Entrez dans l'univers de ce lycée pensionnat perdu dans les montagnes transylvaniennes bien mystérieux... Forum RPG ouvert à tous. |
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| Auteur | Message |
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Nombre de messages : 350 Age : 32 Localisation : Ailleurs. Loisirs : Survivre. Humeur : Si ça t'intrigue. Date d'inscription : 01/04/2009 Syndel Vungh | Sujet: Variations [PV Chris] Lun 16 Aoû 2010 - 22:23 | |
| Politiquement correct.
Elle avance à travers la succession de tableaux avec autant d'émotions qu'un jardinier face à une paquerêtte. Ses traits faciaux habitués à son manque de plis ne décousent pas de leurs repères. Son pas se fait régulier en tous points. Sa tignasse bouclée du jour navigue entre ses omoplates sans frissonner. Posture droite, cambrure sculptée de la main d'Apollon, de l'excentricité de Dionysos et du goût d'Aphrodite. Mythique comme mystique. Candeur absolue. À croquer. Sa tenue du jour, sa parure nocturne. Nuisette et voilures. Volatile, vaporeuse. Fille de l'air. Psychédélices. Chaussures de fortune enfilées à la hâte. Pensée obscure pour son orteil en sang. Paix. Il pleuvait. C'était de la faute de la pluie. Le réseau n'existait plus à cause de la pluie. Les gens n'étaient plus là. Personne n'était chez lui. Elle non plus. Idylle baroudeuse. La rapidité d'Hermès, la grâce d'Icare. Avait décidée de se perdre quelque part. Dévier le regard de cette vitre teintée de gouttelettes. Enivrante, attirante, toutefois pas très glorieuse. La beauté de l'animation virtuelle. L'aventure des pixels. Remuée. Sa chrysalide envolée. Rebord de fenêtre douillet. Suite à la vérité, aquatique. L'humidité de Poséidon. Flaque. Plus. Personne. Plus. Rien à faire. Seule. Inoccupée. Jusqu'à nouvel ordre. Manque. Ça ne faisait que quelques heures à peine. Manque ressenti. Claquer la porter derrière elle. S'enfuir, courir loin d'ici. Trouver un moyen de lui échapper. Se cacher, fuir. Permutation. Traverser les murs et détruire les vitres. Déguerpir au plus vite. Ne pas se laisser rattraper. Horde. Non. Situation critique. Nouvelle percée entre les pierres. Apprentie. Esquive, saute, dépasse. Voleuse et fuyarde. Question de survie. Liberté. Retour à la réalité. Regard plongé vers le mur d'en face. Une lourde flaque visqueuse. Hémoglobine. Clairement incorrect. Le long du mur, une pâte collante. Sur le sol, un mélange glissant. Les poignées de porte dégoulinaient. Les chandelles sur les murs suffoquaient. Terre convulsée. Ambiance poisseuse et morbide. Sombre et dégueulasse. C'était un style. À respecter. Glisse lente. Bouts de doigts crasseux. Vert et rouge. Moisissure et globules. Appréciation catastrophique. Les souillures du couloirs étaient vomitives. Somptueusement immondes. Les barreaux des semblants de fenêtres rouillaient à vue d'oeil, l'amas de roches composant l'endroit s'effeuillait en finesse. Souffle extérieur sur sa nuque. Sensation oppressante d'une bave quelconque sur son épaule nue. Visqueuse, abondante. S'essuie prestement. Gémissement dégoûté et peureux. Sainte malédiction. Crissement des rangers contre les restes viscéraux étalés un peu partout. Contre les murs, un cadavre humanoïde. Il est tellement arraché, défiguré, lacéré, entaillé, qu'il est difficile de savoir ce que c'était avant ce carnage. Massacre. Pas à la tronçonneuse. Parce que même une tronçonneuse ne fait pas autant de dégâts. Dans un coin, ce qui s'apparente à un foie. Ou est-ce l'estomac. Un souvenir étrange de déjà vu. Entrailles jonchant le parterre, quantité abondante de carmin tapissant la pièce, silence pesant, attitude gênée. Ce qui n'achève pas démontre les limites de l'horreur. Les gouttes foncent contre le verre fissuré des ouvertures. Ne pas rester une seconde de plus dans le coin. Atrocité météorologique que cette pluie. Humeur journalière non profitable, il était hors de question de sortir par ce temps. Encore seule. Poursuivie pas son désir codé. Ralenti. Pixels de la taille du poing en guise de décor de fond. Spasmes pour les joueurs à l'arrêt. Que ce monde est laid. Retour à la réalité. Relais liquide continuellement régulier le long de son bras. Hémoglobine venant du plafond. Venimeusement correct. Sortie d'un univers aussi saisissant qu'handicapant. Il enchaîne, ligote, séquestre. Lui échappe. Le sème. Les sous-sols de la bâtisse. Autant le bruit assourdissant de l'eau contre les vitres était insupportable, autant la légère brise des cachots semblait l'apaiser. Cela faisait un moment qu'elle n'y avait plus mis les pieds. Tant qu'à faire. À présent, seule. Désireuse de rompre le pacte avec le maître du jeu. Ambiance virant à l'asphyxie. Dégénérescence. Démence. Sans logique. Aussi silencieux que tonitruant. D'un extrême à l'autre. Jeu mesquin où tous les coups sont permis. Viens, et fais ce que tu veux de ta proie. Libre maître. Elle. Ingénue créature sans défense. Visiblement pas la carrure d'une Jill Valentine ou d'une Claire Redfield, ni même le quart de leur vécu. Cela dit, elle pouvait surprendre tout autant. Après tout, c'était une joueuse, elle aussi. Son portrait pouvait servir à la couverture de n'importe quel magazine. Un point commun. Sa force n'avait d'égal que son courage. Deux. À peine mieux équipée. Oups. S'aventurer ici, bonne, mauvaise idée. Cette nuit, il pleuvait beaucoup. Trop. Dans l'encadrement de la fenêtre, osmose infime entre l'intérieur et l'extérieur. Minces fils éphémères rampants le long de la paroi transparente. Calmement. Tension. Pompe à sang exerçant son rôle à tout rompre. Implosion viscérale. Dans un monde où tout est parfait, respire le bien-être et la sérénité. Exploser. Ne plus se retenir, devenir fou. Frissons dans tout le corps, crispations insensées. Agir, ne pas rester là à ne rien faire. Au dessus de ses forces. Bouger, bouger, faire quelque chose. Sortir de cet état d'enracinement. Se mouvoir, se remuer. Quelque chose, faire. Excitation palpable, nervosité incanalisable. Descendre de ce rebord, et vaquer à une occupation quelconque. S'amuser. Si ce n'est pas avec la manette à la main, trouver un autre moyen. Retour à la réalité. Sourire grandiose sur ses lèvres sanguines. Ravie d'avoir su quoi faire. Typiquement incorrect. Aspiration à la liberté. Résonance des sonorités audibles. Cocon lové dans une atmosphère inquiétante. Gauche, fenêtre condamnée par de longs barreaux de fer. Droite, couverture carmin éventré. Sol, esquive habile pour ne pas glisser sur la potion anatomique répandue sur le chemin. Plafond, nappe morbide instable, se décousant juste sous son passage. En face, Dieu. Moins fier, vu sa couverture visqueuse. Derrière, il valait mieux ne pas y penser. Semelles renforcées contre les gouttes du Seigneur bien mal en point. Il a intérêt à pleurer. Sensation de liberté. Confrontée au pire des supplices. Le manque. Dépendance. Nouveauté alléchante, la réalité comme dans un rêve. Béret et uniforme ou robe rouge et talons hauts, peu importe. Dans une maison hantée ou dans la ville, que faire. Extraterrestres ou revenants, nul intérêt. La porte entière est couverte de griffures, de lacérations profondes. Marquantes. Le bois polémique, crie au scandale. Écharde dans son doigt lorsqu'elle passe sa main contre les rainures. Asile. Derrière cet arche. Asile. Calmer la paranoïa processionnaire. Calmer. Refuge synthétique. Poussée narcotique. Front contre sève. Nutrition. Plante. Réunion botanique. Photosynthèse. Acquisition de l'aliment. Liberté de mouvement. Liberté de penser. Main qui atteint la poignée trempée. Eau. Pâleur lunaire à son apogée. Lumière. L'endroit parfait pour pousser. Diffuse ses rayons dans le couloir, dévoile la noirceur de l'ébène. Ce n'est pas pour rien que les motifs de la robe d'Ada Wong sont des fleurs. Entre autres papillons. C'est pour qu'elles puissent grandir dans cet univers calme. Retour à la réalité. Crochette la serrure en tournant vers la droite. Confiance un peu trop exhaustive. Irrespectueusement correct. Entrouverture. Bouclier mis à jour. Phalanges docilement dirigées vers la faille. Virus. Écarte la crevasse un peu plus. À peine plus. Y glisse l'oeil. L'unique, celui de Médiévil. Globe taché de gris, injecté de vert. Sang de Sheeva. Aveugle de tout élément. Auxiliaire requise. Camera Obscura, simple téléphone portable. Brise à la provenance inconnue. Talim n'est pas très loin. La protection baille en grinçant. Que se cache-il derrière cette énigme. Douleur dans le cou, toutefois n'hésite pas à pencher le faciès pour apercevoir ce dont recèle la pièce du fond. Chantier comparable à la nouvelle ville de Junk, d'où réchappe seulement un ver de terre. Ce que la rétine voit est indescriptible tellement ignoble. Claque et referme. Neutralité sans précédent. Mad World en vrai. Au moins, on savait ce qu'il y avait dedans. Adossée aux épines forestières. Souffle modéré, tension artérielle stable. Le patient est entre vos mains, hurle Caduceus. Observation du lieu de l'accalmie. Encore, fascinant. Souterrain gothique d'un castel sans nom. Rencontre entre le metro 2033 et la demeure du comte Dracula. Liberté d'y trouver quelconque détail susceptible de plaire à chacun. Cours, Faith, cours secourir ta soeur. Colonne dorsale s'enfonçant de plus en plus au creux du seuil brun. Écoulement extra-veineux trop important. Il y en a de partout. Sur l'ardoise des dalles jusqu'au vieux lustre détaché à moitié. Hurlement sanglant, sans le hurlement. Gémissement apparenté plutôt à un soupir feint. Héritage laissée par Lara Croft. La patte droite s'aventure dans sa nuque. Picotements et sournoise envie de se gratter. Légères coupures. Griffures. Le symbole de Vega. Propulsion vers l'avant. Besoin d'évoluer sur cette arène putride. Labyrinthe dont se souviendra mademoiselle Aran. Antre mémorable, se fit aux entrailles suspendues pour se dire qu'il ne valait mieux pas traîner par ici trop longtemps. Retour à la réalité. Avance un pied devant l'autre. Puis un son loin d'être rassurant. Absolument incorrect. Volte face. Intrigue pesante. Ses sourcils se froncent. Ça ne peut paraître comme une coïncidence. Pas dans un lieu pareil. Visualise spirituellement les revenants qu'ont créés Umbrella. Lui et sa longue langue gluante et ses quatres pattes crochues capable de crapahuter sur les murs, le plafond. Surtout. Lui, celui qui avait mis du coeur à arracher horizontalement tout les corps humains qui se mirent en travers de sa route. Celui-là pouvait sans doute effrayer. Pas l'aventurière. Certes, le fait qu'elle ne possédait aucune armes ne la confortait pas dans son utopie. Pourtant existait le système improvisation, qui consistait à se servir de tout élément prompt à l'attaque. Version Franck West, augmentation mortelle. Accélération sous impulsion céleste. Pivot sur jambe droite. Visite cruellement appréciable. Dégustation câline. Regard jeté contre divers points du décor. Rebonds à la Quake. Excursion au sein des dédales sous-jacent, poursuivie par on ne sait quoi, et cherchant les points à ajouter à son score dans les tripes disséminant l'allée. PAC-MAN géant. Substitution nécessaire. Mode Grand Theft Auto activé. Bruit de course. Respiration saccadée. Main sur la poitrine. Ce n'est pas la sienne. Stoppe son avancée. Gauche, droite. Recule. Écrase un coeur, dégage le surplus sanguin, s'entrave dans les boyaux. Charme inégalé. Se retourne. Sortie droit devant. Question de secondes. Gouttelette dans l'encolure, gênantes. Se dirige vers elle, sauveuse. Temps ennemi. Les pas se rapprochent. Heurte le bouton de porte glissant. Secoue. Fermé à clé. Râle, injure. Stoïcisme improbable. Demi tour, quelques pas en avant. Il arrive en trombe. Sifflement propre à son espèce. Non, Licker. Non. Retour à la réalité. Il la percute, et ils tombent tous deux à la renverse. Jackass, fais toi l'plus mal possible. Assiduement correct. Sa chute est amortie par son dos. Plaquée au sol. Licker est au-dessus d'elle. Lui maintient le corps contre le carrelage froid. Quelque chose ne tourne pas rond. Sur l'échine, aucune sensation visqueuse, ni même humide. Les bras écartés, rien de sensiblement humanoïde. Ni hémoglobine, ni viscères. Iris sombres dirigés vers le blanc de Licker. S'attend à ce que sa salive venimeuse vienne percuter sa peau d'albâtre. Non. Pas de mucus, même après quelques instants. Licker. Ses ongles acérés pourraient la trancher aisément. Il pouvait l'empoisonner sur-le-champ. Il ne le faisait pas. Licker. Techniquement insensible, créé pour se nourrir. À disposition, la chair de cette nuit. Sa capture. Bowser devant la reine de la niaiserie à sa merci. Qu'attendre de plus. Licker. Épargne lui cette absence de réaction. Licker. Mange, que l'on n'en parle plus. Licker, agis, vite. Licker. Fais un effort. Démons, ils l'étaient. Jin et Kazuya. C'était ce qu'il le repoussait, peut-être. Ce qui le freinait. Ne pas dévorer ses semblables. Code d'infectés. Pourquoi pas. Licker avait un semblant de compassion, après tout. Allez, trêve de pensées incongrues. Bouffe. Retour à la réalité. Ils tombent tous deux à la renverse, et le mâle s'écroule sur le torse de la femelle. Inversion.
C'est pas vrai. Rien de tout cela n'est réel.
- Ah ben comme ça...
Il l'écrase sous son poids, mais est conscient. Il serait temps de rompre le lien virtuel.
Globalement incorrect.
[Manque vidéoludique ressenti. Pardon.]
[Pour vous tous qui m'ont fait du tort, Je suis, je suis, je suis un zombie! Encore, encore tu me veux, Pour tomber sur ma tête... Je suis, je suis un zombie! Salut, salut, salut, tu me pousses, Pour partir, partir, partir avant que J'encaisse, encaisse, aujourd'hui... Je suis, je suis, je suis un zombie!]
[Manque vidéoludique ressenti. Pardon.] |
| | | Nombre de messages : 43 Age : 31 Localisation : Dans l'ombre... Loisirs : Vous me croieriez pas.. Humeur : Neutre Date d'inscription : 12/07/2010 Chris Hellsing | Sujet: Re: Variations [PV Chris] Dim 14 Nov 2010 - 19:36 | |
| Belle nuit, nuit de mélancolie. Victime d'insomnie? Triste nuit, nuit sans vie. A jamais dans l'oubli...
Jamais un manque de sommeil ne m'eut autant ravagé. Jamais autant de peine a marcher ne m'eut autant énervé. Je déambulais. En sachant que normalement je devrais réussir à m'assoupir, je ne savais pas du tout pourquoi cette nuit là m'en empêchait, quelque chose à faire encore? Quelque chose qui me manque, qui est si fort? Aucune importance. Une voix, une belle voix, elle m'appelle, elle me rappelle quelque chose. Je m'arrête. Tu es là n'est-ce pas? Tu est là quelque part. Je te reconnais, que me veux-tu?
"Je suis dans la salle de bain. Je suis dans la salle de bain." Mais non, je n'y suis pas. Idiot. Un moment d'égarement, je tourne, les murs tournent aussi. Je tombe, m'ouvre à l'arcade sur le sol. Alors que tout disparait, seul le fil de sang qui me coule dans la bouche me rattache à la réalité, quoique. Les murs défilent, les dessins se saccadent et finissent par ne plus ressembler à rien. Ensuite tout se rassemble en un tas de traits et d'objets très improbables, avant de se dématérialiser à nouveau pour réapparaître plus loin. Je me vois, mon reflet dans le miroir... Un miroir?
" Viens me rejoindre" Cela ne serait pas étrange si je ne me trouvais pas dans la salle de bain. Je regarde aux alentours, aucune lumière. Mais surtout, comment? Aucune importance? Pas cette fois-ci. Des chuchotements, discrets, mais pas assez. Parcours la pièce, cherchant un interrupteur, chuchotement incessant à nouveau. Quelque chose me caresse la nuque, c'est doux, c'est froid. Je me retourne, chose stupide, je ne vois rien. Je t'appellerait X. je sens le souffle de X, il sent la mort et le brûlé. Puis recommence à déambuler dans cette pièce, le mystère me fascine, quoique.
"Je suis là." Crétin de X, comment saurais-je si tes dires sont vrais. Lecture de pensée? Omniscience? J'ai pensé cela, tu m'a effleuré la main. Ta peau reptilienne, sèche, comme aucune autre, me fais peur. Je sais pourquoi tu es là, mais je ne peux pas. Je ne peux pas... Tu t'énerve encore, les murs vibrent, puis un râle sort de tout les murs simultanément. Mais moi, je reste là, stoïque. Tes caprices de gamine ne prennent plus, tu devrais le savoir... Tu devrais t'en rendre compte... Puisque c'est moi qui t'ai tué
"Approche...". X, tes chuchotements s'éloignent, pourquoi? De loin, ta voix faiblis, une voix de femme. J'avance, les dalles de la salle de bain raisonnent, touche les murs, quelque chose de visqueux s'y trouve. Aucune importance. Prendre part à cette mascarade, rien d'autre à faire. Pourquoi ne me laisse-t-on jamais tranquille? Esclavage. J'en ai assez, continue à avancer, douche à présent. Elle est allumée. Quelqu'un chante. Que ce passe-t-il? Que ce passe-t-il? Je m'arrête. Tu cries, ta voix doucereuse raisonne dans la pièce. J'en suis sûr, je l'ai déjà entendue. Ou? Aucune importance, tout cela sera bientôt terminé.
"Tu es à moi". X, ta voix est doucereuse. Elle me rappelle quelque chose. Aucune importance. Des bras sortent de la douche, m'étreignent. Que ce passe-t-il? Que ce passe-t-il? Tu me ramène d'un coup sec, l'eau coule sur ma peau. X tu fut si belle, et maintenant si étroitement liée à la mort. Quelle dommage.
Non, pas de cette façon...
Étrange nuit, nuit d'ennui. Mental en sursis. Drôle de nuit, nuit infinie. Je ne suis pas maudit.
Rouvre les yeux. Tu sais très bien ou tu es. Tu sais très bien ce qui s'est passé. Tu ne le dira à personne, jamais. X qu'es-tu devenue? Pourquoi t'en prends-tu à moi? Pourquoi ici? Aucune importance. Je quitte cette salle de bain, je n'ai plus rien à y faire. Marche dans le couloirs. "Tu paieras..." Un jour peut-être, mais pas celui-ci. Bonne nuit X. Tu lis mes pensées, celles-ci t'énervent n'est-ce pas? Tu n'as aucun contrôle sur moi. Tu t'énerve, tes cris retentissent dans tout le château, des cris qui en auraient fais frémir plus d'un, mais pas moi... Pas moi...
Je suis fatigué. Continue de marcher. Tout au long tu apparais, X, toujours belle. Je te vois derrière les fenêtres, je te vois au contours des murs, tu es là sans y être réellement. Tu m'amuses. Je marche plus vite, j'espère te semer, j'entends ta voix, doucereuse et insaisissable. Tu deviens plus agressive, les murs se déforment, tu cries, tu cries plus fort. Tout tremble, tout disparait. Tout est blanc. Un blanc pâle, et pour la première fois ce soir, je te vois en intégralité. Ta chair brûlée, tes cheveux raccourcis. Tu restes belle. Tu m'effleure à chaque instant, qu'espères-tu?
Un choc violent me stoppe. Une bourrasque de cheveux m'obstruent la vue. On tombe à la renverse, moi sur toi. Encore toi, X? Non, tu n'as pas la même odeur. Je suis tombé sur toi, tu sens bon. "Ah ben comme ça..." Que veux-tu dire? Je vais te nommer X2, X2, tu reste allongée, t'ai-je fais si mal que ca? Je ne sais pas. Je te tend une main amicale, je veux t'aider à te lever. Tu l'ignore, tu te relève toute seule, comme tu préfère. X, tu m'effleure à nouveau la nuque, n'en as-tu pas assez? X2 semble t'avoir vue. Elle à un regard intrigué. Qui ne l'aurais pas?
- Bonsoir...
Douce nuit, nuit de mélodie.
Pourquoi n'as-tu pas ris?
Drôle de nuit, nuit d'accalmie. Pourtant, moi j'ai ris.
Tout cela n'est-il qu'un rêve? Moi je le pense.
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