Comment réagiriez-vous en voyant une pauvre enfant couverte de bleus, en mauvais état qui boite, et qui sans arrêt sur son visage est gravé une moue triste et désappointé ? Alors ? Resterez-vous là perplexe ? Rejetterez-vous la faute sur ces parents ? Que ferez-vous ? Voyez.. Akira veux savoir, veux tout savoir, veux tout connaître, et sans arrêt, jours et nuits, elle entends des pensées qui la font se sentir mal, et elle aimerait en entendre des rassurantes et des différentes, mais c'est sûrement trop demandé pour un monde plongé dans l'insouciance et l'ignorance.. Elle a beaucoup de mal à porter ça sur ces épaules, même si elle l'a décidé, il lui arrive de regretter cette décision, la décision de partir de l'orphelinat, mais pour rien au monde elle ne voulait y retourner, après tout, pourquoi ? Question sans réponse.. De toute façon, autant zappé les pourquoi, ils n'amèneront jamais de réponses à certaines questions, donc bon.. Il commençait à se faire tard, et Akira arriva devant le lycée qui contenait la bibliothèque qu'elle adorait, mais elle ne voulait pas y aller aujourd'hui, elle n'était pas en état pour se sauver en cas de problème, alors elle allait se contenter de rester seulement aux alentours.

Après plusieurs tour du château, elle finit par remarquer des ruines, un peu plus éloigné, vers lesquelles elle se dirigea d'un pas lent, elle s'assit dans un coin, et genoux replier contre son corps, son doudou serrer tout contre elle, elle y resta des heures sans vraiment savoir l'heure qu'il était, tout ce qu'elle savait c'était qu'il faisait nuit noir et que l'endroit n'était en rien rassurant, mais elle s'en moquait, de toute façon.. Elle pourrait toujours s'envoler en cas de problèmes. Elle finit par pleurer, un bon moment avant d'entendre des bruits de pas, elle se concentra sur les pensées de la personne qui arriva, et remarqua qu'il ne lui voulait aucun mal, alors, elle ne s'en souciait pas, du moins jusqu'au moment ou il lui adressa la parole. Elle tourna la tête vers lui, ces grands yeux dans celui de la personne, et haussa les épaules, essuyant ses larmes et serrant son doudou contre elle.