J'ai écrit ce texte il y a de cela déjà pas mal de temps. Je m'ennuie et je n'arrive pas à écrire, alors je l'ai relut. Et j'ai eut envie de vous le faire partager. Libre à vous de ne pas l'aimer. Mais laissez moi vos impressions si le courage de lire ça vous prend -sait-on jamais hein ?-. Cela m'aidera peut-être à écrire de nouveau comme je le faisais avant.

ps : couple yaoi. Mais même les homophobes peuvent lire, il n'y a rien de très explicite.

La porte rouillée est fermé, il fait froid dehors, il y a du brouillard et il pleut. L’eau qui s’écoule sur la vitre est sale. Je me demande encore pourquoi je me suis levé ce matin. La pluie obscurcie ma fenêtre, et je ne peux rien voir dans ma chambre. Je n’ai pas envie d’allumer la lumière car tu sais, je pense que, même si je pouvais y voir quelque chose, tout serait gris. Je n’ai pas envie d’allumer la lumière. Je suis étendu sur le lit. Je fixe le plafond ideux et blanc alors que je ne le vois pas vraiment. Tu sais ? Des fois, je me coupe, j’aime voir le sang couler, j’aime sentir l’adrénaline monter, j’aime sentir cette douleur m‘enivrer, c’est brutal, et ça me soulage. Je ne vais pas me voiler la face, je sais que je ne vais pas bien, je sais que je suis en train de devenir fou. Et je sais aussi ce que tu vas me dire. Mais si seulement… tu m’en parlais, hein ? Cela fait des mois que je n’ai pas eut une seule nouvelle de toi. On dirait que tu t’en fou et ça me déprime. Je suis pathétique hein ? Cela m’en révolte, cela m‘en dégoute, et cela me donne envie de chialer. J’en ai des nausées et j’ai envie de gerber. J’ai mal au crâne à force d’y penser. J’aimerais juste que tu m’entendes. J’aimerai que tu vois dans quel état je suis, dans quel état je suis obligé de vivre, à cause de toi. Mais tu n’en as plus rien à foutre hein ? Tu sais… je vais le faire. Je vais vraiment le faire. Alors réponds moi. Il sera bientôt trop tard tu sais ? Pourquoi tu n’appelles pas ?
Raaah. Tu t’en voudras. Quand je l’aurai fait… N’es-ce pas ? En fait, j’espère même que t’en dormira pas, et que quand tu rêveras la nuit, j‘espère que tu rêveras de moi, j’espère que tu en hurleras. J’espère que ta conscience te torturera jusqu’à devenir fou toi aussi. J’espère que tu en crèveras ! J’espère que tu ne pourras pas respirer sans moi.
Tu sais que tu as tout gâché ? Tout ça à cause de ta foutu fierté. Tu sais que l’on aurait put être ensemble ? Et être heureux aujourd’hui ? Mais il est trop tard. Je suis au dernier étage de mon appart et je vais le faire. Ce ne sont pas des mots en l’air, je vais vraiment le faire.
J’ai refermé la porte derrière moi, il fait si froid dehors, et il pleut toujours. L’eau roule sur les lampadaires, leur lumière ternes et orange m’attire m’hypnotise.
J’entends ces lumières, je les écoute, elle me supplient et elles me demandent de les rejoindre, en bas. Je suis au dernier étage de mon appart, j’ai refermé la porte derrière moi, et je me demande encore pourquoi je suis venu là, pourquoi je me suis levé ce matin et pourquoi je ne me suis pas recouché. Pourquoi je vais sauter, et pourquoi tout est si gris. Mais tu sais, c’est de ta faute… Tiens ? Il y a quelqu’un en bas. Il à l’air pressé, il n’a ne cesse de taper sur le numéro d’un appart et on dirait qu’il jure. La personne qu’il cherche ne doit pas être là, elle ne doit pas avoir envie de lui répondre. Un peu comme toi. Pff, il te ressemble un peu… Mais cela ne peut pas être toi, non, tu m’as dit que tu ne viendrais pas. J’espère toujours que tu t’en voudras. Je sens que mon corps bascule, je glisse vers le sol tandis que les bâtiments chavirent. Je suis en train de tomber. Je vais mourir là, maintenant, tout de suite, dans quelques secondes, devant cet homme qui n’y est pour rien. Je n’en ai pas envie pourtant. Même à cet instant, je me trouve stupide. C’est bête, de tout gâcher pour un salopard comme toi. L’homme, je l’entend crier alors qu’il regarde vers moi. Je l’entends et je crois deviner mon nom malgré les étages qui nous séparent encore. Je croise son regard juste avant l’impact. Je… je crois bien que c’était toi.

Citation : « Si tu veux savoir la valeur d’un an, demande à un étudiant qui a loupé ces examens de fin d’année. Si tu veux la valeur d’un mois, demande à une mère qui a donné naissance à son enfant prématurément. Si tu veux la valeur d’une semaine, demande au rédacteur d’un journal hebdomadaire. Si tu veux la valeur d’une heure, demande à des amoureux qui attendent de se voir. Si tu veux la valeur d’une minute, demande aux gens qui ont raté leur arrêt dans le train. Si tu veux la valeur d’une seconde, demande à quelqu’un qui a réussit à éviter un accident au dernier instant. Si tu veux la valeur d’un dixième de seconde, demande à quelqu’un qui est arrivé médaille d’argent aux jeux olympiques. L’horloge fera toujours « tic-tac» et elle ne s‘arrêtera pour que tu puisse reprendre ton souffle. Alors, chéris chaque instant qui t’es accordé. Car c’est le bien le plus précieux que tu as. »

J'ai vraiment beaucoup aimé. C'est léger, très agréable à lire et bien mené. Tragique sans en devenir pathétique... Le genre de texte que j'aime ^^
Continue, et fait partager ça! J'ai hate de lire autre chose de toi.

Sincèrement ravi de voir que cela te plaise ^^ merci beaucoup.
J'ai vu que tu avais posté une histoire toi aussi =O j'irai la lire après avoir fait mes exos de maths
C'est gentil ce que tu as dit et ça me donne envie de te faire lire autre chose, quand j'aurai eut le temps d'écrire ^^
Merci encore et à bientôt pour de nouvelles histoires

Pourquoi est-ce qu’il a sauté? Moi qui m'étais attaché à se personnage!

Waouh! J’ai eu peur qu’il y a d’autres morts!

Tu peux me rajouté à la liste de tes fan, j’adore ce que tu écris!

[air snob] Tu es bien ajouté à ma très longue liste de fan [/air snob]

Nan sérieux, merci beaucoup ^^ et désolé d'avoir tué un perso auquel tu t'étais attaché... ça m'a fait beaucoup de peine à moi aussi x)