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| The first night...and the first demon (PV Syndel) | |
| Auteur | Message |
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Invité | Sujet: The first night...and the first demon (PV Syndel) Mar 22 Juin 2010 - 22:41 | |
| 1er jour Ruines"Pourquoi suis je ici?? Je me rappelle juste m'être endormi, jusqu'à ce que j'entende une voix, qui n'avait absolument rien de rassurant. Tout ce que je vois, c'est des ruines éclairées par la lune et....OH, NOM DE......"
Fin du rapport
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Dans le genre "Horreur de la nuit", Blake pouvait demander ce qu'il voulait, mais là, ca dépassait tout ce qu'il avait pu imaginer. Déjà, s'endormir et entendre une voix démoniaque, ca n'avait rien de rassurant, mais être transporté dans un autre lieu, sans vraiment qu'on lui demande, ca avait tendence à ne pas le rassurer, surtout si il savait qu'il n'était pas seul. Au premier abord, il était en plein milieu de ce qui fut à une époque, une salle de bal, ou de réception, bordées de colonnes en pierres, et de quelques vitraux, dont la plupart étaient brisés, ce qui expliquait les quelques courant d'air, au même titre que l'un des trous béants, donnant sur l'extérieur. Maic qu'il n'avait pas vu, c'était le petit plus au plafond, qui se déplaçait à la manière d'une araignée...SURTOUT QUE C'EN ÉTAIT UNE, mais sur le coup, cette chose, au physique hybride, ne semblait pas l'avoir remarquée, surtout quand on sait qu'elle se mangeait un carpaccio de plusieurs villageois, ceinturons et vêtements y' compris, en laissant échapper un filet de bave gluante qui vint s'écraser près du chasseur, ce dernier se mettant alors en garde en chargeant ses éclairs dans ses mains, attendant une réaction de la chose, qui ne tarda pas à lui accorder une certaine attention en rugissant, avant d'atterrir avec violence sur le sol, faisant trembler l'ensemble de la zone. Là, il était maintenant largement possible de décrire ce monstre au physique réellement atypique. Corps d'araignée monstrueusement gonflés au dopant pour la partie basse, et un buste humain, pour la partie haute....Enfin,"humain", c'était vite dit, car cette partie était étrangement recouvertes de plusieurs cicatrices, qui donnaient plus l'impression de fissures parcourant l'ensemble de son corps...Cela aurait pu passer pour un simple monstre si il n'était pas entouré d'un halo rouge sombre, qui semblait troubler la zone l'entourant. Blake devina tout de suite par qui ce monstre avait été envoyé, alors que ce dernier s'adressa à lui d'une voix sépulcrale, qui vit vibrer en partie les vitraux de la zone.Musique d'ambiance: Arachns BattleDemon araignée: CARNBY....Toi qui a peché, apprete toi à être jugé.Je sens ta peur. Tout ce qui est à toi, m'appartient, dorénavant.Blake: C'est mon père qui t'envoie finir le sale boulot, n'est ce pas. Désolé de te decevoir, MAIS C'EST TERMINE. Tout a été oublié, démon.Demon Araignée: Peu importe que tu ai oublié tes péches. Pour toi, il n'y aura aucune pitié.Blake: J'en ai rien à foutre de ta pitié.Démon Araignée: Tu accepte donc pleinement le sang que tu a versé pour me retrouver? Fort bien, fils.Blake: Ca c'est mon problème...MAINTENANT,A TON TOUR D'IMPLORER MA PITIE
Demon araignée: J'en doute, chasseur, mais dis moi,, ces enfants....Saura tu tous les protéger?Blake: AFFRONTE MOI, POUR LE SAVOIR.Blake venait de passer à l'attaque en lanceant une première salve d'electricité vers la créature, qui esquiva sans problèmes, avant de réatterir derriere lui, pour essayer de le frapper. Toutefois, le chasseur esquiva à son tour, avant de lancer une nouvelle salve qui frappa la créature de plein flanc, ce qui lui extirpa un cri de douleur. Celui là, comme tous les autres envoyés, allait retourner en enfer, tandis que Blake le repoussa à nouveau avec une salve bien placée. Le démon recula, laissant le temps à Blake de se cacher derrière une colonne qui fut vite pulvérisé par la force de la créature.Démon araignée: Je te tiens.Blake: Pas encore.Une nouvelle salve d'éclairs parti en direction de la créature, qui la prit cette fois en plein torse, lui extirpant un nouvel hurlement, sans se rendre compte que le chasseur était maintenant accroché à son dos....EN 1 SECONDE?? Le démon ne comprit que trop tard, lorsqu'une douleur vive lui traversa l'épaule, une douleur provoqué par le contact froid et tranchant d'une dague bien placée, sur un point de son corps bien précis, le privant maintenant d'un de ses bras, tandis qu'il parvint à éjecter Carnby, ce dernier se réceptionnant sans trop de mal.Démon araignée: ESPECE DE CHACAL.Blake: J'ai combattu bien pire que toi....Mais que tu me crois ou pas, je vais te réexpédier dans l'enfer que tu n'aurais jamais du quitter. Tu est peut être un démon puissant, mais moi, je suis le fils de...Démon araignée: TAIS TOI. NE PRONONCE PAS SON NOM, HERETIQUE. Cette fois, Carnby ne put esquiver l'attaque qu'il prit en plein flanc, l'expédiant en plein sur un mur, ce qui n'améliora pas sa situation tandis qu'il tomba lourdement sur le sol, en crachant un filet de sang, avant de lancer un nouveau regard de défi au monstre.Blake: C'est tout?? Je ne te savais pas si.....limité.Démon araignée: CREVE, TRAITRE.Les deux adversaires se chargerent alors, l'un vers l'autre, magie activée, et avec une envie meurtriere d'en finir rapidement. Il ne mirent pas longtemps à se rejoindre, chacun s'appretant à porter le coup de grace à l'autre. 2 secondes plus tard, chacun lancea son attaque, qui diffusa une vive lumière irradiant toute la zone, avant que celle-ci soit secouée par une très violente explosion, dont l'onde de choc s'étendit sur une bonne partie de la zone entourant les ruines.
Y'avait il eu un vainqueur?? Si oui, lequel?? |
| | | Nombre de messages : 350 Age : 32 Localisation : Ailleurs. Loisirs : Survivre. Humeur : Si ça t'intrigue. Date d'inscription : 01/04/2009 Syndel Vungh | Sujet: Re: The first night...and the first demon (PV Syndel) Ven 2 Juil 2010 - 21:46 | |
| Cette voix. Encore cette putain de voix. Depuis une journée, elle l'entendait. Une journée entière à vivre sous son emprise. L'avantage, c'était qu'elle pouvait jouer avec. L'inconvénient, c'était très vite lassant, comme divertissement. Elle partit les oublier en ville, n'était pas rentrée par la suite. Cette ville, maintenant, c'était son second pays. Elle n'avait plus de secrets pour sa personne. Pour se purifier, la belle se rendait du côté de l'église. Monument saint. Inaccessible. Une fois devant, suite à un voyage plutôt mouvementé, la voix lui hurlait quelque dire devant l'entrée. La repoussait. Ne pouvait pas entrer. Parce que ce n'était pas possible. Tu es le Mal, et tu ne seras jamais Bien. Si tu le dis. La démone avait jeté un regard au bâtiment, furtif. Fuis, ne restes pas ici. Tu ne peux traîner longtemps dans les parages. Tu ne devrais même pas être là. Sans doute. Rendescendit les marches avec un entrain dès lors inconnu. N'avait point le désir de quitter la place si tôt. Jusque là, Vox n'était pas parvenue à la faire changer d'avis. Cela n'évoluera pas si vite, qu'elle se l'encre dans l'esprit. Il y avait eu pire, avant elle. L'effet doppant du rêve, la trace cutanée du médicament. Elle n'était rien de plus qu'un obstacle à passer. Comme tout les autres. L'une des haies les plus petites qui soient. Une nouvelle force à contrer. Tu es Mal. Non, juste Neutre. Ses paroles étaient aussi clair que l'eau d'un marais. Enfin, ce n'était pas exactement les paroles qui n'avaient pas de sens, mais plutôt la globalité de ces échanges solistes. Tu règnes. Je te saigne. Ma pierre, où est-elle. Ca avait duré toute la durée de ce jour. Longtemps. Un bon moment. C'en était devenu éreintant tellement traditionnel. Les dits possésseurs, ceux qui s'amusaient à laisser trainer leur âme ou l'on ne sait quoi dans le système nerveux d'autrui. Ceux-là n'étaient vraiment pas créatifs. Ne vas pas par là, combien de fois l'a-t-on entendu. Et après. Une apparition mystique devant les yeux. Sans doute un fantôme du passé, l'être aimé, ou qui que ce soit d'influent sur la personne. Mais c'est si évident que c'en devient lamentable. Ils n'ont pas encore compris que leur torture mentale soit disante inssuportable, abjecte, cruelle, néfaste, ignoble et autres n'est en fait que... que théâtre. Once de jamais vu, pour une fois. Espèrons peut-être l'aperçevoir de notre vivant. Qui que cela soit, Vox ou son propriétaire. Qu'il sache au moins que sa souffrance fait rire, ou larmoyer de pitié. Enfin. S'il tenait en compte la critique. En attendant, Hell fait le tour du monument en répondant aux questions, aux ordres, aux lamentations de la seconde ayant élue domicile en son sein. Tu ne rentres pas là-dedans. D'accord, M'man. Se retrouvant assise sur une pierre, acollée à la paroi rocheuse de la basilique. Elle sortit de l'intérieur de sa botte une sèche, se contenta de l'intercaller entre son idex et son majeur droits. La faisant passer d'un côté à l'autre avec aisance. Habitude, distraction. C'était avec un crayon que le jonglage fonctionnait le mieux. La fille de Méphistophelès avait tout laissé dans son antre. S'était contentée de s'habiller dans un premier temps. Robe courte, couleurs sombres, cybernétique, robotique. Accessoires, gants longs, cravate trouée, bottes hautes. Allure bionique. Par la suite, elle s'accorda le luxe de l'échappatoir. Passa par la porte d'entrée, en plein jour, avec des témoins. Encore inexpérimenté. On ne lui dit rien. Elle fila sans demander son reste. Et c'est à cet instant que l'extérieur lui tomba dessus. Finalement sortie d'affaire. Enfin, elle s'installa face au cimetièrre. Fascinant. Ce qui l'interessait, c'était Vox. En train de délirer. La démone l'écoutait. Retrouve moi, pendue dans ma chambre, soigne toi avec de plantes. La fin est proche, tu es au courant. Mange ma chair et renais. Vole, rêve, échappe toi. Je voulais ton bonheur et c'est toi qui t'en es privée seule. Cours au château, implore mon pardon. Retrouve, retrouve mon cadavre, délectes-toi de mes vicères pourries. Elles sont délicieuses. Ma fille, mon sang, as-tu rangé ta chambre? N'oublis pas que la poussière est malaine. Tu es belle, ma chérie. Lisette, ma belle, viens dans mes draps. Demain, tu auras le droit d'essayer une de mes robes. Et ne cherches pas de réconfort, il n'existe qu'à travers moi. Les autres ne veulent pas ton bonheur. Il n'y a que moi qui le souhaite de tout mon coeur. Je te demande une faveur. Accorde lui une chance. Va le chercher. Trouve. Il est au château. Il t'aime, si tu savais. Plus que tu ne le crois. Il t'attends, tu sais. Il t'a toujours attendu, toi. Et tu es parti sans l'attendre. Non! Je t'avais dis maintes fois de rester auprès de moi. Tu ne pouvais pas me quitter. Alors je t'ai gardé, Amante, je t'ai confisqué à tout le monde, lui et le reste. Ils n'étaient pas dignes de ton être, Mimi, jamais personne ne fut aussi probe que moi pour te recevoir. Tu le sais, j'ai toujours été comme il le fallait. Avec toi, ou avec les autres. Mais tu étais comme il le fallait pour moi, Lisette. Tu as toujours été parfaite à mes yeux. Alors quand tu as voulu partir... J'étais brisée, ma belle, tu m'as cassée en mille morceaux. Et pu... Mais elle s'arrête jamais de parler, celle-là. La jeune femme avait décroché de sa tirade depuis un moment. Simplement, se concentrer sur le geste rotatif de la cigarette entre les doigts. Rapide. Apaisant. Ferme les yeux, soupire. Je t'ai mangé, oui! Tu étais à moi, tu m'entends?! À moi! Alors je t'ai dévorée, et tu étais succulente, aussi bonne que d'ordinaire! Silence interne. Son écho se perdait. Il suffisait d'attendre, la preuve. Sur ce, la clope cessa son voyage quand son poing vient se clôturer sur elle. Avec prestance, la fille des Enfers se dressa sur ses jambes, puis sans direction précise marcha droit devant elle.
Vox lui avait demandé d'aller au château. Curiosité maladive. Rien de plus. Cette fois-çi, la voix semblait être celle d'une femme. La trentaine, peut-être. Vox mutait. Vox n'était pas une entité définie. Elle évoluait en fonction du temps qu'il faisait dans le ciel. Non, en fait elle changeait de temps en temps. Parfois, d'un seul coup, elle perdait toute son élégance - parce qu'il fallait l'avouer, elle avait de l'allure - pour la troquer contre des intonnations rauques et sauvages. Masculines. Ces modifications étaient éphemères, bénines, et leur durée variait. Jusque là, la tranformation la plus longue avait duré aproximativement deux heures, ce qui n'était pas si énorme. La fille du Froid s'attendait à pire dans les jours à venir. Parce qu'entendre des voix aussi était bénin, avant. Durant toute la durée du trajet, la déclarée femme lui avait raconté des histoires. Pendant tout ce temps, la démone ne l'avait pas écouté, si ce n'était qu'un moindre instant. Concentrée sur la route à prendre, la direction à attraper, le point à franchir. Voie pédestre, sur les toits. La circulation était toujours bien meilleure. Il fallut les quitter alors que l'interne braillait de ne pas aller par là. On va pas la contrarier. Se perdre, pour finalement se trouver face à une bâtisse encore unique. Inconnue. Sorte de relique des temps anciens, ayant peut-être contribué au patrimoine de son époque. Ou tout simplement une résidence secondaire oubliée de tous. Sans doute la seconde option. Quoi qu'il en soit, Vox s'était tû. On devait être parvenu à destination. Silence presque traumatisant, la belle s'approcha. Peur de rien ni de personne. Téméraire. Face aux larges portes d'ébène. Entrouverte. La cachée lui soufflait de s'y glisser. Recule, écrase l'herbe sombre, fais le tour. Elle l'insultait de passer par la faille. Ne s'y résolut point. Arrive derrière. Les espaces entre les pierres qui composent le mur sont assez grands. Plus qu'à monter. L'escalade se déroule sans encombres. L'entrée se fait plus rude que prévu. Vitre close. Coude requis, il suffisait de la briser d'un choc habile. Inné. La fille d'Hadès se hisse au rebord de la fenêtre. Entrée par effraction. Second étage d'un château bien entretenu qui à en croire Vox lui avait appartenu il y a un temps de cela. Un petit lit, une commode, une armoire, des couleurs chatoyantes, une vie dans la mort. C'était une chambre d'enfant. Vox n'avait pas encore parlé d'un enfant en bas âge ou plutôt jeune. Dans le chaos le plus total, le lieu était saint. L'Armaggedon avait tenu séjour en cette place, et les apparements du futur noble, de la future Reine, n'avaient pas subit le moindre traumatisme. Une pièce où le temps s'était figé. Sans plus. Des jouets, parsemés aux quatres coins du carré spacieux. Un couchage tiré à l'extrême, sans pli négligé à sa surface. Le seul élément perturbateur, les éclats de verre que la démone venait de répandre sur son chemin pour le moment dérisoire. Calme pathétique. Soupir funèste. Vox s'éveille à nouveau. Quelques instants d'accalmie traître, doute apocryphe. Une pierre. Il fallait chercher une pierre. Les poings sur les hanches, le regard fuyard. Rebondit contre les murs. Autant dans le foutoir, on s'y retrouvait, autant dans tout cet ordre, on avait peur de déranger. Cherche cette pierre, tu sais, j'en ai besoin. C'est ma pierre, ma belle pierre. Ne la contrarions pas. Avance le long de la salle, atterrit devant la commode de chêne, poli et lisse. Sur le dessus, des peluches, un coffret, un carnet, un stylo, une boîte à musique, un peigne, une brosse à cheveux. Le nécéssaire. Violence et désir assassin. Elle écrasa le peuple en abbattant son avant bras contre la surface plane. Tous sursautèrent, certains s'éffondrèrent sur le sol. Et dans un mouvement de propultion, la fille de Glace envoya contre le bois du parterre toutes les affaires hétéroclites. Chercher cette putain de pierre et se barrer d'ici. Ouvre le premier tirroir. Vêtements. Les saisit un à un, les renverse de leur trône. D'un coup de bassin, elle le rentre à sa place. Tire vers elle le second. Procédé égal. Elle allait faire ça jusqu'à obtention de ladite pierre. La dénicher, lui faire plaisir et la chasser de son corps. Pour ne plus l'entendre du tout. En parlant d'ouïe, la voix se manifesta, encore. Voulait lui conter des histoire pendant qu'elle prospectait. La belle s'implora elle-même de la faire taire avant qu'elle ne commence. Peine perdue.
Elle s'appellait Vanita Conchita. Son royaume s'étendait à l'intégralité des plaines du pays, ce qui équivalait à la quasi-totalité du terrain à l'intérieur des frontières. Conchita était très riche. Très, très riche. Sa richesse venait de son père, l'un des princes fondateurs, marié à la reine du pays voisin ayant malheureusement succombée à une maladie incurable. Bien que les hommes lui aient toujours fait de l'oeil, elle n'avait jamais été mariée, ni même fiancée. Le seul homme lui ayant été promis étant décédé au combat, elle n'en souhaita jamais aucun autre par respect pour sa mémoire pucelle. En contrepartie, la noble se complaisait dans son luxe complet. Elle aimait se vêtir des plus belles robes de velours, de soie, de dentelles. Elle vénérait les parures de rubis, de saphirs, de jade, d'améthistes ou de diamants, que moultes prétendants lui desservirent. Sa dévotion pour le raffinement était sans failles. Et au contraire, Vanita n'en était pas moins une jeune femme pleine de moeurs et de valeurs inculqués par son paternel. Les relations sociales étaient de mise, et sa générosité requise. Elle vivait dans sa demeure la plus vaste, sa favorite, le grand palais aux fondations entre deux univers. Ce cadre lui plaisait énormément étant donné sa position géographique: l'aile Est face aux terres, l'aile Ouest déservant sur ses côtes l'eau salée de la marine. Autour de sa personne, dans ce palais, il y avait deux jeunes enfants, jumeaux de sexe opposés, ainsi qu'un des meilleurs cuisinier de la région, anciennement au service du prince de l'autre côté des mers. Chacun était nourri, logé, et vivait dans la plus parfaite bienaisance. Cependant, il était un point à ne pas négliger. Vanita Conchita n'était pas une femme tyrranique, mais pouvait aisément le devenir. Un exès de colère, une prévention non assidue, un contre-temps de dernière minute, ou quoi que cela soit de dérangeant dans son programme calculé au cadran solaire près lui ingérait la plus terrible des fureures. Dans ces cas extrêmes, il n'y avait que sa passion dévorante, réccurante, qui avait une chance de la raisonner. Sa passion. Sinon, la Grande Dame était quelqu'un de globalement simple, calme, qui adorait jouer à la princesse. C'était son rôle. Pourtant, Conchita ne voyait que le côté matériellement ludique de sa condition, et ne possédait pas le sens des responsabilités que son rang lui conférait du même coup. Le luxe, les grandes robes perlées, les joyaux de toutes sortes, les jardins immenses, les instants sereins de messe-basse avec les dames de la Cour, les bals, les hommes, l'argent, mais jamais les conférences, l'organisation du territoire, les finances, le gouvernement, les prises de décision non plus. Rapidement défaite, Vanita ne pu être destutuée de ses fonctions, pour cause la perte de son infortuné débonnaire et sa condition de fille unique. Le statut de fondateur de ce dernier lui procurait une sécurité financière et sociale indéfaisable. Elle fut protégée, mais pas de l'exode massif de son peuple. Ainsi, son empire fut abandonné de tous, et elle se retrouva isolée. Seule résidente de ses milliers d'hectares de terres. Les uniques courtisants restés à son chevet furent ses domestiques. Les jumeaux, une jolie demoiselle et son frère tout aussi charmant aux cheveux courts, blonds, noués l'une de son ruban blanc traditionnel, l'autre de sa queue de cheval ridiculeusement petite, et l'homme aux cheveux d'un bleu marine pronocé, l'homme de par-delà les mers. De ce fait, Vanita ne souffrait point de la solitude, ni du manque, encore moins d'attention. Toujours fidèle à ses habitudes, elle s'adonnait à ses activités sans plus se soucier du budjet, coiffant et habillant sa petite employée préférée, félicitant son petit prodige pour les travaux effectués, réclamant encore davantage de soin à son laquais culinaire aux talents indéniables. La vie continuait. Sa passion s'aggrandissait de jours en jours. Le personnel le sentait. Le craignait. Une seule vénération, idôle, dans sa vie de noble éternelle célibataire, qui causerait sa perte. La nourriture. Elle mangeait sans arrêt. Tout le temps. Le cuisinier n'en pouvait plus. Ses sautes d'humeurs se faisaient de plus en plus fréquentes, et lui, pauvre maître de l'art qu'elle adulait, se devait de la reposer. Il suait au-dessus de ses fourneaux. Il cherchait la recette de la douceur incarnée. Cette fois-ci, Conchita avait décidé de dévorer le plus haut plat dans la catégorie de l'infect. Tendance dévoreuse sans âme, agissant dans le culte du répugnant. Comestible ou pas, tout se mangeait. C'était une règle. Et il se devait de faire en sorte qu'elle ne se retrouve point à engloutir sa table de repas ou sa nappe de dentelles. Il n'osait protester les décisions saugrenues de sa maîtresse, se contentant de satisfaire ses désirs les plus illicites. Créativité à rude épreuve. Son plat s'apparentait à une soupe. Elle contenait du sucre de canne, des tomates du jardin, des dragés au chocolat noir provenant du maître chocolatier le plus réputé du royaume des montagnes, et d'autres éléments des plus plaisants tels que les pages de son livre favori déchirées avec dédain et incorporées petits carrés par petits carrés ainsi que la montre à gousset du défunt père faite d'argent et de bronze. Il travaillait sur la mixture depuis le petit matin après avoir dressé son service du réveil, une tasse de lait nappée d'une étoffe de soie bleue, servi avec comme accompagnement un assortiment de piques de bois clair. Il en avait vu, depuis la déchéance de Conchita. Des recettes aussi saugrenues que révulsives. Il ne lui proposa jamais rien de sa création, ne souhaitant aucunement l'offusquer. Pourtant, ce plat lui donnait du fil à retordre. La dame lui avait demandé quelque aliment trop complexe à trouver ou à préparer. Il touillait la marmite en ajoutant sa sueur à la liqueur. À bout de force, le pauvre jeune homme lâcha son arme, et s'éprit de la lame tranchante du couteau pour s'occuper des poissons qui attendaient sagement leur évicération. En abbatant son hachoir, il se blessa au doigt. Une entaille, bénine. Sa peau se mélangerait aux écailles des êtres marins. L'homme aux cheveux bleus porta son extrêmité à sa bouche tout en finissant la découpe vicérale. Il plaça ensuite le résultat de son labeur dans le même chaudron. Conchita aimait que tout soit bien cuit ensemble. Elle disait que le jus commun était le meilleur de tous. Alors son serviteur culinaire lui en servait à chaque repas. La cuillère pesait une tonne. Le fils des mers cru mourir quelques secondes. Un haut le coeur maladif, un mal de crâne cohérent. Il voulut expectorer. Il alla jusqu'à voir le moment où ses boyaux iraient laver le parquet de la cantine. Son sang entrait dans la composition du liquide en même temps que les entrailles des alevins. Tripes et écailles, tout était bon à goûter. Il se vidait dans son plat, quand la porte de la cuisine s'ouvrit avec fracas. Ils entrèrent tous deux avant que le cri de la patronne ne se fasse entendre. La petite regarda son frère avant de disparaître. L'homme aux fourneaux finit le repas de Vanita à l'instant même où le jeune garçon s'approcha pour lui quémander le plateau. Il reçu sa commande avec une supplication de prudence. Le blondinet promis à l'homme de faire attention. Il passa la porte et se dirigea vers la salle à manger. Ne serait-ce que pour y parvenir, il y avait trois couloirs différents. La maison de la maîtresse était très grande. La première fois qu'il s'aventura au sein du palace, celui que l'on appellait à l'époque le jumeau s'était perdu avec l'assiette de poulet aux herbes, et s'était retrouvé dans les appartements de madame. Non haineuse, bien à l'inverse, elle lui avait ébourriffé les cheveux avant de lui dire que ce n'était rien, qu'il s'y ferait à la taille du château. Il resta surprit et n'osa bouger. Jusqu'à ce que Conchita, déjà en train de quitter les lieux, revint le chercher par la main et lui annonça qu'elle avait très faim et que la nourriture risquait d'être froide s'ils ne se dépêchaient de retourner à table. Vanita, se dit-il ce jour, n'était pas l'aigre megère dont il cauchemardait depuis qu'il savait qu'il irait travailler à son service. En ce moment, il se disait qu'elle était pire que cela. Agile et souple, il courrait vers sa destination avec cette irrésistible envie de se diriger vers les grandes portes. Pourtant, le blondinet ne pu se résoudre à telle bassesse. Il était trop gentil, il ne se serait point risqué à déserter les lieux sans lui annoncer son départ au préalable. Et puis, il n'était pas le seul à être condamné ici, aux côtés de cette femme. Il y avait l'homme de par-delà les mers, et sa soeur. Sa si belle soeur. Une créature dont n'importe quel individu serait sous le charme. N'importe qui. Même elle. Ce qui ne manqua pas. Conchita était réellement tombée des nues lorsque la jeune fille avait franchi le seuil de son entrée. Telle magnificience ne pouvait qu'être traîtée comme une reine. Elle lui offrait des robes, des bijoux, les reprenait très vite. La considérait comme sa poupée de porcelaine, fragile. L'interpellait par des surnoms étranges, Lisette, Mimi, Amante. Pourtant, Vanita ne la destitua point de sa fonction primaire. La jumelle était toujours à son service en temps que grisette. Elle était privilégiée, d'une manière spéciale. Pas plus que les deux hommes. Souillée, déshonnorée. Calcinée par un monstre d'égoïsme et d'aliénation. Le jeune garçon se retint de ressasser pareille ignonimie. Jura de sauvegarder sa belle, son ami, et de fuir le plus loin d'ici dès que l'instant opportun frapperait. Il ne tarderait pas, il en était conscient. Il pensait à elle, à son sourire, à ses yeux céruléen, à ses cheveux blonds lui retombant à peine sur les épaules. Ils se ressemblaient énormément, d'après l'oeil exterieur. Il estimait le coût de cette ressemblance à une catastrophe. L'allée couverte de tableaux de famille s'achevait ici. Face à lui se dressaient deux portes gigantesques. Il s'y arrêta, reprenant son souffle. Sa vision se brouilla. Résigné, défait, il les contourna et parvint jusqu'à la salle à manger. La jeune fille le vit arriver, et se défit des bras sensuels de la patronne. Elle se pinça les lèvres de gêne, et se dirigea vers lui d'un pas résigné. Son frère lui demanda si ça allait, elle lui répondit par un haussement d'épaules. Son sourire, même encerclé de ces deux auréoles roses, était le plus beau de tous. Il savait qu'elle lui mentait. Il la connaissait par coeur, elle s'en doutait. Il était exactement pareil lorsqu'il était dans cet état lui aussi. Ce n'était pas son jumeau pour rien, la blondinette s'en doutait. Vanita, restée à l'arrière, souriait comme jamais elle ne le faisait. C'était de voir sa princesse, qui la rendait euphorique. La petite essuyait chacune de ses remarques avec un zèle effrayant dû à l'habitude, sans pour autant que sa maîtresse ne s'en lasse. Si Conchita voulait quelque chose, Conchita l'obtenait. Telles étaient les règles, au sein de son nid douillet. Les deux jeunes gens réalisèrent que leur dialogue avait duré trop longtemps. Celle qui était Lisette pour une certaine en avait de plus en plus envie. De ses yeux azur, elle demanda l'aide de son bel. Le jeune homme écarta le plateau qu'il tenait dans ses mains et acceuilla les lèvres de sa soeur sans retenue. L'échange fut discret, et ils firent face à la noble, plus résolue que jamais à manger. Elle avait faim. La jeune fille le devinait au rictus qui couvrait son minois. Tout en avançant, elle présenta le plat. Sans savoir ce qui lui était reservé ce jour, la petite savait parfaitement nommer les mets. Simple, tous autant qu'ils étaient, ces repas avaient un point en commun. Ils étaient tous imaginés par l'esprit de la même. Monotonie assidue, elle se posta derrière la chaise de la dame, à droite, pendant que le blond désservait le plateau à quelques centimètres de l'affamée avant d'en retirer la cloche. La fumée qui s'échappait du bol ne fit que la faire se pencher un peu plus, à un point que les deux serviteurs crurent qu'elle avait mis le nez à l'intérieur du brevage. Le couple, ayant reculé précédemment, la regardait. Ses yeux avides dévoraient les globes occulaires des poissons que l'elixir contenait. Le cadran de la montre flottait, et la couleur verdâtre n'inspirait pas confiance. Conchita était omnubilée par telle spectacle. Sa salive tombait de sa langue dans le potage. Prise soudain d'une folie incalculable, elle hurla un bon appétit sans intention de s'adresser à qui que ce soit et saisit le bol des deux mains avant de le porter à ses lèvres charnues. Elle engloutissait écailles, papier de lecture, sang d'esclave, le tout sans distinction. Vanita n'était pas quelqu'un de propice à la discrimination. Ils la miraient, elle et sa grande ouverture d'esprit. L'enviaient peut-être du courage doont elle faisait preuve pour oser inhaler l'odeur âcre du mixage. Pour le boire aussi goûlument. Vanita ne parlait pas pendant le repas. Sacrilège que d'affectuer tel acte. Les jumeaux, non autorisés à s'asseoir à ses côtés, restaient debout chacun de parts et d'autres de la vorace. Cependant, non moins privé de parole, ils passaient la durée du festin à commenter la scène devant eux. Cette fois-çi, l'horreur était si prononcée qu'aucun des deux ne souhaita lancer la discution. Le sosie femelle prit finalement le devant, et quémandant à son frère de s'approcher d'elle, elle débuta d'une voix suave un discours étonnant. La jeune fille lui dit que Conchita l'aimait beaucoup, que le leurre était parfait. Le garçon la regarda, surpris, et sans un bruit lui réclama la suite. Turquoise intense, les quatres pupilles ne se quittaient pas un instant. Dans un murmure, elle lui dit que c'était son nom à lui. Elle termina la phrase en ajoutant que la maîtresse n'arrêtait pas de crier son nom, au lit.
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La nuit, ils se donnèrent tout trois rendez-vous. L'échappée, l'heure imminente était enfin arrivée. Les deux garçons étaient prêts et attendaient face aux larges ouvertures vers le dehors. Il n'y avait que le jardin à traverser, le grilllage à surmonter, et l'air vivifiant de l'extérieur serait à eux. Rien qu'à eux, l'homme aux délicieux cheveux bleus, le garçonnet aux billes turquoise et la fille au sourire éclatant. Ils seraient libres, enfin libre. Et ce cauchemar prendrait fin à jamais. Ils en salivaient d'avance. Ne parlaient que tout bas pour ne point réveiller le tortionnaire. La soeur manquait à l'appel. Elle leur avait dit de l'attendre, qu'elle avait oubliée quelque chose de crucial, et qu'elle n'en avait pas pour longtemps. Ils la crurent. Elle se rendit dans les appartements de Conchita pour lui dire au revoir, pour ne pas qu'elle s'inquiète de leur absence définitive. En elle, la jeune servante savait que Vanita, ses dons, ses vertus, et tout ce qui faisait de Vanita Conchita une personne aussi horriblement plaisante allaient lui faire défaut. Cruellement, malheureusement. La petite s'esseya sur son lit, s'approcha de son visage léthargique plongée sous ses draps. L'embrasser, un ultime péché de réalisé de sa prpore volonté. Le vice de trop, mais pouvait-elle en être consciente. La flamme incandescente de la bougie dans son échine la fit tressaillir. Volte face, posant les mains sur le corps, elle comprit le subterfuge lorsque l'air s'échappa des tissus vides de tout cadavre. La Dame se tenait face à elle. L'étincelle ardente trahissait sa stupéfaction. Elle lui demanda d'une voix rauque ce qu'elle faisait là. La jolie ne répondit sous aucun prétexte. Le mieux à faire était de garder le silence. Son front était perlé de sueur, ses mains se crispaient de leur plein gré sur les draps froissés. Conchita reformula sa question, et cette fois attandait de pied ferme une réponse convaincante. En se redressant, la blondinette tenta de se justifier par quelques mots non prémédités. Diantre, elle se protégea en utilisant le verbe partir. Un choc brutal sur sa joue la fit retourner dans l'alcôve. Du sang roulait en une fine goutellette, atteignant ses lèvres, son menton. Un autre coup de griffe. Ses iris éther se clorent afin de supporter les multiples attaques qu'elle lui assenait. La bougie s'éteignit et finit contre le tapis poussièreux. Ses poings martelaient la cible avec une force imesurable. Elle hurla. Les deux hurlèrent. De douleur, de déception, d'incompréhension, de haine. Chacune avait ses raisons et cherchait à les démontrer. À ce moment-là, la poupée réalisa deux vérités. La douceur exquise des nuits passées dans son cerceuil, le plaisir ressenti durant ces périodes noctures fréquentes en premier. Ensuite, elle pensa à son frère et à l'amour qu'elle lui portait. Elle se dit qu'elle serait morte en trahissant les deux dévoués supérieurs de sa misérable cénesthésie. Néanmoins, elle serait morte par amour pour la paire ennemie. Le martyr se pinça la lèvre inférieure et mélangea sa salive à la saveur amer de l'hémoglobine. Conchita était furieuse, et c'est après l'avoir à moitié dévêtie, lui avoir cassé plusieurs côtes et lui avoir infligé d'autres tortures plus infâmes que le mot qu'elle se décida à l'achever. Lui saisit le visage, et le fit pivoter d'un coup sec. Le decès fût immédiat. Conchita brailla le nom du marin et son écho retentit dans tout le château. Son apparat nocturne était recouvert du sang de la petite, abandonnée sur le lit. Elle lui avait dit qu'elle comptait partir. En soi, ce n'était pas une mauvaise chose, Vanita ne la portait guère en son coeur. Le malheur, c'était que si la jumelle partait, le jumeau en ferait de même. Et la dame ne pouvait se résoudre à quitter son jouet. Le petit garçon au corps si étrange, comme elle s'amusait à l'appeller durant la ferveur du culte corporel. Elle n'aurait pas pu supporter son absence, et le manque aurait été insurpassable. Maintenant, la plaie avait été éliminée, il ne restait plus qu'à se pardonner l'acte irrévocable commis. Manger, parce qu'elle avait faim et que pour se calmer rien ne vallait un bon plat proposé par le chef le plus exotique qui soit. Il arriva tranquillement dans la pièce et n'eut point la nécéssité de frapper. Conchita le regardait d'un air suppliant, et voyait très bien que les pupilles de l'homme déviait de son visage pour mirer la créature sans vie dans son dos. Il resta stoïque, lui demanda ce qu'elle désirait cette nuit. N'ayant pas le coeur à composer, elle lui commanda le même plat que précédemment. Il se retourna, mais n'avança point. L'homme des mers regardait avec envie le chandelier à sa droite, et se dit que cela ne devait pas être complexe d'assassiner quelqu'un si Vanita l'avait fait. Il serra les dents. Il se dit qu'il suffisait de le saisir à deux mains, de le brandir au-dessus de son crâne, et de l'abbattre violemment à cet endroit afin de la faire tomber raide morte au sol. La mort était un acte très simple, tuer de même. Selon le cuisinier, le plus compliqué était de se décider à le faire ou non. Il pouvait en émoignait à présent. Il la voyait, innanimée sur son tapis rouge, une marre de même couleur se répendant dans son nid, et lui, à rire comme un fou de son courage exemplaire. Par quelle sorte de force était-il retenu à cet instant, si ce n'était l'attachement qu'il portait à cette femme. Il ne pouvait pas faire ça, c'est tout. Il était trop gentil, elle trop cruelle. D'ailleurs, elle le rapella, et il se retourna, reposa l'arme à sa place, le tout les yeux embués de larmes. La noble portait le cadavre de son amante inconnue sur son épaule, et la lui lança à même le sol pour se poser à ses pieds. Elle lui demanda de rajouter cet ingrédient histoire de modifier la recette. L'homme ne pu retenir ses pleurs davantage. Il s'éffondra en sanglots devant Conchita sans même prévenir, s'affaissa jusqu'à tomber à genoux. Il attrappa le corps face à lui et le serra dans ses bras au point d'être couvert à son tour de sa semance. Les yeux de la morte étaient grands ouverts. D'un geste las et délicat, il passa sa main sur ses paupières et les scella pour toujours. Vanita riait aux éclats. En guise de caprice, elle réclamait son dîner, le voulait rapidement. L'homme bleu se redressa, la marionnette contre son torse, le poitrail et les bras ensanglantés. Des bruits de pas raisonnèrent. Les deux êtres encore survivants ne bougèrent, ni ne firent de bruit. C'était à partir de son entrée en scène que le tableau prendrait son sens. Irrévocablement il serait la tâche clé, ce qui ferait de l'oeuvre cet ensemble permanant de caractère, de beauté, que personne ne pourrait omettre. Le jumeau entra. Devant lui, son ami de dos et le rictus licencieux de la bourgeoise. En un trait de folie compréhensible, il hurla, laissa ses larmes se répendre autour de lui. Le cuisinier lui aussi fondit, tête basse au-dessus de la jeune fille, lui humidifiant le minois. Il n'y avait que Vanita Conchita qui plaisantait, le son de ses répliques saccadées en proie au plus triste des receuils. Le blondinet devint littéralement fou. Il n'hésita pas à saisit le chandelier et à assener un coup à son partenaire qui tomba innanimé sur le bois. Criant, pleurant, il fonça sur la femme aux yeux exhorbités tellement rouges. Le garçon, fou de rage, dévoré par la haine, brandit son instrument mais fut intercepté par les ongles de sa maîtresse. Elle lui tenait fermement le poignet et n'était pas prête de le lâcher. Elle avait faim et voulait un repas, qu'importait l'heure. Il la foudroyait de son regard azuréen, tandis qu'elle cherchait à l'apaiser. Enfin, il était à nouveau à ses côtés. Conchita lui demanda de jeter ce qu'il avait dans la main, il refusa nerveusement et tenta de se défaire de son emprise. Son sourire lui souffla de ne pas s'épuiser tout de suite. Contraint, il cèda. La noble stoppa son étreinte, le jeune homme ne chercha point à s'enfuir, hypnotisé. L'être lapis-lazuli et l'altesse inerte gisaient au second plan. Vanita soupira, passant une langue humide sur sa lèvre supérieure. Elle entreprit de retirer son vêtement, et se redressa pour retourner dans ses limbes. Invitation alléchante, le blond su qu'il pouvait tolérer le manque de discrètion de sa source aquatique. Lui aussi, s'éprit de la nourriture. Pendant la nuit, l'homme bleu s'éveilla, seul, et retourna en cuisine avec la jolie demoiselle, alors que Conchita ne se rendait pas compte que le corps contre le sien était différent de l'habituel. Ce fût le lendemain, une fois que le plat féminin fut dréssé, dès qu'elle l'eut dévoré, suite à son exès de désespoir, après que le couteau ait dérappé sur sa gorge, aussitôt qu'il ait découvert le corps, à l'instant où il le fit disparaître dans la marmite et servi comme met surprise, dès l'abord où lui-même en eut assez, instantanément glissé sur le sol de sa cuisine, que Vanita Conchita, très soudainement, se retrouva seule. Le château devînt désert et il ne restait rien en dehors d'elle, même si elle voulait encore de la nourriture appartenant au plus haut niveau de l'infect. Elle mangea beaucoup, et même lorsque les trois cadavres eurent disparu, elle avait toujours un creux dans l'estomac. Il lui fallait découvrir de nouvelles saveurs, un plat révolutionnaire, davantage que les précédents, éphémères et ennuyeux une fois la trouvaille passée. Quelque chose qu'elle pourrait manger s'en se lasser, indéfiniment. Elle frappa la table de ses poings, à nouveau difficile. Lorsqu'elle se rendit compte que personne n'était à ses côtés, elle cria. Nul ne vint la consoler. Manger, manger, manger. Martellant son autel avec puissance. Jusqu'à aperçevoir du sang s'échapper de ses phalanges. Elle porta sa main face à ses yeux et l'observa intensément. Une main. Elle en avait mangé six en quelques heures. La main. Sa curiosité lui fit avaler le carmin qui s'évadait de la blessure. C'était unique, comme sensation. Manger tous les morceaux de ce monde, elle venait d'accomplir cette tâche. Elle regarda sa main droite, sourit joyeusement, et s'écria qu'il y avait encore de quoi manger. La nourriture la plus infecte pour Conchita... Oui, c'est elle-même. À présent, elle connaissait toutes les saveurs qui existaient dans le monde. Malheureusement, personne ne saurait quel goût elle pouvait avoir.
- Bon, t'as pas bientôt fini?
C'était si magnifique, les journées, les soirées, les nuits passées avec toi! Tu étais ma lumière, Lisette, mon Soleil à moi et rien qu'à moi! Tu sais, j'aurais tellement souhaité te garder, rien que pour moi, rien qu'à moi, tu étais. Tu étais mon jouet à moi, et à personne d'autre. Combien de fois te l'ai-je dis, Mimi, combien de fois t'ai-je dis que nulle autre que moi ne pouvait te toucher! Tu m'étais réservé, mon ange. Tu étais ma propriété, et tu n'avais pas à être celle des autres. Je t'avais vu avant, de toutes façons. Quand ces méchants ont voulu te retirer de mes bras, t'enlever, tu imagines, je t'ai protégée, je t'ai défendu! Tu n'allais pas quitter cet endroit, tu resterais avec moi, pour toujours. Je t'aurai habillé, coiffé, nous aurions fait la cuisine, ensemble! Les restes humains sont mangeables, tu sais. La viande n'est jamais mauvaise. Par contre, il aurait fallu boire très vite tout le sang, ou l'utiliser en sauce, sachant qu'il ne se conserve que très peu et que rapidement il se met à sentir. Elle ne la bouclerait donc jamais. Amante, tu savais que je t'aimais, n'est ce pas? Tu n'as jamais douté de mes sentiments à ton égard, dis moi? Non, jamais, bien sûr. Je ne te laissais pas aperçevoir de sentiment de rejet vis-à-vis de toi, j'ai toujours mesuré mes actes, mes paroles, et mes émotions face à toi. Pour ne te montrer que mon moi adorable. Mais tu sais, je peux très bien être adorable tout le temps, si tu ne fais rien qui puisse me contrarier. Je ne suis pas foncièrement méchante, juste un peu nerveuse. C'est aussi la définition de la folie, quelle coïncidence. Je ne fais pas exprès, ce sont certaines attitudes qui marquent mes accès de colère. Mais ça tu le sais déjà. Visiblement, non, elle ne s'arrêtera pas. Oh, Lisette, quelle beauté dans ton être! Tu étais à croquer, Lisette, c'est sincère. J'adorais te voir, t'entendre, te sentir, te toucher, te goûter. Surtout te goûter. Tu étais d'une saveur délicieuse, succulente. Tu étais le plus savoureux des plats qui m'ait été offert de tester, et Dieu sait que j'en ai mangé, des plats. Il fallait mettre un terme à ses dires. Tu étais d'un équilibre improbable, Lisette! Jamais je n'avais gouté à tel mélange de ma vie! Tu étais ni trop salé, ni trop acide, ni rien d'autre! Tu étais sucré à point, amer à la perfection, le dosage de ton flux vital était impeccable, la masse de viande tout juste parfaite, la cuison et le bouillon étaient délectable au possible! Lisette! Le plat exeptionnel, irréprochable, idyllique, exquis, celèste, unique, divin que je recherchais, c'était toi! Oh, mon ange, mon amour, tu étais si magnifique quand on t'a présenté à moi! Ma vie, mon sucre, les mots me manquent! Putain, faites qu'elle se taise... Tu avais les yeux d'un bleu éclatant, et ils étaient absolument suprêmes. Ta gueule, pauvre conne!
Sans raison apparente, les portes de l'armoire se refèrment d'un geste nerveux et tellement violent qu'elles rebondissent. Un coup de pied dans le meuble, inutile mais nécéssaire. Evacuer cette tension, l'angoisse apportée par sa présence parasite. L'impression qu'elle s'adressait directement à elle. Recule de quelques pas, se cogne contre le linceul, s'écroule sur sa surface. Assise, le regard dans le vide. Elle venait de fouiller toute la chambre, et aucune trace de sa pierre inssuportable. Essouflée, la belle pose une main tremblante contre sa poitrine. Respire. Vox ne parle plus, et c'est tant mieux. Espère pouvoir rentrer, à cet instant. C'aurait été trop beau. Tout l'aurait été. Et... Ma pierre? Onde de choc. Vient briser le reste de la vitre, claquer la porte de la chambre contre le mur. Ouverte. Les éléments légers de la chambre volent, les tas au sol s'éparpillent, le bois se fissure, les mirroirs se cassent. La Succube, désenchantée, se dresse. Encaisse l'assaut génétique sans s'en soucier. C'est ça! Ma pierre, ma pierre est là bas! Plus de confiance, juste l'écouter pour la faire passer sous silence. Qu'elle arrête de geindre et qu'elle s'en aille très rapidement. Sinon la jeune femme ne répondrait plus d'elle-même. C'est ainsi. Aller chercher la pierre. Courrir, passer le seuil et être libre. Pour se retirer de ses chaînes et faire ce que bon lui semble. Merveilleux plan. L'abyssale claque la porte derrière elle, se dirige vers les rembardes de bois. Geste habile du poignet, s'appuie d'une main à la rembarde, la surpasse, puis se laisse tomber à l'étage inférieur. Direction, la source de l'onde. Vox, depuis la manifestation immatérielle, n'avait dit mot. C'était si paradisiaque que cela ne pouvait durer. Tu avais les yeux d'un bleu éclatant, et ils étaient absolument suprêmes. L'emmurer. La séquestrer. Qu'elle n'ait plus son mot à dire.
- J'ai les yeux verts, abrutie.
Course. Deux couloirs différents, en emprunte un au hasard. Toujours temps de faire demi-tour par la suite. S'échapper. Ne pas se laisser retarder par quoi que cela soit. S'enfuir, quitter l'emprise inconnue. Le mal-être diaboliquement angélique. Et se liberer. Être sauvé. Gloire au rêve. Gloire à la passion dévorante. Grande percée dans la révolution, le porte parole s'était tû. Pour toujours et à jamais. Un escalier, deux couloirs, et une dizaine de pièces plus tard, découverte de ce qui semble refleter la pâleur de la nuit. Une vitre au fond du troisième tunnel traversé. Gigantesque vitrail stoïque dréssé face aux arrivants. Encore debout, entière, malgré toutes les souffrances. Le Christ, ou une représentation du genre. Quel raffinement. Provisoire. Pardon ma belle, mais c'est bel et bien terminé. Casse la! Casse la! Un nouveau coup destructeur pour le coude égratigné. Elle ne pense qu'après à la solution de l'utilisation du pouvoir, s'en veut, passe vite sur le sujet. Empiète l'encadrement, débarque dans ce qui semblait s'apparenter à l'ancienne salle de récéption, de fête. Une fête, il y en avait une dès cet instant. Duel entre un homme et une créature. Le plus facile à décrire était l'aranéide. Mi-goliath, mi-chimère. Arachnide transgénique, physionomie déplacée. Mutant. Le halo l'entourant stipulait son rang de démon. Il n'était pas extrêmement puissant, mais il vallait ce qu'il vallait. Visiblement mort ou mal en point, rien n'était moins sûr. Quoi qu'il advienne, il est couché sur le flanc, immobile. L'autre, extérieurement, s'apparente à un être humain de sexe masculin. Il a un genou à terre, la tête basse. Son nimbe était commun. Un sorcier. Qui plus est, un sorcier soit descendant d'une famille de sang alchimiste, ou d'un parent démoniaque. Il était étrangement maléfique, pour une caste indécise. Futil. Quelque chose la tenait en alerte. S'il avait mis hors d'état de nuire la créature seul, avec ses dons pour seuls compagnons, félicitations. Même s'il n'était pas Satan, un démon restait un démon. La belle s'approche des deux rescapés. Soupire. Choisir son camp, une nouvelle fois. Soutenir la tradition, le lien racial, ou la nouveauté, la singularité. La nomination est vite réalisée. Quitte à se brûler, autant que cela soit avec quelqu'un d'accessible. S'accroupit aux côtés de l'homme, lui pose une main neutre sur l'épaule. Sympathie de glace. Il t'attendait au château, et tu l'as trouvé.
- Hé, ça va aller?
Bien entendu que ça ira. Bien, se redresser, et puis... Et puis quoi. S'enfuir par le trou béant du mur. Courrir au-delà de cet endroit. Libre. Ou lui régler son compte une bonne fois pour toutes. L'araignée était de nouveau sur ses pattes. La fille de Lucifer n'avait eu le temps que de redresser le visage pour l'apercevoir. Les démons étaient réputés pour leur ténacité et leur passion alléchante. Syndel regarda la bave s'écraser devant eux. Sourit. Il avait certainement faim. Du grabuge, de la vie. La passion dévore et recrache. Quand on aime la nourriture, on ne s'en lasse jamais. Il mourrait d'envie de les dilapider. Ca s'annonçait fluctuant, pour un parcours vers la liberté.
Liens enchevêtrés. Complexité de démembrement. Au destinataire: Trouver tous les sous entendus, vous obtiendrez la clé de la sortie. C'est ce qu'on aime qui causera notre perte.
[Respectez et honorez-là, Notre merveilleuse Conchita ! Toutes les nourritures de ce monde, Sont juste pour elle ! Respectez et honorez-là, Notre merveilleuse Conchita ! Les traîtres devront payer le prix, De ce qu'ils ont fait !]
[Pardon du retard et de toute la partie marron...] |
| | | Invité | Sujet: Re: The first night...and the first demon (PV Syndel) Dim 4 Juil 2010 - 21:32 | |
| Musique d'ambiance: The One who fight Une réaction unique, simple, à peine perceptible, que celle de la main de cet étrange homme au manteau noir, qui la posa à son tour sur l'épaule de la jeune femme, tout en commençant à se relever face à l'étrange hybride à la peau de feu qui les observait sans les attaquer, sans pour autant que Blake ne lui accorde le respect d'un regard, gardant le visage baissé, d'ou seul une respiration gutturale pouvait se faire entendre et ressentir.Démon: Celui qui se bat sans cœur, ne peut prétendre à l'espoir....Celui qui se bat avec colère, détruira jusqu'au coeur noir de ses ennemis"Aucune parole ne sortit de la bouche du combattant d'Ecclesia, qui se contenta de laver le bras droit vers le ciel, tout en gardant le regard baissé, sans qu'il n'entende le grognement qu'il émettait lui-même, comme si quelque chose au fond de lui commençait lentement à resurgir...Pas comme un sentiment enfoui au plus profond de sa psyché, mais....un passé qui se devait d'être oublié_________________Flash-Back_________________
25 ans en arrière, cela peut paraitre tellement lointain pour certains, mais pour d'autres, cela est un jour qui n'a jamais été aussi proche, surtout pour un enfant meurtri, victime du destin et de la causalité...Il tentait de se persuader que ce qui venait d'arriver n'était pas sa faute, qu'il n'avait rien fait de mal, et que ce n'était un cauchemar...Après tout, comment un enfant aurait il pu faire cela de ses propres mains?? Comment aurait il pu se condamner de lui-même pour un acte dont il n'avait absolument aucun contrôle?? Prier, prier, encore et toujours. La recherche de l'absolution de l'âme....la Rédemption....Si tout cela était vrai....Si seulement cela avait une réelle signification...si tout cela était possible...Oh oui, il l'aurait tellement voulu....mais pour les meurtriers, il n'y avait aucun échappatoire, aucun rédemption....et il ne restait plus que les flammes vives et brulantes de l'enfer, le chaudron des âmes, et les implacables tortures, déchirant jusqu'au dernier lambeau de votre humanité, ne laissant plus que de vous, un être monstrueux, dénue de tout sentiments, mené par la seule envie de tuer, alimenté par la colère ou le sadisme....ou qui sait, les deux à la fois.
Cette pensée effraya l'enfant, qui ne pouvait contempler ce qui venait de faire, créant l'art d'œuvre parfaite de la représentation de la souffrance. Si on pouvait donner un terme bien plus intense que "Massacre" pour définir ce qui venait de se passer dans cette salle, nul doute qu'on le donnerait. Et "Carnage" sonnerait bien mieux pour définir ce début d'apocalypse qui s'était déversé sur les pauvres prêtres d'Ecclesia, dont le corps carbonisé jonchait maintenant le sol en marbre du Temple, victimes de la folie meurtrière d'un enfant sans espoir, et sans contrôle sur lui-même. Mais pouvait on parler réellement de simple carnage? Non, cela était bien plus recherché que cela, se situant entre l'enfer et le plaisir, permettant de succomber à la pulsion du sang, par le biais du mal....Le mal se nourrissant du mal, le rendant plus puissant à chaque seconde....Ce soir, il n'y avait pas de bien, et encore moins le mal, mais uniquement la colère et la haine pour ce qu'il était, et ce qu'il serait, se rendant compte de l'horrible créature qu'il était devenu. A cet instant précis, l'enfant ne se voyait pas comme un être humain, mais comme un monstre destructeur et assassin...Il n'était que l'instrument de son propre pouvoir....Il se rendait compte du monde dans lequel il vivait, un monde où les corps et le sang seraient à la fois sa toile, son argile, et lui, à la fois le pinceau et l'artiste.......
Un nouveau cri résonna alors dans la salle commune du Temple....Ce cri, c'était le bruit que faisait le dernier petit bout d'humanité en soi, lorsqu'il explosait en morceaux.
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La salle commençait maintenant à trembler jusqu'à ses fondations même, sous les rires de la créature qui narguait maintenant l'homme au manteau noir, ce dernier semblant être sous la domination de quelqu'un...ou quelque chose, et cela se vit assez vite à son regard qui changea, alors qu'il leva les yeux vers la créature, laissant apparaitre un regard au halo bleuté, d'ou s'extirpaient une myriade d'étincelles dans un mouvement fluide et perceptible, tout comme il laissa échapper un cri qui n'avait absolument rien d'humain, alors qu'un premier éclair vint à foudroyer une statue de la Saionte Vierge, réduisant l'image froide et pieuse de la répresentation de la lumière. Ce premier éclair fit alors reculer le monstre d'un pas, puis d'un autre, laissant resurgir sa peur devant un être dont la puissance cachée venait de se reveiller. Le démon comprenait que ce qui se passait maintenant était une longue conséquence de tout ce que le sorcier avait vécu durant sa vie entière, et ce chatiment allait être sien, le frapper aussi divinement que la colère de Dieu, tandis qu'un autre éclair vint foudroyer un des piliers de la salle, provoquant une explosion dont les morceaux toucherent le démon de plein fouetDemon: La Redemption ne viendra qu'à ceux qui échapperont à l'ombre...TON AME EST NOTRE DEPUIS BIEN LONGTEMPS, FILS.Blake ne répondit rien, toujours le bras levé vers le ciel, mais souriant sadiquement, avant de prendre la parole à son tour, pour se moquer à son tour de son adversaire, mais sa voix....n'avait plus rien d'humain, comme si plusieurs personnes parlaient de par sa bouche, laissant des voix du passé diriger le jeu de la mort et la punition dont le démon serait infligéBlake: Je fais appel à la puissance des éclairs...Soyez le bras armé de ma fureur. Venez pourfendre la terre, et déchirer le ciel. QUE LE JUGEMENT DES DIEUX RENDE SON VERDICT.Un seul geste en direction de sa cible.....il aura suffit d'un seule geste, afin que le sol se déchire autour de la mystérieuse créature arachnoide. Au début, elle ne comprit pas immédiatement ce qui se passait, et ca se comprenait, mais lorsque elle vit les premières éclairs surgir du ciel, des murs, et du sol craquelé autour d'elle, elle comprit alors que la fin venait à elle. Le temps qu'elle tente de se sauver, il était trop tard, tandis qu'une grande colonne d'éclairs bleus l'entoura. Et au vue des cris qui s'extirpèrent de cette colonne d'éclairs, Blake savait que sa victime était en train de rendre l'âme. Dans quelques instants, le corps du monstre ne serait plus qu'un cadavre croustillant.....Une pensée macabre qui fit rire sadiquement aux éclats notre cher sorcier, qui n'avait plus l'air d'être lui-même. Un lumière vive illumina la salle la salle, tout comme elle frappa à nouveau, dans une magnifique colonnes d'éclairs, le démon, qui laissa échapper le dernier cri de sa vie, en tant qu'être vivant sur ce monde. Dans quelques instants, il allait rejoindre le monde des enfers, pour ne plus jamais en ressortir. Une dernière explosion en résulta, propulsant le chasseur à l'autre bout de la salle, prit dans le souffle de la mort de la créature. Le chasseur se laissa alors tomber au sol, épuisé....Il venait de remporter une nouvelle manche, au prix d'une part de son humanité, une fois de plus. |
| | | Nombre de messages : 350 Age : 32 Localisation : Ailleurs. Loisirs : Survivre. Humeur : Si ça t'intrigue. Date d'inscription : 01/04/2009 Syndel Vungh | Sujet: Re: The first night...and the first demon (PV Syndel) Mer 7 Juil 2010 - 23:06 | |
| Sa main vint s'appuyer contre son épaule. Il cherchait le contact.
Sa tête ne réagissait pas. Plus. Il figurait comme absent. Les yeux rivés sur le sol en ruines. Sa coquille était vide. Il ne présentait aucun signe d'une quelconque habitation spirituelle. Ailleurs. Son corps pouvait s'éffondrer à tout instant. Le moinde zéphyr entraînant aurait provoqué sa chute. Son crâne pendait dangeureusement au bout de son cou, au point qu'il était à craindre de le voir se décrocher de son perchoir. Son poids se faisait difficile à supporter. Ses chaussures s'affaissaient dans les dalles détruites. Il était si faible. Le paraissait grandement. Une de ces pauvres petites choses qui luttent. Et qui continuent de lutter jusqu'au bout. Ces petites choses étaient résistantes, courageuses. Il était leur roi. Ces êtres ridiculeusement minuscules, chacun leur donnait un nom selon ses propres critères. Ils étaient très très petits, microscopiques. Leur fragilité faisait peine à voir. De simples feuilles mortes. Pourtant, leur mental énorme était d'acier. Capables de résister aux bourrasques durant un certain temps. Ils étaient coriaces, et tellement accrochés à leurs moeurs qu'il était quasiment impossible de les en défaire. Ceux qui parvenaient à être dévier n'étaient pas digne de figurer parmi les leurs. Ils agissaient dans l'ombre. Profitaient de chaque instant. De toutes les hésitations. Distribuaient leur tracts dans toutes les cheminées. Ils faisaient partager les lettres naissantes de leur esprits délurés. Ce qui germait de leur jardin. Leur interieur, leurs vicères. Ils les éparpillaient le long de leur croisade humanitaire. La végétation morte qui s'effrite, qui abandonne sa semance sur son chemin imprècis. Avant de s'autodétruire. Le clan des feuilles. La meute des résistants croyants. Simplement ceux qui font passer les messages. Les messages de bien-être. Ceux qui n'ont pas perdu espoir. Les guerriers. Les combattants. Prêts à se réduire au silence pour rapporter les dires anonymes. Courageux, et pourtant si ridicules. Leur taille n'effrayerait jamais. Et leur idôlation, aussi immense soit-elle, ne ferait jamais le poids. Le sorcier qui s'agrippait paresseusement sur son articulation nue demeurait léthargique. Sa masse était impressionnante, sa taille une fois redressé entièrement enviable. Sa main attrapait son épaule largement. Son long manteau noir dissimulait son torse solide. Il gardait la tête basse, honteux, peureux, ou tout simplement trop épuisé pour la dresser fièrement comme il devait en avoir l'habitude. Ses cheveux recouvraient ses yeux, les gardant jalousement pour leur propriétaire. En y réfléchissant quelques secondes, ça ne devait être une habitude non plus d'être confronté à pareil adversaire. La fille de Lucifer se conforta sur cette idée. L'araignée, ou ce qui s'arrangeait à paraître constitué comme tel, leur faisait face. Et il était largement mieux apprêté au combat qu'une loque sans existance physique justifiée rejoint d'une jeune femme entièrement perdue et dont la destinée était de le rester jusquà nouvel ordre. Le duo humainoïde restait stoïque. L'une regardait l'ennemi, gluant de poussière, vaporeux de bave, tout en justifiant la pensée immonde qu'elle s'octroyait face à cet être typiquement inccorect. Infect. L'autre penchait toujours la tête vers l'avant. Eveillé. Cependant, une différence prouvait sa vitalité réduite. Sa respiration entrecoupée, rauque. Animale. Comme tout ceux du clan des feuilles, il mutait pour défendre ses croyances. Envers et contre tout.
"Celui qui se bat sans cœur, ne peut prétendre à l'espoir....Celui qui se bat avec colère, détruira jusqu'au coeur noir de ses ennemis"
Action réaction. L'homme prend conscience de son statut de protecteur. Lève le bras. C'est tout ce qu'il fera pour l'instant. Sa compagne, inutile, s'arrache de son emprise et s'écarte. C'était son combat. Pas le sien. Le simple fait de diriger son membre vers le plafond destructible influence la terre. Convulse bruyamment. Belphegora ne risque rien. Maîtrise des ondes ne posant aucune difficultés. Les murs frémissent, le verre s'entrechoque. Alice, sur ses huit pattes, continue de crapahuter sur ses idées, refusant leur autorité. Et puis, tout va très vite. Lumière éblouissante dans son dos, aveuglante pour la princesse qui dirige ses bras devant ses perles. Flash bleuté, éclair foudroyant. Vient secouer leur Divine Mère. Leur Mère à eux. Sans l'once d'un râle, son visage s'emplit de tristesse. Vois cette femme blanche oser le noir. Son linceul. L'eau ne fait son apparition. La pierre qui la compose, souillée par son virus, se craquèle. Fissures. Son voile fin devient paradoxalement glacé, n'est plus apte à recevoir un enfant selon les critères des lettres. Elle meurt vierge, laisse tomber ses espoirs de materner égoïstement. Châtiment venu des cieux, c'est sa parole contre les écrits diffusés. Impériaux. Perdu d'avance. Personne ne pouvait résister au jugement inquisiteur des petits êtres prêcheurs. Personne. Suite à son irradiation imprévue, la tension devient électrique. Même l'arachnoïde se positionne sur l'offencive. L'autre souverrain, serein, affiche un sourire narquois et définitivement malsain sur ses lèvres. Enfin, c'est ce qu'on prétendait, rien n'était moins sûr. La fille des Enfers se contente d'abaisser sa garde, réduite à l'état de décoration infantile. Son regard émeraude jongle du petit au grand, du gigantesque au minuscule. L'interêt pour la statue mobile s'efface. On ne regarde plus ceux qui ont été vaincus, on ne pense qu'à l'assassin et au futur conquis. Nouvel attaque visuelle. Trait droit et éphemère d'une luminosité accablante. Il va à l'encontre des principes de discrétion du clan des feuilles. Son créateur n'est nul autre que le renfermé, à l'arrière. C'est un asocial, un diffuseur imbu de lui-même. Il devait être renvoyé pour cela. Et sans doute l'avait-il été avant d'arriver en ces décors somptueusement laids. L'éclair foudroye l'une des colonnes massives de la salle. Un pilier porteur. Ses débrits viennent se disperser à la fois dans l'air, au niveau des rocailles posées en guise de dalles, pour finalement se confronter par la même occasion à la bête. La belle recule de quelques pas, laissant les duelistes à leur labeur. Face à face. Quoique. Si l'hybride était bien encré dans son rôle du mauvais, l'acteur au jeu pour le moment bien médiocre s'éternisait dans sa bulle. Le constat était présenté au monde entier, et la fille de Lucifer dû s'y résoudre. Le combat, s'il n'accelèrait pas, serait très, très long. Ainsi, elle perdrait son temps. Et encore, si la situation pouvait se réveler être interrèssante, ils ne faisaient rien pour la rendre encore plus agréable. C'était une pièce des plus lamentables. Le comble, c'est qu'on avait sacrifié une nuit pour observer ça. L'éloquence et le charisme de l'astre à la pâleur exquise, contre ça. Une nuit. Quelques cailloux roulent jusqu'à ses chaussures. Elle s'amuse en donnant un coup de pied dedans, sans craindre les surelèvements du parterre, exclue de la peur de se retrouver avec des souliers abîmés. Toujours amusant. Sa tête se relève au moment où l'intonnation de sa voix résonne dans l'espace ouvert. Echo multiples. Fascination instantanée.
Je fais appel à la puissance des éclairs... Soyez le bras armé de ma fureur. Vener pourfendre la terre, et déchirer le ciel. QUE LE JUGEMENT DES DIEUX RENDE SON VERDICT.
Oulà. Mais il s'en est passé, des choses, durant le labs d'innatention. Dans un premier temps, l'éclair qui avait percuté la colonne n'avait pas simplement affaiblit la roche. Il l'avait littéralement explosé. À tel point que le côté d'où il était issu s'affaissait de ne plus avoir de support. Les projections ne s'étaient pas non plus limitées aux granules qui avaient daigné approcher de ses talons aiguilles. Les blocs de pierre les plus gros pouvaient servir d'arme contre le pseudo octopède, et le principe étant de foutre un chantier encore plus étendu que celui déjà trouvé en arrivant, des énormités de cette taille, il en jonchait n'importe où. L'insecte évolué s'était éloigné de sa cible, et avait sans doute parlé précédemment, la jeune femme ayant entendu quelque parole autrement prononcées que les premières du chasseur politicien. En toute franchise, elle n'avait rien comprit. À cet instant, seuls les petites projections comptaient. Cela lui rapellait le clan des feuilles, et leur petitesse. C'était drôle, de pouvoir les faire chanter indirectement en se servant de leur alter ego. Enfin. Tandis que la salle tremblait, lui, s'était redressé, et incendiait la créature d'un regard pyromane. Il souriait de toutes ses dents. Un air contracté au niveau du visage témoignait de la rareté de la chose. Il était visiblement hors de lui, ou fou de la bataille. Labsus révélateur. Son bras cherchait toujours les nuages. Simplement, il étincellait d'une toute autre électricité que celle de l'irrémédiable tentation. C'en était fini, pour l'un d'entre eux. Il fallait juste savoir pour lequel. Néanmoins, la réponse était translucide et innée. Il suffisait de prendre en compte le dernier élément suspect. L'incantation récitée par le faucheur. Voix multiples. Nombreuses. Incalculables. Peut-être un soupçon de la sienne. Beaucoup d'autres. Chacun s'énnonçait d'une parole claire et audible. Alice en avait frémit sous sa carapace de veuve noire. Il s'apparentait à Légion. Il était beaucoup. Echine stoïque, sa détermination envoie un pincement au coeur de celui qui sait que sa fin est devant lui. La princesse reste neutre, profite du spectacle. Enfin une réaction exploitable. D'autant plus qu'un détail l'avait particulièrement marqué. L'une des voix entendues durant l'unique tirade du sorcier était celle d'une certaine Vanita Conchita. Que le divertissement commence.
L'étui se forme sans crier gare, et c'est l'arachnide qui crie à sa place. Un hurlement terrifiant pour les âmes sensibles, alors que l'autre, contemplant son oeuvre, rit aux éclats. L'oeil est irrémédiablement attiré par la lumière vive de l'amas terni par la forme noire imprécise à l'intérieur. La belle ne tente point de justifier la scène. C'est une déclaration publique des lettres, un point c'est tout. Vanita Conchita n'était pas du genre à profiter des autres si elle n'en avait pas extrêmement besoin, chose que se faisait rare. Pour venir le trouver, l'invocateur, elle avait demandé à Belphe de se rendre jusqu'ici, tout cela parce qu'il s'y trouvait. Ce type, sous ses airs de combattant, attirait les âmes. Semblait devenir leur porte-voix. Les esprits le cherchaient, ce même si recourrir à l'appel à l'aide exterieur était de mise. Il n'était pas normal. Il n'avait pas l'air normal. Quelqu'un de qualifié normal ne serait pas aussi détendu face à un démon de cette envergure. Puis, une personne normale ne serait jamais posée devant tel obstacle, et ne s'en débarrasserait pas si aisément. À cet instant, on voyait clairement que le porte parole s'épuisait de sourire, et de développer ses inombrables voix. Il n'en avait guère l'habitude. C'en était trop d'un seul coup. Il fallait rester en stand-by. Marquer une pause. Et il pouvait bien être armé de la plus belle épée jamais taillée, et posséder des pouvoirs incommensurables... Ce n'était qu'une pauvre petite chose, après tout. Quoiqu'il se dise. L'alerte était imminente. Tellement que la démone se résolut à s'asseoir pour l'encaisser au mieux. Préparation des données de parage, défense par les ondes activée. L'explosion est si puissante qu'elle le projete contre le mur opposé. Le plafond, destabilisé par l'absence et la fragilité de ses supports, tremble de manière inquiètante. Il cèdera dans peu de temps. Les ondes se confrontent, mais cachée sous sa bulle la fille de Satan ne craint rien. Elle attand que le souffle s'apaise. Chose faite, sa cheveulure calme son mouvement unidirectionnel. Soupir. Il était temps de se redresser. Fière allure, elle pose ses deux mains contre ses cuisses et se lève promptement. Son pas fluide se dirige vers l'homme, allongé contre les plaques en mouvements, quasiment inerte. Il est épuisé. C'est compréhensible. Sa main fine passe dans ses cheveux d'or. Conchita avait fait tout ce chemin pour lui, jusqu'à le lui conseiller. Il devait être important. Finalement, elle arrive à sa hauteur, le regarde patiamment. Il bouge à peine, le visage contre les dalles poussièreuses. Son souffle est faible. Dérision de la détonation qu'il a généré. Ses yeux le transpercent, malsains. Finalement, elle s'accroupit face à lui. Pose une main délicieusement habile sur son crâne, dans ses cheveux. La salle, les ruines, tout temble. Ses doigts s'emmêlent avec eux. Les peintures effacées de la paroi en hauteur s'apprêtent à s'écraser sur eux. L'heure de se réveiller. Son sourire se fait à la fois doux et malicieux. Indescriptible. L'heure de l'audience est venue.
- Ne me dis pas qu'il va falloir que je te porte, quand même.
Les phalanges glissent par la joue, pour attraper et soulever son menton. Sortir, ou faire quelque chose pour la pièce. Le faire la regarder. Tu es coupable. Regarde soudainement vers le haut. Lève la main à son tour. Soutient le marbre avec l'onde. Gagner du temps, parce qu'on en a besoin. Tu es l'inconnu. L'ennemi. Son visage s'abaisse. Neutre. Une lueur étrange dans l'oeil. Esquisse d'un rictus indescelable. À quand les fissures sur ton minois de chasseur...
- Debout. Aller, tu peux le faire. T'es grand, maintenant.
Instinct de protection envers l'inconnu. Maternité sans raison. Interdite. L'enfant donné ne peut être aimé que s'il nait du ventre mère. Ou sinon, la femme en sera foudroyée. Punie. C'était là les codes des prêcheurs. Pauvres petites choses.
Le châtiment sera imparrable. Que le jugement des dieux rende son verdict. "Dieu a un plan pour nous tous. Tu es un enfant de Dieu. Mets-toi à genoux, sers-le bien mon enfant."
[Ave Marie, Pleine grâce. A toi Souveraine, Ta bénédiction, En chaque femme. Et le fruit De cette bénédiction dans ton ventre, Ton Jésus. Amen.] [Pas beau.] |
| | | Invité | Sujet: Re: The first night...and the first demon (PV Syndel) Mar 20 Juil 2010 - 0:48 | |
| La lumière au fond du tunnel, c'est une connerie. Après la mort, ça ne se passe pas du tout comme ça, pas comme les humains le racontent, ce qui montre leur coté fabulateur. En fait, que l'on meurt ou que l'on fasse une expérience de mort imminente, peu importe ce qui vous arrive sur Terre, car vous n'allez ni au Paradis, ni en Enfer, du moins pour le moment.....La seule chose qui soit vraie, c'est les Limbes, un lieu sombre, sans bruit, angoissant, cerné par les Ténèbres, à attendre votre jugement, sachant que vous n'êtes pas seul, mais sans que vous ne puissiez voir les âmes qui transitent, encore, et encore, et toujours, mêlant pleurs, cris de joie, hurlement d'angoisse, dans un concerto crescendo qui vous poursuit pour l'éternité, déchirant le peu de raison qui dirige votre psyché...et se retrouver dans ce monde était l'une des pires choses qui pouvait vous arriver avant le repos éternel.......ou la torture jusqu'à la fin des temps...Et c'était pire, quand des millions de voix vous interpellaient, vous forçant à choisir la voie de votre destin....Sauveur ou destructeur?? Puni ou sauvé?? Damnation ou Rédemption........Tout cela n'était que des mots pour tenter de définir un univers sans nom, car sans compréhension, un multitude d'univers dirigé par des Forces dont la véritable puissance nous échappaient, et qu'on nommait Dieu ou Satan, pour pouvoir se donner un semblant de connaissance sur le sujet. Certes, ils existaient, mais il y'avait quelque chose de bien plus puissant qu'eux....Et cette force jugeait que le moment n'était pas encore venu pour Blake, surtout lorsqu'une ombre apparu devant lui, sans visage, uniquement cagoulé, flottant doucement devant lui, tout en s'adressant à lui d'une voix triste.
???: Blake Carnby?? Blake: Qui est tu?? ???: Je suis désolé. Blake: Comment ça.....Ou suis je?? ???: Je ne le sais pas..... Blake: Comment ça?? Est ce que je suis mort? ???: Bonne question. Blake: Arrête de tourner autour du pot....Ou suis je et surtout, qui est tu? ???: Je n'en suis pas si sur moi-même...Avant, je me nommais Anton....mais il semblerait que cela ne soit plus le cas. Blake: Tu est un fantome? ???: Probablement. Je n'ai plus de grands souvenirs de ma dernière soirée, mis à part que je me balladais près des ruines, lorsqu'une ombre m'est tombé dessus. Elle sentait le soufre et la mort, et parlait d'une voix démoniaque. Blake:......L'Araignée...... ???: J'imagine que ce que je suis est tout ce qu'il reste de moi. Je suppose que tu est là à cause de lui. J'imagine que cela fait de nous des frères de martyr.Quelle ironie, ne crois tu pas, Blake? Blake: Cela n'a rien de drôle. ???: Pardonne moi. Je suis désolé pour toi, et tout ce qui a pu t'arriver. Mais ne me blame pas, je t'en prie. Je ne suis qu'un messager....Il dit que ce n'est pas encore ton heure, que tu dois repartir. Blake: De qui parle tu? ???: Il dit que tu a encore des choses à faire, et qu'il te rappelera à lui le moment venu.....Il dit que le moment venu, tu devra faire ton choix. Blake: QUI???MAIS DE QUI PARLE TU?? DIEU??? ???: Je suis désolé....Au revoir, Blake.
Le seul bruit qui résonna fut le cri du chasseur, mélange de surprise et de terreur, lorsqu'il se sentit happé pour une force invisible, qui le souleva sans aucun mal, le trainant en lévitation vers un arche de pierre, qui n'était pas là, l'instant d'avant, reflétant une étrange image troublé par une série de vague la parcourant de part en part, comme de l'eau troublant la surface d'un miroir. Si il avait fait un peu plus attention, Blake aurait reconnu le château en ruines, et son propre corps, qui faisait maintenant l'objet d'une étude d'observation des plus attentives, de la part d'une étrange jeune fille, qui n'était pas présent, il y'a quelques secondes. Il fallait donc entreprendre le voyage retour, le chemin astral qui allait ramener l'âme perdue du chasseur, dans cette enveloppe charnelle qui s'était retrouvée vide l'espace de.......quoi?? Quelques secondes?? Minutes?? heures?? Blake avait perdu toute notion du temps à partir du moment où l'explosion réduisit le monstre en poussière, et sa réaction au réveil fût des plus classique: Se relever, tel un diable en boite, en poussant un hurlement inhumain.
C'est exactement ce qui se passa au moment même où il reprit le contrôle de son corps, sans parler de la gigantesque déflagration d'éclairs qu'il lança, sans doute par réflexe, vers un des murs déjà fissuré, rongé par le temps, l'usure et les combat...un mur dont quelques morceaux jonchèrent à leur tour, l'ancien bâtiment qu'était le manoir de Voranor....Qui pouvait le savoir?? En tout cas, la gamine devait avoir été surprise par la façon dont Blake venait de sortir du coma...ou plutôt, comment il venait de ressusciter. Si il devait se réveiller tous les jours de cette manière, nul doute que les architectes, réparateurs et autres pourraient faire fortune grâce à lui. Il lui fallu une bonne minute pour calmer sa respiration saccadé, tout en rouvrant péniblement les yeux, fragilisés à la fois par l'explosion et la pâle lueur de la Déesse Lune, qui déversait sa sainte lumière sur ce triste et monotone royaume qu'était la Terre. Il ne put donc se résoudre à ouvrir les yeux sur le champ, tout en prenant faiblement la parole, une fois son calme revenu. Rare chose que de voir Blake céder à la panique....Mais comment réagiriez vous, si vous aviez été mort, rien que l'espace d'un moment.
"Ou......ou suis je....?"
Voix fatigué, nerveuse, mais sonore et réelle, prouvant que le chasseur ne rêvait pas....mais avait il rêvé cet instant dans les limbes?? Ou bien tout cela n'avait été que produit fantasmagorique d'un esprit tourmenté par la douleur, la folie et la damnation?? Excuse fallacieuse pour justifier une pseudo folie, berçant au plus profondément des êtres au passés meurtri, sans raison?? Ou simple réalité à la fois inacceptable et inexorable?? Chacun sa réponse...Chacun son monde....Chacun ses choix. Il put au moins, le temps qu'il ouvrit les yeux, apercevoir l'ombre de la personne qu'il avait vu au moment de franchir le portail....Plutôt jeune, assez jolie, mais totalement inconsciente d'être venue dans un lieu propice aux traquenards. Hote d'un castel aux mystères insolubles, ou simple visiteuse d'un village d'ignorants bénis? Peu importe, direz vous, car maintenant, elle était présente, et bien palpable, visible, et surtout, en danger, dans le cas où l'araignée n'était pas venue seule.....Étrange aura que celle diffusée par cette personne, tout comme il était impossible pour Blake de la déterminer exactement, ce dernier étant à la fois sous le coup de la fatigue et des blessures, dont il pouvait affirmer à coup sur qu'il s'était cassé quelques côtes. Le prix du succès??? Plutôt le tribut de la guerre, aussi cruel soit il, se forgeant dans l'expérience, la force et la douleur.
Il fallait souffrir pour devenir quelqu'un......et mériter la rédemption....
Conneries hypocrites, tout simplement. Ça s'appelait le "Choix des Dieux" mais un choix fait par les Dieux est aussi inutile que les Dieux eux-mêmes. Mais qu'est ce que des dieux?? Des êtres vivants?? Non, juste une incarnation d'énergie et la terreur qu'ils incarnent, soit une véritable paire d'enflures qui, sans leurs pouvoirs, ne valaient absolument rien.. Il fallait malheureusement faire avec.
"Qui......Qui est tu??" |
| | | Nombre de messages : 350 Age : 32 Localisation : Ailleurs. Loisirs : Survivre. Humeur : Si ça t'intrigue. Date d'inscription : 01/04/2009 Syndel Vungh | Sujet: Re: The first night...and the first demon (PV Syndel) Dim 15 Aoû 2010 - 22:00 | |
| Une explosion. Puis un cri.
C'est ce par quoi ça débute. La vie. Enfin, les emmerdements.
L'un est lové quelque part au creux du bas ventre, l'autre se distingue par son physique corporellement présent. L'un se nomme l'individu X, l'autre l'individu Z. Tirage au sort alphabétique, ne pas chercher de rapport. L'individu X est petit, tandis que l'individu Z est massif. Tous ont été un jour un individu du type X, indéterminé, puis de plus en plus définissable. Le cas de l'individu Z est facultatif, mais de plus en plus recensé. Les caractéristiques de l'individu X sont les suivantes. Fruit d'un contact inconnu. Tendance parasitaire. Accroîssemment variable, généralement lent. Epuisement du porteur pour s'accaparer ses ressources. Naissance dans le monde tridimentionnel dans une enveloppe à apparence humaine. Cette définition s'applique sur deux temps, correspondantes à deux phases de mutations clés chez l'individu X. La phase larvaire, et la phase de mise en route. Les caractèristiques citées plus haut sont propres à la phase larvaire, période évolutive de l'individu X ainsi réellement considéré comme tel, la phase de mise en route plutôt réservée à l'individu E, évolution directe de l'individu X. Le stade larvaire de l'individu X est sans doute le plus fascinant. L'individu X, dans son stade primaire, est inconscient. Il ne pense pas. Il entend par contre très bien, et identifie les sons aux intonnations, à la fréquence, au débit, et ainsi de suite. Les autres sens n'étant pas encore éveillés, il se guide à son ouïe. L'individu X dans son état premier ne peut survivre en dehors de cette sorte de poche, emplie d'un liquide s'apparentant à de l'urine, située dans le corps une personnalité porteuse (Nous rappellons qu'une personnalité dite "porteuse" est un type fondamental de personnalité qui permet la reproduction chez l'espèce dans laquelle elle est assignée. Certaines de ses personnalités porteuses peuvent aussi assurer une descendance chez une autre espèce, et donc peut lier un pacte charnel avec une personnalité d'une race différente. Ce n'est malheureusement pas le cas de nombreuses espèces.). Ses capacités de vie en dehors de cette poche sont nulles, et il en est de même en ce qui concerne la survie dans une reproduction de cette dite poche. L'individu X a pour seule nécéssité d'assurer son entier fonctionnement une fois le stade larvaire dépassé. Il doit être opérationnel dès la rupture de la poche, et dès son entrée dans le monde tridimentionnel. Les mutations optionnelles et les moins utiles lors de sa pénétration au sein du nouvel univers s'ajouteront au fur et à mesure de sa progression, et lui prmettront de gagner son autonomie. Le calendrier de l'individu X en phase larvaire, en résumé, se compose de trois parties essencielles. La création, la croissance, et la percée. La création marque le lien des deux personnalités fondatrices, la personnalité fertile (Personnalité fertile : type de personnalité indispensable se chargeant de l'acte reproductif chez l'espèce à laquelle il appartient, en fournissant le code nécéssaire à la création de l'individu X) et la personnalité porteuse, ainsi que l'installation de l'individu X en la personnalité porteuse. La croissance représente la condition du stade larvaire chez l'individu X dans son intégralité, et ses évolutions comprises dans ce même stade. Enfin, la percée est typiquement l'acte de déchirement de la poche dans laquelle l'individu X grandit, mais c'est en réalité le terme désignant le passage de la poche de la personnalité porteuse au monde tridimentionnel et donc l'arrivée de l'individu X à l'apogée du stade larvaire. La synthèse : L'individu X possède deux phases primordiales. La phase larvaire qui consiste à sa création, à son accroîssement, et à son arrivée dans le nouveau monde, puis de la phase de mise en route cherchant à le faire évoluer au stade d'individu E. L'individu Z est un résultat de retour aux sources (Le retour aux sources est une marque de soins thérapeutiques de plus en plus courante consistant à retrouver ses origines par divers moyens, physiques (mise en situation) ou mentaux (hypnôse).) divisant l'individu en deux parties définissables. L'une reste dans le monde tridimentionnel dans un état léthargique, sans vie, tandis que l'autre, montrée comme l'âme consciente et réactive, vagabonde dans un univers encore inconnu. Le retour aux sources cherchant à retrouver les racines de la personnalité concernée, l'âme réactive de cette dite personnalité se trouverait probablement plongée dans un état subconscient du souvenir du sujet. L'individu Z correspont exactement à cet état-ci : la découverte du souvenir par le retour aux sources, soit la division du corps et de l'esprit grâce à un procédé externe et pour une raison divergeante. L'individu Z n'est donc qu'à moitié conscient de ses faits et gestes, l'une des parties concrétisant son être demeurant inactive durant la durée de la transe. En effet, l'individu Z n'est qu'une entité indefinie symbolisant l'âme de la personnalité victime. C'est une action de recherches qui la maintient en éveil constant. L'individu Z peut être apparenté à un chercheur : du moment qu'il ne trouve rien, il n'y a rien à comprendre ni à connaitre. Dès l'instant où quelque chose de correspondant à ses critères de recherches se manifeste, son gène se met en marche et développe tout son interêt. Les réactions de l'individu Z varient selon la personnalité à laquelle elles appartiennent, et selon ce qui est visé comme trésor. Généralement, l'individu Z n'est pas un cas à problèmes, et ne réagit pas de mannière exessive. L'individu Z, par définission, n'a pas de réels sentiments, humeurs, goûts, envies. L'individu Z est à la fois mort et vivant, et c'est ce détail qui fait de cet individu un sujet d'étude absolument fascinant. Le corps n'est plus contrôlé. La chair chez l'individu Z n'existe pas, il n'y a que l'esprit. Et cet esprit, bien que véritablement actif, ne peut être considéré comme vivant, étant donné qu'il n'y a aucune preuve matérielle de son existance. Sans doute en partie pour cette raison, l'esprit ne se manifeste jamais dans le monde tridimentionnel et reste toute la durée du procédé employé lors de la cérémonie de retour aux sources dans un univers parallèle encore inconnu. L'individu Z n'existe que dans son propre délire, et ce pour répondre aux délires de son auteur. L'individu Z est reconnaissable à ce type de réactions physiques. Le corps s'écroule inerte au sol. En pleine action, le corps se fige. Absence de réactions aux paroles, innatention, perte de mémoire et autres symptômes de ce type. Difficultés à se réveiller. L'individu Z est caractérisé à différentes reprises comme une âme virevoltante, voyageuse, dénuée de sentiments propres à la personnalité. Pour clore, le retour de l'individu Z à l'individu T (Individu de base dans l'évolution.), donc la fin de la transe conduisant à la création de l'individu Z à partir de l'individu T, se marque par un réveil brutal dans le corps de la personnalité concernée. Une explosion (dans l'espace, dans le système nerveux du sujet...), suivi ou ponctué d'un cri ou d'un quelconque autre signes sonores et audibles (cris, rires, injures, râles...). Ce réveil est dangereux pour l'entourage physique présent dans le monde tridimentionnel au côtés du sujet exposé à de telles réactions. Mise en garde face aux risques encourus. La synthèse : L'individu Z est généré par le procédé de retour aux sources, et est encore trop peu connu pour être précisément défini.
Une explosion, et un cri. Ca lui tombe dessus au mauvais moment, on dirait.
Il était simplement fatigué. Ca faisait peine à voir. Multiples tentatives pour le tirer de ses songes, échec. Il s'était endormi, visiblement. Doigts fins parcourant son visage angélique, son cou pâle. Deux suffirent à présentir l'absence de réaction cardiaque. Décès, à prévoir. Il avait l'air plus coriace que ça, pourtant. Dommage. Et puis une explosion et un cri. En même temps. Salve d'éclairs dispersée en plusieurs lances lumineuses. Une dirigée en sa direction. Action d'esquive, passer du mode accroupi au mode sauvegarde. Saut vers l'arrière rasant le sol, préparation d'ondes en résèrve. Effet révulsif. L'électricité s'estompa, l'onde triompha. Pourtant, conjuger les deux phrases protectrices n'avait pas été très habile, pris de cours. Déséquilibre. De passage accroupi à retour au sol. Devant son corps soudainement vivant. Elle, assise sur un débrit dans la position la plus obsène qui soit, le regarde passionnément. Véritable attraction. Il s'était réveillé de l'emprise de l'inhallateur. Fantastique. Il est conscient. Incroyable. Il respire. Prodigieux. Il s'anime de lui-même. Miraculeux. Son souffle se fait lourd et rauque. Il a du mal à reprendre ses esprits. Il y parviendra, c'est certain. Mais il lui faut du repos. Il est mort puis a réssucité. Il est ce que l'on appelle un mort vivant. Il est un zombie. La grâce incarnée. Les jambes pliées vers sa poitrine, la robe soulevée découvrant l'intégralité de sa physionomie pudique. Sommum de la vulgarité. Pardon, ce n'était pas souhaité. Surtout pas. Rabbat ses genoux contre le sol. Torsion dorsale. Mouvement rotatif, se retrouve sur ses pieds. Haute. Ses pupilles de gel lui glace l'échine. Pitié feinte. Il reprend son souffle bruyamment. Passe une main suave sur l'ensemble vestimentaire. Replace sa tenue correctement. Intégrité neutre. Le laisse récupérer de ses émotions. Compréhension. Il suffisait de si peu pour épuiser quelqu'un. Lui faire croire à sa mort. Le réveiller un peu trop bruyamment. L'endormir et le tirer de ses draps. Petit être fragile entre deux morceaux de tissu blafârds. N'a aucune crainte. N'est qu'inconscient dans un monde trop rapide pour les léthargiques. Individu encore inidentifié. Classé parmi X ou Z. Nouveau ou Renouveau. Reprend contenance à son rythme. Univers parallèle auquel on ne prête pas tellement attention. Ses premiers mots depuis son état de convalescence. Merveilleux.
"Ou...... ou suis-je....?"
Telle est la question, mon cher. Dans un rêve, la réalité, au paradis, en enfer. Où es-tu. Tu es peut-être tombé dans un trou, et tu n'arrives plus à t'en sortir. Tu as été assomé, et tu viens de te réveiller sous dix mètres de terre. La flamme de cette bougie luisait dans tes yeux juste au moment de le consumer intégralement. Tu es ici et ailleurs. Tu as perdu ta boussolle. Crétin. Tu es perdu, certes. Mais tu sais que tu es là. Estime-toi déjà heureux de cette information. Machine stérile, construite dans le but de maintenir en sûreté le temps qu'il le faut. Sommeil comateux. La beauté des yeux clos. Rictus impropre. Malheur qu'est la somnolence. Cloîtré à l'intérieur, l'affollement gagne le patient. Insecte naïf. Robe de chambre blanche et perfusion d'adrénaline. Morphine. Drogues narcotiques. L'empêcher de les arracher. Violence. Tambourinne contre les vitres plexiglass de la cage. Improbable. Violation. Défibrilateur inverse. Le replonger dans son monde fatigué. L'envoyer se perdre plus loin. Ca n'en fera qu'un de plus. Silence distingué. Air équilibré. Nerveux face à son souverrain. Magnificience complète. Déficience. Inédit.
"Qui......Qui es-tu??"
L'apogée du mortellement risible. Une grande blonde perdue dans un château en ruines. Une abrutie comme tant d'autre qui pense pouvoir se forger un sentier au sein d'une contrée aussi hostile que celle-ci. Une prostituée venue tapiner là où personne de sensé ne se rendrait histoire de trier la clientèle. Un monstre, comme celui qu'il vient d'abattre, en à peine plus puissant. Une déesse descendue de son trône d'onyx et d'asphalte pour le porter sur son épaule. Mais qui veut-il qu'elle soit. Un ange comme auxilliaire. Un démon comme ammatrice de tuerie aisée. Quoi d'autre. Déni de blagues. Rien de très comique pour lui, toutes les raisons du monde de pourfendre l'air avec sa voix d'alto pour elle. Sensations fortes garanties. Emprisonné à l'intérieur, petit être fragile doute de sa sécurité. Demande à ce qu'on le relâche. Supplie auprès de la porte pour qu'elle le laisse la traverser. Divinement sadique. Professeur se retourne et donne un grand coup de poing sur le plastique transparent pour le faire taire. Individu X ou Z?
- Dans l'ordre, tu es dans un laboratoire secret de l'espace dirigée par les forces terriennes et saturniennes et je suis le scientifique de sexe féminin astronaute androïde chargée de ton étude. Bienvenue à bord.
Réponse plausible. Soupire. X, Z.
- Un vrai cauchemar.
S'avance à peine. Déjà trop près. Se penche vers sa carcasse encore allongée au sol. Clin d'oeil.
- Non, j'rigole.
Inconnu. Race nouvelle. Spécimen d'étude hypnotisant. Narcolepsie jamais vue. Intrigue entière. Enigme à lui seul. Qu'est ce que tu peux bien être, toi. Une nouvelle créature générée à l'instant, ou alors un vieux robot tout rouillé qui revient de la vidange. T'es un mort, t'es un vivant. T'es entre les deux. Tu n'es ni humain, ni spécial.T'es encore ailleurs. T'es perché. T'es autre chose. T'es différent. T'es bizarre. C'est bien, d'être bizarre. T'es pas commun. T'es le premier comme ça ici. Tu t'es révéillé avant l'heure, en fait. T'es le seul à qui c'est arrivé. T'as pas de chance. L'unique, la raison même de la création. De l'évolution. Génération future. Remise à jour. Réadaptation. Monde au sixième sens prononcé. Envie de vivre.
- Et toi, qui es-tu, dis moi?
Le pyrex ne se fendra pas avec la seule force de ses poignets. Il devra batailler pour remporter la victoire. Règle du jeu. Survivre à la disection. À la lobotomisation. À l'évicération. Etude du phénomène personnalisé. Thème huit, les individus léthargiques. But de la scéance, reconnaître les individus X et les individus Z. À vous de jouer. Créé pour s'offrir. Machine conçue pour remplacer dans les tâches salissantes. Beauté de l'humanité, reproduction. Pâle copie de Lui, de Elle. Espoir refaçonné. Echapper à ses devoirs en les léguant. Héritage héréditaire. Seringue empoisonnée. Se soustraire en se remplaçant. Procédé de permutation vitale. Donner la preuve matérielle de la force terrienne. L'incarner. Avantage qu'être né pour représenter. Être étudié. Génération pleine de doutes, d'impuissance, de flemardise et d'insouciance. Dérangé pendant son sommeil, le réveil n'en est que des plus frustrant. Il est mécontent. Il râle. Son sort ne lui convient point. Pauvre petit bonhomme. Honteux de tant d'interrogation. S'il ne s'était pas assoupi pendant les cours, il en aurait les réponses. Ronge toi les ongles de timidité, maintenant. Voiçi venu l'heure du châtiment. Il n'est pas conscient de la chance qu'il a. C'est tout.
Souffrir. Il va souffrir. Non, c'pas vrai.
[Un jour, dans une chambre propre et blanche, Où l'on m'emmène tous les jours depuis que je suis ici, Plein de chambres et de couloirs propres, mais... À la nuit tombée, une personne disparaît, tous les jours...
Maintenant, c'est l'heure.
Je.......Je........Je......Je...... Je...Je.......Je.....Je...... Je........Je.........Je...........Je..... Je......Je...........Je.......Je.... Je.......Je..........Je...........Je.... Je.......Je........Je...........Je...... Je....Je........Je.....Je...... Je........Je.......Je..........J// ! ] |
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