Nom: De Khurg
Prénom: Ellysendre
Age : 17 ans
Race: Lycan
Description physique : Jeune femme mince et élancée, a la limite de l’androgénie. Ses longs cheveux bruns, négligés, cascadent jusqu’au creux de ses reins encadrant un visage aux traits fin et régulier abordant sans cesse une moue moqueuse. Ses yeux claire, scrutateur, sont sans cesse voilés par une multitude de mèches éparses. Elle a pour habitude de se peindre la lèvre supérieur et le creux de la lèvre inférieur en pourpre.
Généralement pied-nu, elle porte des vêtements destinés a un usage pratique plutôt qu’esthétique: Chemise en coton grise ou noire surmonté d'un surcot de cuir tanné par l'usage, pantacour ou jupe en toile épaisse. A son cou, un médaillon en métal noir ouvragé.
Description du caractère :
De tempérament Farouche et Impétueuse, Ellysendre ne tient pas en place. Extrêmement curieuse du monde qui l’entoure elle peu se révéler joueuse et intuitive aussi bien que rêveuse et engagée. Habituée a une certaine autonomie, elle supporte mal un enseignement institutionnalisé quelle juge restrictif tant au niveau du contenu que de la forme. Sa fougue lui évite généralement les contacts trop « personnel » lui permettant ainsi une certaine réserve quand a ses sentiments et pensées, Néanmoins elle supporte mal la solitude prolongée et recherchera un contact même, et surtout, silencieux. Malgré sa forte volonté, Ellysendre peut se révélée extrêmement exubérante et désinvolte, faisant même preuve d’un certain laxisme envers les travaux quelle juge inintéressant et contraignant.
D’une manière plus générale, mélomane et avide de liberté elle délaissera les matières purement théorique au profit de l’activité physique et la création artistique.
Pouvoirs :-Transformation: Métamorphose en louve noire et blanche
-hyperacuité
-Force de volonté (contrôle partielle en cour d’année): Influence sur l’environnement immédiat de la volonté ou d’un fort état émotif . (Agit principalement sous forme de suggestions et désirs entêtants pour ce qui est des sentiments et décisions humaines)
Histoire::
« Dès l’instant ou mes yeux ont croisés les siens j’ai su, avec une incroyable certitude, que plus rien ne serai pareille, que plus jamais je ne serai seul: là, tout au fond de mon cœur, entre la pâleur de la lune et le pourpre de nos sang mêlés , resterait gravé pour toujours l’image de mon destin: Celui d‘être libre, celui d‘être loup»
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« Elle étais là, entre les pins noirs et argentés, adossée a un arbre un loup tout contre son flan. D’un bras elle se tenait les genoux, se balançant doucement, les yeux vitreux, la peau perlant de sueur…Et malgré son visage ravagé par les cernes, le sang perlant a la commissure de ses lèvres et l’étrange balafre qui la faisait ressemblée a un pantin désarticulé, on la voyait profondément heureuse. Sa main effleurait distraitement la fourrure de son compagnon. Tout semblait déphasé, hors du temps…A travers la pale lueur du jour, le loup releva la tête, paisiblement. Mes yeux croisèrent les siens. Plus rien ne contait, plus rien n’avait d’importance, que ce regard bleu, électrique, bestial…Il me semblais qu’on m’envahissais, me jugeais, me fouillais jusqu’au plus profond de mon être… Devant ce regard, j’étais nue, impuissant. Le loup reposa délicatement sa tête sur sa cuisse, referma ses yeux, et comme si je n’avais pas plus d’importance que le bruissement des feuilles ou le murmure du vent il s‘endormit…Et moi je ne pouvais bougeait »
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Devenu orpheline a l’age de 9 ans suite au naufrage qui emporta ses deux parents, Ellysendre est élevé par Wilfried, Majordome de la famille, dans le domaine boisé de SilverCross à la frontière du Kazakhstan et de la Russie. Éduquée à l’écart de la civilisation moderne et de ses folies, dans le respect des autres et de soi, elle vie une enfance idyllique: Apprentissage tranquille, échanges frivoles, partage sans complexe… Adolescente, sa relation privilégiée avec Wilfried s‘effrite: prenant conscience de la solitude dans laquel elle est enfermée, Ellysendre devient avide de connaissance et de liberté: réfugiée dès lors dans la musique, la littérature et l’effort physique, elle développe un caractère imprévisible et sauvage. Bien que tendre envers celui qui l’a élevée, elle privilégie désormais la solitude, dans la pratique de l’art ou dans de longues excursions.
Quand après avoir disparue pendant plusieurs jours, Wilfried la retrouve auprès de celle qu’elle nommera Hécate, il comprend qu’elle ne sera plus jamais la même. Saisissant la nature profonde de ce qu’elle est devenu, effrayé par ce qu’implique l’existence de telles créatures, il finit par accepté son Indépendance. Et décide de
l’envoyer dans un établissement qui pourra répondre a ses besoins, quelque part dans une foret transylvanienne…
Rp sur l'entrée dans le lycée :
Ellysendre avait faim.
Dans le train qui l’avait emmené de Bucarest jusqu’ici, perdu dans la contemplation du paysage qui défilé sans cesse sous ses yeux émerveillées, elle avait à peine touché a son repas.
Son ventre émit à nouveau un grognement plaintif, à peine couvert par les fracas du moteur. L’homme qui conduisait la camionnette se retourna, amusé. Il lui sourit, ria discrètement quand il remarqua la moue penaude qu’elle affichée, puis ce concentra a nouveau sur la route, silencieux.
Un rayon de soleil, timide, vint cueillir son regard. Par la fenêtre, de grands pins centenaire élançaient leurs courbes gracieuses a la conquête des cieux. Elle entrouvrit la fenêtre dans un grincements terrible. Un douce odeur d’humus envahie aussitôt l’habitacle. Dehors l’air frais soufflait en bourrasques paresseuse, emportant les dernières feuilles restantes au creux des branches. Une grive lança une trille audacieuse. Plus loin un cerf s‘enfonçait dans les sous bois. La foret ce paraient d’ombre lascive et de clartés éblouissantes. Peu a peu Ellysendre tomba dans une douce torpeur, bercé par le sourd grondement du véhicule.
Ce fut le silence qui la réveilla. Dans la clairière qui lui faisait face s’élevé une demeure au proportion démesuré. Elle retenu un petit hoquet surpris et, ouvrant la portière, se dressa hors du véhicule pour mieux envisager le manoir. L’homme qui l’avait convoyée ce tenait nonchalamment adossé à la carrosserie de la camionnette. Envisageant sa présence il se redressa, passa un bras par la fenêtre et en retira une grande besace de cuir usagée, qu’il lança dans ses bras. Attrapant d’une main la lanière, elle la fit passée adroitement autour de son cou. Il se rapprocha. Ellysendre porta la main a sa ceinture. D’une de ses sacoches, d’anciennes pochettes à munitions, elle retira une lourde pièce de bronze. L’homme sourit, tandis la main, et referma les doigts de la jeune fille sur le métal froid, d’un geste doux mais sans appel. Surprise par le contacte de ces mains étrangères, elle sursauta, sa peau se couvrant pendant quelque instant d’un fin duvet sombre et soyeux. L’homme sourit plus encore et porta sa main a son cœur, lâchant dans un souffle quelques mots d’une langue rude et chantante. Son attitude, à la fois familière et emprunt de respect, la réconfortère. Elle porta a son tour la main a son cœur, s’inclinant profondément. D’un mouvement vif il l’embrassa alors sur le front, baisé chaste signifiant tant. Il partie, sans un regard, les épaules droite.
Seul, elle contempla longuement l’arche de pierre qui ouvrait la voie de son avenir. Ses pied, nu, se posèrent sur les dalles de pierres sombre, se mêlant au lierre et au givre. Elle regarda une dernière fois l‘étendu sauvage de la foret. Elle la trouva pleine de grâce et de majesté . Sa voix s’éleva. Tremblante. Puis plus profonde, emprunt d’une immense mélancolie…Les quelque mesures du Requiem d’Hiroki Kikuta.
Elle entra.
Autre(s) chose(s) sur votre personnage :
Mange énormément.
Aime les gens irrévérencieux mais élégant
Code : [Edit: Bon by Mike.]
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