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 T'aurais jamais dû venir ici. |Chris|

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Eris Almira
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MessageSujet: T'aurais jamais dû venir ici. |Chris|   T'aurais jamais dû venir ici. |Chris| EmptyLun 19 Juil 2010 - 22:29

Mauvaise humeur, mauvaise nuit. Mauvaise matinée. Mauvais sang. J'aimerais bien que cette chose sorte tout de suite. Pas toi ?

Un soupir, poussé à la va-vite. Je me sens d'humeur maussade, comme d'habitude. Ce matin je me lève, la bouche pâteuse. Ce matin tout tourne autour de moi, le sol, les murs, les meubles. Le bureau sur lequel je suis assise change de forme. C'est bizarre. Se lever, habilement, sans prêter attention aux bruits alentours. J'ai essayé de travailler, sans succès. J'ai essayé de bouger, de me mouvoir, de sentir et de réfléchir, mais la brume est omniprésente dans mon esprit, la concentration ne vient pas, n'aboutit pas. Il faut sortir, se relaxer. C'est ce que j'ai lu dans un bouquin. Il faut sortir, ne pas faire attention à la douleur et aux crampes. Ni aux nausées, qui restent là malgré moi, puissantes et dévastatrices. J'ai envie de vomir, mais depuis quelques temps j'ai appris à me contenir. J'avance, ombre oubliée, vers cet endroit où je croirais sans doute trouver quelque douceur pour mon corps, mon corps si déterioré par la Chose que je n'ose plus me regarder dans le miroir. D'un teint de crème, je suis devenue cadavérique. Affreuse, hideuse, repoussante. Odeur de mère, tu parles. J'en ai marre. Tout ce que je veux c'est dormir. Dormir longtemps. Dormir autant de temps qu'il le faudra, jusqu'à ma mort même s'il le faut. Je suis désespérante et je le sais. Je sais qu'en ce moment, tout ce que je fais ne rime à rien. Tout ce que je dis non plus. Je ne parle presque plus, mange comme douze. Je suis un vrai bon gros chat de salon. Je dors les trois quarts de la journée, le reste je le passe à dévorer tout ce qui se trouve à ma portée. Je ne parle plus à personne, ou à très peu de monde. Fushi, je l'évite de plus en plus. Izumi, nous ne nous regardons plus. Sidney. Ma Sidney, c'est avec toi que je passe le plus de temps.

Arrête je vais gerber...

Je sens cette présence réconfortante que tu essayes d'insinuer en moi avec toute la tendresse dont tu peux te montrer capable. Tu es ma Reine et tu le sais. Je suis Hel, tu es Aphrodite. Je suis la Mort, tu es l'Archange. Toi et moi nous nous voyons beaucoup plus qu'à l'ordinaire. Nous échangeons des mots tendres, assises l'une contre l'autre dans le part. Tu m'as montré des livres bons à lire, tu m'as donné des conseils que tu tenais toi même de ta propre mère. Dans un sens j'ai l'impression d'être ta petite soeur. Je suis une fleur au caractère mitoyen, je suis celle qui n'avance pas sans savoir où elle va. Mais c'est ce que je me dis, et uniquement ce que je me dis. Cela ne peut pas aller plus loin. Aura, près de moi, son visage, son souffle, comme si je l'entendais murmurer au creux de mon oreille, elle et son odeur de cadavre à moitié décomposé. On ne peut pas tuer ce qui est déjà mort. Je le sais. Mais je peux la faire disparaître. Je peux, parce que j'ai à présent un réceptacle vide, dans lequel tu commences à prendre forme. C'est un réceptacle minuscule, et tu vas bientôt y disparaître.Tu auras une deuxième vie, tu oublieras tout. Et moi tu me laisseras. Est-ce que je resterais un démon malgré cela ? Deviendrais-je humaine ? Pour moi ces trois mois me sembleraient presque trop longs. Je veux que tu partes. Mais j'attends encore. Un peu, un instant.

L'histoire se passe dans un frigidaire.

Je suis restée enfermée toute la journée. J'ai dormi des heures entières. J'ai séché quelques cours, je n'ai pas bien regardé ce qu'il se déroulait autour de moi. J'ai vu Izumi entrer et sortir, mais comme d'habitude elle m'a ignorée, sans me jeter un regard. Elle ne se demande même pas pourquoi je passe toutes mes journées allongée, étendue comme une loque, entre des draps brûlants au contact de ma peau. Cette chaleur dans mon corps. Insupportable, et étouffante. J'veux plus être un démon. Tout, sauf ça. Je ne veux plus. Je suis à bout. Ce soir mon humeur a raison de moi. J'ai envie de sortir quelque part. J'ai un bouquin dans la main... Mais j'ignore totalement où aller. Sortir, ça m'a pas beaucoup réussi. Sortir, la dernière fois c'était avec le jeune Lyo. Lyo. Les quatre. Les quatre, communion sanguine. Les quatre réunions, les quatre êtres dans leur élément naturel. Avant encore, c'était Iromy. Iromy. Femelle au caractère de louve, mâle corrompu par la terreur et la colère, sadisme et psychotisme, horrible, à vomir. Iromy, prêtresse de nos pires cauchemars. Mais peu après.... Syndel. Syndel, amatrice de grands frissons, ironie à peine voilée. Syndel, prisonnière de cette flegme ennemie qui la dévora sans laisser le moindre préavis. Pas de signature. Allons. Qui allons nous encore rencontrer, ce coup ci ? Qui allons nous voir, avec qui allons nous crier notre haine et notre souffrance ? Nous verrons bien. Allez, sortons. Allons voir ce qu'il en est.

Un oeuf parle à son voisin et lui dit :

Rassembler ses dernières forces, et traverser le chemin menant dans le village. Tout es fermé, clos, mort, ou endormi, peu importe. L'atmosphère respire le silence et la sérénité. J'entends cependant, non loin, un clapotis. De l'eau, il y a de l'eau ici. De l'eau, là. Il y a de l'eau, de l'eau chaude. J'ai envie de me baigner. J'ai envie de sentir ces gouttes d'eau ruisseler sur mon corps, comme la dernière fois dans la forêt. Cet épisode me fait frissonner d'effroi. Je me sens mal, d'un coup. Ce soir là, Mana, ma Mana, est morte. Ma Blanche, ma princesse. Tu me manques, si tu savais... je franchis la porte, lentement, sans déclencher la moindre alarme. Il n'y en a pas ici. Lampe torche dans une main, livre dans l'autre. Les fameux bassins d'eau chaude. De toute manière je n'ai pas peur d'avoir froid. Je suis trop brûlante à l'intérieur pour avoir besoin de chaleur. Alors, poser le livre et la lampe au bord de l'eau. "Jeune maman". Titre bien risible, pour quelqu'un comme moi. Jeune... si seulement s'était vrai. Retirer la totalité de ses vêtements. Personne ne peut venir se baigner ici à une heure pareille, je ne crains rien. Nue, me plonger dans l'eau qui me fait frissonner de plaisir. Attraper le livre, la lampe torche. Je ne suis pas complètement nyctalope. Faut pas rêver.

"Pourquoi tu es marron avec des poils ?"

Mais vingt minutes passent. Avant d'entendre un bruit. Frémissement dans l'eau. Je sens une présence, et pas une présence amicale. Il se passe quelque chose. Mais quoi ? Ne pas bouger, rester immobile. Aura est en ébullition. Je la sens se mouvoir en moi, prête à bondir dès que l'inconnu apparaîtra sous nos yeux. Je prie pour que ça soit une fille. Même si dans le noir on ne peut rien voir. Je ne veux pas subir d'humiliation. Se fier à ses instincts. L'ambiance se refroidit, d'un seul coup. Ma lampe s'éteint, c'est moi qui l'actionne. Avancée vers les enfers. Merde, ça pue le démon. Encore un ? J'en ai marre. Il y a que ça ou quoi ?! Je le vois, entrer dans cette source, encore totalement vêtu. Je ne sais pas ce qu'il va m'arriver. Il fait noir, et c'est un homme. Sa silhouette me renseigne suffisamment à son sujet. C'est un homme.

Et l'autre répond...

D'un seul coup mes yeux passent à la blancheur du marbre, tellement pâles qu'on les distingue parfaitement dans la noirceur de la nuit. Ce sont deux points bien visibles. Deux points blancs sur mon visage furieux. Je vais te tuer si tu bouges pas de là en vitesse. Ma colère est en joue avec ma pudeur. Je ne veux pas qu'il me voie. Je veux pas qu'il me mate, okay ? Alors, Aura s'enclenche, fumée noire et dense. Je suis la démone. La démone aux yeux blancs et à l'Aura noire comme un ciel d'encre. Bouge de là, okay ? Bouge de là, et vite. Nue dans cette eau chaude, je resserre mes jambes contre ma poitrine. Puéril. Nous sommes dans le noir il ne voit rien. Rien que mes yeux. D'une pâleur d'ivoire. Et ma voix, rauque, qui résonne.

"Tu as deux minutes pour te retourner. Ou je te tue."

"Parce que je suis un kiwi, connard !"
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MessageSujet: Re: T'aurais jamais dû venir ici. |Chris|   T'aurais jamais dû venir ici. |Chris| EmptyLun 19 Juil 2010 - 23:15

Mauvaise journée, ce soleil m'énervais, je l'avais en horreur à présent. Sa seule présence à l'extérieur ne me donnait pas envie d'y sortir mon nez. J'étouffais, j'étouffe dans ce dortoir sobre et méprisant . Plutôt contradictoire, me direz-vous? Que voulez vous, je n'ai jamais aimé le soleil, encore moins plusieurs jours à la suite. J'attendis la nuit, la nuit me comprenait, elle était froide et calme, mais m'empêchait pourtant de dormir.

Épuisé, je m'endors couchée en boule,
Et comme toujours je reprends ce rêve où je coule.
Personne ne peut et ne veut m'aider.
Tout le monde me laisse couler.


Je désespérait, quelles activités y avait-il à faire sans soleil, et qui m'éviterait le contact des humains. Oui ces temps-ci aussi je commence a rechigner un peu les humains, ils ne m'ont rien fait, mais je ne les supporte pas trop longtemps. Cela était peut-être du a mon caractère solitaire, ou peut-être au fait que je n'apprécierais jamais les humains. Espérons que non, que deviendrais-je? Mes cauchemars variaient un peu ces temps-ci je me voyais éradiquer des personnes que je n'appréciais pas, et même des gens que je ne connaissait pas. Es-ce cela ma réelle nature?

Il recommence tous les soirs,
Quand dans ma chambre il fait noir.
Je me réveille en sursaut,
Trempé, comme si j'avais nagé dans l'eau.


Tout cela me pesait sévèrement. Honte, haine, tristesse. Mon esprit s'embrouillait, que devais-je faire, que devais-je penser? Mon passé me revenait sans arrêt, comme un boomerang qui tournerait en boucle et qui reviendrait tout le temps. Comme mon cauchemars, qui reviens toute les nuit durant.

Ne plus dormir,
M'empêche de souffrir,
Mais je n'ai plus qu'une envie : Mourir.
Pour ne plus continuer juste partir…


Cependant je ne pouvais pas faire cela, Hionna deviendrait une âme damnée, condamnée a errer sur terre pour l'éternité, c'était triste, mais la seule personne qui m'empêchait de craquer, de me condamner moi même, c'était elle, cela à toujours été pour elle, je veux qu'elle m'admire, qu'elle soit fière de moi. Pour que son état actuel ne sois pas un poids pour elle, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir.


Je sortis, on m'avait parlé des sources thermales, on m'avait dit que les humains aiment s'y rendre pour se relaxer. Je n'étais pas un humain, mais j'avais cruellement besoin de méditation. Si une créature aussi pitoyable que l'humain s'y rendait pour se reposer. Qu'en serait-t-il pour moi? J'avais tellement réfléchi pendant le trajet, que je ne me rendit pas compte que j'étais devant le bassin depuis 5min, l'inattention ne me ressemble pas, je dois me ressaisir. J'entrais dans le bassin, entièrement vêtu. Je m'en fichait, ma chambre n'était pas loin.
Hionna me manquais, sa forme humaine me manquais, elle était la seule personne que j'aie jamais aimé. Connaissez vous la sensation d'avoir tout perdu? Qu'est-ce qui compte réellement après cela? Rien.

Ta voix, ton parfum, ta peau me manquent tellement,
Tu as l'air si rayonnante pendant que mon cœur est absent.
J'aimerais te retrouver et tout recommencer,
Malheureusement, c'est un rêve pas une réalité.


Cependant, je commis encore une inattention, je n'était pas seul. Quelqu'un m'observait. Il était fort.


- Tu as deux minutes pour te retourner. Ou je te tue.

La créature qui prononça ces mots n'aurait jamais dû, cela énerva même Hionna, je sentais ma température monter.

- Tu as deux minutes pour te rependre en excuse, avant que je te fasse regretter tes paroles.


Dernière édition par Chris Hellsing le Sam 24 Juil 2010 - 17:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: T'aurais jamais dû venir ici. |Chris|   T'aurais jamais dû venir ici. |Chris| EmptyMar 20 Juil 2010 - 14:15

Un torrent magistral. Une vie qui se perd. L'eau et ses clapotis, tu l'as déformée, à mesure de ta pénétration en son intérieur. Elle est délicieuse, cette eau, pas vrai ? Tu as osé. Osé entrer sans ma permission, osé faire ce mouvement, osé entrer dans l'eau sans mon autorisation. Tu as osé me faire affront. Tu n'as donc aucune honte ? Tu n'as pas peur non plus. Réflechissons. Paroles crachées, venin envoûtant, enivrant. Siniste inconnu, je n'arrive pas à voir ton visage. Je n'arrive pas à distinguer, mais ton odeur envoûtante est mieux qu'un long discours. Jeune inconnu à la peau de braise. Tu es mon semblable. Donc mon ennemi. D'un geste vif, je m'écarte de toi, toi que je devine, dans cette eau qui nous relie à présent. Tu ne dois pas me voir. Si tu me vois, tu mourras. Je suis une prêtresse, mais une prêtresse pudique. Avancée dans la nuit, sans discontinuer, nous n'entendons plus que les clapotis de l'eau qui continuent à se faire remarquer, dans le silence de la nuit. C'est bien ma veine, décidément. Que dois-je faire pour trouver le calme. Que dois-je faire pour pouvoir être seule, un moment, un instant ? Dans ma chambre ? Izumi. Dehors ? Sidney. Entrepots ? Iromy. Parc d'attractions. Les Deux. Calme et posée, je suis en colère mais je ne te montre rien, tu n'en serais que trop heureux. Le corps en mouvement, je provoque en moi la sensation d'avoir été salie par ta présence. Dégage, dégage bordel ! Crise, cris et hurlements, poussée d'adrénaline, violence presque impossible à contenir. Sadisme à l'état pur. Envoûtante, je suis, sensuelle et prude, dure mais pas trop. Calme mais pleine de violence à l'intérieur de moi. Allez viens mon joli. Je suis ta bombe. Ta bombe à retardement.

On va jouer ?

Tu ne t'es pas rendu compte de ma présence, malgré la blancheur de mes yeux dans la nuit. Tu n'as rien vu, rien entendu, juste ma voix, puissante, résonner dans tes oreilles. Me répendre en excuses ? Non, très peu pour moi. C'est toi, toi qui me supplieras de te pardonner, lorsque ta tête sera à deux doigts d'être coupée. Nous sommes deux monstres, deux monstres de malice, qui ne peuvent pas se voir, aveuglés par la noirceur de ce ciel sans lune. Il fait sombre, et sans doute tant mieux pour moi. Tu es téméraire, pour répliquer ainsi sans savoir à qui tu t'adresse. Aura, semble bien s'amuser. D'un seul coup, l'eau se met à chauffer, chauffer encore, jusqu'à devenir bouillante. Des bulles s'échappent par grands bouillons de l'eau. Je ne sais pas si tu crains le feu. Mais t'es en train de cuire, mon cher petit. Avances encore, progresses. Ce sera notre heure, lorsqu'elle sera venue. Tu comprendras pourquoi tu cries de douleur et de souffrance. Je te ferais goûter aux âpres remontrances des Enfers. Je suis Hel, la déesse à moitié morte. Je suis Eris, la Discorde aux doigts de cristal. Je suis Perséphone, ici contre mon gré. Je suis tout cela à la fois, je crois-tu pas qu'il est temps à présent que tu regrettes tes paroles et t'enchaines à mes jambes ? Sais-tu lire les pensées ? J'imagine que non. Dans cette eau bouillante, tu restes immobile, presque moqueur. Ce silence pesant, poisseux et infâme. T'as faim mon grand ? Je vais te donner de quoi manger.

Ohoho ! Allez laisse moi le manger !

Bouger dans l'eau, sans dire le moindre mot. Mes déplacements qui s'entendent dans le bassin, je te sens frémir. Allons je ne vais pas t'attaquer. Du moins pour l'instant. Vengeance implacable, comme si ma colère dominait ma raison, s'infiltrait dans tous les pores de ma peau à la manière d'un poison. Fureur digitale. Attrape la lampe torche au bout du bassin. Allume l'objet, diffuse de la lumière. Tiens, alors tu ressembles à ça. Visage séduisant sur fond pâle, regard d'acier trempé, légèrement en colère. Oh, je t'ai énervé ? Non vraiment, tu vaux mieux que ça après tout. Faire en sorte que le rayon de lumière n'éclaire pas mon corps à travers l'eau. L'Aura continue à évoluer, grandit de plus en plus, s'infiltre dans mon corps comme si c'était vital, pour elle. Elle est mon moustique, celle qui m'aspire pour se nourrir, qui pompe mon énergie avec violence et envie. Elle est celle qui n'aurait jamais dû exister. J'aurais pu être un ange. Mais avec elle je suis réduite à cette condition. Dévoreuse d'humains, avachie, sanglante, affamée et désobligeante. Cruelle et sans pitié. Un monstre de susceptibilité à l'état pur. T'as faim ? Viens mon mignon, je vais te montrer de quoi je suis capable. Je vais t'expliquer ce que pour moi être un démon signifie. J'entends les sifflements satisfaits d'Aura dans ma tête, tandis que sa colère entrelace mon âme pour mieux la contrôler. Déjà d'origine caractérielle, tu ne fais qu'en rajouter un peu plus. Qu'ais-je fait pour mériter ça ? Allons. Ramener la lumière vers moi, et éclairer le tas de vêtements épars au sol.

"Tu vois ça ? C'est mes fringues. Alors je me répèterais pas. Tu te tournes, sans dire quoi que ce soit. Dernier avertissement."

Il a peut-être envie de te voir toute nue...

La ferme.
Avancer dans l'eau, progresser. Cette eau, insupportablement chaude à présent. Le livre est posé, vers les habits. "Jeune Maman". Non, vraiment, ce titre est risible. Besoin mordant d'incommunication. Laisse moi sortir et me fringuer, ou sache que tu le regretteras. Tu le regretteras même amèrement; Que choisis tu ? La mort ou l'acceptation de la pudeur du sexe faible ? J'attends. Mais je n'attendrai pas quinze plombes. Tourne-toi ou meurs. Je ne chercherai pas à en comprendre plus. Tourne toi ou meurs.

TOURNE TOI OU MEURS !!
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MessageSujet: Re: T'aurais jamais dû venir ici. |Chris|   T'aurais jamais dû venir ici. |Chris| EmptyMar 20 Juil 2010 - 16:08

Je n'ai pas besoin de rage,
Et encore moins d'avoir du courage.
Il me suffit de penser à toi,
Juste pour franchir ce pas.


Démone, je sent ta sale qui odeur qui emplis mes narines, en cloque, cela est bien ma veine. Les démones enceinte sont parmi les pire furies de la planète. Tout cela, je m'en foutais. Démone, si ma présence ne te sied pas, pars, vas t'en loin de moi. Je ne t'avais même pas vu, si tu n'avais pas fais tout ce bruit, je ne t'aurais jamais remarqué. Alors pourquoi diable me provoques-tu? N'as tu donc aucune conscience du risque que tu cours? Toi qui à osé mettre en colère Hionna, rien que par ta provocation, mais en plus t'amuses-tu à chauffer l'eau. Je savait que je ne pourrais pas me servir d'elle si je devais engager le combat, l'état ou elle se trouve ne te permettrais aucune chance de rédemption, démone, te rends-tu comptes de l'honneur que je te fais en t'épargnant de la sorte?

Bien des démons et des anges sont morts pour moins que cela, cependant, je n'avais pas la tête à sa.
Je me plongea donc dans l'eau, jusqu'au niveau du cou. Cela fit sortir de ces gonds la démone qui se trouvait en face de moi, je supposait qu'elle devait être nue. Ce qui expliquerait son énervement, je m'en fichais, la seule femme que j'aimerais revoir dans ta tenue, je ne le pourrais plus jamais. Alors que veux tu que cela me fasse? Je ferma les yeux. Si tu tente quoi que ce soit tu n'existera plus avant d'avoir pu l'accomplir.


Le rusé serpent dissimule ses sentiments
Ils torturent son âme lui causant mille tourments.
La perfide vipère souffre qu'on la dédaigne
Plutôt que le voir indifférent préfère qu'il saigne.


Je sentis une lumière sur mon visage, même si mes yeux étaient fermés, je la sentais, cela m'empêchait de réfléchir calmement, mon cœur battais à toute heure. A présent démone, je t'avais en horreur, moi qui ne t'avais pas troublé, comment ose tu venir me chercher? J'avais peur, pas d'elle mais de Hionna, je ne l'avais jamais vu comme cela. Elle criais dans mon esprit, des mots de haine, de rage. Elle qui était si calme d'habitude.


Leurs yeux enflammés contemplent ce brouillard
Leurs cœurs transpercés d'un poignard
Se perdent dans cet état de transe
Se perdent dans cette douce démence.
L'un et l'autre trop orgueilleux pour céder
Se dissimulent chacun leurs âmes embrasées.


Puis la lumière s'en alla, la démone se remit à parler. Immondice, tiens tu donc tant que cela à disparaitre?? En une seconde je pouvais rayer toute traces de ton existence de cette école, et même rayer cette école de cette montagne. T'en rends tu compte?? Je m'emportais, cela ne me ressemblait pas. Peut-être que l'état de Hionna déteint sur moi. Quoiqu'il en soit, tu as osé me parler de la sorte, j'attends avec impatience que tu donne l'assaut, que je puisse t'arracher une jambe, pour t'apprendre, que personne ne m'apostrophe ainsi.


- Tu vois ça ? C'est mes fringues. Alors je me répèterais pas. Tu te tournes, sans dire quoi que ce soit. Dernier avertissement.

Hionna explosa, elle hurlais dans ma tête, cela m'étais insupportable. Pourquoi te laisserais-je t'en aller. Toi qui a osé mettre mon aimée dans cet état.

D'elle, il ne reste que des souvenirs,
D'un être torturé et consumé,
Par un fol amour sans avenir.
Elle fit don de son être à son aimé.


Je réfléchis à toute allure. Je ne pouvais décemment pas tuer une démone enceinte, vu son état, cela serait trop facile. Je décida donc de faire preuve de maturité. Je répondis le plus calmement du monde.

- Je ne me retournerais pas, j'ai les yeux fermés, je ne les ouvrirais pas, si tu ne me crois pas tant pis pour toi, engage le combat.


Néanmoins, je suis content de t'aimer,
Comme si tu ne m'avais jamais délaissé,
Toute cette haine ne me guérira pas,
Comme elle ne te fera pas revenir vers moi.

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MessageSujet: Re: T'aurais jamais dû venir ici. |Chris|   T'aurais jamais dû venir ici. |Chris| EmptyLun 2 Aoû 2010 - 21:13

Retour aux sources. Recherche de quelque chose, de quoi, comment, pourquoi ? Recherche d'une réponse à ma question, de quelque chose qui puisse me donner envie de vivre. Démon, tu ne sais pas qui je suis, de quoi te permets-tu ? Tu me crois faible ? Arrête, tu me fais pitié. Ferme la un peu. Fais preuve d'humilité. Se tourner vers quelque chose, se tourner pour ne plus voir ce qui est sous notre nez. T'es séduisant mais ça s'arrête là. Les gens comme toi ne savent rien de la condition qui est la leur. Ils se sentent invincibles, invulnérables, résistants à toute sorte d'attaque. Ils croient que leur salut ira au travers des règles qui sont les leurs. Non mais vraiment. Regarde toi putain ! Un jouet, un pion. Comme si on m'arrachait le coeur avec une tenaille, je sais que tu es sincère même si la manière dont tu me le dis me tape absolument sur les nerfs. Tu es insupportable, fou. Voix. Envies, besoins. Dans cette eau à présent brûlante que tu ne crains pas. Mais je ne me ferais pas avoir. Pas une deuxième fois. Les démons sont des monstres et en resteront. Misérable existence, et moi, j'essaie d'y échapper. Mais toi, tu ne bougeras donc pas ? Perdu dans les méandres de ta pauvre condition, tu te laisses faire comme un pantin. Voix. Tremblements. Génie, peut-être, mais un génie si épuisé, si éperdu. Détruit. Détruit par un esprit fort, sans doute, mais détruit. Dans ton corps, vacille en cadence, les gestes épurés du désespoir. Attendent leur heure. Ce visage si empli d'une colère malsaine me donne envie de rire. Tu ignores encore à qui tu t'adresses. Je suis celle qui apprend à vivre aussi bien avec moi même qu'avec Aura. Tu ignores encore tout ça. Mais tu vas pas tarder à l'apprendre, si tu continues à m'emmerder de la sorte. Colère profonde. Voix.

Voix tremblantes.
Sanglots ahurissants, le point zéro
Mais tout est terminé à présent.
La bête dort ; et toi, dans ton éternelle agonie
Tu sommeilles encore.

Se lever, et sortir de l'eau. Il ne regarde pas. Corps nu, foulant les marches du bassin d'un pas peu amène. On ne peut voir que les petites flammes, au bout de mes doigts. Puisqu'Aura veut se montrer. Le chemin n'est pas apaisant. C'est une marche à demi morte. Nous ne sommes pas apaisées, loin de là. Bientôt elle parlera avec ma bouche. Sa voix est si différente de la mienne qu'il comprendra, que dans mon corps, deux âmes se déchirent. Caresse ambiguë. Torsade détruite. Tombe à peine dissimulée. Pillage. Voix. Destruction massive de corps et d'âmes. Les pensées virevoltent, tandis que le corps se cambre, se penche ensuite, pour attraper les vêtements épars. Noirs, noirs comme Aura, qui recouvre mon corps comme une obscure maîtresse. Le froissement du vêtement, les cheveux mouillant ce tissus d'une noirceur d'encre, ce bruit d'eau m'indique que tu es encore là. Je ne vois rien la nuit. Bordel, pourquoi t'es là ? Tu peux pas dégager un peu ? Me laisser respirer, me foutre la paix, une bonne fois pour toute ? Destin funeste, évidence empirique. Je veux te voir flancher sous mon regard, comme un vieux chien battu. L'air, la terre, l'eau, le feu, le vent. Voix. Eclair et trait d'esprit, ta marche est vouée à l'échec. Comme si tu avançais sur un fil mince et brûlant. A mille mètres au dessus du sol. Et le pire c'est que tu ne t'en rends pas compte. Tu progresses comme si c'était une promenade de santé. Ce que j'attends ? Que ton pied dérape. Et que tu me jettes un dernier regard terrorisé. Avant de sombrer. Je veux que tu voies mon sourire avant de disparaître. Affermir ma prise sur toi, sur ton regard belliqueux. Sur ta pauvre imbécilité. Tu dois crever. Tu ne peux pas aller plus loin. La lumière ou l'ombre. Mon choix est fait. Le tien aussi il me semble. Pauvre idiot.

Quand l'infini avance, tout recule
Si la vie continue, nous sommes tous morts, un petit peu.
Si je savais comment parler, comment agir.
Me laisserais-tu vivre ? Ou bien mourir ?

Aura ne réagit pas comme d'habitude. Elle se sent lyrique on dirait. Agacement. Voix. Descendre dans l'eau, la robe noire collant à ma peau. Comme si tout s'envolait, comme si tout s'achevait, j'avance à grands pas, en direction de cette silhouette noire. Face à face. Et soudain, j'attrape ton menton, de ma main puissante et brûlante. Oh, tu fais quoi là ? Tu cherches à te débattre ? Raffermir ma prise. Ma main pleine de feu éclaire ton visage plein de cette colère ressentie plus tôt déjà. Mais je ris. D'un rire qui n'est pas le mien. Tu vas comprendre. Ma voix, se fait plus rauque, plus agressive pour tes délicates oreilles d'idiot terminé. Pas tenté. Voix. La pluie pourrait fouetter l'eau de ce bain, mais il fait beau cette nuit. Les étoiles et la lune brillent, mais je ne vois rien d'autre que ce visage, cet élégant visage. Un sourire provocateur se dessine sur ma figure. Quelques centimètres nous séparent. Nous sommes si proches, l'un de l'autre. Tu me donnes envie de rire, ce que je ne me gêne pas de faire. Tu es drôle, à tenter de te détacher de moi. Ma main est trop ferme, et on dirait que tu attends une réaction. Cette voix rauque est si différente de celle que tu as entendu tantôt. Es-tu intrigué ? Inquiet ? Non, prenons simplement la première option. Et ce rire, ce rire qui s'échappe de mes lèvres, ces yeux d'une blancheur de nacre plongés dans les tiens, divin et méprisable idiot, plongé dans des méandres dont tu n'as pas conscience. Je m'amuse tellement avec toi. C'est d'une drôlerie absurde. Et lorsqu'Aura parle, tu fais la différence, sans doute. Puisque ce sourire n'est certainement pas le mien.

"Attention démon... fais très attention. Tu n'aimerais pas qu'il t'arrive quelque chose aussi tard dans la nuit n'est-ce pas ?"

Le visage qui se rapproche, mais tu te recules. Nouvel éclat de rire. Voix. Prétends-tu être en colère contre moi, cette sinistre inconnue ? Ne te méprends pas. Dans mon ventre grandit un hybride, mais je n'ai rien perdu de ma force. Tu n'aimerais pas t'en mordre les doigts. Tu n'aimerais vraiment pas. Je te lâche, puisque je n'ai pas le choix, et m'écarte. Aura, sors le grand jeu. Les flammes entourant mon corps svelte et pâle, même dans l'eau, elle brillent à la manière de minuscules lucioles. Penchée comme je le suis, mon regard ne quitte pas le tien. Et à mesure que tu recules, j'avance. On ne va pas s'énerver, pas vrai ? On ne va pas s'énerver. Tu vas m'écouter. Tu vas gentiment m'écouter. Du moins, écouter le monstre démoniaque qui te parle, à travers mes cordes vocales usées par ce ton rauque et malicieux. Dangereux. Un périple dont tu ne reviendras pas. Parce qu'en me rencontrant tu as déjà trouvé la mort. Et la voix, cette voix. Continues à parler, tandis que mon corps se rapproche, une nouvelle fois. Tu es dos au mur. Voix. Pendantes et destructrices. L'une dans ta tête, l'autre dans la mienne. Qu'attends-tu pour disparaître ?

"Quant à engager le combat... crois-tu vraiment en valoir la peine ?"
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MessageSujet: Re: T'aurais jamais dû venir ici. |Chris|   T'aurais jamais dû venir ici. |Chris| EmptyLun 2 Aoû 2010 - 22:13

Je décidais de rester neutre, ton pouvoir était ridiculement faible. Tu penses pouvoir me faire du mal? J'en ris encore, n'y a t-il que toi qui soit aussi sûre de toi? Ça me plaisait, mais me faisais incroyablement rire aussi. Tu n'as strictement aucun contrôle sur toi-même et sur tes pouvoirs, tu semble guidé par une autre facette de toi-même, que je sentis quand tu te levai. Ton mal semble caractérisé sous forme d'aura, c'est un très joli arsenal, mais ça ne suffira pas si tu veux en découdre avec moi. Pourquoi reviens-tu dans l'eau? Je la sens qui bouge, j'ouvre les yeux. Tu es habillée, intéressant, l'idée du duel ne te déplais pas pour finir. Rassure toi, je ne te tuerai pas, je vais juste m'amuser un peu. Après tout, quoi que tu tentes cela ne me ferais strictement rien, moi qui ai terrassé les plus puissants démons de cette dimension, toi, une gamine, espère me faire peur? Très amusant. Très bien alors. Je me laisserai faire, quoi que tu tentes, quel que soit le pouvoir que tu utilise, je ne risquais rien. Ta main sur mon menton, ça m'amusait beaucoup aussi, pourquoi est elle enflammée alors que tu sais que je ne crains pas le feu? Je souris, sans réagir. Ta voix était différente, amusant, tu as donc deux personnalités, mais nom de dieu n'y a-t-il aucun élève ici qui aie une seule personnalité propre à lui-même?

Peu à peu j'ai forgé mes remparts,
Au cas où un souci arriverait sans crier gare,
Maintenant peu de choses savent m'atteindre,
Je n'ai plus grand chose à craindre.


- Attention démon... fais très attention. Tu n'aimerais pas qu'il t'arrive quelque chose aussi tard dans la nuit n'est-ce pas ?


<< Elle me fais rire à présent, elle dégage autant de puissance qu'un démon mineur.. >>

Je souris de plus belle, tu te détache de mon menton. Tu sortis ensuite l'étendue de ton pouvoir, des flammes? On dirais plutôt des lucioles, voila un bel attirail. J'attendais que tu m'en montre plus. Mais.. ne me dis pas que? Hahahah, apparemment, c'est tout ce dont tu es capables. Je riais ouvertement, je ne pouvais m'en empêcher. Tout ce cirque pour ne me sortir que des pétards de seconde zone, je riais, mais tu semblais trop occupée a contenir le reste de ta magie pour t'en rendre compte. Je ne sentais même pas la chaleur de tes flammes ridicules, a ta place j'aurais tellement honte de les montrer que je ne les sortirais même pas avant d'avoir augmenté un peu leur puissance. Tu avançais dans ma direction à présent, et moi je reculais, il me fallait du temps pour invoquer Hionna, pour te montrer que tes pouvoirs ne sont que des artifices d'amateurs. Je souriais, je ne voyais pas comment tu pourrais blesser quoi que ce soit avec ces minuscule vague de flamme qui tournoyaient autour de toi. Tu repris la parole, amusant, pile le timing qu'il me fallait pour invoquer Hionna. Je ne faisait pas attention à ce que tu disais, et a vrai dire je m'en fichais. Je tendis le bras, encore quelque secondes.


- Quant à engager le combat... crois-tu vraiment en valoir la peine ?


Tu fais semblant de rien...
Tu considères ton futur comme lontain.
Si seulement tu lisais dans mon regard,
Tu verrais alors ce que personne ne devrait voir.


<< N'aie crainte, je ne la tuerais pas. >>
" Je ne m'inquiète pas.. "

Tu le saura bientôt crois moi, Hionna sorti enfin de moi, je l'utilisait à pleine puissance, c'était très rare, dira-t-on mais bientôt tu me suppliera de t'épargner. Toute l'eau dans laquelle nous baignions partit en fumée en moins d'une seconde, les murs de pierre qui contenaient l'eau noircirent sous la chaleur. il était très dur pour moi de rester à coté de Hionna à ce moment. Même si je ne crains pas le feu, la chaleur qu'elle dégageait était extrême. C'était toi qui reculais à présent, je suis d'un niveau infiniment supérieur au tien, tu n'as strictement aucune chance de lutter contre moi à armes égales et apparemment tu t'en es rendu compte. Je lisais un mélange d'interrogation et de frustration dans tes yeux, tu regardais Hionna, elle est belle n'est-ce pas? Et tellement plus puissante que tu ne le sera jamais. J'aurais pu utiliser Phenix, mais tu ne le méritais absolument pas, il étais bien trop pur et puissant pour que je te le montre et qui plus est, je n'ai aucun contrôle sur lui. Tu vas donc devoir danser un peu avec Hionna avant de t'incliner et de te répendre en excuse pour ne pas que je t'ôte la vie. Tu as raison, tu ne mérite même pas un combat, je suis bien trop puissant pour toi. Cependant, tu avais offensé Hionna, je la laisserai donc s'amuser un peu avec toi et si tu as un peu de chance, au dernier moment je lui dirais de ne pas te tuer. Je pointais l'ange de feu écarlate puis pris la parole.

- Tu as raison, c'est avec elle que tu dois en découdre, moi je n'ai aucune envie de combattre une amatrice de feux d'artifices.


Sachant que c'est immodéré,
Puisque tant de fois on me l'a répété,
C'est pour vous que tu pourrais mourir,
Même si ton indifférence me fait rire.

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MessageSujet: Re: T'aurais jamais dû venir ici. |Chris|   T'aurais jamais dû venir ici. |Chris| EmptyLun 2 Aoû 2010 - 23:20

Chaleur monumentale. Une puissante magie que tu cherches à me montrer. Mes vêtements sont secs, tiens. Merci mec. Mais je crois que tu ne pourras pas faire mieux. Les yeux tournés dans ta direction, nous voilà loin l'un de l'autre. Oh, quel dommage. J'imagine que je vais te manquer. Mais que fais-tu ? Rire qui s'échappe de mon esprit, remonter en une brume dense, presque macabre. Un sourire narquois sur ton visage. Que crois-tu, mon grand ? Que je suis à mon maximum ? Ta mère ne t'a jamais appris à prendre garde aux visages inconnus ? T'as pas pris connaissance du conseil. Mouvante, changeante. Je suis une ombre dévorante, la flamme qu'il te manque. Je suis celle qui ne craindra pas la morsure des flammes ni la caresse glaciale de l'eau. Je connais Gaïa. Confiance aveugle. Traîtrise. Montre moi de quoi tu es capable plutôt que de te cacher derrière ce masque d'inconstance. Dissimuler sa force c'est une preuve d'intelligence. Et je l'ai su dès le début que tu étais stupide. T'aurais jamais dû venir ici. Qui que tu sois. T'aurais jamais dû venir ici. Comme un monstre invisible qui t'attaquera lorsque tu seras plongé dans les limbes du sommeil. Entre le linceul, ton drap pâle. Tu ne m'impressionnes pas. T'es nouveau, en plus, ici, non ? Qu'attends-tu de ce nouveau lieu qui est le tien ? Du réconfort ? La rédemption ? Un nouveau terrain de jeu ? Je ne te laisserai pas faire. Walker en fait déjà assez. Tu n'as pas ta place ici. Ta place est dans les ombres, au centre de la terre, là où ta gueule d'ange ferait carrément tache face aux affreuses gorgones. Ne te retrouve pas pétrifié devant moi. Aucun serpent ne se situe dans mes cheveux. Même si mon prénom peut prêter à confusion. La force peut en elle-même constituer une faiblesse presque morte. Tu ferais mieux de crever. Ici. La gueule ouverte. ça nous ferait des vacances. Et si possible emmène Milovitch et Walker avec toi. Nagaïa par la même occasion. Surtout Nagaïa.

Surtout Nagaïa. Nagaïa, suffisance impassible. C'est la mort à chacun de ses pas. Sa propre mort, qu'elle suit consciencieusement...

Tiens tiens tiens. Voilà que le jeu commence à être amusant. Voici près de moi cette créature. Semble émerger du corps de l'interlocuteur paisiblement certain de sa victoire. Eh oh. Arrête de te donner de grands airs. La créature n'est que flammes incandescentes, brûlante, ardente. Terrifiante pour le quidam moyen de cette ville à la petite semaine. Mais pour moi ? Pour moi, c'est d'un drôle à en perdre haleine. Mais je ne montre rien. Fini de rire. Il veut se battre on dirait. Mais vraiment, il croit que c'est avec cette greluche qu'il pourra m'avoir ? Voyant son petit sourire triomphant, mon envie, mon besoin de rire se transforme en une immonde grimace de mépris, peinte sur mon visage comme si on m'avait enfoncé un masque en plein centre de ma figure. Un mépris presque vomitif. Un mépris que je soigne, jusqu'à ma posture. Le corps droit. Les genoux fermes. Les bras sensiblement croisés contre la poitrine trop volumineuse à mon goût. Les cheveux ramenés en arrière. Et les yeux blancs le fixant intensément. Je te communique à quel point tu me fais pitié, à quel point tu fais stupide près de moi. Pas de recul. Ce mélange de curiosité et de dédain dans mes yeux. Elle est plutôt jolie ta marionnette. Mais tu peux la remballer. Je la voix, colérique et puissante, le feu est toujours puissant. Sur le coup, mon mouvement de recul est instinctif. Mais ma contenance a bien vite été récupérée, tu ne penses pas ? Tu ne penses pas que si je suis aussi sûre de moi, c'est parce que les coups de ta jolie catin ne seront pour moi que d'agréables caresses ? Remballes ton arsenal, mec. Tu me fais incroyablement pitié.

Houla. T'es agacée ?

Avancer vers la créature qui me fixe en miroir, ce même mépris peint sur nos deux visages. Créature de feu. Brûlante, cela va de soi. Je suis trop près à présent. Beaucoup trop près. J'aurais dû mourir carbonisée pour l'heure. Mais non. Ma main passe sur le corps de l'ange presque offensé par cette avancée si soudaine. Nue, l'ange, bien entendu. Mes yeux jettent des éclairs de colère et de répulsion. Tu me dégoutes. T'es rien d'autre qu'un gros tas de braises. Ma main traverse le corps de la créature en passant dans le nombril. Un frisson de plaisir parcours mon corps, tandis que les flammes autour de ce dernier atteignent les un mètre de longueur, ravivés par la puissance de la créature, qui cependant ne pourra pas me faire le moindre mal. Je ferme les yeux un moment et souris à ce contact si agréable pour moi, que le feu pénétrant dans mon corps. Plus encore que d'être inefficace, tu es pour Aura une source d'énergie, comme une batterie d'une puissance telle qu'il n'y a pas besoin de la recharger pour faire briller la lampe. Non. Pas besoin de recharge. Ma main se retire. Je sens la colère dans la créature en elle-même. J'espère qu'elle lit dans les pensées. Parce que les miennes sont claires comme de l'eau de roche. Elles te sont adressées, jeune fille de flammes, pitoyable machine à tuer inefficace pour les créatures comme moi. T'es inefficace. Cette phrase résonne, encore et encore. T'es inefficace. Out. Minable. Tu ne veux rien face à moi, parce que tu fais partie du feu des Enfers qui brûle en moi. Aussitôt que ma main se retire les flammes prennent un nouveau tournant et reviennent à leur taille d'origine. Mon feu d'artifice à moi. Il serait temps de lui expliquer exactement qui nous sommes. Et c'est avec les yeux emplis d'une morgue sans conteste. Tout dans mon attitude. N'importe quel imbécile serait capable de t'expliquer. Que tu ne m'impressionnes pas. Jamais. Tu ne m'impressionnes pas parce que le danger est loin derrière moi.

Contrôle tes paroles.

"Si tu pouvais m'épargner tes petits tours de cracheur de feu... peut-être éteindrais-je le feu d'artifice."

Noyée dans les abîmes, brume orientale prononcée, dans cette opale de verre pilé qui me sert de nid. La peur est loin derrière moi. Elle aussi. Tu n'es qu'un jouet emprisonné dans une boîte enrobée de papier doré. Joli cadeau. A d'autres. Moi j'en veux pas. Cette pitié tellement visible dans mon regard blanc qu'elle te donnerait envie de vomir. Quand on sait pas on se tait. Cette phrase est connue pourtant. Alors pourquoi ne l'as-tu pas respectée ? Ne crois-tu pas qu'il est temps d'en finir avec des conneries pareilles ? Me tourner vers toi en ignorant totalement la créature. C'est ma manière à moi de t'expliquer que jamais tu ne me feras la moindre peur.

"Il y a des choses élémentaires. Un démon ne craint pas le feu. Je fais pas exception à la règle."

Prise de respiration, fusillade silencieuse. Nous nous défions du regard, toi et moi, comme deux loups en passe de chercher à obtenir le territoire de l'autre. Est-ce que tu veux déclencher une bataille sans merci ?

"J'veux pas me battre. Premièrement parce que c'est pas avec ton misérable joujou que tu vas me faire mal. Deuxièmement parce que ce n'est pas seulement mon âme qui sera en jeu, mais aussi celle d'un innocent. Troisièmement parce qu'il y a quelqu'un que tu n'aimerais pas rencontrer, mais alors pas du tout, qui ne demande qu'à sortir pour se présenter. Or elle a assez fait de dégâts comme ça."

Dernière phrase, jetée contre ton visage. Un crachat indéfendable.

"Si t'avais pas commencé à jouer les voyeurs, rien de tout cela ne serait arrivé."
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T'aurais jamais dû venir ici. |Chris|

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