Entrez dans l'univers de ce lycée pensionnat perdu dans les montagnes transylvaniennes bien mystérieux... Forum RPG ouvert à tous. |
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| Que choisis-tu ? -Pv Syndel- | |
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Invité | Sujet: Que choisis-tu ? -Pv Syndel- Ven 30 Oct 2009 - 0:04 | |
| Il était tôt le matin, le soleil était à peine levé, Mike se préparait, et Akira était assise dans le lit devant la télévision. Chose qui devenait habituel pour la petite fille, quand Mike la réveilla, elle se leva, et attendit pour pouvoir se préparer aussi. Mike avait instauré des règles, qu'Akira se devait de respecter, et l'une d'entre elles étaient qu'elle n'allait dehors seulement la journée, loin de l'établissement et qu'elle revienne avant le soir. Si elle voulais sortir le soir, c'était avec Mike si il le voulais bien. Elle comprenait le fait qu'il s'inquiétait, il n'avait pas l'habitude de s'occuper d'une petite comme Akira, alors du jour au lendemain, sa ne doit pas être facile. Et elle était heureuse d'être tomber sur Mike pour être recueillie, ses humeurs étaient moins changeantes, elle était plus sociables avec les autres, et elle pouvait enfin se comporter comme les enfants de son âge et de plus avec Mike, elle n'avait aucun problème, elle lui obéissait, et quand il lui interdisait de faire quelque chose, elle ne ronchonnait pas, et quand il lui disais de faire quelque chose, elle le faisait. C'est normal, c'est grâce à lui qu'elle ne se retrouve plus dehors. Peut-être que Mike devenait sa famille au fur et à mesure que le temps passait, sa seule et unique famille, son tuteur, et la seule personne à qui Akira faisait vraiment confiance. Enfin, il y avait Iromy aussi, qui lui manquait, depuis le jour où Reünalta les avait attaqué, elle ne l'avait pas revue, et sa tracassait le petit Ange, qui voulais juste la revoir encore une fois. Iromy et Mike, deux noms, deux personnes, deux tuteurs à titre légal pour Akira, depuis le début, jusqu'à maintenant, elle les aimaient, elle les adoraient même.
M'enfin. Aujourd'hui, elle partie au parc comme elle faisait d'habitudes, elle voulait améliorer ces pouvoirs, pour les contrôler à la perfection, elle voulais apprendre à sortir ces ailes de façon instinctive, et non les sortir seulement 10 secondes après qu'elle ai pensé à les utiliser. Elle voulais aussi travailler son don de transmission de pensée, sa lui était tellement utile en cas de problèmes. Le parc aujourd'hui, était vide; complètement désert, enfin pardon. Seules quelques mères et leurs enfants étaient un peu plus loin, assise de son arbre, Akira les voyaient, s'amusant sur l'herbe verte, les feuilles mortes aux pieds des arbres, le vent qui soufflait légèrement. Elle voyait aussi ces personnes dans leur manteaux, qui avaient froid, si ils avaient froid, autant rester chez eux non ? Elle ne comprendrais jamais. C'était le parfait moment pour utiliser ces pouvoirs, elle écouta, tout ce que les personnes pensaient, leur repars de se soir, l'amour qu'ils éprouvent envers une personne où un animal. Les plaintes de personnes fatigués, impatientes, énervées, vexées, des tas de petites choses qui rendait cet instant moins pénible qu'il ne l'était. Avant, elle avait mal à la tête à force d'entendre tout le monde, maintenant, elle appréciait sa. C'était en quelque sorte, une distraction, d'autres jouait aux bacs à sable, elle s'amusait à écouter aux portes, petite commère qu'elle était. Elle aime connaître la vie des gens, elle aime savoir ce qu'ils savent, et elle aime leur parler à travers leurs pensées, ils ne savent pas d'où sa vient, et parfois les réactions, sont surprenantes. Colère où peur, c'était toujours un des deux, personne ne s'en moquait tout le monde pensait à des choses bizarre telle : " Oh mon dieu, je suis possédée!". C'était amusant.
Combien de temps elle restait ici ? Deux, voir trois heures peut-être, il était 11heure du matin, elle partie manger un bout dans une épicerie qu'elle connaissait très bien. C'est là-bas qu'elle mangeait, qu'elle dormait parfois, et c'est aussi là-bas qu'elle a ces vêtements. Elle est gagnante. Elle descendit de son arbre, et se dirigea vers la sortie du parc. 1 heure après, de retour de parc, elle s'assit aux pieds de l'arbre et réfléchit. Deuxième chose qu'elle aimait faire, l'heure où elle devait rentrée approchait à grand pas, l'heure de revoir Mike, elle était un peu plus loin. Mais au final, elle resta 3 bonnes heures sans bouger, le temps se rafraîchissait mais elle ne bougea toujours pas. Que serait notre vie, si nous n'étions pas pareil qu'aujourd'hui ? Ferons nous les mêmes rencontres que dans notre vie actuel ? Où bien, aurions nous le même était d'esprit qu'en ce moment même ? Peut-être qu'à ce moment là, quelqu'un d'heureux, serait triste. Quelqu'un de triste, serait heureux, où mélancolique. Quelqu'un de gentil serait-il maléfique ? Sans coeur, sans pitié, sans amour où sans espoir, et quelqu'un de perdu, saura il qui il est vraiment ? Cette question était-elle vraiment importante ? Où est-ce que ce n'est qu'une simple question qui ne vaux rien ? J'aimerais savoir; éclaircissez moi cette lanterne, pour que je puisse en rallumer une nouvelle ...
Prouvez moi que j'ai tord, où laissez moi avec cette idée en tête. Dites moi que j'ai raison, j'allumerais une autre lanterne, je laisserais les précédentes allumés pour ne jamais rien oublier; Dites moi la vérité, je laisserais ainsi tout tombé..
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| | | Nombre de messages : 350 Age : 32 Localisation : Ailleurs. Loisirs : Survivre. Humeur : Si ça t'intrigue. Date d'inscription : 01/04/2009 Syndel Vungh | Sujet: Re: Que choisis-tu ? -Pv Syndel- Mar 3 Nov 2009 - 21:01 | |
| Game over. Continuer?
Bien sûr que oui. Bas, bouton A. Ne pas abandonner aussi facilement. Le voyant rouge grésille. Il ne fallait pas qu'elle s'éteigne maintenant. Une dernière partie, une dernière course. Une promesse de gagner, et un repos bien méritée. Les ondes la maintiennent en vie. La démone, elle, faiblit. Maintenir une propultion aussi longtemps n'était pas hors de sa portée, mais elle ne le faisait que rarement. Que pour sauvegarder les batteries de l'électronique. Console de jeu quasiment rudimentaire, auquel elle s'était attachée avec le temps. Une console qu'elle avait importé du Japon. Une console qui, au final, lui avait été bénéfique et économique, étant donné le prix de cette dernière à sa sortie dans son pays d'origine. Sauvegarde précieuse, lors du niveau précédent, elle avait gagné une sauvegarde gratuite. Tout s'achète, maintenant. Même les sauvegardes. Ce jeu venait des Etat-Unis d'Amérique. De Boston, plus précisément. Elle avait réellement tenu à l'obtenir avant tout le monde, ce qu'elle avait réussi avec brio. Cependant, cet exploit avait un prix. Un prix beaucoup plus élevé que la console. La nouveauté s'achète grâce à de l'or, aujourd'hui. Les sauvegardes aussi. D'ailleurs, la belle remarqua qu'elles avaient legèrement augmentées depuis son passage de level. C'était la crise, même chez les furieux du volants. Un soupir. C'était pas en perdant une nouvelle fois qu'elle pourrait s'acheter ces jantes Kosei Alpha noires polies, à plus de cent balles l'unité. Celles qui iraient bien avec ces paupières de phares pour Audi A4 break noires qu'elle s'était offerte quelques heures auparavant. Bien entendu, elle était fauchée. Mais tout allait bien, à part sa précèdente défaite face à un Espagnol importé du Mexique à Los Angeles. Le problème de l'immigration perdurait, même dans le monde virtuel. Le temps de chargement se fait long. Merde, à la fin. Il ne lui restait pas beaucoup de temps, et surtout très peu d'energie. Les ondes flétrissaient, tels des pétales de fleurs qui tombaient progressivement. La fatigue. En son sein, un stress qui la préservait de l'endormissement. Une envie inéluctable de progresser. Loading. L'écran devient noir, se rallume petit à petit. La course allait commencer. Trois, deux, un. Le bouton A enfoncé jusque dans le circuit interne de la machine, les touches directionelles maltraîtées comme jamais. Syndel n'était pourtant que seconde. Celui de devant, le petit fils d'Al Capone, lui avait proposé un pacte prècedamment, qu'elle avait refusé avec orgueil. Lui vendre son prototype de moteur écologique et surpuissant, même pas dans ses rêves. Le virage était bien serré, et il fallait veiller à ne renverser personne. L'italien ne se débrouillait vraiment pas mal, mais son capot était déjà soulevé. La démone, non sans un certain entrain, lui rafla la place sur une ligne droite. Autant de rage qui la consummait une fois devant un écran. Génération virtuelle. Rare moment de répit. Echappée méritée. Distraction pour le moins rustre. Pourtant si gratifiante. Laissant de côté la vie quotidienne pour s'évader dans un monde parralèlle, plus ou moins de notre choix. Se réincarner en gerrieur d'un autre temps, en créature génétiquement modifiée, en sportif, et se livrer à leur vie à eux. S'enèrver à la simple pensée de cette pause de réalité oppressante. Mourrir d'exitation en frôlant le bouton On. Ressentir les vibrations sensorielles de la machine s'extirper de la torpeur qui lui était propre. Jubiler à la simple pensée que la vie d'autrui est entre ses mains. Nouvel accesoire morbide. Se retrouver maître des faits et gestes d'un hologramme prisonnier d'une cartouche de plastique, de métal et de courant. Le nouvel outil de détente. La supériorité charnelle. Des flics. Tourne, vite. Evite les, n'oublis pas de rester à droite avant de te faire faucher. Les barrières se baissent, mais ne t'arrête surtout pas, ou tu vas perdre la Subaru devant toi. Accelère.
En excluant ses yeux rivés sur l'écran, la fille du Très Grand n'avait pas vraiment prévu de se replonger avec autant d'entrain dans son pays imaginaire. Elle était d'abord en train de flaner dans les couloirs du lycée, ne trouvant personne avec qui jouer. Elle ne savait même pas ce qui la retenait entre ces murs épais. Elle faisait le point. Que lui était-il arrivé depuis son arrivée. Pas grand-chose, il fallait l'avouer. Sa vie était toujours aussi monotone, encore plus avec l'absence de ces fugues noctures, lorsqu'elle s'adonnait à l'une de ses passions premières, la mécanique. Ces virées de nuit sous les lumières citadines lui rappellait de bons souvenirs, pour la plupart. Y avoir renoncé afin de venir se perdre en Transylvanie lui avait écrasé son coeur charbon, le réduisant à l'état de cendres qui virvoletaient au gré du vent. Un irrémédiable besoin de vitesse. D'accelèration. Sortir. Pousser les portes de l'internat pour une journée. Ignorant la légalité de la chose, s'en foutant totalement. Oui, aller dehors, respirer l'air de l'extérieur, tout cela lui ferait le plus grand bien. Sans s'en rendre compte, la belle avait regagné le couloir la menant à sa chambre. Elle repensa à sa louve. Son cristal luisant sous les rayons de la lune à l'achèvement de sa restauration. Un sourire fendit son visage clos un instant, avant de s'éteindre aussi subitement que son arrivée. Quand elle ouvrit la porte, la chambre était vide. Aucune idée de sa position. C'n'est rien. Elle, avait trouvé quelque chose à faire, ce qui n'était pas son cas. Quelques pas vers son armoire, qu'elle ouvrit avec finesse. En sortit un sac noir, simple, ni trop grand ni trop juste. La Vierge de fer y glissa du liquide, son portable, des cachets multicolores, et en fouillant sur l'étagère pour retrouver ses lunettes, sa main butta sur un plastique froid. Etonnée, elle souleva la pile de vêtements qui le recouvrait, avant de reconnaître sa petite boîte à merveilles. Une lampe magique, ou plutôt à ce rythme et selon l'image que l'on avait forgé de sa catégorie, une patte de singe. Se retrouvant prisonnière d'une machination diabolique, exaltante, tellement jouissante qu'elle en devenait putride. Nocive. Toxique. Course centrifuge, tournant, tournant, tournant. Glissant la machine avec discrètion dans son sac, refermant l'armoire prestement, courrut dehors en prenant soin de bien refermer la porte derrière elle. Déambulant dans les rues désertes du village non loin du pensionnat. Jamais elle n'avait courrut aussi vite, et elle était épuisée. C'était malin. Elle avait le temps pourtant. Ignorant l'heure qu'il était. Elle avait le temps. Jetant un coup d'oeil des deux côtés pourt trouver une boutique d'ouverte. À croire qu'un fléau pire que le châtiment divin avait ravagé les petites rues tranquilles. Trop tranquilles. Un peu de vie, bon sang. Jusqu'à la vision d'un café ouvert. La terasse était quasiment vide. Halletante et exténuée de sa course tant inutile qu'intense, elle traversa la rue et s'installa à la première table de libre. Surelevant ses pieds pour se retrouver dans un alignement horizontal presque parfait. Resprenant son souffle peu à peu, se calmant. Elle n'eut pas à attendre longtemps, le café devait souffrir de la crise humaine. Un serveur, la trentaine, rondouillet mais aux traits fins et pas vraiment désagréables la salua poliment, tout sourire. Il saisit son calepin et attendit les quelques mots qui le ferait repartir pour le comptoir. Le choix fût sobre, mais indémodable. Un Bloody Mary, si vous avez cela, merci. Cherche pas à faire demi-tour, c'est trop tard. Le camion, freine. Doucement. Laisse le passer. Bien, maintenant, accelère. Roule, vite, vite. Gauche, mets-toi à gauche. Merde, l'hélico. T'en fous, trace. Non, non. Le camion. Passe sous le camion. Vire à droite. Continue comme ça, ralentit pas. Reste en dessous jusqu'à ce qui se rende compte que t'es plus là. Il revint quelques minutes à peine après avoir prit en note sa commande. Pour une fois qu'elle n'avait pas à attendre des heures. Tout en pensant à sa vie actuelle, elle porta la boisson à ses lèvres. Se délectant du brevage alcoolisé avec passion. Trouvant en ce nectar raffiné ses racines. Un pays ravagé par le froid, vidé de toute population jusque dans les pseudos grandes villes. Une racine assez lointaine, pour ne pas dire complètement enfouie. Ne se considérant pas le moins du monde comme native de ces terres. Doutes. Elle cogita sur cette évidence en buvant le liquide rougâtre. En fait, le verre était un peu grand, et la belle eut du mal à le terminer. À côté, la note dans un cendrier. Elle l'attrape du bout des doigts, la survole furtivement. Soupir. La vie est chère. Saisissant son sac, en sortant le liquide. Elle extirpa de la maigre liasse un billet, le coinça sous le cendrier. Lassée de ces centimes inutiles. Avec bravoure, Syndel se redressa. Non sans fénéantise absolue. Fidèle à elle-même. S'epousseta le haut instinctivement. Remonta le sac sur son épaule gauche, rengea sa chaise sous la table. Gardez la monnaie.
Elle arriva dans le parc en traînant les pieds. Le résultat de toutes ses nuits passées allongée sur son lit sans fermer l'oeil. Ca lui apprendra à vouloir veiller tout ce temps. Une seule envie. Se poser quelque part, et resortir sa plateforme portable qu'elle n'avait pas touché depuis le voyage en avion qui l'amena jusqu'ici. La Transylvanie. Peut-être étaient-ils en avance sur certains jeux. Un point positif. L'Anthéchrista ne se souvenait plus des jeux qu'elle possédait sur cette plateforme-ci. Sûrement quelques mythes du genre, de la course, du tunning, et certainement un peu de tout. Elle n'était pas bien difficile à ce niveau. Puis, la facilité à craquer les consoles était tentante. Même un gosse aurait réussi à décrypter la sécurité. Ceci dit, il y aurait donc davantage de jeux piratés et téléchargés que de neufs. Que voulez-vous. La vie est chère, et on trouve des solutions pour survivre. Pour le moment, elle continuait à marcher, et arriva sur la place. Une sorte de regroupement de bancs vides, comblés pour certains de quelques femmes accompagnées de leur progéniture. Syndel avait horreur des enfants. Et avait un certain don pour les attirer. Chimie dont elle n'avait pas conscience, et qu'elle répulsait au maximum. Qand elle vit deux gosses courrir près d'elle, la démone s'éloigna soigneusement, sous les regards foudroyants des mères poules. Pitié, c'est ça être Mère? Avoir des espèces de petits... d'hommes modèle réduit dans les pattes à longueur de journées? Très peu pour elle. Vieillir. Avoir des enfants. Devenir ce que l'on a toujours nier être. Fréquenter des ombres peu conseillées. Plus grandir. Un coup en pleine poitrine. Syndel détourne le regard. Pas facile de connaître l'avenir. Voilà pourquoi l'Oracle reporte sa naissance. Elle tente d'oublier cette horreur. Cauchemar se rapprochant d'elle, un peu plus. Chaque jour. Chaque nuit. Ca ne colle pas. Une vie entière, pour en être réduit au stade de Mère porteuse. Jamais. Jamais. Le futur. La plus terrible des fureurs. Aussi cauchemardesque que Freddy Cruger. Lunatique. Innocente. Eventrée. Pas si faible. Elle en faisait le serment. Puissance en laquelle elle remettait le peu de sentiments qu'il lui restait. Rattrapée par Mère, étranglée par sa corde visqueuse. Sa marche se fit plus insistante. Bien plus indécise. Les consoleuses la regardèrent avec dédain. Mépris grandissant qu'elles jugèrent bon de lui signaler.
-Quelque chose vous dérange?
Dans leurs yeux bleus, la haine. Elle s'arrêta, comprit que cette remarque lui était adressée. Elle pivota sur sa droite. Les femmes se tenaient là, devant elle, avec tout l'amour de Dieu sur leurs épaules. Leur ventre enflaient à vue d'oeil. Comme quoi donner la vie, et ce à plusieurs reprises, était une bénédiction. Jusqu'à ce qu'ils grandissent. Elles s'aperçoivent alors de leur laideur, de leur liens. Le cordon ombilical n'est qu'à moitié tranché. Elles les retiennent, les séquestrent. Pour leur bien. Ils ne comprennent pas. Ils n'auront pas la faculté de comprendre. C'est ainsi que la bénédiction mute en malheur. Les pactes ne sont que des prisons. Les mots sont sans aucun doute les plus robustes. Ils la retiennent face à leur évocatrice. Elle et sa compagne n'ont pas détourner les yeux. Persants à souhait. Ceux de la démone, nuancés ocre ou rouille, fixent tour à tour les leurs. Sa neutralité dérange, elle en joue. Poussées à bout. Leur impatience les rattrape.
-Et bien? Qu'est ce qui vous fait peur?
L'ombre au dessus d'elle s'étend. La fille des Enfers lève les yeux, se retourne. Un arbre. Ses feuilles jaunes orangées lui rappelle ses iris. Sans plus de mots, elle se rapproche, pose ses mains sur l'écorce rugueuse, et grimpe. Les ondes l'aident, mais elle y fait beaucoup. Son souffle se saccade, les siamoises la regardent, béates. Ses cheveux s'emmêlent avec les brindilles et autres feuillages, quelques feuilles tombent lorsqu'elle secoue les branches pour se hisser encore plus haut. Les gosses la voient. Ils s'approchent de leur mère respectives. Syndel parvient à atteindre une branche assez solide pour la supporter. Elle passe sa jambe par dessus, et s'y installe. Essouflée. Les mômes jacassent leur soif de faire pareillement. Elle suspend son sac à une branche voisine, la salue d'un coup de tête, et avance en rampant le long de celle qui la supporte avec bravoure. Elle écarte les branchages devant elle, et aperçoit le quatuor ridicule. Les deux sujets relèvent les yeux vers la belle, qui passe sa tête à travers les multiples feuilles mortes qui se logent dans sa chevelure d'or. Les enfants font son éloge, mais elle ne parvient pas à tout déchiffrer. Se contentant de les regarder avec un air des plus déconcernés.
-Leur espèrance me fait peur.
****
Sors de ta cachette. Il est parti. Doucement, laisse le poids lourd rouler à sa guise. Roule. Fais attention, les poulets ne doivent pas être bien loin. Change de voie. Tourne à droite. Sors de l'autoroute. Dans la ville, ils auront plus de mal à te cerner. Attention, radar. Ralentis... Ralentis, merde! Calme toi. Va au péage. La file, là. Celle où tu payes par liquide. La carte, on peut relever les derniers achats, et ils sauront qu'on a quitté l'autoroute. Paye. Souris, aller. Force toi, esquisse en un, au moins. C'est bien. Accelère dès que tu as passé le panneau soixante-dix barré. N'oublis pas de tourner à gauche si tu veux aller prendre de l'essence. Tu t'en ai bien sorti. Bravo. La belle ralentit les battements de son coeur. Croix directionnelle gauche, maintient A enfoncé. Sauvegarde au plus vite. Elle s'essoufle. Les ondes, en trop grande quantité et sur le long terme ne font pas bon ménage. Elle s'était épuisée à la tâche, et n'avait pas vu l'heure passer. Quand elle redressa la tête pour observer à travers le feuillage de l'érable la couleur du ciel, elle fut frappée par ses tons cuivre. Il était si tard que ça. Il fallait rentrer. La belle laissa tomber ses paupières sur ses yeux automne. Le plus raisonnable serait de rentrer, et rapidement. Si l'on s'était aperçu de son absence et qu'elles étaient interdites, qui savait ce qui l'attendait là-bas. Soupir. Effluve électrique qui lui traversa tout le corps. L'écran devint noir. À bout de force. Le jeu est terminé. Sans perdre plus de temps, elle fourra l'engin dans son cabas, le replaça sur son épaule meurtrie par un coup dans une branche quelques temps avant cela, et sauta de l'arbre. Dire qu'elle aurait très bien pu glisser le long du tronc. Non. Il lui fallait sauter d'aussi haut. Elle atterit, par un quelconque miracle, sur ses pieds, mais perdit l'équilibre et se rattrapa de justesse. Se redressant. Balançant sa tête à droite, à gauche. Soupir. S'essuyant machinalement la joue du revers de la main. Défaut psychologique. Indélébile. Plus personne n'était là. Tous était reparti dans leur chez eux. Quelle vie de merde. Réajustant son sac de manière impeccable. Elle entendit alors un crissement de feuille. Discret, mais audible. Elle se retourna. Une gamine, assise au pied de l'arbre. Baissant le regard vers elle. Un ange. Au sens propre du terme. Il ne manquait plus que cela. Son visage délicieux lui rappellait quelqu'un. Pas plus que cela. Peut-être l'avait-elle aperçu dans une ruelle avant de venir. Elle n'y avait pas fait attention. C'n'était pas possible. Une telle puanteur ne peut passer inaperçue. Odieuse sensation de... douceur. D'inocence. À en être malade. Un haut le coeur répulsif. Syndel choisit de lui parler. Perdue ici, seule, n'était pas vraiment la solution. De plus, elle devait la connaître d'une certaine façon. Qui était-elle. Qui était-elle pour être passée à travers les mailles de son filet une première fois.
-Qu'est ce que tu fais là, toute seule? Tu ne rentres pas chez toi?
Bien sûr. Cette gosse devait bien avoir un chez soi. Comme tous ces êtres malsaints qui régnaient en ces lieux. Démons exclus, les autres races s'y habituaient. Les Autres, simplement les démons, avaient une réputation. Cliché. Pas de chez soi. Seul. Seul avec sa solitude. Coupé du monde, à cause de ces êtres. Ils n'en savaient rien, se disaient tolérants. Ils étaient la honte de ce millénaire.
Nouvelle mission pour toi. Reprend ta caisse dès que t'auras fait le plein. Fonce dans le centre ville, fouilles les lieux. T'y trouvera la populasse. Flingues les tous. Sans distinction. Pas de quartier. Fais ça vite, que ce soit clair, propre et prècis. Reparts une fois que toute la ville sera vidée. Game over. Continuez?
[ Tu conduis une voiture chère, espérance, suprématie. Tu deviens incontrôlable, le monstre attend juste en bas. Tu manques toujours d'expérience, Dommage, trop près, trop tard pour remarquer où t'es. Il n'y a pas d'autres chemins à prendre, Selon la tendance, il t'arrive de te méprendre. Vivant une vie de médiocrité ? Hypocrisie, légitimité. Dépasse ça ou c'est maintenant Game Over. Y'a-t-il un endroit convenable pour lutter ? Dis STOP à ça ou noie-toi dedans. C'est toi qui vois si tu lances les dés.] |
| | | Invité | Sujet: Re: Que choisis-tu ? -Pv Syndel- Dim 22 Nov 2009 - 16:54 | |
| Se saluer toujours de la même manière, être supportable où insupporter, être aveugle où attentionné. Routine malfaisante, qui se sert de nous pour se nourrir, se divertir, qu'avons nous de si drôle ? Sommes nous réellement des attractions faites pour passer le temps ? Poser cette question au monde entier, et toutes les personnes courageuses vous répondront. Mes autres resterons dans leur coins à se taire, ne rien dire, se faire petit. Stupide ? Je l'accorde. Intelligent ? Je rigole.Je rigole au nez de ceux qui se disent hors du communs, humains comme spéciale. L'être humain est une espèce idiote et sans-intérêt. C'est beau de croire en des choses qui ont final n'ont aucunes importances aux yeux de tous. Sauf pour nous. Nous qui nous sentons seuls, à l'écart du monde, perdue et incompris, on pense, à tout ce qui fait que nous nous sentons largué. Mais au final, tout sa nous fait prendre conscience que l'ont peux être fort malgré tout, on peux se relever, blessé, égratigner mais plus tard on sourira. Fort et peut-être heureux, arrêtons de se prendre la tête pour des stupides détails.
-Qu'est ce que tu fais là, toute seule? Tu ne rentres pas chez toi?
On parle ? Akira releva la tête, elle l'avait vu, elle s'en souvenais très bien. Elle-même ne savais pas comment elle était partie sans rien avoir, et elle préférait oublier, la fillette secoua doucement la tête, chez elle ? Mais il n'était pas encore l'heure, même si elle avait l'intention de se relever pour rejoindre son logement, mais elle l'avait coupé dans sa lancé, juste par ces paroles. L'ange se mit debout et remit ces vêtements en place. Répondre où rester silencieuse ? Aki' resta perplexe.
-J'allais y aller.
Se sentir épier, surveillée, comme si que le seul faux pas que vous allez faire aller vous tuez, allez signé votre contrat de fin de vie. Elle n'avait rien demander, et pourtant à chaque fois qu'elle mettait un pie dehors Akira risquait gros; elle ne se méfiait pas assez, ouvrant les portes à tout le monde, elle ne restait pas sur ces gardes bien longtemps; toujours faible disant être assez forte; elle ne valais pas grand chose mais essaya au moins. Elle essaya de se faire entendre, se faire comprendre. Pardonnez lui son surplus de confiance, elle commence à se calmer, n'est-ce pas ce que tout le monde veux ? La paix. Qu'elle se comporte le mieux possible, c'est ce qu'elle voulais le plus possible, même sûrement plus que tout le monde... Alors maintenant; que va t-il arriver ? Hein, qu'allons nous faire ? Rester ici, à se regarder, sans un mot, sans bouger, se faire admirer par des personnes inconsciente ? Bougeons-nous. Bougeons nos derrières à faire quelque chose. N'importe quoi, même un geste stupide tel un grattage, pitié. |
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