La lune a toujours été un compagnon formidable, elle ne m'a jamais abandonné, joueuse parfois elle se cachais mais elle était toujours là compagne de mes nuits de solitudes, amie de toujours gardienne éternelle, confidente...

Ce soir là je n'arrivais pas a dormir, je décidai d'aller dire bonjour a mon amis la lune ou plutôt dire bonne nuit.
Attrapant ma veste et mon baladeur, me chaussant rapidement, je gravis quatre à quatre les escalier, et je découvris les jardins suspendu. Je fus ébahis, Ils étaient tous bonnement indescriptibles, magiques sous la lumière pale de la Lune.
L'émotion me saisis je sentis les vers naître dans mon coeur monter dans ma tête et s’échapper par mes lèvres, ma voix les modulant:

Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse;
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,
Sur le dos satiné des molles avalanches,

Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.
Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,

Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil...

Je fus soudain coupé par une voix:
_Qu'est ce que tu fous là en pleine nuit ? J'aurai pu t'attaquer si j'étais plus craintive !
Je me tournais vers elle, ses yeux marrons étaient furibond mais il y brillait une étincelle de peur, sa chevelure brune décoiffée ondulait sous la caresse du vent, elle était... époustouflante même pour moi. avec calme et douceur je lui répondis:
_ Je rendais visite à une amie...







Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,

Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,

Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil.

_Pour qui tu te prends ? Je suis pas ton amie ! Je connais même pas ! T'es nouveau ?

Elle était en colère, clairement hostile, furieuse, encore tremblante de peur et d'angoisse, j'essayais d'analyser ses sensations, elle avait un des esprit les plus complexe qu'il m'a été donné de "sentir", emplis de sentiments contradictoire, c'était un capharnaüm effrayant.
Puis, ses sentiments se clarifièrent, elle se présenta:

_Izumi Metsugo et toi ?

Ensuite, son esprit redevint confusion et contradiction pour se clarifier de nouveau, elle s'excusa:

_Excuse moi te parler comme un chien ! Je suis susceptible la nuit !

_Sacha Farmer, pour te servir, répondis-je

Puis j’enchaînais:

_Je ne parlais pas de toi mais de la lune, regardes la, majestueuse, une étincelle de ténèbres dans les ténèbres elles même, pale face au soleil mais pourtant bien plus belle, sa lumière diffuse révèle ce que les yeux ne voient pas le jour, mais ce que le coeur distingue la nuit.

Reprenant mon inspiration je vis que la lune se colorais lentement de rouge, comme si elle pleurait du sang.
Me tournant vers Izumi, je repris:

_Tu es vraiment belle sous sa lumière blafarde, magnifique son son aura pale. Je sais reconnaître la beauté quand je la vois tant intérieure que extérieure, ne te méprend pas sur mes paroles, j'aimes les hommes.

Une bourrasque de vent nous fit frissonner, la lune était entièrement rouge a présent

_ Il fais froid, je te raccompagne à ta chambre?

A la lune

Quand tu luis au-dessus de la forêt mouvante,
On dirait que des feux s'allument tout au fond.
Tu donnes un baiser à l'océan profond,
Et l'océan frémit comme une âme vivante.

Es-tu notre compagne ? Es-tu notre servante ?
Ton éclat nous ravit, ton pouvoir nous confond.
Sous ton voile brillant comme l'or qui se fond,
N'es-tu qu'un astre mort où règne l'épouvante ?

Donne au toit sans lumière un rayon de pitié,
Au rêve du poète, une aile audacieuse,
Et sur les nids d'amour plane silencieuse.

Tu n'offres à nos yeux souvent qu'une moitié...
De même faisons-nous, blonde lune que j'aime ;
Cachons-nous des défauts par ce vieux stratagème.

[nouveau style, j'espere que tu comprendre]

"Tu sentais ces mouvements, ce capharnaüm, comme une tempête , comme une mer déchaînée, tourbillon incompréhension, tornade de contradiction, puis, plus rien, tous s’évanouit, tu sentais comme un blocage, une barrière, tu sens que c'est son pouvoir, une télépathe, alors, accapare le toi et rentre, vas-y! Fouille en elle, retourne ses sentiments, lis la, apprend là. Aller!
"

*NON! Si elle m'a bloqué c'est qu'elle ne veut pas que nous entrions dans sa tête, son intimité, ce serais mal de pénétrer en elle, une sorte de viole mental.
*

"
Tu as raison! Retire toi de son esprit, abandonne toute chance de ma devancer...

_Tu viens d'où?

Ses pupilles étaient dilatées, elle suait, elle tremblait, ses yeux étaient humides, elle fixait la lune rouge, la défiant du regard, tu le sens? Elle est faible, sa barrière tremble, si tu veux entrer c'est le moment
"

*NON!*

"
Bon, ok, compris...

Tu la vois, fragile, comme un nouveau né, comme une feuille morte que le soleil a dorée, comme un brindilles, comme un feuille d'or... NON! Ne fais pas ça, ne la prends pas dans tes bras, tu ne sais pas comment elle réagirais, c'est ça, ne la touche pas...

_Euh... Ne le prend pas mal, mais t'as l'air bizarre, t''es sure que ça va? dis-tu.
.
"

*
Un nuage, comme un fantômes, voila la lune, son aura se dissipa, la lumière faiblit, l'obscurité se fit plus forte, puis, le nuage se dissipa, la lune avait perdu sa couleur rouge, une goutte tomba sur notre peau, vermeille, contrastant avec notre pâleur, on eût dis du sang....


Quand tu la vois la haut, au milieu des étoiles
luire faiblement d'un magnifique lumière pâle
semant la beauté, la ou le jour sème l'horreur
ramasses donc les larmes de la lune qui pleur
chaque goutte vermeille, comme une perle de douleur
font pleurer mon âme, font crier mon coeur. *


désolé pour la taille...