’a pas perdu tout espoir… Elle ne regarde jamais en arrière, elle…
Ne jamais oser penser -ou juste imaginer- qu’il la laissera mourir aussi vite. Non, jamais il ne s’abaissera à un tel affront. Jamais il ne laissera le bonheur à Iromy de mettre fin à ses jours, ou même, laisser quelqu’un attenter à sa vie. Mais, ne pensez surtout pas que cet être a un quelconque sentiment de conservation pour notre pauvre Louve. Non, si la personne dont il hante le corps se résignait à dépérir, ce serait pour lui, l’humiliation la plus cuisante qu’il aurait à supporter. Imaginez, un dieu de la Mort, obligé de quitter le corps de sa victime sous prétexte qu’il n’en reste plus qu’un tas de chair en décomposition. Il habitait un esprit faible, il avait mal choisi sa victime. Devenu risée, il n’aura plus qu’à se cacher dans l’ombre, le restant de son immortalité… La mort n’est donc, en aucun point envisageable ! Ce sera lui qui prendra possession du corps de la maudite pour redevenir esprit ténébreux. Esprit de la foret, magnifique loup blanc prêt à faire de nouvelles victimes, perpétuer leur existence. Et surtout être libre, mais c’était le prix à payer pour ne pas laisser cette espèce s’éteindre. Ce genre de Lycan est une espèce à part. Ils sont les seuls à hanter les esprits ainsi que les corps, pour leur plus grande euphorie, grands fantasmes morbides. Prendre plaisir à assouvir quelqu’un n’est pas de tout repos, imaginez, le tenir éveillé nuit et jour, sans répit, lui profaner milles et une menaces, lui détruire sa misérable existence. Jamais une seconde de répits, ni pour lui, ni pour sa proie. Du sadisme à l’état pure…
La jeune femme se replongea à nouveau dans l’esprit de Mike. Elle y glissait tel un voile sur une peau satinée. Il lui avait laissé tout les moindres interstices de sa mémoire ouverte, elle allait partout, dévorait tout, pour son plus grand plaisir. Le seul défaut à ce magnifique don est que la belle ne peut pas s’éterniser dans l’esprit de sa victime. Après une poignée de longues et délicieuses secondes, elle y est rejetée, brutalement. Mais, ça ne faisait que commencer ! Elle n’avait pas encore assez d’expérience pour accéder à ses souvenirs les plus intimes. Ceux que l’on renie de tout son être, on ne veux pas s’en souvenir, cicatrices de longues date, mais encore cuisantes. Notre cher Louve n’était donc pas au courant que l’homme qui se tenait devant lui était un vampire, chose que, Le Loup, avait déjà découvert il y a longtemps. Ne vous rappelez-vous pas ? Vampires, plus grands ennemis des Loups-Garous. Soit, Il ne s’était pasencore mit à mugir devant cette créature. Il lui était indifférant, je me répète mais, tant mieux pour lui... Dégoutée, elle s'échappa de ses pensées, comment pouvait-il avoir de la compassion à son égard? Non, Iromy méprisait plus que tout la compassion. Il ne savait pas ce qu'elle endurait, nuit et jour! Sa solitude, c'était elle qui la recherchait, merci beaucoup. Elle n'avait absolument pas besoin de pareilles considérations. Alors, s'il te plait, ne me plains jamais! Tu ne comprendras jamais ce que j'endure, mais vie n'est plus que supplice, alors s'il te plait, si tu dois plaindre quelqu'un, laisse moi de côté...
Quelques secondes de silence, de pure bonheur. Puis, l'homme s'avança, pas indécis dans la nuit. Il n'était plus qu'a quelques centimètres d'elle. Souffle doux, elle aurait même pu le ressentir. La Louve riva ses yeux dans ceux de Mike, nouvelle expression, expression défit. Trop près d'elle, elle ne l'avait jamais invité. L'éclat de la Lune enivrant son corps tout entier sauf son visage. Traits aisément cachés par l'obscurité. Il ne pouvait voir que deux yeux immenses d'un vert intense brillant dans la nuit. La belle en avait joué pendant longtemps, trop longtemps même. La preuve, le pauvre Diable s'était dangereusement approché d'elle. C'en était inquiétant, pour elle, mais également pour lui. Alors, derrière un dernier souffle de vent, elle ferma les yeux. Un doigt glacé sur le lecteur, elle augmenta sensiblement le son, maintenant audible pour Mike. Écoute la beauté de ces vibrations, oublis tes peines en ma compagnie, ne pense plus à rien. A part du jour où tu sera libre...
Plus aucun repaire, sans les yeux perçants de la Louve, il n'avait plus rien à fixer. Elle ne cherchait pas à le déstabiliser, plus le protéger... Les protéger mutuellement. Sans réellement s'en rendre compte, elle avait enfreint les règles, atteints les limites de l'admissible, poussé Mike à s'approcher. Tellement proche qu'elle sentait même son parfum, piquant, subtile. Enivrant. Un odorat canin ne pouvait passer à côté sans se rendre compte de la subtilité de cette odeur. Comme si elle ne faisait pas partit de notre décennie. Doux parfum révolu, odeur d’antan, que plus personne n’arborait pour sa plus grande peine. Combien d’années pouvait bien avoir cette créature des ténèbres et surtout comment avait-elle fait pour rester en vie aussi longtemps ? Etre hors du commun ? Cette fois, la belle le tenait vraiment, il ne s’agissait pas ici de se faire passer pour ce que l’on est pas, par simple et banal métamorphose, il lui en fallait beaucoup plus. Il leurs en fallait beaucoup plus à présent. Les yeux toujours à demi clos, fixant du mieux qu’elle pu les énormes racines du saule, ne pas croiser son regard, ne plus croiser son regard. Ils risquaient de le payer cher. Frissons, elle en était certaine, ce diable était unecréature de sang. Se levant avec souplesse, dans les règles de l’art, et s’extirpa de son hameau de fortune, les yeux toujours encrés sur le sol, nuque de porcelaine à moitié découverte. Pas traînant dans la nuit, bruissements de feuilles, la Louve posa ses pieds nus sur la terre encore humide baptisant les bois. Debout, elle était légèrement plus petite que Mike, la contemplant de ses yeux de cristal. Maintenant, plus qu’à quelques centimètres de ses crocs acérés, elle ne redoutait plus rien, lui offrant la subtilité de ses traits, un ultime dessin de son visage. A quoi bon ? D’une manière ou d’une autre, elle ne croyait plus à la fatalité, seulement à la destinées. Alors si cet être devant encrer ses crocs dans sa chair à son tour, qu’il soit ange ou démon, ce n’aurait été que son châtiment, derniers moments à passer dans ce bas monde. Voulait-elle attenter à ses jours, elle ne savait pas, mais en tout cas, une chose était sûre, elle n’avait pas peur d’entrevoir ce qui se tramait derrière la dernière barrière qui vous retenait ici. Mais lui… Iromy eue un petit rire, indétectable. Elle avait peut-être trouvé le moyen de ne plus souffrir… Non ! N’y pense même pas petite sotte. Je te retient dans mes griffes, tu m’appartient, tu es ma chose ! Personne ne peut te toucher, je suis le seul ma belle, le seul m’entends-tu ? Le seul ! Intérieurement, elle éclata d’un rire cristallin, replongeant avec délice ses yeux dans ceux du pauvre diable, elle avait trouvé, il ne pouvait rien faire pour l’en empêcher. Enfin, c’est ce qu’elle croyait…
Un objet ? Ne dites pas ça voyons. Iromy, aussi mauvais soit-elle, ne considérera jamais un être humain, aussi pitoyable soit-il, comme un simple objet. Plutôt un être lui permettant d’arriver à ses fins, aussi sombres soient-elles. Il était temps, elle brûlait, que dis-je, s’enflammait de savoir qui il était réellement. La belle avait eue tellement d’opinions sur lui en quelques minutes qu’elle ne savait plus ou elle était, tantôt fascinant, tantôt méprisant, intriquant, peut-être même inquiétant, pour ne pas dire effrayant… Mais elle laissa derrière elle toute ces pensées pour vivre le moment présent, peut-être pour la première fois. Ma belle marqua un point, encore une maille de brisée. Quelques pas sur la gauche, elle était devant lui, la proximité aurait due la déranger. Mais il n’en était rien, elle n’avait plus peur de rien à présent. Et puis, c’est lui qui s’était approché de trop près. Lui qui lui avait adressé la parole en premier, brisant son inconditionnelle et pathétique solitude. Lui qui s’était avancé en premier. Il l’avait provoqué, il allait en payer les conséquences. Tant pis pour lui, tant pis pour eux. Comme une enfant, elle le dévisagea avec délicatesse, s’arrêtant à chacun de ses trait. Il lui semblait encore jeune, une trentaine d’années pour être plus précise. Pas plus. Ses yeux gris à la lueur de la Lune devant être d’un bleu assommant sous un soleil de plomb. Un regard transperçant, malgré l’obscurité du soir. Abandonnant ses dons nyctalopes, elle s’abandonna à le regarder comme une simple humaine. Ses yeux, on ne voyait que ça, leur diamants brillant dans la nuit. Décontenancée, elle abandonna pour se replonger en mode vision nocturne. Ce n’était pas la peine qu’il s’aperçoive de son malaise. Après avoir reprit ses esprits, elle continua, comme si de rien n’était. Un air légèrement négligé, cheveux vacillant au gré de la brise. Air sombre, presque inaccessible. Mais pas pour elle bien entendue. Elle ne s’interdisait rien, s’offrait tout. Ce visage était à dessiner. La belle n’y manquerait pas. Elle en fit le serment. Nouveau cadeau, elle lui offrit le son de sa voix, juste dans son esprit, voix enivrante, aucune appréciation glacée, Iromy, sans masque, sans artifices. Tout simplement, il avait son prénom et le son de sa voix. Que demander de plus ? Regard prenant, l’intrusion pouvait recommencer : « Qu’espères-tu obtenir de moi ? Moi qui ne suis… rien du tout ? ». Il ne servait à rien de lutter, Iromy maîtrisait ce don à la perfection, l’illusion et ses merveilles. Que rajouter de plus ? Elle avait le contrôle, si on puis le dire de manière un peu brutale. Qui es-tu réellement, Mike Fallow ?
Trouver son but, sa voie, sa destinée. Croyez-vous ? Vous n’êtes que pantins, votre destinée, vous la verrez très vite filler entre vos doigts glacés, jusqu’à en perdre le fil. Vous serez attiré par celui qui vous aura retrouvé…
["Don’t test me… Second guess me… Protest me, You will disappear!"]
|
| | | Invité | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Mer 10 Juin 2009 - 15:01 | |
| Personne ne saura jamais qui était réellement Mike Fallow. Personne ne pouvait connaître la moindre fibre de son passé, ni capter le moindre de ses sentiments enfouis. C’était sa punition pour avoir ôté la vie à maintes reprises, être seul. Tu ne pourras jamais savoir qui était Mike Fallow, Iromy. Il est inaccessible. Et fait pourtant tout son possible pour être humain, bourré de failles. Etait-il coupable ? Sans doute. Et victime ? A voir. Après tout, une personne n’est victime qu’à partir du moment où elle est n’est pas coupable. Mike culpabilisait sans doute de tout le mal qu’il avait put faire sur cette terre. Mais il était trop tard pour revenir en arrière. Il était responsable et c’était son destin. Se repentir pour l’éternité. Sans jamais se plaindre, se confier, ne plus jamais ressentir de sentiments envieux. Iromy était jeune, ce n’était que gâchis de son existence de s’enfermer dans sa solitude comme ça. Et la jeune fille, à voir son comportement envers le professeur, avait l’air de pouvoir obtenir ce qu’elle voulait, quand elle voulait. Le vampire tenta vaguement d’infiltrer son esprit, malgré son état pitoyable. Une onde le repoussait fortement, Mike captait seulement des murmures, des voix sombres. Une seule voix. Était-elle possédée ? Mike replongea son regard dans celui de la jeune fille… Elle ne dormait pas, restait inlassablement seule, dehors, face au croissant de lune qui les éclairaient jalousement peu. Etait-t-elle une lycanne ? Il ne manquait plus que ça… Mike n’avait pas vraiment d’atomes crochus avec les lycans, il faut dire que les deux espèces resteront à jamais ennemies. Pourtant il était irrésistiblement attiré vers elle. Ses yeux l’envoutaient dangereusement. Il voulait goûter à son sang, ce sang chaud et attractif qui le forçait encore à se détruire, noyé dans le regard de la jeune fille. Elle l’hypnotisait. Comme un fou, il l’avait invité, et la fillette inconsciente répondait à son invitation.
La belle s’approchait un peu plus et le diable, lui, restait en place, sans vaciller. L’alcool était toujours là, mais Mike s’en accoutumait petit à petit. Il avait les yeux rivés sur cette créature de rêve en face de lui. Restait une question à se poser tout de même: agissait-elle sous le contrôle du loup, ou au contraire, essayait-elle de le combattre. Devait-il l'aider en la repoussant ou le contraire? Faux pretexte. Mike ne cherchait plus vraiment à l'aider, bien que ce fut son but premier. Dans l'instant présent, c'était son instinct qui l'emportait. Son besoin de sang. Non, il ne fallait pas... Les conséquences, il fallait y penser. Peut être une mort de plus sur la conscience, il pouvait se faire virer, cela ne menait à rien, si ce n'était qu'à le calmer pour un petit temps encore. Voyez le statut vicieux du sang. Mike en était dépendant, c'est une drogue. Une drogue qui parvenait à le calmer, mais aussi le rendait de plus en plus dépendant. Une obsession, en somme. Mike ne trouvait aucun autre moyen d'assouvir ses besoins, et malheureusement, cette dépendance entrainait le plus souvent la mort... Egoïste dites vous? Simple manque de volonté, depuis quelques temps. Car du chemin, Mike en avait fait pour parvenir jusqu'ici sans être en manque. C'était Sven qui l'aidait à s'en sortir, et à sa mort, Mike ne voyait aucunes raisons à continuer sans lui, et n'ayant plus aucun lien important, s'en foutait royalement de ce qu'il pouvait devenir. Seuleument voilà: il n'avait pas penser au mal être d'autrui. Alors que pourtant l'évidence était là: Ses crocs allait entamer la chaire de la jeune fille, pour la seconde fois en moins d'un mois. C'était tout de même grave, et le pire c'était que Mike en avait conscience.
"Qu’espères-tu obtenir de moi ? Moi qui ne suis… rien du tout ? - Personne n'est rien... Ou Alors tout le monde l'est."
Plutôt pas mal pour un ivrogne à mi-temps. Mike savait qu'il n'avait tout de même pas répondu à sa question. Il pensait toujours au sang. Le sang... Du calme, après tout, il n'était pas encore au rendez-vous, Mike pouvait encore reculer. Malgré son besoin il devait se forcer à penser à autre chose et à oublier le tendre cou de la créature. Mais il n'y parvenait pas, maintenant qu'il se retrouvait noyé dans son regard hypnotique, il ne pouvait s'en sortir. Il fallait bien l'avouer, c'était inélucatble. Il avait envie d'elle, et de son sang. Et d'après le comportement de la jeune fille, le risque était ce qu'elle recherchait. Si c'était une lycanne elle avait deviner que Mike était un vampire. Son instinct étant plus fort que sa raison, Mike approchait encore un peu plus d'elle, et oubliant sa race et son âge, posa sa main bousillé par tant de combat et tant d'année sur le visage de la jeune fille, et l'embrassa. Non pas qu'il y ai un quelconque sentiment à son égard, c'était simplement une pulsion incontrolable de sa part. Et sans doute signait-il son arrêt de mort. |
| | | Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Mer 10 Juin 2009 - 19:24 | |
| Qui es-tu réellement… Alors, ce qu’Iromy ressentait n’était qu’illusion, que mensonges… Elle n’y croyait pas, enfin, à proprement parlé, elle ne voulait en aucun cas le croire. Non, elle ressentait, il n’était pas vide. C’était tout bonnement faux ! Il se méprenait, Iromy en était certaine, son aura était d’une beauté infinie, elle ne pouvait pas être déserte de tout sentiments, ou alors, sa peine était immense, cachant de tout son saoul l’étendue de son âme. Plus grande alors que le Loup la retenant prisonnière de son propre corps. Cette pensée effleura l’esprit de la Louve un court instant, il comprendrait, et alors, il la délivrerait. Enfin. Elle jubilait. Une nouvelle porte venait de l’ouvrir sur son être tout entier. Elle détenait à présent la clef, juste à quelques centimètres d’elle. Rare proximité entre deux êtres, intelligible beauté se frottant à la Mort, pour son plus grand plaisir. Il ne toucherait jamais son but. Jamais il n’aura le privilège d’à nouveau occuper son corps. Iromy ne lui laissera pas l’occasion de revoir la lumière. Ils périront ensemble. Elle lui fera goûter à la souffrance avec autant de jouissance qu’il lui a pourri la vie. Enfin, vengeance, à deux pas d’elle, il ne suffisait plus que d’un mot, d’un geste, et ses sordides chuchotements se dissiperont en même temps que son âme. Elle était prête, il ne s’agissait plus que de quelques secondes… Ses pensée noires se dissiperont, à jamais.
Elle s’était approchée, laissant la fuite aux faibles, les secondes s’écoulaient délicieusement. Nuit d’encre, silence de mort, instant sacré. Celui de sa déchéance. Ce qu’adviendra Mike par la suite, elle n’en avait que faire. Elle laissa ses idéos de côté, elle ne pouvait faire marche arrière. Elle s’en foutait complètement de son état après avoir dégusté son sang, elle ne pensait qu’à sa petite personne. Égoïste ? Oui, elle l’était. Mais que faire des pensées des morts ? Personne n’y prêtera attention. On l’oubliera aussi rapidement qu’elle était venue au monde. Personne ne comptait à ses yeux, il n’y avait aucune raison de s’en faire. Mais lui ? Non, il ne fallait pas qu’elle ai le moindre scrupule. Elle tenait la liberté entre ses griffes, elle ne pouvait la laisser s’échapper. Il vivra remplie de remords le reste de son éternité… Comme toi. Es-tu sans-cœur ? Me ressembles-tu ? Rire métallique, il ne lui laissait aucun répits. Non, elle s’en contre fichait, elle ne voulait même pas savoir son nom. Il aurait mieux fallu qu’elle se taise et qu’elle se contente de jouer. Il a fallu qu’elle parle… C’était impossible, cette créatures des ténèbres allait tout lui offrir. Elle ne le méritait pas. Non, elle refusait un tel cadeau. Elle n’était rien, il avait raison. La belle ne méritait pas même son regard. Que faisait-elle ? Elle ôtait la vie l’âme d’un immortel. Une si belle âme ne pouvait être souillé de son sang. Elle relâcha son emprise, Mike était libre à présent. Elle ne lisait plus ses pensée, elle n’en avait pas le droit. Aucun droit. Ainsi, elle lui laissait libre cours à ses pensées à elle, mais ça, elle ne le savait pas. Il avait gagné, elle revenait docilement à la niche, petit chien perdu…
-Personne n'est rien... Ou Alors tout le monde l'est.
Vraiment ? Tout le monde ? Non, elle n’était pas au niveau de tout le monde. Elle réfutait cette thèse au plus profond elle-même. Tout le monde ne vivait pas son supplice, leur supplice. Elle n’était pas comme tout le monde, mais misérable, oui, elle l’était. Sans aucun doute. Derrière ces belles paroles, elle se réfugia en replongeant son regard dans le sien, une dernière fois. Elle en brûlait d’envie. Ce fut sa dernière volonté. Regard d’effrois, l’homme s’était approché d’elle, lui passant la main sur la visage. Il n’avait pas le droit de sacrifier sa vie à une cause aussi médiocre. Elle n’en valait pas la peine. Trop tard, le processus avait déjà commencé. Souffle court, Mike approcha son visage du sien, il allait lui offrir la vie, mystérieux paradoxe. Résignée, la jeune femme leva délicatement le menton, dévoilant son cou de porcelaine. Puis vint les questions idiotes que l’on se pause avant notre fin. Pourquoi les vampires arrachait-ils le sang de leur victime par le cou ? Partie du corps la plus sensuelle, ou bien juste l’endroit précis où le sang a juste la bonne température ? Où il est le plus goûteux. La rumeur raconterait aussi que toute sa vie défile juste devant nos yeux lorsque arrive notre fin. Tout bonnement faux. Iromy était là pour en attester. Elle ne voyait que l’éclat de ses yeux de cristal, elle s’y noyait, pour ne plus remonter à la surface. Il était trop tard. Cette sublime créature allait lui offrir sa vie, pour libérer la sienne. Lamais Iromy n’aurait pu être aussi reconnaissante qu’en son sauveur. Mais elle ne sera plus là pour lui montrer toute sa gratitude. Néanmoins, elle continua à le regarder. Cette image sera la dernière de son esprit…
Il s’approcha encore, dirigeant sa bouche salvatrice vers son visage, posant délicatement ses lèvres contre les siennes. Frisson. Horrifiée, la jeune femme en resta tétanisée. Gardant les yeux grand ouvert, elle ne pu se démener. Soumise, la queue entre les jambe, elle ne bougea pas, elle ne bougeait plus. Il ne comptait donc pas la sauver de ses crocs purgatoires ? La distiller de son démon ? Mettre fin à ses jours de souffrance ? La Louve en resta coite. Elle ne savait pas si elle éprouvait du soulagement –non pas à être sauver bien entendue, la belle n’a pas peur de la mort- à ne pas détruire le peu de vie qu’il restait en Mike. La nymphe ne se pausa pas de questions, elle ne se pausa plus de questions. Elle savoura le moment présent, non qu’elle éprouvait un quelconque sentiment à son égard. Elle déposa une mains sur celle posée sur son visage, se contentant de sa peine. Doucement, des larmes coulèrent de ses joues, elle ne savait pas ce que Mike essayait de lui offrir, mais elle s’en contenta. Elle n’avait pas réduit à néant son existence, elle en était soulagée. Fermant son point jusqu’au sang, elle oublia pendant quelques secondes son châtiment. Peut-être l’avait-il embrassé en dernier recours, pour ne pas à avoir goûter son sang ? Cette explication était la plus plausible, mais la belle préféra se contenter de la première interprétation. Elle ne voulait pas voir en lui un être faible, se créant ses propres illusions. Elle ferma les yeux, assez, elle rompu le baisé. Plongea des nouveau ses yeux dans les siens, regard sans aucune expression. Hormis que d’énormes larmes coulant le long des ses joues. Décontenancée, elle baissa les yeux. Mike venait de briser le masque d’Iromy avec tellement de facilité, jamais elle n’aurait pensé… Jamais elle n’aurait pensé se laisser faire de la sorte… Mais lui, appréciait-il ?
Regardez comment la belle s’est laissée amadouer… Regarder sa souffrance, sa douleur, droit dans ses yeux… Il n’y a plus de frein, à présent, plus aucun freins. Vous avez tout eu…Vous la possédez toute entière...
|
| | | Invité | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Lun 15 Juin 2009 - 21:11 | |
| C'était une erreur, il le savait bien, et pourtant avait agit sans vraiment réfléchir. Il y avait du vrai dans les pensées d'Iromy. Il avait agit pour éviter le sang, en premier lieu, mais aussi parce qu'il ne voulait pas encore ôter une vie. Il ne la connaissait pas, il ne savait pas si le fait qu'elle meurre allait l'émouvoir. Il fallait avoir quelque chose de plus pour être "quelqu'un" pour Mike. Peut être fallait-il aussi le connaître par coeur, peut être fallait-il du temps. Iromy n'avait rien de tout ça, mais elle le ressemblait étrangement. Mike avait-il peur de détruire la seule créature au monde qui soit capable de le comprendre? Pensée stupide, même si la jeune fille avait ce privilège, elle n'aurait pas forcément envie de le comprendre. Mike s'adressait de toute évidence à une jeune fille qui lui ressemblait mais qui n'avait aucune envie de créer des liens. Bien dommage, mais Mike respectait ça. Il était comme elle, étant jeune. Et encore un peu aujourd'hui, même s'il faisait des efforts. Des efforts pour échapper à sa nature, chose bien pathétique.
Mais au fond, qui était le plus pathétique? Celle qui voulait mourir pour être sauvée ou celui qui voulait changer pour passer le temps éternel qui lui restait? Mike n'avait rien à dire, sa vie n'était qu'une suite de fautes, de meurtres, de solitudes. Mais Iromy était jeune, elle. Elle pouvait vivre et mourir à sa guise ou non. Elle avait le choix. Mais ça elle ne le voyait pas. Le loup l'étouffait. Lui privait de sa vue sur le monde. Et le monde se limitte à notre perception. C'est ainsi qu'elle ne pouvait se battre. C'était rageant. Mike voulait tant lui montrer qu'elle pouvait réussir à s'en sortir, qu'elle n'était plus seule. Mais à quoi bon, elle était déjà corrompue. Elle ne ferait que l'envoyer ballader afin qu'il cesse de la gêner. Hantée par le mal, elle en subissait tout les effets néfastes, et sa bonté naturelle -car tout homme possède une part de bonté- se décomposait petit à petit. Elle était maintenant prise au piège et allait rejoindre Mike au plus profond des décombres ténébreux, peut être même plus profond que lui même.
Et puis, les larmes, le regard. Pour une raison en apparence inconnue. Il n'y a rien de plus gênant que les larmes. Et au yeux de Mike, qui savait casiment tout affronter, un sentiment d'impuissance face à cette réaction. Ces réactions il avait l'habitude de les fuir, mais là, la situation était quelques peu différente. Il l'avait provoqué, et Iromy ne versait pas ces larmes en vain. Sa souffrance était énorme. Pleurait-elle de décéption ou parce qu'elle était au final soulagée de ne pas quitter ce monde? Bien sûr que oui il aurait voulut la mordre, on en pouvait pas démentir. Mais on avait pas toujours ce qu'on voulait dans la vie. Mike avait fait un choix: Il la sauverait autrement. Enfin il essaierait. Et pour le moment, il ne savait que faire. Il avait de ouveau le contrôle, malgré la provocation de la jeune fille. Il osait contempler sa souffrance droit dans les yeux. Il avait comme un pincement au coeur, responsable de ces larmes. En fait il aurait voulu ne jamais voir son vrai visage. Il aurait ptèt même voulu recevoir une baffe à la place des larmes, ou alors une réaction de retour désireux envers lui. Faut pas rêver non plus, apparemment la jeune fille jouait un rôle qui ne lui correspondait pas. Elle avait poussé son jeu assez loin pour que ça se retourne contre elle. Quelle ironie. Mais Mike ne pensait pas qu'elle était à se point fourbe, ses larmes prouvaient le contraire d'ailleurs. Comment te libérer en évitant la mort, Iromy...? Le vampire parlait maintenant en toute connaissance de cause. Et d'ailleurs sur un fond quelque peu hypocrite, sachant que lui même avait voulu trouver pour refuge la mort. Il n'était donc pas vraiment le mieux placé pour dire ça. Et pourtant il regardait la jeune fille dans les yeux, osait ne regarder que ses magnifiques yeux, emplis pourtant d'une importante douleur, et d'une voix feutrée et sombre, douce et dure à la fois, briser le silence.
- Tu penses peut être que la mort est la meilleure solution?
Te dire que les méchants c'est pas nous, Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux Car ils ont l'avantage d'être deux... Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie Et l'aimer même si le temps est assassin.
|
| | | Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Jeu 18 Juin 2009 - 18:51 | |
| Une erreur ? Ne jamais regretter tes actes, il n’est pas nécessaire de ressasser le passé. Assume tes actes, aussi sordides puissent-ils être. Tes souvenirs ne te seront d’aucune utilité, à moins qu’une part de vie se cache en toi. Une part de bonheur, le reste, il ne mérite pas ton attention. Ce ne sont que les fléaux t’empêchant d’avancer dans ta pénible vie. Et ta vie à dû être longue, alors, ces souvenirs cuisants ne doivent sûrement pas être une minorité. Mike, mordu ou « natif de la Nuit » ? Qu’importe, ta peine est grande, elle n’en est pas moins abominable pour autant. Iromy était jeune, certes, elle l’avait compris. Tout ses souvenirs heureux, elle les avait oubliés en même temps qu’elle avait oublié qui elle était. Il ne lui restait plus que son démon et ses tourments. Plus personne pour venir frapper à sa porte et la réconforter lors des longues nuits d’hiver. Plus personne pour la prendre dans ses bras et lui dire que tout ceci n’était qu’un cauchemar et qu’elle se réveillera bientôt. Que « tout est fini…» Ce seul baisé était la marque que le monde ne l’avait pas abandonné. Il restait encore un être qui ne la méprisait pas, qui voulait qu’elle vive. Enfin, c’est ce qu’elle pensait. Elle n’était plus seule, tu as vus, je ne suis plus seule ! Presque heureuse, elle se le répétait, inlassablement, deuxième victoire. Alors, ne te demande pas pourquoi la belle pleure, ce ne sont ni des larmes de joie, ni des larme de tristesse. Non, ce sentiment est au-delà du bien et du mal. Inqualifiables, ces sentiments sont les rares qu’Iromy peut encore ressentir. Elle est sortie de la porte tournante, tournant inlassablement, elle ne trouvait plus la sortie, prisonnière comme un enfant, tu viens de la délivrer. Aucun mot ne pourrait décrire à quel point elle t’es reconnaissante. Créer des liens. La question n'était pas qu'Iromy accepte de créer des liens, mais plutôt que les Autres soient près à l'accepter, ou même, tout simplement, la supporter. Elle ne serait qu'un poids, et la belle en était bien consciente. Qui aurait envie de se lier d'amitié à notre Louve? Âme errante, elle n’a jamais véritablement essayé de se trouver une compagnie, elle reste désespérément encrée dans sa sordide solitude. Pitoyable solitude. Il ne sert à rien de rester avec quelqu’un qui aurait perdu le goût de vivre. Il ne vous apporte rien. Justement, elle ne vous apportera rien. Venez à son encontre, pour voir. Vous ne serez pas surpris. Vide, par contre, elle, l'est à présent. Alors, comme ça, elle ne voulait pas "créer de liens"? Mais qui te-dis que son exil lui plaise? Qui te-dis qu'elle n’a plus envie de se risquer à une nouvelle affection ? Comment oses-tu prétendre que cette pauvre bête n'est qu'un corps blafard où l'amour lui est interdit? Au fond, Iromy est aussi capable d'aimer, mais la réelle question, serait plutôt pourquoi ce privilège lui est inaccessible. L'un des seuls d'ailleurs. Vouloir, pouvoir... sens radicalement opposés. Elle pleure à l'intérieur, sans interruption. Iromy est fragile, son masque ne sert qu'à la protéger, et tu l'as bien compris. Ne la juge pas, elle n'en a pas besoin, il n'est pas nécessaire de perpétuer le vice. Son démon s'en chargera, ne t'en inquiètes pas. Mais, il n'est pas interdit d'enfreindre les règles. Après tout, que viens-tu de faire? A ce niveau, tu les as carrément violées. Mais elle ne t'en tiendra surement pas rigueur. Ne t'en inquiète pas. Tu as trouvé la brèche, maintenant, il ne te reste plus qu'à creuser. Des efforts, elle en fait. Mais surement pas pour déloger sa solitude. Non, elle s'attaque à un mal plus grand, il n'y a aucun doute. Elle se bat, chaque seconde, pour garder son intégrité. Ne pas devenir un simple messager sensoriel. Elle lutte chaque instant pour qu'il ne prenne pas le contrôle de son corps, alors qu’il dirige déjà son âme, pour qu'elle puisse garder une part d'humanité. Enfin, pour le peu qu'il lui restait. Alors, chercher des amis, imagine, c'est le comble de ses soucis. Ne lui en tient surtout pas rigueur. Elle voulait juste mettre fin à son supplice. Échapper à sa nature, comme tu dis. Ne pas devenir une bête de sang. Et enfin, être libre... Cette question, Iromy n'en avait que faire. Elle ne se comparait jamais aux Autres. De toute façon, cela ne lui apporterait rien. Pathétique? Sache, que tout deux, nous somme voués au malheur. Tu erres depuis bien longtemps, tu as surement dû t'en rendre compte. Maudis, ce sceau est encré dans chaque port de ta peau. De ton âme, ne croit pas t'en délivrer aussi facilement. Toi, c'est ton esprit qui te torture, Iromy, celui d'un Autre. A chacun son supplice. Il n’y a aucune comparaison à faire. Juste lutter et se taire. Peut-être puit-elle te comprendre, mais je pense qu’elle le sait déjà. Il n’y a aucun doutes. Vous vivez les mêmes peines, les mêmes épreuves, le même fléau. Alors, oui, sache qu’elle te comprend et que jamais, elle ne te bousculera. Respect mutuel, même si, bien sûr, elle n’a aucune idée de ton rang hiérarchique. Mais même si elle le savait, cela n’aurait rien changé… Si la belle aurait voulu t’envoyer au diable, elle ne se serait pas fait attendre. Si tu n’étais pas digne qu’elle t’adresse la parole, tu ne te rappelleras sûrement plus de ta venue en ces lieux. Elle ne se serait pas même présenté, elle ne serait pas approché à ta venue. Elle n’aurait pas même daigné ouvrir la bouche. N’oublie à qui tu as affaire, c’est tout ce que je te conseil. Prise au piège, exactement. La belle ne sait absolument comment mettre fin à son supplice. Enfin, disons qu’elle ne sait plus à présent. Elle a crue voir l’issue, ce n’était qu’une illusion. Elle n’avait plus aucune attache. Maintenant, notre ange déchu est revenue au point mort. Il faut tout recommencer de zéro. Peut-être même, se reconstruire. A nouveau, apprendre à faire face à ses injures. Redébuter sa nouvelle vie, se refaire une couverture, pour qu’ il ne puisse prendre l’emprise de son corps. Suppliante. Pourquoi notre Nymphe pleurait-elle ? Admirer et se taire, pleurer et s’effondrer. Comment définir l’émotion d’un corps sans vie ? Morte de l’intérieur, Iromy n’avait jamais rie, pleuré ou même sourie sous l’influence d’un quelconque sentiment. Ici, elle affrontait l’inconnu. Mike ne se contentait pas de la regarder dépérir, tourner le dos et se dire qu’elle ne cherchait pas d’aide, et que ton bonnement réfléchit, elle ne méritait en aucun cas son attention. Il ne s’était pas rebuté à la moindre intercation douteuse de la Louve. Affronter le mal en face, vous croyez ? Ou alors, l’œuvre d’un fou ne cherchant qu’à y trouver une satisfaction personnelle. La belle était perdue. Pour la première fois, elle pouvait voir dans les yeux de l’Autre autre chose que le dégout. Un pointe d’estime, peut-être d’affection, non, bien sûr que non. Il n’en était rien, il ne fallait pas rêver. Elle restait telle qu’elle était. Un loup en cage. Et puis, une phase s’encra dans son esprit, voix du ténébreux en face d’elle. Elle n’avait rien demandé, elle avait coupé toute communication. Elle ne voulait plus lire dans son esprit, non, elle ne désirait plus se mesurer à lui. Pourtant, elle entendit, claire comme le cristal. Comment te libérer en évitant la mort, Iromy...? Alors comme ça, tu souhaites me sauver ? La mort n’est rien, elle n’est qu’un passage, je n’ai pas peur de l’au-delà. Je ne crois ni au paradis, ni aux enfers. Après, il n’y a plus rien, votre âme est purifié de tout ses vices. La Terre a perdu un de ses membres, elle n’a rien perdue… Iromy avait fuit son regard, mais elle ne pouvait plus le quitter à présent, fascination mutuelle, ils s’étaient trouvés. Il la regardait, le visage lisse. De ses yeux coulaient un flot infini, aucune autre expression sur son visage, juste des larme se déversant sans fin. Tombant, ricochant, pour ne jamais mourir le long de son corsage. Et puis, il mit fin à ce silence, ton dure se voulant obligeant, voix divine pourtant douce, regard sombre, il ne jouait plus : -Tu penses peut être que la mort est la meilleure solution?Son regard se figea, était-elle si prévisible ? Elle ne voulait pas le croire, non, c’était tout bonnement faux. Elle n’avait rien laissé paraitre. C’était la règle de base pour se protéger. Ou alors, des dires lancés à la volée, de toute façon, quoi qu’il dise, il n’avait plus rien à perdre. Torpeur absolue, il fallait qu’elle réagisse. Une grande inspiration, laissant les pleures derrière elle. Iromy se déchire, elle se déchaine, elle se délie de son mal, et pour la première fois, parle : -Je ne suis pas la première imbécile venue à qui tu peux te permettre de dire ce genre de chose. Tu crois que je n’ai pas tout bonnement réfléchit à mon châtiment ! Je ne sait aucunement comment sortir de mon calvaire ! Tout ce que je désire c’est qu’il cesse enfin, la mort semble être la voie la plus rapide à mon traitement. Je ne peux plus endurer ce genre de chose ! Il me rend folle ! Je suis peut-être égoïste, mais qui me regrettera ? Je n’ai plus rien à perdre, je ne peux plus vivre de la sorte. Tu serais surpris de savoir ce que j’endure, secondes après secondes. Je suis mon pire ennemi, chaque instant suffit à ma torture. Je tremble en attendant la prochaine pleine Lune. Je connais d’avance la date de ma déchéance. C’est tout bonnement ignoble. Tu peux m’oublier, m’embrasser, cela ne changera rien, je suis vouée à souffrir. Je ne peux plus rien faire, je suis impuissante, tu m’entends ! Plus aucune issue ! Pourquoi le destin m’a-t-il choisie, je n’avais rien demandé. Je n’ai plus aucune vie, personne ne m’attend nul part. Je suis comme un fantôme m’efforçant de vivre parmi vous. J’aurais voulu mourir sur le coups, j’aurais dû ne jamais rentrer et y mettre fin tant qu’il était encore possible. Mais j’ai été assez stupide pour croire que l’on m’aimait pour ce que j’était et non pour les apparences. Je suis un monstre, un monstre tu m’entends ! Je ne mérite plus aucune compassion, je ne mérite plus rien d’ailleurs ! Alors, oui, la mort me semble être la meilleur solution ! De toute façon, mon cœur a cessé de battre le jour de ma malédiction. Je suis déjà morte, tout ce que je souhaite, c’est ne plus souffrir ! C’est juste ce que je souhaite…Derniers mots, dans un souffle. Elle ne savait pas si elle avait bien fait, et elle s’en foutait ! Pour la première fois, la belle ouvrait la bouche, déversant sa peine. Quelque soit sa réaction, au moins elle serait libéré de ce poids. Il était trop tard pour faire marche arrière, les larmes continuèrent à couler sur son visage, aucune autre expression qu'une peine indéfinissable. Elle ne pouvait vivre ainsi, il était trop dure. Elle ne pouvait se permettre de rester au point mort aussi longtemps. Lui, il jubilait, imaginez, il l’avait tellement affaiblit qu’elle n’était pas même capable de garder ses larmes pour elle. Et, cet homme, ne comptait pas attenter à ses jours. Que demander de plus ? Elle était prête, elle s’était bien battue, à la prochaine pleine Lune, il retenta l’expérience. Il n’y avait plus rien à craindre, ils sont tous lâches, jamais ils ne s’en prendront à elle. " Il n’y a aucune issue, comme tu dis, tu m’appartiens tu m’entends ?! Tu es vouée à me servir, pour l’éternité."Pour l’éternité, votre chemin est tracé. Changer le destin ? Tout bonnement impossible. « Life is just fate » non ?[“Desperate, but not hopelessI fell so useless in the murder cityDesperate, but not helplessThe church strike midnight in the murder city”]***[“Come break me down Bury me, bury me I am finished with you Look in my eyesYou're killing me, killing meAll I wanted was you”]***Je n’arrivais pas à me décider… |
| | | Invité | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Mar 23 Juin 2009 - 21:15 | |
| Mourir... ou pas. Pour certains la mort était un commencement, pour d'autres ce n'était que la fin de tout. Pour Mike c'était un échapatoire. Un échapatoire qui l'avait longtemps tenté mais auquel il n'avait jamais cédé. Pourtant dieu sait comme il en avait envie. Mais jamais il ne s'abaisserais à ce niveau. Sa vie, autrui lui hôterai quand bon lui semblerait. Il espérait ainsi respecter au mieux les lois de la nature. Iromy elle n'en n'avait que faire. Mike ne pouvait pas croire qu'elle pouvait montrer cette faiblesse. Pour lui, l'échapatoire était aussi une marque de faiblesse, voilà pourquoi il restait encore de ce monde: son orgueil et sa fierté. Pourtant Mike ne se permerttait pas de juger la jeune fille. Elle avait apparemment bien assez souffert pour avoir le droit de songer à l'au-delà. Mike lui devait rester. C'était sa punition en quelques sortes, pour avoir hôter de nombreuses vies humaines. Son chatiment. Son calvaire. Tels étaient les mots employés par la Nymphe, lui dévoilant sa colère et sa souffrance. Mike put enfin entendre le son de sa voix. En écho. Parce que l'acool, malgré le fait qu'il s'en était accoutumé, était toujours là et lui procurait un mal être inconnu. Il voyait la rage d'Iromy, ne comprenait que trop bien sa souffrance et pourtant ,l'avait-elle bien dit elle même, était incapable de l'aider. Des propos violents, déchirants, fort. Sa vie n'était qu'une fatalité.
Le destin. Une controverse souvent reprise par les Hommes, à travers les époques. Mike y croyait, il pensait comme certains que son chemin était déjà tout tracé. Et pourtant en voyant Iromy il n'avait plus envie d'y croire. Il avait envie de penser qu'elle avait ce pouvoir de tout changer, de le combattre. Et il le pensait. C'est en cela que Mike se rapproche le plus de l'Homme, pour son esprit emplit de contradiction. L'Homme était un être bien mystérieux. Ils nous envient, ils envient cette force qui nous est propre, alors que de notre côté nous cherchons à fuir notre nature. Nous cherchons la normalité. Mais souffrir de la sorte est notre destinée, non pas la leur. C'est ainsi, nous devons la combattre pour vivre parmis eux. C'est en voyant qu'Iromy avait déjà tout abandonné, alors qu'elle n'avait pas passé un quart du temps qu'il lui restait à vivre. Cette idée décourageait quelque peu le vampire. Il voulait qu'elle se batte, mais quel élément pourrait raviver cette rage de vivre et de vaincre? Mike s'accrochait à vouloir la sauver, ou du moins l'aider. Mais elle ne voulait pas d'aide. Du moins elle ne voulait plus. Il arrivait trop tard. Au moment ou personne ne lui tendait la main depuis trop longtemps.
- Abandonner... Se plier à une fatalité et se ranger dans les rangs afin que tout s'arrête... Il faut bien être humain pour que ça se passe ainsi. Tu n'es pas un monstre, Iromy. Pour moi tu as tout d'une humaine. Et tu es en vie. Ta souffrance personne ne peut te l'enlever, mais tu as le pouvoir de l'atténuer et de te battre. Tu as ce pouvoir. Ce n'est pas à moi de choisir à ta place. Même si je suis certain que tu puisse encore te battre, tu n'en a peut être plus le moindre courage. Même si ce n'est pas à moi de t'ôter la vie, sache que si tu préfère abandonner, je suis tout disposé à te délivrer. Tu n'as qu'un mot à dire.
Il savait qu'il prenait d'énormes risques, et pourtant il espérait toujours. Si elle abandonnait, serait-il capable de la tuer? Il ne préférait pas y penser, et continuer à espérer. L'aider, certainement, mais d'une autre manière, voilà ce qu'il désirait. C'était à présent son but premier. Notre vampire commençait-il à songer plus aux autres oubliant sa petite personne? Peut être cela ne pouvait que lui être bénéfique. Sauf si Iromy n'acceptait point d'autre aide.
"De toute ces entraves, Il y en a une seule qui soit le propre de l'homme: Les mots. Ce sont ses mots qui te détruisent." |
| | | Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Mer 1 Juil 2009 - 15:40 | |
| La Mort est une lumière que toi seul peut qualifier comme un renouveau. Le début d'une autre ère, une nouvelle porte s'ouvre. Le commencement d'une nouvelle vie. Bonne ou mauvaise, telle est la question... Allez savoir, mais cette lumière obsède. Personne ne la regarde avec indifférence, on la redoute, l'attend, la rejette mais tout le monde la verra un jour. Enfin, presque tout le monde, bien vrai, Mike? Par orgueil, tu restes désespérément en ce bas monde, laissant le suicide aux lâches et aux fuyards. Mais, qui est le plus lâche des deux? La Mort peut-être une fatalité ou un choix. Victime ou bourreau. Tous y passeront. La peur restera toujours présente, malgré les dires, tous la regarde avec appréhension. L'être, qu'il soit humain ou non, a peur de l'inconnu, et peux-tu trouver pire inconnu? Tout le monde y passe, mais personne n'y revient, bien entendu. La créature mettant fin à ses jours ne serait-elle pas des plus courageuses? Elle ose braver l'inconnu. Quitter son corps macabé pour franchir les portes d’un monde jusqu’alors inconnu, et peut-être même, encore plus ignoble que le notre. Mais ces êtres osent, ne redoutent pas le danger, assument leurs leur acte. Il n'y a aucune honte à vouloir quitter ce monde de malheur et de débauche. Au contraire, l'orgueil d'être allé jusqu'au bout des ses vouloirs, sans laisser quelconque état d'esprit vous barrer la route. Plus de peurs, ni de souffrances inutiles. Vous vivez ce que vous être réellement. Braver l'inconnu est la preuve la plus digne de votre vanité. Mais, toi, Mike, c'est une autre histoire. Tu restes sur cette îlot délabré par pure masochisme. Ta punition divine pour avoir ôté la vie, tu te châties toi-même. Merveilleuse preuve de dévotion. On s'incline sur ton chemin. La lumière t'es inaccessible, Mike, et toi, as-tu besoin d'aide pour passer un moment de ton éternité dans le bonheur? Je serais ton éternité... Pétrifiée, elle se laissa aller à la contemplation, encore une fois. Inlassablement, redessinant ses traits, pour ne pas oublier. Pas cette fois. Etrange situation, pour Iromy comme pour quelqu’un d’autre me diriez vous. On ne croise pas tout les jour ce genre de créature. Pourtant froid, il arrivait à la faire brûler de dévotion. Elle aurait aimé le quitter, s’échapper par delà les forets, ne jamais revoir son visage, ne jamais avoir à recroiser son regard. Mais la belle restait figée devant lui, sans pouvoir faire un pas de plus. Pourtant loup solitaire, elle n’arrivait pas à se faire une raison. Au-delà de la vénération mystique me diriez vous ? Iromy ne vénérait que son ego, si l’on puis dire ainsi, en tout cas, c’est ce qu’elle se dardait de croire. Ne pas sourire, les yeux baignés de larmes, quoi de plus naturel. Sûrement, peut-être oui. Elle n’avait jamais pleuré pour quelqu’un et avait presque honte de pleurer pour elle, pour sa misérable personne. N’était-ce pas une marque d’arrogance, de cupidité ? Sans aucun doutes, ne pleurer que pour soi, et obliger les Autres à compatir à sa peine. Cela ne porte pas de nom, c’est tout bonnement ignoble. Comprends pourquoi les pleurs des Autres te mettent si mal à l’aise, Mike. Il n’est pas plus malsain que de forcer la personne devant vous à vous réconforter. Vous n’avez pas les mots, vous n’avez peut-être pas même l’envie d’assouvir sa peine. Et c’est tout bonnement compréhensible. Les Japonais, eux, pleurent à l’abri des regards, pour ne pas importuner le sort, pour ne pas à avoir à être jugé, pour ne pas subir cette humiliation. Et c’est sans doutes mieux ainsi. Connaissons-nous la pudeur ? Les pleurs en publique devraient nous être interdits, pour le bien être de tous. Enfin, peut-être à l’excès, mais il n’y avait rien de plus dégradant que de pleurer devant telle créature. Pourtant, quoi qu’elle fasse, ses larmes ne la quittaient pas, ses yeux restés sec depuis si longtemps n’avaient l’air de n’attendre que le jour bénis où ils pourraient enfin déverser leur malheur sur le monde. Pour ne plus jamais s’arrêter. Démesure ou peine âcrement caché ? Quoi qu’il en soit, il avait été le premier à la faire pleurer. Ni tristesse, ni joie. Supplice inavoué, peine immense encrée en elle. Marques indélébiles qu’aucun liquide ne serait effacer. Prison de Saturne, prison à perpétuité. Elle n’avançait pas, ils n’avançaient plus. Le temps comme figé avait l’air de ne vouloir perdre aucun de ses grains de sable. Silence reposant, après cette tirade, il n’y avait sûrement plus rien à dire, pourtant, il répondit, froid, distant. Incommodante proximité, cependant, elle ne bougeait plus. Situation des plus confuses, Iromy ne savait absolument pas comment réagir, les bois l’appelaient, la délivrance à deux pas. Fuir comme une bête sauvage, non du danger, mais plutôt de l’inopinent. N’y voyez aucune lâcheté, mais plutôt de la délégation. Laissant ces situations désagréables aux Autres, on profite de notre liberté. Lassé de devoir se justifier, ces monstres ne prennent aucune responsabilité, et s’enfuient à la moindre intercation. Ils ne cherchent en aucun cas de comprendre, blasés, ils s’en foutent, tout simplement. L’esprit du loup, esprit sauvage. Ne redoute rien, sauf d’un trop plein de sentiments. Une preuve qu’Iromy était encore dans le fond, quelque peu humaine. Pas encore complètement anéantie, on apercevait encore quelques fragments de la jeune fillette naïve et candide qu’elle était jusqu’alors. Sous son masque de glace, un sourire rougeoyant pas encore corrompu qui n’attendait qu’à se délivrer de son bourreau. Croyez-vous que la Muse puisse encore sourire ? Reste-il encore quelques résidus d’espérance ensevelis dans les méandres de ce corps translucide ? Il lui a sûrement tout bouffé, il n’en reste plus rien, soyez en sûr, vous n’avez pas à vous en inquiéter… Encore une chose que nous avons en commun. La destinée, voie toute tracée à l’avance, près-conçue pour que l’homme avance, coule dans le moule qu’on lui avait prévu à l’avance. S’il tente de s’en éloigner, emprunter un sentier de terre battu austère et délabré pour changer la donne, le pauvre fou retombera toujours sur ses pas. Rejoindra inlassablement le chemin principal, encore et encore. Le seul moyen que l’homme a trouvé pour s’en séparer n’est que la Mort. Couper son étoile pour quitter cette allée de débauche. Quoi de plus simple, si vous avez une autre solution, empressez-vous de la clamer haut et fort. L’homme en aura grandement besoin. Iromy en a grandement besoin. Y croire vous voue à un avenir funeste. Vous avez conscience que quoi que soient vos actes, jamais vous ne pourrez faire machine arrière, aucune perspective d’avenir, aucun moyen de vous délivrer du sort. On ne choisie pas son chemin, on ne choisie pas son destin, dans les grandes lignes je m’entend. Votre mère vous conditionne de la substance qu’elle souhaite, ensuite, libre à vous de l ‘accepter ou au contraire, la rejeter. A partir de cet age, lorsque vous avez décidé de votre sort, il n’y a plus de regrets à avoir, il sera trop tard. Ce choix, malheureusement se fait trop tôt, et vous suit, jusqu’à la fin de votre vie, passionnant non ? Quoi qu’il en soit, assumer vos actes, il n’y a rien de pire que de se perdre dan les méandres du passé. Iromy, tant qu’à elle, avait prit la décision de couper les ponds d’avec le monde de conte de fée que sa mère lui avait près-défini. Quel est le pire, mourir de désespoir, illusion d’un monde parfait, ou alors dans la souffrance et le malheur après avoir comprit à quel point ce monde est pourri, il ne servait à rien de s’illusionner, la vérité devait éclater devant vos yeux, plus ou moins brutalement. Syndrome bovarysme, la vérité fait plus mal lorsqu’elle a été caché depuis si longtemps…
- Abandonner... Se plier à une fatalité et se ranger dans les rangs afin que tout s'arrête... Il faut bien être humain pour que ça se passe ainsi. Tu n'es pas un monstre, Iromy. Pour moi tu as tout d'une humaine. Et tu es en vie. Ta souffrance personne ne peut te l'enlever, mais tu as le pouvoir de l'atténuer et de te battre. Tu as ce pouvoir. Ce n'est pas à moi de choisir à ta place. Même si je suis certain que tu puisse encore te battre, tu n'en a peut être plus le moindre courage. Même si ce n'est pas à moi de t'ôter la vie, sache que si tu préfère abandonner, je suis tout disposé à te délivrer. Tu n'as qu'un mot à dire.Mots se voulant reposant, sincérité à demi feinte. Conseil obligent. Écoute et applique, mais je ne te force aucunement la main, bien entendu. La mettre plus bas que terre, lui démontrer qu’elle s’est égarer, pour l’aider à mieux remonter. Elle coule depuis trop longtemps, et personne ne s’est donné la peine de lui énoncer clairement les choses. Petite enfant gâtée, qu’est-ce qu’elle regrette à présent. La comparer à une humaine à nouveau. Le propre des humains est d’éprouver ces sentiments inaliénables tel que l’amour, la tristesse ou encore la rage. Et cette princesse de glace à demi fondue qui se trouve juste à quelques pas de toi ne peut plus les éprouver, pour son plus grand déshonneur. Réduite à l’état de cadavre, elle ne peut plus frémir pour quoi que se soit. Imagine alors, toutes ces émotions qu’elle a ressentie durant ces quelques minutes, une véritable renaissance, elle pensait ne plus jamais avoir la chance de regouter à ce plaisir confisqué des Dieux… Pas un monstre, et bien, tu es bien le seul à le penser, regarde moi, tu ne me connais pas, tu n’as aucune idées de ce dont je suis capable. Crois-tu réellement que j’ai une chance de m’en sortir, que la vie ne m’est pas défendue ? Penses-tu vraiment qu’un jour tout s’abaissera à mes pieds et qu’il ne me restera plus qu’à franchir ce précipice qui me sert de prison ? Pour cela, il faudrait qu’une once de courage coule dans mes veines. Je ne sais pas ou le trouver, je ne sais plus, je ne sais pas, je ne m’en rappelle pas… Nouvel effrois, encore, le sacrifice pour sauver sa pauvre âme. Lui aussi prétendait que sa vie valait plus que la sienne. Syndel et à présent toi, Mike. Lien invisible reliant des êtres à part entière. Pourquoi s’obstiner à me sauver ? Tu penses réellement qu’il me reste une chance. Je refuse que tu te détruise à nouveau pour moi, je n’en vaux pas la peine. Regarde moi ! Alors, je ne suis pas si insignifiante, tu compte m’aider, réellement ? Tu ne m’offres pas le choix. Un tel hasard n’existe pas. Mais une chose est sûre, jamais je ne vous laisserais vous sacrifier. Jamais je ne lui laisserait l’opportunité de vous faire du mal. Et pour cela, s’il faut que je me batte, et bien, je le ferai. Comment qualifier tels sentiments, proche de la dévotion, se laisser tomber bras ouvert, cœur écorché pour l’Autre. Étrange, grisant. Maintenant, elle pouvait se vanter d’avoir un but. Elle avait tout perdu, à présent, elle avait quelqu’un à protéger, les protéger d’elle-même, qui plus est. Mystérieux paradoxe qu’était la dévotion. Jamais elle n’aurait penser se délivrer des ses sordides murmures. A présent, notre Louve avait une raison de lutter et de ne pas s’abandonner à ses griffes. Une phrase aurait suffit à la métamorphoser, regarde ce que tu as fais, en espérant que tu resteras digne d’elle. Que tu continueras à la protéger. Car bien sûr, rien n’est gagné d’avance. Il faut en faire la promesse. Tu viens de te lier à cette Muse de candeur, pacte de sang. Tu ne peux plus faire marche arrière, à présent, il faut assumer. Si tu la prends en charge, prends la jusqu’au bout. La laisser tomber serait pour elle une descente en Enfers, un billet sans retour. Le début de la fin, une déchéance sans aucun espoir de renouveau. Fais en se serment… Elle est trop fragile pour subir une nouvelle dégénérescence… Promets-tu ? Tremblante, devant telles réclamations, la Belle ne savait comment réagir. Mike lui offrait la possibilité de décrocher son étoile, ou alors continuer sa route, s’engouffrant plus profond encore dans ce monde ou vice et vertu ne faisait qu’un. Vivre et se battre. Mourir. Mourir, plus aucune opportunité, la Mort, juste la Mort. Le choix était des plus simples, la Nymphe, médusée s’approcha du dit vampire. Encrant à nouveau ses yeux d’émeraude dans les siens. Infime léthargie, elle s’y remit facilement. Quelques pas en avant, sans savoir elle-même dans quoi elle se jetait. Contacte, à nouveau ? Que faire, au pire elle serait brûler par son Dieu de la Mort, sacrifice infime à côté de celui qui lui avait proposé sa vie en échange de la sienne. Ces brûlures ne seraient que le souvenir d’une cuisante rencontre, le jour où elle avait trouvé un sens à sa vie. Proximité vertigineuse, le souffle cour, un bruissement de vent, courage. Les bras légèrement entrouvert, elle se glissa sur la créature des ténèbres. Enfuit sa tête sur son épaule, avant de murmurer. Voix tremblotante, la première fois que ces paroles sortaient de sa bouche. Dans une étreinte, le temps s’était arrêté… -Merci…
Langue déliée, elle n'aurait jamais pensé, à nouveau. les pleurs ne s'arrêtent pas, s'arrêteront-ils un jour? Seuls dans l'éternité, ici sa vie débute, à nouveau. "Le premier jour de ma vie". A présent, le châtiment ne se fera aucunement attendre. Feu se rependant dans son dos, elle n'avait pas le droit de s'offrir à qui que ce soit. Le bonheur lui était interdit, et il ferait tout pour qu'elle ne le connaisse jamais. De plus en plus ardent, douleur peut-être insoutenable, mais elle tiendrait. Malgré tout tes tes damnations, je tiendrais le coup, je vous l'ai promis, je vous le promet... -Et toi, promet moi aussi... tu n'abandonneras jamais? [ " And you say / Et tu disI'll heal you / que je te guérirais I'll always be yours / Que je serais toujours tien And you say I'll kill you / Et tu dis que je te tuerais If I do something wrong / Si je fais quelque chose de mal *** Still feels like the first time / Il me semble toujours que c'est la première fois To stand here by your side / Que je me tiens ici à tes côtés Together regardless / Ensemble inconscients We'll walk through the darkness / Nous marcherons à travers l'obscurité Still feels like the first day of my life / Il me semble toujours que c'est le premier jour de ma vie *** Remember the times, together we swore to never give up this life / Souviens-toi des moments, ensemble nous avons juré de ne jamais renoncer à cette vie Still hanging on, still going strong, here I belong / Je tiens toujours bon, je vais toujours être fort, c'est ici qu'est ma place And maybe I'm crazy / Et peut-être suis-je fou But I just can't slow down / Mais je ne peux simplement pas ralentir Yeah maybe I'm crazy / Ouais peut-être suis-je fou But at least I'm still around / Mais au moins je suis toujours là" ] The Rasmus - The First Day Of My Life |
| | | Invité | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Ven 17 Juil 2009 - 21:11 | |
| Mike sentait son coeur battre à toute allure. Quelle bétise n'avait-il pas fait là... Et si elle décidait vraiment d'abandonner? S'il ne l'avait pas touchée autant qu'il l'éspérait? Il serait alors obliger d'honorer sa prommesse, de mettre fins à ses jours. Il ne savait pas s'il en serait capable, le problème était qu'il n'avait pas à le savoir mais qu'il devait le faire quoiqu'il arrive. Et, s'étant dit cela, il pensait désormais qu'Iromy accepterais sa dévotion, au final. Alors déjà notre vampire cherchait comment se sortir de cette galère. Aucune issue, Mike, assume tes actes... Cette fille va faire payer la grande gueule que tu peut être. Comment la tuer? Par le sang? Non, impossible, Mike pouvait encore resister, il ne fallait pas tout gacher. Il fallait qu'elle ait une mort rapide alors, Mike ne supporterais pas une seconde d'agonie... Pendant longtemps, il avait tué par les armes. Cela évitait de ressentir la mort de son adversaire. Et Mike ne sachant pourquoi, il sentait que même avec un flingue, la mort d'Iromy serait bien trop dure pour lui. En tout les cas. Qu'elle souffre ou non. Et s'il pensait à la mordre, après tout, si elle a le pouvoir de le soulager de cette torture qu'était sa soif de sang... Voyez, vous rendez vous compte de la banalisation de la chose? Mike en était presque cinglé. Non, il ne pourrait pas... Son arme allait pour le coup devenir sa meilleure amie.
Et alors que le silence interminable se prolongeait, encore et encore, Mike, lassé de contempler les yeux de la demoiselle enbuésde larmes tout en pesant le pour et le contre, avait dans l'idée de sortir son arme et quand sa mains se glissa vers sa jambe, il eut un sursaut et s'arrêta. La jeune fille avait bouger, et avait de nouveau engagé un contact physique avec l'homme. Le pauvre diable n'aimait pas trop ça, pour lui cette étreinte était encore une raison de résister encore et encore à la chair blanche de la jeune fille. Il sentait son souffle et ses larmes couler dans son cou. Sensation étrange, et Mike ne savait définir si elle était agréable ou pas. Avantage, il ne voyait plus son regard, ce regard qu'il l'avait mener à sa perte. Mike demeurrait debout, les bras ballant, un peu désiquilibré par cet élan innatendu. Peut être gênant, mais au fond... Quel soulagement... Elle n'abandonnait pas! Mais en revanche, elle lui demandait d'en faire autant... C'est pas vraiment la même chose, lui n'était pas important dans l'histoire. Sa vie n'était pas importante, et qu'il abandonne ou non, de vous à moi, personne ne s'en soucierait. De toute façon, pour le moment il en pouvait plus abandonner, il venait de prendre sous son aile Iromy et allait l'aider jusqu'au bout. Et comme Mike savait que souvent il déshonorais les promesses concernant sa propre personne, il ne préférait pas lui "promettre". Il n'y avait pas pire qu'une parole oubliée ou abandonnée. Le pathétique vampire, un peu désiquilibré, posa lentement sa main dans le dos de la jeune fille. Il n'irait pas plus loin ne voulant plus prendre de risque.
- Je te promets d'essayer...
Sa voix n'était que murmure, cachant une plainte profonde. Une force lui torturait sa main posée sur le dos de la jeune fille. Il allait l'aider, mais il devait redoubler de vigilance. Elle n'avait sans doute pas le droit d'accepter quelconque aide, quelconque moment de bonheur sans souffrir. Mais à deux, Mike savait qu'ils surmonteraient l'épreuve et vainqueraient le démon qui sommeillait en la pauvre Nymphe. Mike ne tenant plus vraiment, que ce soit à la tentation et à la brulure qui ornait sa main, il brisait doucement l'étreinte en invitant la jeune fille à plonger son regard dans le sien, encore une dernière fois. Mike avait posé ses mains sur ses épaules, mais ne s'éternisait plus au contact. Le loup devait être furieux. Mike cachait parfaitement bien la douleur qu'il avait ressentit en touchant Iromy. Le pauvre homme se battait encore intérieurement pour rester debout. Son crane le faisait souffrir, une mgraine atroce le gagnait.
- Veux tu que je te raccompagne à ton dortoir...?
Il n'en n'avait plus la force, mais pensait encore pouvoir aller au bout de ses limittes. Mike avait toujours été comme ça, se battant jusqu'à sombrer dans l'inconscience, à moitié mort - si je puis dire...-, s'entrainant jusqu'à l'épuisement. Il estimait que c'était au moins ce qu'il fallait. Pour Iromy, il savait qu'il pouvait encore aller plus loin et repousser ses limites. |
| | | Nombre de messages : 127 Age : 31 Localisation : X Loisirs : X Humeur : Nébuleuse. Date d'inscription : 12/03/2009 Iromy Nagaïa | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] Mer 22 Juil 2009 - 15:22 | |
| Le doute vous prend d’assaut. Mal soulevant les cœurs, poigne de fer vous butant l’estomac. Le regard impassible, vous tremblez, il ne sert à rien de faire semblant. Triste douleur, mais il faut apprendre à y faire face. Ici reine l’angoisse, l’agonie la plus totale. Faire un choix et s’y tenir. Dure lorsque votre vie ne se résume qu’à errance et débauche. Centaines de questions rhétoriques enivrant votre esprit, personne ne vous donnera de réponses. Seule l’attente pensera vos blessures, la vérité éclatera, milliers de fragments d’ivoire vous blessant le visages. Gouttes de sang pour ne pas oublier vos choix. Paris sur l’avenir, les conséquences pourraient être terribles, autant pour vous que la personne en face de vous. Cette targue vous prend à la gorge, et vous voilà étouffé par ses mains fantasmagoriques. Emprise des plus totales, votre vie se résume à l’attente. Son étreinte ne se desserrera que lorsqu’il n’y aura plus rien à redire, instant fatidique où les dés seront jetés, ne plus jamais faire marche arrière. Le Néant a engloutit les chiffres de la dévotion, il faut à présent patienter pour obtenir les résultats. Courir à votre perte, un bandeau sur les yeux, vous rapprocher dangereusement du précipice, seule la chance pourra vous sortir d’affaire, ne pas tomber dans cette faille sans fond, chute inéluctable vers le Bas pour l’éternité. Voie amère de la destinée, tapis rouge sous vos pieds, tapis de sang, sang frais, cruauté sans failles, ce chemin deviendra votre bourreau, et malheureusement pour vous, il faudra s’y tenir. Il ne vous reste plus qu’à décrocher votre étoile avant la fin du chemin, c’est votre seule chance d’y échapper. Quelques secondes avant la réponse. La vraie nature du Démon reprend le dessus. Se servir de sa Mort comme un renouveau. Mon sang ?Salvateur ?! Bien sûr… Iromy en aurait été presque dégoûté -si elle aurait été dans son état normal. Se servir de la mise à mort de l’Autre pour se délier de son propre mal, ne plus ressentir l’envie de plus en plus indomptable du sang. ‘La morsure m’a été réclamé, je n’avais rien demandé’. En plus d’une « banalisation », voici une belle parade. L’excuse de choc : ‘Je n’ai fais qu’obéir aux ordres’. Une marque de réconfort, en somme, s’excuser du péché et ne pas ressentir de remords. Affligeant. Et puis la voie vers la bonté naturelle de l’Homme refait surface, « Non, il ne pourrait pas... » Peur ou tout simplement respect voir affection. Il est trop dure de sentir le corps de ta victime se raidir dans tes bras, l’éclat de son œil pâlir, sa peau s’éclaircir -s’il en était encore possible-, la frayeur s’étaler sur le moindre interstice de son corps, l’entendre frissonner d’effroi, gémissement d’appel à l’aide, atroce douleur, ses ongles s’enfoncer dans ton dos pour ne pas crier, dure de sentir son sang chaud se déverser lentement dans ta gorge, sang maudis se mêlant au tien, et puis, la vue du cadavre, plus jamais tu n’aurais pus partager l’intensité de son regard, elle ne serait plus qu’un amas de chair. Une fois l’extase atteinte, que te reste-t-il ? Rien. L’état de manque passé, il ne te reste plus rien… Triste Vampire.
Ici, deux Fous, deux Diables. Ils croient avoir la force d’affronter leur destinée. Lutter contre ce chemin tout tracé, deux Monstres de sang essayant par tous les moyens de se racheter. Seuls perdus en foret, pourtant ils ne se sont pas éloignés, sûrement, ne veulent pas être retrouvés. En tout cas, la Belle ne voulait en aucun cas être retrouvée. Tomber dans le précipice en sa compagnie, ‘tomber pour l’éternité’. Mais bien entendue, aucun rêve ne peut être atteint dans le monde funeste des Natif de la Nuit. Vouant un culte sans faille à l’errance solitaire, plus par devoir que par choix, ils sont contraint à marcher seuls dans les ténèbres. Mais c’est ici que la règle se brise, la régence les a quitté du regard quelques secondes et elle n’aurait jamais dû. Tant mieux pour eux me diriez vous, il ne faut pas s’attendre à une parfaite osmose, qui est le plus à plaindre des deux, jamais ils ne seront seuls à présent. Tu as accepté la lourde tâche de t’occuper d’elle, en espérant que tu sois à la hauteur, à sa hauteur. Plus fort que lui, il faut l’espérer. Dernière demande avait l’effroi, que de son côté, le beau Bougre n’abandonne jamais. Pas tant pour elle, mais un être aussi abattu n’était qu’à quelques pas de la falaise du Néant. Et il n’était pas question qu’il y tombe. Iromy s’était promise de vouer sa vie à le protéger de son Dieu de la Mort et de son côté, Mike restait en vie pour sauver la Nymphe. A sa résolution, deux vies pourraient être protégées. Jamais quiconque pourrait t’être plus reconnaissant. Ta dévotion pour moi est sans faille, si tu n’arrives pas à combler la tienne, je serais ton pond de Saturne, les yeux clos, jamais tu ne tomberas dans cette faille. Pas tant que je serais présente. Aucun mot pour soutenir ce que je ressent. Le langage est trop faible, seule la force du regard compte. A chaque instant, je te remercierais en te regardant, tu seras que tu n’es pas seul. Tu n’es plus seul. ‘Je serais ton éternité’. La Muse s’était approchée, elle avait encouru le risque du contacte. Jamais elle n’aurait pensé pousser encore plus loin les limites du vice. Car lui non plus, ne supporte aucun contacte. Est-ce pour défier vos sceaux mutuels que cette étreinte s’est perpétuée ? Regarde, tu me l’interdis, mais je le fais quand même ! Petite et pittoresque résistance, mais résistance tout de même. Sentant le cœur de la Créature des Ténèbres s’emballer, Iromy voulu se délier pour ne pas lui imposer cette torture plus longtemps. Et puis, douleur se perpétuant, elle ne comptait pas lui laisser la main aussi facilement. Mais Mike souffrait, elle n’aurait pas dû s’approcher. Déception non dissimulé, elle baissa les yeux, se délier pour ne plus qu’il subisse. Sa présence n’était que torture. A présent les regrets, elle n’aurait jamais dû accepter son aide. S’il fallait qu’il souffre, cela n’en valait absolument pas la peine, il en avait bien assez de ses propres soucis. Elle aurait dû s’enfuir tant qu’il était encore temps, ne pas lui imposer sa personne. Regarde toi, tu n’es qu’une petite égoïste, tu ne penses qu’à toi. Pourtant je te l’avais dis. Il ne te reste que moi, toi tout ce que tu es capable de faire, c’est du mal. Vois-tu, regarde, il souffre. Tu n’es qu’un poids continuel. Que comptes-tu espérer de ces fausses paroles, tout ceci n’est que mensonge, et tu le sais très bien. Seule pour l’éternité, tu le resteras. Bien sûr, en plus de pourrir sa vie, elle allait pourrir la sienne. Elle était désolé, elle n’aurait pas dû. Elle ne sera la Muse de personne. Elle ne le méritait pas. Elle ne méritait pas cette Créature, ni personne d’autre d’ailleurs. Se décrocher, pour le prier de l'effacer. Elle ne sera plus qu’un cauchemar, bientôt il l’aura oublié. Il sera mieux ainsi… En un murmure, pour que seule l’oreille des plus attentives puisse entendre.
-Pardonne moi, je ne voulais pas… -Je te promets d'essayer…
Elle ne pu terminer ses excuse, Iromy senti une main glacé se poser sur son dos. Frisson. Le pauvre fou avait accepté, malgré les risques. Il acceptait de souffrir pour elle, Iromy ne savait plus comment réagir. Que dire, se délier, rester, se délier rester, se délier, rester ? Des pire torture que celle que l’on s’inflige à nous même. Deux alternatives cruciales, il fallait faire un choix, et maintenant.Aucune remise de peine n’était possible. Elle sentait, le Loup était furieux, il lâcha tout son fléau sur la main du pauvre vampire, force indissociable qu’Iromy ne pouvait contenir. Effrayante, des plus noires, terrifiantes, des plus incontrôlable. Tu as raison, il est terriblement furieux. Voici que tu oses contredire ses dires, il va te le faire payer, à toi aussi, personne ne peut risquer le défier, tu ne sais pas à qui tu as affaire, et c’est bien dommage pour toi. Brûlure des plus insensés, il fut contraint de se retirer. Docilement et avec tact, il se délia de la Belle, replongeant son regard de cristal dans le sien, enivrant. Elle en fut foudroyée, à nouveau. Elle ne se posa plus de questions, oui elle était égoïste, et elle le revendiquait. En l’instant présent, jamais elle ne connu tel délice. Jamais de sourire, elle en avait oublié le simple geste, mais son bonheur pouvait se lire en ses yeux, deux émeraudes brillants doucement à la faveur du soir. Deux émeraudes redoutant qu’il cesse de la regarder, deux émeraudes risquant de s’éteindre. Très possessive, il ne fallait surtout pas qu’elle se l’accapare. Et ça n’allait pas être gagné d’avance. Volupté dans le regard, elle se promis de faire des efforts. Et des efforts, il y avait de quoi en faire. Aucune attache, mais lorsque le lien était établit, elle se montrait très capricieuse. Mon Dieu, tu as deux Diables sur le dos à présent, pauvre Mike.
Ses mots lui revirent à l’esprit, écho, souvenir d’un regard. Enorme contradiction. ‘Promettre’ et ‘essayer’. Etait-il possible de promettre d’essayer ? Nouvelle parade pour ne pas décevoir, inutile de rester sur la question. Iromy comprenait, il était dérisoire de lui en tenir rigueur, elle aurait tout le temps de revenir sur la question, enfin, presque tout le temps. Et puis, promettre telle chose à une parfaite inconnu, il y a de quoi être réservé. Enfin, pas si inconnu que ça, tout dépend le point de vu à vrai dire. De loin, il aurait été possible de s’imaginer multitudes de choses. Bref. Au moins, il ne l’avait pas assommée d’un pittoresque mutisme. La Belle se contenta d’acquiescer, même si au fond d’elle-même, elle aurait envie de le marteler pour qu’il lui promette réellement de ne plus vouer sa vie à la débauche. Voix des plus sombres, comme affligé, il se contentait de se laisser porter par son destin, étrange, alors qu’il redoublait d’effort pour sauver notre Ange Déchu. Toutes ses forces ne l’avaient pas abandonné, il n’était pas trop tard pour lui non plus. Pour Iromy ? Et bien, disons qu’il est arrivé de justesse, dans quelques jours, la Lune atteindra son apogée, magnifique ciel céleste accueillant, bras ouverts, une Pleine Lune des plus magnifiques, des plus effrayantes. Date de sa déchéance. La Créature de Satan avait gardé une main glacée sur son épaule, comme pour ne rien briser, comme pour lorgner le Loup, décuplant sa colère. Malgré son châtiment, son visage demeurait lisse, feignant de ne rien ressentir. Iromy posa un regard sur sa main, elle brunissait à vu d’œil. Elle savait que le Loup la châtiait en brûlant sa propre peau, mais, son Dieu de la Mort était également capable de perpétuer cette règle aux corps étranger. Violence sans faille, immonde objet de toutes les convoitises, il désirait par-dessus tout la souffrance des Autres. Soubresaut de son cœur, la Belle dégagea son épaule d’un mouvement brusque, s’écartant d’un pas. Horrifiée, elle était le mal en personne. Continuant à le fixer apeurée, se maudissant elle-même. Il vint à briser le silence, première requête :
-Veux tu que je te raccompagne à ton dortoir… ? Les yeux éclatés, elle nia, non, elle ne voulait en aucun cas perpétuer sa souffrance. Toujours en s’éloignant, ne le quittant pas des yeux. Elle ne voulait en aucun cas refuser son offre, au contraire, mais elle ne pouvait se le permettre. Nouveau regard horrifié sur sa main calcinée, il était hors de question qu’elle accepte. Et s’il se prenait à une partie autre de son corps, et s’il se prenait tout simplement à son esprit. Elle connaissait la douleur de l’intrusion, elle ne voulait en aucun cas qu’il souffre, cette douleur était trop violente, personne n’en sortait indemne, et surtout pas un damné comme lui. Nouvelles larmes, elle en devenait affligeante. Se maudissant elle-même, elle se retourna, léger arrêt. Grande inspiration. Désolée, elle était désolée. Fermant les yeux un instant, dos à son Sauveur, elle se réduit à l’abandonner. Fuir comme un lâche, elle en était contrainte, ravagée pas une haine immense, elle le maudissait, elle se maudissait d’être ce qu’elle était. Fallait-il s’expliquer ? Oui, un dernier présent, il avait fait tant, elle ne pouvait se réduire à l’abandonner de la sorte. Résignée, elle reprit de l’assurance, d’un revers de sa main sécha ses larmes. Cachant sa peine, d’une voix faible, dans un souffle : -Je n'veux pas qu'il te détruise, ne m'en veut pas.
Puis, la fuite. Aux premiers pas vers les profondeurs de la foret, il eue un rire sordide, rire de jouissance, il les avait séparé avec autant de facilité qu’il lui était rigueur. Fuite par delà les bois, marche rapide qui se déclina très vite en course effrénée. Ne se retournant pas, elle ne voulait pas savoir s’il l’avait suivit. Elle ne voulait pas même savoir où l’emmèneront ses pas, elle s’en foutait, tout ce que désirait la Belle, s’était le protéger de son entité. Il était le mal absolu, il fallait, à tout prit, que plus jamais ils n’aient le moindre contacte. Les arbres défilaient à la vitesse éclaire, jamais elle n’aurait crue courir si vite. Ses pieds nus la faisait souffrir, branches mortes et autres roches s’enfoncent dans sa chair blafarde. Courir, courir, ne plus jamais s’arrêter, avec un peu de chance, elle tombera dans le précipice, la faille de Saturne sera son dernier domicile… Pourtant, sons résonant en son esprit I need you, I need you, I need you...
Tu disais ‘pour la dernière fois’, tu n’avais peut-être pas tord. A présent, comme hypnotisée par une lumière invisible, il me suffisait de te fuir pour que tu vives.
[ “I’m round the corner from anything that’s realI’m across the road from hopeI’m under a bridge in a rip tideThat’s taken everything I call my own” ] |
| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: Dégénéresence [PV- MiKe] | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|