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 Premier cour (Drake)

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Auro Drake
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MessageSujet: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyLun 9 Nov 2009 - 18:40

Auro ouvrit la vieille porte de la salle du pied, un sandwich sanguinolent dans la bouche, cette dernière émit un gémissement auquel il répondit par un grognement. Il se dirigea tranquillement vers son bureau avant de jeter son semblant de sac au pied de ce dernier puis il commença a observer la vielle salle ... Nouveau grognement, mais de satisfaction, une vielle salle poussiéreuse avec trois fenêtres sur le mur de gauche, un placard et une quinzaine de pupitres dont un ou deux mal en point, une pièce respirant le vécu ...

Drake s'assit pour finir son sandwich, drôle de sandwich d'ailleurs la tranche de viande a l'intérieur venait du cadavre de biche, ou de cerf il n'en était pas sûr, qu'il avait trouvé dans son lit ce matin. Il se souvenait d'être partis en chasse hier soir mais après l'excitation de la traque avait brouillé ses souvenirs jusqu'à ce matin où il avait trouvé le corps d'une bête, la tête arrachée et une cuisse déchiquetée, en train de finir de dégouliner dans ses draps. Finissant d'avaler son repas, préparer par simple gourmandise avant de partir, Auro regarda sa montre et prépara ses affaires pour le cours qui allait commençer dans une vingtaine de minutes.

Une fois installé, il ouvrit les fenêtres regardant au passage les deux adolescents qui s'entrainaient sur la terre battue dehors et une jeune femme pâle qui glanait près des arbres ,mal grès l'heure matinale. En voyant le soleil pointer ses premiers rayons, l'homme-loup se demanda pourquoi on avait placé les heures d'histoire si tôt le matin... Non pas que ce fut dérangeant, cela lui laissait en effet l'espérance de n'avoir qu'un ou deux ''gamins'' et moins il voyait de gens mieux il se sentait, surtout que ceux de cette école était des plus spéciaux ...

-Plus que dix minutes, soupire, manquerait plus que dans le tas il y ait un premier né ...

Drake se remit sur sa chaise et commença a siroter sa petite flaque de whisky quand il entendit les bruits de pas d'un élève qui arrivait depuis le couloir, il rangea a contre-cœur sa bouteille, enleva ses pieds du bureau, fit tomber son bouquin soulevant un épais nuage de poussière,le ramassa, toussa un peu et attendit les coups contre la porte affichant une expression maussade ... * qu'est ce que je fiche ici moi ...*
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyMar 10 Nov 2009 - 13:21

Yuuki étouffa un bâillement. Elle revenait de la salle à manger, et avait pris un " petit-déjeuner ". Oui, parce que son petit-déjeuner n'était pas composé de grand chose en fait. Elle se contentait de boire une tisane brûlante, ravivant un peu les sensations éteintes de sa gorge .. Dès le matin. Comme pour lui rappeler qu'elle désirer une toute autre sorte de repas, beaucoup moins avouable, cependant.

Elle soupira. Elle était monté dans sa chambre en vitesse, et était aller chercher son sac, dans lequel elle avait auparavant mis rapidement un calepin, quelques stylos de différentes couleurs et un vieux livre poussiéreux qu'elle n'avait pas beaucoup utilisé jusqu'à présent, et pour cause : jusqu'à maintenant, et presque depuis le début de sa scolarité ici, elle n'avait pas daigné assister aux cours d'histoire. Mais maintenant qu'il y avait un nouveau professeur, même si l'heure était bien matinale, la vampire avait eu la curiosité de voir à quoi il ressemblait.
Ce qui était assez bien avec cet établissement, c'était la fréquence de la venue de nouveau personnel. Certains disparaissaient mystérieusement, et d'autres les remplaçaient. Une parfaite ambiance pour un vieux château - faisant office de pensionnat - en plein cœur de la Transylvanie, non ?

La jeune fille tenait son sac dans ses bras, n'ayant apparemment pas eu le courage de le mettre sur son épaule. Eh, il était tôt, autant ne pas lui demander la lune, non plus.

Le bruit de ses chaussures résonnait dans les couloirs de pierres du pensionnat. Elle s'enfonça dans un couloir du premier étage. Elle était devant la porte et entendit un léger toussotement - eh oui, les portes du château n'était pas toutes neuves - et elle déglutit.
Frappant quelques coups à la porte, elle prit la poignée et la baissa, sans attendre. Voilà longtemps qu'on attendait plus de permission pour entrer dans une salle de cours.

En entrant elle fut frapper par cette odeur de chien mouillé qu'elle redoutait tant. Ses traits exprimèrent une grimace presque imperceptible, et en s'accrochant plus fort à son sac de cours, elle se tourna vers le professeur, lui adressant un petit sourire figé. Manquait plus que ça : un loup-garou. Encore.


" Bonjour .. ! "

Ah. Rien qu'à sa coiffure étrange et à sa peau d'une pâleur morbide, on aurait pu le croire sortir d'une tombe .. Ou d'un château du temps de ... Louis XIV ? Hm. Son histoire était réellement à revoir.
Ne songeant alors plus à fuir, bien que l'odeur emplissant la pièce lui faisait un peu mal aux narines, elle se trouva un pupitre, au milieu de la salle - un peu moins usé que les autres - et y posa son sac. S'affalant sur la chaise, elle espérait bien n'être pas la seule à avoir eu la bonne idée de vouloir découvrir qui était le nouvel historien du pensionnat.
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Auro Drake
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyMar 10 Nov 2009 - 18:32

La porte s'ouvrit sans grincement, une jeune femme en surgit avant de se stopper net comme frapper par quelque chose ... A voir sa tête, et plus précisément son nez qui renifla discrètement l'air ambiant, l'odeur de la classe ne lui plaisait pas malgré les fenêtres ouvertes. Les yeux de la demoiselle se posèrent ensuite sur Drake, il eu l'intuition d'êtres comparé a quelque chose d'assez peu flatteur ...Mais il n'en avait cure, surtout pas de la part d'une donzelle, il la détailla alors qu'elle s'installait sur son pupitre et sortait ses affaires, asiatique, cheveux longs bouclés et foncés, visage rond mais pas trop, yeux marron et enfin peau pâle sans compter une tenue assez ... extravagante ...

Las d'observer une fillette, Auro ignora complètement son bonjour, ressortit sa vasque et sirota tranquillement en s'appuyant contre la fenêtre. La fille et les deux garçons avait disparu et les alentours du château était redevenus silencieux, tout ce qu'il espérait c'est qu'il ne viennent pas à son cour, il appréciait peu les gens, leurs âges et leurs sexes étaient des détails qui risquaient au maximum de les rendre encore plus désagréables ... Nouveau pas dans le couloir, cette fois il ne prit même pas la peine de ranger sa bouteille ...

-gromph encore un ...
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Akatsuki Yami
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyJeu 12 Nov 2009 - 20:04

Une lame sanglante. Un corps déchiré et lacéré. Deux corcs écarlates. Un criminel qui s'était aventuré près du château dans l'espoir de se cacher. On ne trouvera plus que son cadavre inanimé. Il n'est plus à craindre. La mort l'a pris dans ses bras. Un être de plus qui ne terrorisera pas Hikari. Yami lécha la lame afin de la nettoyer du sang. Peu après, elle partit en direction du château pour son premier cours. Un cours d'histoire. Elle espéra que l'odeur du sang qui avait peut-être imprégnée ses vêtements ne se ferait pas sentir.

*Premier cours depuis notre arrivée. J'espère au moins apprendre quelque chose d'interessant. Suffisament interressant pour me permettre de m'aider dans ma tâche. Et puis, j'espère que notre "cher professeur" n'a jamais tué d'innocent. Je ne voudrais pas devoir l'ajouter à la liste de mes futures victimes. Si ça venait à être le cas, Hikari, ne t'attache pas à cette personne. C'est mieux pour toi. Quoique, peut-être que si tu sympathisé avec un d'eux, tu aurais moins peur. Mais je ne préfère pas prendre le risque. Le risque de te faire peur. Le risque que tu te perdes dans les ténèbres de ton coeur et que je te sente disparaître chaque jour un peu plus. Il n'y a rien de pire que de savoir son double s'effacer lentement. La douleur créée est indescriptible.*

Hikari ne répondit pas comme à sa trop longue habitude ne répondit pas. Yami arriva devant la porte de la sallle de cours. Elle la poussa. La porte grinça. La ténébreuse entra d'un pas tranquille. Elle jeta un regard à son professeur avant de lui dire bonjour. Par simple politesse évidemment. Elle s'installa à une place près de la fenêtre et examina son professeur des pieds à la tête. Pas de chance pour lui. Il donnait, malheureusement pour lui, une mauvaise impression à la jeune vampire. Le whisky, encore plus. Yami soupira. La personne en face d'elle serait peut-être sa future victime. Détournant son regard de sa potentielle victime, elle sortit un miroir et chercha son côté pur à l'interieur. Hikari ne lui faisait pas face. Elle était assise plus loin et lui tournait le dos. La ténébreuse poussa un long soupire. Puis elle amena le miroir contre son coeur. Un coeur bien vide sans Hikari.
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Lyo Loki
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptySam 14 Nov 2009 - 10:17

7h30 du matin.

** Kyo… Réveilles toi ! Kyo ? 
- Laisse moi dormir. 
- Mais…! C’est toi qui a notre corps ! Comment je vais faire pour me rendre en cours si tu ne te lèves pas ! 
- Hum… Cela à l’air des plus problématiques cher Lyo, mais j’ai un plan… 
- Ah ? 
- Tu n’y vas pas. Et tu me laisse dormir. 
- Mais ! Kyo !!! 
- Zzzzzzz 
- Kyo-oooh !!!!! Il te suffirai de prononcer la for-mu-le !!! 
- Zzzzzzz 
- Kyo… ? **

Humm. Je n’arriverais pas à dormir avec le vacarme que fait Lyo. Il allait falloir que je me lève.

** Kyo ! Kyo ! Kyo ! Kyo ! Kyo ! Kyo ! Kyo ! **

Rectification, il allait falloir que je me lève et vite. Histoire de limiter mes envies de meurtres ainsi tôt le matin.

**
Tu sais que j’ai envie de te tuer là tout de suite Lyo ?
- Euh… tu ne ferais jamais ça… Pas vrai ? 
- Bien entendu. Aurais tu oublier un léger détail ? 
- Lequel Kyo-kun ? 
- On est dans le même corps abruti… 
- Ah oui, c’est vrai. Ben, passe moi le corps, je m’occupe de la matinée… 
- De profondis clamavi. Abyussus abyssum invocat. Cor unum et anima una :cuique sum. Cogito ergo sum. **

A peine avoir prononcé les paroles que je sens le corps de Lyo se lever avec énergie. Me suis toujours demandé comment il faisait pour être en forme aussi tôt le matin… Bref, somnolons un peu tranquillement pendant que monsieur va prendre sa douche. Ai-je oublié de préciser que Lyo à la sale habitude de prendre une douche froide (pour ne pas dire glacé) tous les matins ? A croire qu’il veut véritablement m’empêcher de dormir…
Etonnant mais vrai, je réussis à m’endormir malgré le fait que je sentais parfaitement l’eau froide s’écouler le long de notre corps. Je me réveille lorsque j’entends le bruit des conversations s‘élever : le petit déjeuné au self des internes. J’essais de me réveiller et regarde ce que voit Lyo, comme à son habitude, il est seul, au bout d’une table, la première personne à proximité et à trois places de lui. Je vous assure pourtant qu’il a prit sa douche…

** Va falloir qu’on bosse sur les « relations humaines » tous les deux. 
- Hum… 
- Tu sais qu’il ne reste que cinq minutes Lyo ? Tu vas arriver en retard en cours. Et après, tu vas encore dire que c’est de ma faute. 
- Mais c’est da ta faute Kyo ! **

C’est en plaisantant que je laisse Lyo se rendre en cours. Le couloir est sombre et la pièce n’est pas mieux logis.

** Euh… Dis moi, c’est qui le prof’ Lyo ? 
- Monsieur Drake… 
- Ben ça promet… **

Lyo franchit le seuil de la porte, il y a trois personnes de présentes dans la salle de classe, et l’odeur qui y règne n’est pas très agréable. Je sens Lyo qui toussote, l‘air de la sale est emplit de poussière et de sang. Je me rend compte que mon double reste figé à la vue de notre professeur d’histoire. En effet, il y a de quoi rester pétrifié à sa simple vu. On dirait même qu’il a « vécut l’histoire ». Le teint blafard, de gros cernes sous des yeux sombres, des cheveux épais et abimés en bataille, une bouteille de whisky posé sur le bureau de bois sombre. Lyo préfère alors laisser son regard s’égarer dans la pièce avant de s’y aventurer un peu plus. Il y a deux jeunes filles dans la pièce. L’une était assez petite, l’autre avait une allure assez étrange et était plutôt de grande taille. Elles avaient toutes les deux le teint pâles et leur style vestimentaire, bien qu’étrange tous les deux, étaient très différent. Magnifique contraste entre les deux protagonistes. Lyo ne les avait jamais croisé dans l’enceinte du château, mais il faut dire qu’il ne fait pas très attention aux autres. Il ne prit pas la peine de les examiner plus longtemps, il était entré dans la pièce, et bien que l’odeur et l’atmosphère lui paraissait étouffante, il ne pourrait pas en sortir. Pas avant d’avoir assisté à ce cours d’histoire. Si le professeur était en état de le donner ce cours… Lyo s’avança et pris place à un pupitre. Il le frôla tout juste en voulant s’assoir sur une chaine, que le pupitre tomba en morceau. Mais c’était quoi ce matos délabré ?

« Euh… Désolé… »

Superbe entrée Lyo. Ma-gni-fi-que. Je n’aurais su faire mieux, franchement.
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Auro Drake
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyLun 16 Nov 2009 - 20:52

«Euh… Désolé…»
Drake resta perplexe devant le manque de chance de se jeune homme ...Puis finalement aigris par le nombres de ses élèves, il décida tranquillement de faire un exemple, histoire qu'ils comprennent a qui ils avaient a faire ...
Remettant sa bouteille de whisky dans la poche Auro s'exprima d'un ton glacée et calme :
«C'est quoi ton nom ?
-Eu ... Lyo monsieur !»
Tout de suite quelque chose clocha ... le gamin avait deux voies dans sa tête et l'une avait l'air désespérée par l'entrée ... fracassante ? De Lyo ...
«Et bien pour t'apprendre a t'amuser avec le matérielle scolaire tu me fera disons ... 500 ligne ''je ne dois pas casser les tables du lycée'' avec les consones en noir, les voyelles en rouge et les accents en vert ... Et au passage tu viendra réparer ton vandalisme ce samedi a 5h du matin ...
-je ... je ... matin ...» Au fur est à mesure que la phrase prenait tout son sens dans l'esprit de Lyo ce dernier se décomposait littéralement ...

«Bon maintenant que j'ai régler ce petit détail, je me présente, je m'appelle Drake Auro je serai votre nouveau prof d'histoire, inutile de me poser des questions sur votre ancienne professeur je n'ai pas envie d'y répondre, ce cour est facultatif et comme son nom l'indique il n'est pas obligatoire, en clair si vous m'énervez trop vous risquez tous, je dis bien tous, de passer l'heure dehors ...
Bien maintenant que les présentations son faite chères élèves je vais vous annoncez la thématique du premier cour, si vous avez des questions levez-vous et dite ''Monsieur''.»


Sur ce Auro se retourna et écrivit en grosse lettre au tableau ''MOMIFICATION EGYPTIENNE'' puis s'adressa de nouveau au élèves...

«Au risque de me répéter c'est un cours facultatif, j'ai donc quand même prévue de faire des chose plus intéressante qu'un cour de base ... Quelqu'un y voit une objection ? Non tant mieux je lui aurai fait passer l'envie ...
Auro s'arrêta, hésita puis sorti sa bouteille en haussant les épaule et avala deux goulées avant de la ranger.
Donc je disait que nous allions étudier les techniques de momifications datant de l'Égypte antique, ces dernière on permis a de nombreuse momies conservées dans les bonnes conditions et dans leurs tombeaux de résister jusqu'à nos jours...
Drake s'arrêta a nouveau et apostropha Lyo: Dis donc tu est vissé sur cette chaise ou quoi ??Aller bouge de la !Y'a une place libre a cotés de celle qui est narcissique avec son miroir ou sinon tu peux toujours aller avec la demoiselle-qui-tord-du-nez a moins que tu sente trop mauvais pour elle ...
J'AI TOUT ENTENDU !! Au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué bande de bras cassés je lis vos pensée consciente, alors à la prochaine insulte DEHORS !!»

Sur ceux il commença a fouiller dans ses affaires pour trouver le cour ...
«Dis donc mon bel amant faut pas t'énerver comme sa... ils sont mignons ... à croquer ...» le rire cristallin résonna dans le crane de Drake qui ne put s'empêcher de sourire a sa pensée ...
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyMar 17 Nov 2009 - 19:11

Elle aurait eu envie de rire - tout en restant sympathique - à l'arrivée plutôt fracassante de Lyo, un élève qu'elle ne connaissait d'ailleurs pas, mais elle s'abstint quand le professeur commença à montrer qui il était vraiment.
Au delà d'un alcoolique aigri, il était très sévère et Yuuki déglutit en apprenant qu'il lisait dans les pensées. C'était bien sa veine.
Elle avait même eu droit à un magnifique surnom qui lui fit rouler des yeux, " la demoiselle-qui-tord-du-nez " était bien mal tombée, décidément.
Elle lança un regard à Lyo, qu'elle voulait sympathique et conciliant : le contraire de l'expression de son professeur, quoi. Juste histoire qu'il ne se sente pas trop seule. La nouvelle élève était froide et ne semblait pas vraiment à même d'en faire autant. Elle soupira. Ça promettait, tout ça.

Pendant un instant, même, elle eut le malheur de se dire qu'elle ne savait pas que l'histoire était une option facultative. Peut-être que dans le fond ce n'était pas une si mauvaise chose. Elle ne savait pas si elle allait supporter le caractère de ce cher professeur bien longtemps. Enfin. Elle verrait bien où ces cours allaient la mener, après tout.

Elle posa son sac, en douceur - par précaution - sur son pupitre, et en extrait une fiche vierge et un stylo de couleur noir.
A défaut de passer une heure dans la bonne humeur, la jeune fille allait tenter de s'instruire au maximum et de prendre des notes. Elle recopia soigneusement le titre de leur sujet d'aujourd'hui. Rien que cela lui donna un frisson. C'était pas un peu .. glauque ?
Enfin, c'était réel après tout, alors étudier ça ou autre chose .. Elle haussa les épaules et se concentra sur sa feuille, comme si elle avait eu pour elle un soudain intérêt.

L'heure promettait d'être bien longue ...
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyMar 17 Nov 2009 - 21:46

La nuit avait été longue. Une tempête… rien que ça.
Hurlements canins, un mal de crâne insensé la poussant à sortir de sa chambre. Des halètements bestiales, saccadés, des grognements à ne plus finir. Un vent fort lui délivrant les dernières rumeurs de la nuit. Commérages des Divinités. Un bruit de lutte, une odeur de sang, puis le silence, signature morbide. Comme une tempête se livrant en son esprit. Sans interruption, pendant des heures. Il ne manquait plus qu’un écran géant et elle aurait la totale. Un son plus que réel, elle venait de découvrir son home-cinéma intérieur. Proximité déconcertante, avoir l’impression d’assister à la scène sans même savoir ce qu’il se passait. Marcher, suivant à la trace le meurtrier les mains solidement attachées à ses yeux. Écouter ces cris d’épouvantes et être impuissant. On aurait pu croire à un rêve mais impossible de se réveiller. S’endormir se révèle n’être qu’une mascarade. Le sommeil n’existe plus.

Une pièce sombre, les lumières sont éteintes. Aucun meuble, vide. Un mur blanc où sont projetées des centaines d’images à la seconde, sans interruption. Plusieurs éclats, blancs, rouges, une explosion, un texte polémique, anarchique sur fond noir. Agressions graphiques, les unes après les autres. Sans aucun son, juste des centaines d’images envoyées sur un pauvre mur de béton.
Caché dans un coin, ces vibrations vous perçant le crâne, regarder ces images les unes après les autres. Une minutes, deux, deux vingt-cinq. Puis le film recommence, encore une fois. Encore une fois, encore une fois.
S’avancer, doucement sans faire de bruit. Entrer dans pièce, voir ce qu’il s’y manigance. Relié à un petit boîtier noir, un film parcourant la pièce. Noir, brillant, glissant sur le sol glacé. S’approchant d’un pied d’acier, remontant doucement, collant son corps visqueux contre les mains bleutées d’un cadavre. Ses membres raidis solidement attachées aux bras de la chaise. Se faufilant sur sa nuque, lui frôlant la peau. Se séparant en deux corps parasites. Chacun des deux câbles lorgnant les joues du captif, se greffant à chacune de ses oreilles. Brunies, sept points de sutures brillants doucement au grès des déjections de lumière qu’offrait l’écran. Opération bâclée. Sa tête solidement fixée au siège, ses yeux vitreux rivées vers l’écran.
Sous le siège, d’autres images, chiffres rouges se décomptant à une vitesse folle.


5. Prise de conscience léthargique .
4. Entrevue mécanique.
3. Course paraplégique.
2. Séquestré.
1. Enfermé.
0.

Marcher sans s’arrêter, jusqu’à ne plus savoir où aller. Que cela cesse, juste que tout s’arrête. Collée contre les murs, une main posé sur la pierre pour ne pas se perdre. Encore une fois. Fermer les yeux pour ne suivre que ce que vous dicterait votre esprit. Pourquoi pas, du suicide. Certainement.
C’était un jour comme les autres. Les mêmes mots, les mêmes douleurs, les mêmes menaces, les mêmes craintes. Peut-être que je jour s’approchait, certes, peut-être trop rapidement, mais tout restait pareil. Commun des mortels ou créature morbide, on avait tous notre part de monotonie. Les jours se ressemblaient. Il ne restait plus qu’à compter jusqu’à 30 pour que la vie tourne brutalement. Supplice, date buttoir au nouveau jugement. Juste trente jour pour que tout s’arrête, jusqu’à ne pas savoir ce qu’il se passera le lendemain.

Suivre une trace invisible, une obsession. Se retenir pour ne pas courir à sa recherche. Il était trop tard. Iromy avait quitté sa chambre, laissé sa Muse seule, en lieux clos. Douleur immonde, juste suivre l’esprit de son Démon et rien d’autre. Le laisser guider ses pas, elle avait déjà renoncé à sa liberté. Rouvrir les yeux, et se retrouver devant une salle de cours. Une porte de bois, lourde, vétuste. Sans même s’en rendre compte, la Belle la poussa de toute ses forces, entrant en trombe dans la salle. Inconsciente, comme si plus rien n’avait d’importance. Fermer les yeux et s’asseoir, elle le laissait faire. Un vieux pupitre lui envoya une gerbe de poussière, une autre par le claquement sourd de son sac sur le sol. Un longue inspiration avant de reprendre conscience. Ouvrir les yeux. Un homme. Le vœu de son Démon. Qu’est-ce qu’elle foutait là ?

Marionnette.


["When I say: hey, you better be thinking about your future.
There will be a day when he hears me
When I say: you're spoiling your life, you won't have another.
You ain' thinking about your friends, do you hear me brother?
I have just one thing to say to you:
SHAME!"
]
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyMer 18 Nov 2009 - 9:32

Un bruit sourd se fit entendre. Un pupitre venait de se briser.

*Décidément, certain ne sont pas doués pour faire leur entrée. Il n'est pas difficile de deviner que s'il y avait un trou de souris, le petit nouveau serait planqué dedans s'il le pouvait. Tu t'appelles Lyo? Aucune importance. Tu as obtenue une retenue? Tant pis pour toi. En tout cas, je sens que notre "cher" professeur ne risque pas de t'oublier. Celui-ci se présente sous le nom de Auro Drake mais il faut l'appeller "monsieur". Pourquoi nous donner son nom alors que nous ne l'utiliserons pas? Peut-être pense-t-il que nous ne sommes pas assez malins pour retenir son nom. Surtout en voyant l'arrivée fracassante de...Lyo? "Monsieur" Drake ne s'interesse même plus à ce pauvre garçon. Il se contentait d'écrire au tableau: "MOMIFICATION EGYPTIENNE". Voilà qui risquait d'être fort intéressant. Pour un cours facultatif, c'est surprenant. "Monsieur" a peut-être prévu de préparer le pauvre Lyo à ce qui l'attend si il venait à reproduire son entrée en scène. En parlant de lui, il n'avait pas bougé. Désespérant. A croire qu'un tube de colle était tombée à ses pieds en même temps que son pupitre. Notre "cher" professeur l'a remarqué. Décidément, ce pauvre garçon aurait mieux fait de rester dans son lit. A côté de la narcissique?! Là, je n'approuve pas! Je retiens ma main qui est fortement tentée de jouer avec mon épée. Je dois reconnaître que j'en ai légèrement envie moi aussi. Je caresse la rose qui orne la garde du bout des doigts. Je les retire de peur de ne pouvoir résister à la tentation. Je croyais que vous lisiez dans les pensées? Vous auriez du "La" trouver si c'était le cas. Vous auriez du comprendre que c'est "Elle" que je regarde. Je pense que vous n'en avait que faire. Ignorez-"La", oui. Au moins, je suis sûre qu' "Elle" n'aura pas grand chose à craindre de vous mon "cher" Auro Drake. En attendant, auriez-vous l'amabilité de commencer votre cours.*

Le professeur d'histoire recherchait son cours. La porte fut poussée une nouvelle fois. Une fille entra. Elle paraîssait totalement décconectée de ce monde.

*Décidément, cette école possède des cas vraiment étranges. Une chose est sûre, cette fille n'est pas humaine. On dirait une vulgaire marionnette. En tout cas, son entrée est encore plus réussie que celle de Lyo. A croire qu'ils ont organisé un concours. C'est navrant. Absolument désespérant.*
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyDim 29 Nov 2009 - 14:42

De son ton le plus glacé, monsieur Drake avait demandé son nom à mon double. Lyo ne disait rien, il bégayait, impuissant devant ce professeur sadique à souhait, j’eu même du mal à me faire entendre : « Lyo !!! »

-Euh… Lyo monsieur.

La sanction tomba alors, net, prononcé avec le plus grand calme, simple avec aucun appel possible. Des lignes à copier ? Pff… L’a pas l’air très malin ce prof, aucune originalité… Pitoyable… Ah ? Il comptait varier les couleurs et les plaisirs ? Soit ! Il continue pourtant à parler. C'est bien un prof d'histoire. Oh, et puis par respect, tendons l'oreille, suivons l'exemple de notre Lyo... Je compte les secondes, mais m'arrête. J'ai dû mal comprendre, oublier des mots. Qu’es ce qu’il était en train de dire? Réparer… notre… vandalisme. C'est tout? No problemo Auro, il va être niquel ton pupitre, fais moi confiance... C'était un soupir, peut-être autre chose, mais un souffle faible et chaud m'embruma l'esprit un court instant. Tout aurait été parfait -ou presque- sans réelle importance tout du moins, ce, jusqu’à ce que Monsieur vienne à parler de l’heure ou j’exercerai mes dons de bricoleur... Cinq heures du matin... Ce samedi. En plein milieu de la nuit de vendredi à samedi en somme. Mouais. Bien sûr. Ca n’allait pas le faire du tout ça.
Je sentis comme si un gros poids avait traversé ma gorge pour venir me bruler l’estomac. Matin… Matin… Matin… Matin. Pourquoi les sanctions sont données le matin, et qui plus est à des heures abominables? Je pense que j’ai du déverser à ce moment un flots d’injures sur notre cher professeur et cela à dû troubler Lyo…

-Je… je… matin ?!

Son inocence était tout à fait relative. J'ai cru m'étouffer, caché derrière lui. J'aurais voulu serrer le point, le serrer si fort que j'aurais pu voir le sang s'écouler de ma paume de main, j'aurais aimé le voir tomber sous mes coups, ce prof, le frapper pour nous avoir imposé ça. Il ne mérite pas notre respect. Je me sens en nage dans le corps de mon hôte. Pfff, il a fumé quoi avant de venir en cours, lui? Non, réctification: qu'a-t-il bu avant de venir, non, encore mieux! Combien de bouteilles de wisky a-t-il descendu avant qu'on arrive? Tsss. Ouais, qu'est ce qu'il a bien pu avaler pour ressembler à Cruella d'Enfer à ce point? Ou alors, c'est un drogué, un pur et dur drogué comme c'est pas possible, qui ose traîter Lyo de la sorte. Qu'à cela ne tienne, ce mort-vivant aura ce qu'il voudra, et il me foutra la paix, à moi et à Lyo. Lyo... Tu aurais pu choisir un autre bureau, toi aussi... ça n'arrive qu'à moi, de toute manière. Pfff, un prof drogué, un hôte pas foutu d'arriver discrètement en cours alors qu'il est en ret... Non, c'est moi qui suis en retard. C'est aussi un peu ma faute. Excuse-moi, Lyo, pardon. T'es heureux? Mais oui, t'es heureux. À toi de te faire pardonner, maintenant.

*- Le.. ma...tin?
- S’il te plait n’en rajoute pas Lyo…
- Tu m’en veux…
- Oh, si peu…
- Je… je ferai attention à ne pas te réveiller samedi… je…
- Laisse tomber, samedi, c’est MOI qui irais à cette heure de retenue.
- Mais… ?!
- Ne discute pas. C’est déjà assez dur comme ça, mais loin de moi l’idée de te laisser te débrouiller avec tel sadique en face.*

Je bouillonnais intérieurement et Lyo semblait vouloir se faire tout petit, le prof l’apostropha alors, lui demandant de la façon la plus polie possible si il était « vissé » sur la chaine qui venait tout juste de partir en poussière. Je vous assure que non monsieur… Il l’invita aussi courtoisement qu’un homme tel que lui pouvait le faire, à s’asseoir au près d’une de ces camarades. Je jure qu'à cet instant, je lui aurais mis un coup en dessous de la ceinture si j'avais eu le corps. Pourquoi? Pourquoi le poing de Lyo ne se refermait pas? Pourquoi son être tremblait de cette façon? Pourquoi serait-il... cette peur... lui dévorer l'estomac? Que craignait-il? Pourquoi ne pouvais-je pas prendre le contrôle de cette carcasse! Calme... Il fallait être calme, mais je suis calme... tout simplement un peu déboussolé... S'asseoir, à côté de l'une de ses camarades. Une d’entre elle lui adressa un regard amical. Lyo hésita quelques instants, regardant les deux autres jeunes filles présentes dans la salle. L’une d’elle semblait exaspérée, fière, hautaine, désinvolte, ennuyée, alors que faisait-elle là ? L’autre quant à elle était, comme en état de bug. Il adressa alors un sourire à la jeune fille qui « pince du nez », et prit place à ses cotés, s’enfonçant dans sa chaise et glissant le plus bas possible, espérant peut être se cacher derrière la table…
Attendre que cela passe... Lui devait s'enfoncer, moi me calmer. Tu n'as pourtant que quelques mots à prononcer, tu connais la formule... De profundis clamavit...
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Auro Drake
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyLun 30 Nov 2009 - 19:52

-maiis dite moi qui somme nouuuuuuuss, étrange machinatiooon ...♪♫♪
Les paroles de la chanson de la louve résonner dans le crane de Drake, qui n'y prêtait, a vraie dire, guère attention. Par contre les pensée de la première fillette lui taper sur les nerfs ...
Celle de la narcissique par contre lui donner envie de pouffer de rire, si hautaine a son age c'était comique ... Il allait lancer une répartit cinglante quand la porte s'ouvrit avec violence et alla s'écraser contre le mur ! Pivotement de la tête, ouverture de la bouche et la ... ... Une rousse flamboyante venait d'entrer belle, fine, la peau blanche ... Vision de son regard ... triste effacé... absent ... odeur de la meute, odeur de la mort, odeur de haine ...Quelque chose n'allait pas ... Drake chercha, compris vite ... la louve c'était tu ... cela lui arrivait parfois mais ... pas comme sa pas se silence de ...La fille bougea au ralentit, tomba lourdement sur une chaise, soulevant un nuage de poussière ... Enfin il l'entendit,cette pensée... «Marionnette
Silence les poils de Auro se hérissèrent tous, les lèvres essayèrent de se retrousser, arrêtés au dernier moment, le grognement fut transformé en une toux discrète... la-bas en elle ... sa le regardait fixement ...
Le hurlement lui déchira les tympans, la peur la peur la peur peur peur peur PEUR !!!

Wolffette hurla pendant une éternité, voir deux, essayant d'échappé a son regard, griffant la boite crânienne de Drake lui arrachant des plaques entière de mémoire , lui retournant les pensée déjà incohérente, sur cette note unique en sa terreur ...

Puis cela cessa, les éternité n'avait été qu'un instant, Drake se retrouva devant sa classe qui le regardait étonné, il c'était assis sans le vouloir apparemment ...Il se releva prestement essuya d'un revers de manche le sang qui avait coulé de son nez et prit la feuille d'appel.
«Bon sang... Faite l'appelle vous même que nous puissions... commencer les choses intéressantes ...»
Il jeta la fiche a ''demoiselle tord du nez'' et vida la moitié de sa bouteille de whisky. Dans sa tête toujours le même silence, l'inquiétude commença a le tarauder ... Wolffette ...
Appuyé contre le tableau il commença a dicter l'intro du cour, la fiche d'appel vogua de main en main puis se reposa sur la table.

«A l'époque des pharaons, la croyance du peuples voulait que pour que le défunt est une nouvelle vie dans l'au-delà, il fallait conserver correctement leur corps afin qu'il résiste au temps. C'est pourquoi la momification était une véritable nécessité leur demandant un véritable savoir-faire. Des simples embaumements des premières dynasties aux pratiques les plus sophistiquées, leur technique n'a cessé de s'améliorer durant les trois millénaires sur lesquels s'étend le développement de la culture égyptienne. La momification s'inscrivait dans un véritable rituel funéraire. Dès que le décès avait lieu, le corps était remis aux embaumeurs au milieu des pleureuses professionnelles, puis était emmené à l'ouest de la ville, dans un endroit élevé, pour que les crues du Nil ne puissent pas l'atteindre.
Là, dans un atelier, les embaumeurs lavaient le corps et procédaient aux diverses opérations de momifications, dont la durée était de sept décades, soit 70 jours. Le corps éviscéré était séché au soleil, et enduit de plusieurs couches d'huiles végétales et animales. Puis, commençait la pose des bandelettes non sans avoir disposé des amulettes sur le défunt. Ensuite, le corps était placé dans un sarcophage peint et gravé. Parfois on recouvrait le visage d'un masque aux traits de son apparence.
La famille et les pleureuses venaient ensuite chercher le corps et une procession conduite par les prêtres emmenait le défunt jusqu'à sa dernière demeure. Là, le grand prêtre, selon un rituel bien défini procédait aux dernières incantations : il touchait d'un geste sacré les sept ouvertures de la tête de la momie pour faire revivre les sens. Les offrandes étaient disposées, et on scellait la tombe.
Bien sur, tout se passait ainsi lors de la mort de personnes aisées, tout était différent pour des gens moins fortunés. Mais cependant, une momification avait lieu, moins poussée, mais toujours présente, car tout égyptien devait pouvoir atteindre une vie après la mort.
Dans ce cour nous passeront l'aspect réellement religieux pour nous concentrer sur l'aspect technique. Vous arrivez a suivre ?»

Auro affichait un minuscule sourire, enfin il parlait de chose qui lui plaisait. Mais malgré tout ça sont inquiétude pour Wolffette le rongeait ... pas un seul commentaire désagréable ni chansonnette rien ... juste le vide
«Bon notez déjà cela, je vais répétez pour les lents d'esprit ...»
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Syndel Vungh
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptySam 5 Déc 2009 - 16:45

[Du riechst so gut...
du riechst so gut ...
ich geh dir hinterher.
Du riechst so gut ...
ich finde dich,
- so gut... so gut,
ich steig dir nach ...
du riechst so gut ...
gleich hab ich dich...]



Une marche sobre. Conquérente. Si fière, si cadencée. En Princesse des abysses, son rôle était de L'honorer, ce qu'elle accomplissait avec brio. Magnifique. Un vrai tyran. Représentant sa patrie à la perfection. À la manière des précèdents.

Le titre qu'il portait divergeait. Ils étaient tous différents. Portaient des noms différents. Avaient des buts différents. Comme des codes, des lois, des idées propres à leur personnage et à leur époque. Ces gens ont fait preuve d'un tel tact, d'une telle originalité. Ils étaient très intelligents. Et quoi qu'ils aient fait, leur oeuvre seraient toujours reconnues. Pour être soit disant bonnes, mauvaises. Que neni. Chaque chose est neutre. Rien n'est considéré de la même manière par tout le monde. Au grand désespoir de leur souverrain.
France. Napoléon, 1° du nom. Allemagne. Adolf Hitler. Cuba. Ché Guevara. Jamaïque. Bob Marley. Angleterre. Shakespeare. Etats-Unis. Uncle Sam. Russie. Staline. Transylvanie. Professeurs divers et variés du pensionnat.
Tous autant qu'il sont. Tous autant qu'ils étaient. Avec leur époque, leurs idées, leur peuple. Ils s'en sont sorti. Alors quand on parle d'eux, l'on attend un minimum de respect.

Diriger. Commander.

Avoir pensé, assis sur une chaise, un crayon maché à la main, à des solutions pour que cela aille mieux. Aimer jusqu'à l'impossible sa patrie. Plus que tout au monde, désirer le voir s'épanouir. S'improviser jardinier, pour chérir et protéger cette petite graine contenant l'espoir de tant de monde. Voir la fleur croître, et se voir porter l'arrosoir. Grandir. Se convaincre de grandir soi pour la faire grandir, elle. Vivre pour elle, depuis son plus jeune âge, et vivre en ayant pour but de la reconstruire. De la sauver. Elle, cette pelletée de terre qui sert de nourisse. L'aimer est important. Et tout faire pour la maintenir dans sa plus grande forme. Continuer. Jusque là, la vie est naïve. Puis, rentrer dans le problème. Mener sa première campagne. Nourrir ce besoin qui devient de plus en plus envahissant. Être conscient que son sort ne tient qu'à un fil. Tout faire pour le maintenir. Faire confiance au peuple. Se dire qu'enfin, s'il fait confiance, tout irait pour le mieux. Eliminer les opposants. Être seul maître à bort. Et gagner. Passer de rédacteur à applicateur. Quitter sa chaise, son stylo, sa feuille. Prendre place derrière le pupitre, déclarer à la population ce dont il sera question à partir de ce jour. Respirer. Être entendu. Et vivre enfin selon ses idées. Mourrir d'envie de profiter au maximum du temps imparti. Vouloir terminer les projets au plus vite. Vivre. Répondre aux exigences du peuple. À sa manière. Pour cela, ressortir son vieux carnet. Relire. Corriger les quelques fautes d'orthographes. Ce qui ne va pas. Et appliquer le texte à la lettre. Suivre ses propres conseils. Nager dans son idéal. Faire de sa motte de terre un havre de paix à son image. Respirer. Reprendre son souffle. S'indigner face à tant de laisser-aller. Trouver son territoire trop juste. Vouloir l'agrandir. Appeller ce besoin d'un nom agréable pour en cacher toutes les autres faces. Violer les lois. Présenter ses nouvelles idées au peuple. Se faire encourager. Être accepté une nouvelle fois. Souffler. S'étirer. Reprendre courage. Croire en cette ère qui s'annonce prometteuse. Repousser ses limites. Les ignorer. Gouverner d'une main d'acier. Souhaiter plus que tout au monde le bonheur de ces murs et de sa vie. S'apercevoir que tout cela ne peut pas se réaliser. Ne pas en prendre compte. Continuer. Continuer. Poursuivre. Ne pas s'arrêter. Croire. Croire que tout va marcher. Tout faire marcher. Souffrir. Faire souffrir. Ne pas tenir compte du peuple. Perdre peu à peu sa confiance. Pourtant, rester au pouvoir. Être élu, et ce jusqu'à nouvel ordre. Rire de la situation. Faire souffrir, être responsable, et en rire. Devenir, selon certain, mauvais. Rester, pour les autres, le maître. Entendre cette division. Ne pas supporter ce changement. S'attaquer à ceux qui changent d'avis. Se rendre compte de ses erreurs. Être dans une mauvaise posture. S'en apercevoir. Enfin. Perdre toute confiance en soi, en ses idées. Ne voir que la déchéance. Regarder la véritée en face. Voir son oeuvre s'écrouler en un temps record. Echouer. Pour la première fois. Pour la dernière fois. Cèder à la tristesse, à la haine, à l'euphorie. Doux euphémisme. Nourrir un sentiment encore inconnu. Se sentir... seul. Être seul. Ne plsu être suivi. Ni par la propagande, ni par le totalitarisme, ni par ce qui aidait à contenir le peuple. Se sentir délaissé. Mourrir à petit feu. Être tué à petit feu. Silence. Se poser des questions. Se rendre compte que la vie n'est pas si merveilleuse. Ne pas avoir trouvé la lampe magique, ne pas avoir formulé les bons souhaits. Avoir renoncé à la protection de la Plante. S'être conduit de la manière la plus egoïste qui soit. Grelotter sous son pull. Redevenir sensible au froid. Réfléchir de manière géométrique. Rien ne tourne rond, en ce moment. Jamais rien ne tournera plus rond. Sans idées. Voir la structure du château s'écrouler. Les fondations, bien qu'inoventes, n'étaient pas assez solides. Tout aurait dû rester sur la feuille. À croire que la trois dimention était plus complexe que prévu. Sentir la fin d'une ère qui s'était avérée prometteuse. Regarder la fleur mourrir, ses pétales tomber un à un. Se dire que cet instant porterait comme nom "La fin de la fin du monde". Ne pas vouloir supporter cet échec plus longtemps. Chercher un objet. Un objet donnant l'ultime solution. Porter le coup directement dans la tête.
Les tyrans finissent toujours mal.

Eventualité si peu contestable. Néanmoins, il faut du temps avant que cela ne se produise. Et il fallait s'y mettre à plusieurs pour faire bouger le gouvernement. Un représentant. Autant le choisir au hasard. Pour ce que ça fait.
Rien n'y ferait. Quoi qu'il advienne, être seul ne résoudrait aucun problème. Alors, se réunir est à priori obligatoire. Et trouver un langage universel. Pour la démone, cette réponse était pourtant évidente. La musique.

[Denn du bist, was du isst.
und ihr wisst was es ist,
Es ist mein Teil. Nein!
Mein Teil. Nein!]


Murmurer ces paroles de Lindermann était devenu l'un de ses passe-temps favoris. Pour s'endormir, pour se réveiller, et ainsi de suite. Vivre au rythme de la mélodie. Sur le fil des paroles. S'éteindre après chaque dernière note. Renaître après avoir maintenu le bouton Replay enfoncé jusqu'à en porter la marque sur le doigt. La belle en ressentait les bienfaits. Les écouter chanter, chacun dans leur langue, était d'un appaisement terrifiant. Elle en était devenue dépendante. Ce matin-là, le froid régnait en maître dans le château, et pour sortir du lit, rien de mieux que la douceur exquise d'Hocus Pocus. Un titre des plus clairvoyants, "J'attends". Puis, après ces préliminaires fénéantes, des notes plus rapides, comme Prodigy, avec Omen. Finalement, la fin restant monotone, le Fuel de Metallica achevait la dure action du lever. Un lever déçevant, quand elle s'aperçu que sa nymphe n'était pas à ses côtés. Un réveil sur le pouce, avec quelques regrets de ne pouvoir admirer son visage aux couleurs sucrés pendant son sommeil. Elle, avait passé la nuit sur le toit. Comme à son habitude. N'éprouvant plus le besoin de dormir. La fille de Satan n'avait regagné ses pénates qu'une fois le soleil sur le point de se lever. Ce qui faisait, selon le réveil, moins de deux heures de repos. Car bien que cette tâche soit aussi inutile que fastidieuse, les cours étaient de rigueur. Un élément qui n'avait pas changé depuis son départ de la capitale. Et qui ne changerait sans doute pas de sitôt. Enfin. La belle s'était dirigée, ses affaires jetées dans un sac, jusque dans la salle de bains, en osmose avec Emilie Simon, sa voix enivrante, son accent fraçais inimitable et son chef-d'oeuvre "Désert". Elle avait prit sa douche sous les intonnations aiguës de Mylène Farmer et du texte de Laurent Boutonnat, "Peut-être toi", puis avait revêtu sa tenue du jour assomée par la beauté du synthétiseur de Tom Tykwer, Reinhold Heil et Johnny Klimek, dans l'une des musiques du film " Cours, Lola, Cours". Film qui soit dit en passant était fantastique. Des vêtements légèrs malgré les frissons que la belle avait ressenti en sortant de la douche. Un short sombre, un débardeur de la même couleur, et des bottes hautes, une paire de chaussette déparaillées, un simple voile sur ses épaules, les trois d'un rouge sanguin peu commun. Style qu'elle avait découvert grâce aux Resident Evil, et qu'elle avait éditée à partir de ses goûts. Enfin, quand Syndel claqua la porte derrière elle, les musiciens de Muse stoppèrent le son de "Uprising". Elle retourna faire son sac de cours en chantonnant "Bachelorette", par Björk. Quelques minutes plus tard, les claquements de ses talons sur le carrelage s'entendaient à nouveau. "Bad" accompagna son regard vers l'heure, qu'elle trouva sur le mur. Puis elle partit en courant.
Le simple fait d'être en retard n'allait pas plaire au tyran. Les tyrans aiment voir leur peuple au garde à vous. Malheureusement pour eux, il existait toujours quelques résistants. Et quand elle fut essouflée, "Don't stay" de Linkin Park résonnait dans ses oreilles comme un hymne à la sérénité. Ses pas régressèrent, sa vitesse varia brutalement. En panne. Mais vite requinquée, et la vitesse la rejoignit, pour cette fois prendre un couloir au hasard. Sa course reprit progressivement. Vitesse. Agilité. N'ayant pas la moindre notion de l'heure ni des conséquences. Ne connaissant pas le pensionnat pour s'y retrouver clairement. Alors elle court. Courrir. Si elle savait le faire. Manquant à plusieurs reprises de tomber, se rattrapant de justesse à chaque fois. Se cognant parfois aux obstacles qu'elle rencontrait. Jamais contre des gens du peuple. Tous aux pieds de leur idole. À cette heure. Esquivant les éléments qui ne pouvaient être repoussés ou sautés. Ne jamais s'arrêter. Ne pas chercher à savoir ce qu'il y a derrière soi. Ne pas vouloir savoir ce qu'il y a derrière la porte que l'on va traverser, ou après le couloir que l'on va emprunter. Exclure l'idée du demi-tour. Courrir. Pour fuir ceux qui nous traquent. Pour échapper à cette fatalité qu'est le communisme. Pour jouer la fille de l'air, et voler haut, si haut que rien ne pourrait s'approcher. Courrir. Fermer les yeux, et courrir. Jusqu'à ce qu'on sente le verre lacèrer la peau de nacre. Soulever les paupières. Voir du sang, ne pas y prêter attention. Ne voir que le vide, le vide, en dessous de soi. Sentir l'air agiter le tissu des vêtements. Voir la distance qui sépare le corps du sol. Prendre consciance que l'oxygène vient à manquer. Et toucher le sol.
Courrir. Tellement vite, tellement longtemps. Ne pas se rendre compte de la destination. Et se jeter tout droit dans la gueule du loup.

«Bon notez déjà cela, je vais répétez pour les lents d'esprit ...»

Faire le vide. Taire son esprit. Murée dans son mutisme. La belle prend connaissance de sa situation géographique grâce à l'odeur du wisky. Sens olfactif au développement soudain. Ne penser à rien. Mesure de sécurité maniaque, mais nécessaire. Les ondes font le tri. Plus rien ne reste. Simplement la voix rauque et la symphonie changeante de Till Lindermann et de ses musiciens. Le son de "Du riechst so gut", déjà entendue plus tôt, ne l'afflige guère. Elle est même merveilleuse. Un soupir. Un sourire. Un rictus mauvais. Une onde d'hésitation. Puis l'Anthéchrista saisit la poignée et défonce la porte d'un coup dépaule.

La classe puait l'acool et la cigarette froide. Les regards qui s'étaient dirigés dans sa direction ne lui inffligèrent aucune démotivation, pas la moinde satisfaction. Neutre. Glacialement neutre. Le froid ambiant n'arrivait pas à l'ébranler. Le froid était son élément, le Nord, sa terre. Les yeux rivés vers le tyran. Son plus beau minois révélé, la langue de Rammstein dans son accent. La rébéllion était proche.

- Verzweifelt, Ich verspäte mich.
(Désolée, je suis en retard)

Des excuses si peu sincères, et terriblement insolentes. Encore fallait-il comprendre ce qu'elle voulait dire. Son regard dévia sur le tableau. Les mots "momification égyptienne" lui donnèrent un haut-le-coeur. Elle n'en laissa rien paraître. Ramsès. Premier, second, troisième, et ainsi de suite. D'autres tyrans. Comme quoi l'Histoire entière avait été régenté, et continuait de l'être. Faisant quelques pas vers l'avant, s'arrêtant brusquement. Demi-tour. Hell-Girl n'avait même pas traversé le couloir séparant leux deux rangées de bureaux. Lançant, à l'attention de tous, une nouvelle forme d'impolitesse. Cette fois, en français, bien que son accent l'éloigna de ce langage. C'était assez. La goupille était retirée.

- Je crois que j'me suis trompée de cours...

Et sortant de la pièce, la belle claqua la porte derrière elle.
Stop. Quelque chose ne tournait pas rond. Bien sûr. Les élèves. Il fallait savoir qui était là.
Rouvrant la porte avec puissance. Ne tenant pas compte du rebond que le bois faisait contre le mur, le retenant d'une main. Balayant la salle du regard. Les têtes. Inconnu. Inconnu. Inconnu. Iromy.
Un sourire feint à la perfection. C'était l'occasion rêvée. Leur langue. Enfin.

- Mais si on fait Hitler, Ilitch, ou Djougachvili, je reste, hein?

Ya Führer! Wir folgen dir!

[ - Je suis foutu... Aide-moi, Lola!
- Manni?
- Je ne sais pas ce qui s'est passé. Lola, il va me tuer. Je vais mourrir.
- Arrête, tu me fais peur... Qu'est ce qui se passe? Manni? Qu'est ce qu'il y a? ... Manni? Manni!]
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyDim 6 Déc 2009 - 20:26

Décidément, il fallait bien s'appeler Hebi Mokona pour avoir un tel sens de la ponctualité.
Plongée dans ses pensées (enfin, surtout dans un bain chaud) elle n'avait pas fait attention à l'heure, et était sensée être en histoire à ce moment même.
*Si tu ne te prends pas une retenue, il neigera au mois d'août.*
Elle entendait déjà la voix de Mana qui la réprimandait : "Petit bout de démon, continue sur ce chemin et c'est moi qui te sortirai de ton bain par la peau des fesses !"
Elle chassa cette pensée de sa tête. Elle communiquerait avec Mana plus tard. Pour le moment, il fallait tracer.

Hebi avait trouvé le moyen de communiquer avec sa panthère des neiges par le biais de son pendentif.
Ce pendentif, qui, songeait-elle, lui réservait sans doute encore des surprises.
Elle grimpa les escaliers en courant, trébucha sur une marche, et s'étala par terre à plat ventre, le souffle coupé par le choc.
Il y eut des rires des élèves présent dans les couloirs. Bien entendu, cela n'étonna pas le démon : une débile qui se casse la figure, ça fait toujours bien marrer.
Rouge de honte et de fureur contre elle même, elle se releva dignement, et ramassa rageusement ses affaires éparpillées sur le sol.
*Pourquoi ça n'arrive qu'à moi, ces choses là ?*
Elle n'avait malheureusement pas de réponse à cette question.
Triste.

Elle atteignit la lourde porte en bois, et s'arrêta pile devant.
Respira.
Remit ses cheveux trempés en ordre.
Essaya de calmer la rougeur de ses joues...
Et toqua doucement à la porte.

Toc toc toc !

*Ouf ! Déjà tu n'as pas loupé ton entrée.*
Il y avait déjà des personnes installées dans la classe. La fille au miroir, qu'elle reconnut, et certains élèves du cours de français.
Mais ce qu'Hebi remarqua le plus...
c'était que ça puait le clébard.
Et cette odeur semblait venir de son professeur, qui observait d'un air bizarre une jeune fille qui était rentrée peu de temps avant elle.

*Berk ! Et dire que j'avais entendu parler de ce prof par Radio-Couloir... c'est encore pire que ce que je pensais !*
Il ressemblait beaucoup à son père.
En plus poilu.
Lorsqu'il tourna la tête vers elle, son regard glacial la fit déglutir péniblement.
*Il me fout les jetons... allez, calmos. Essayons de l'amadouer*
Elle respira un bon coup, et adressa à son professeur d'histoire le plus mignon des sourires.

"Bonjour ! Veuillez excuser mon retard, d'autant plus que je n'ai absolument aucune excuse. Je vous promets que je m'achèterai une montre waterproof. Oh, et si vous pouviez éviter de me punir, j'ai déjà toute une dissertation sur le café, cela ne m'arrangerait vraiment pas."

Elle rejeta ses cheveux noirs en arrière, et avança d'un pas assuré et élégant vers un pupitre libre. Une fois assise, elle frotta la table en bois en projetant un nuage épais de poussière dans la classe. Puis elle sortit un cahier, un stylo, et se mit à écrire ce qui était marqué au tableau.

Mais son pendentif vibra.
Mana cherchait à lui parler.
Lorsque grâce à sa M.I elle accepta la connexion, la voix grave de la panthère s'éleva dans sa tête.

*Fais attention, Hebi. Il n'est pas à prendre avec des pincettes, celui-là.
- Je maîtrise ! Fais-moi confiance, Mana.
- Méfie-toi, petit bout de démon...*

La connexion fut interrompue. Hebi lâcha son pendentif, et tourna ses yeux noirs vers son professeur, qui continuait à la fixer, depuis qu'elle était arrivée.
*Allez vieux singe, oublie-moi trente secondes et continue ton cours comme si je n'existais pas...*

Et à son grand étonnement, le professeur d'histoire-géographie ouvrit la bouche pour dire d'un ton bourru.
"Vieux singe ? En plus d'être en retard vous êtes mal élevée ?"
Hebi blêmit.
*Comment il fait ça ?!*
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyLun 7 Déc 2009 - 20:54

Auro leva a peine les yeux de sa bouteille quand la fille entra pour la première fois, le fait qu'elle parle sa langue natale eu juste pour effet qu'il reprenne son cour ...Excuse bafouée, débile, la porte se ferme «ouf», se réouvre «et merde !».Il avala une goulée et regarda la nouvelle avec l'envie de la tanner ... Mais le silence de Wolffette faisait un bruit d'enfer dans son crane...Il frissonna très légèrement... Une petite chaire de poule ... La nouvelle était toujours contre la porte.
«Mais si on fait Hitler, Ilitch, ou Djougachvili, je reste, hein?
-A moins que tu ne sache pas lire l'anglais, le sujet est marqué au tableau. De plus pas la peine de faire la maligne en appelant Staline par son vraie nom, Djougachvili, tu peux donc partir, adieu ...»
Ouverture de bouche, inspiration et ... ouverture de porte, suivit de près d'une belle pensé philosophique a souhait :
''Berk ! Et dire que j'avais entendu parler de ce prof par Radio-Couloir... c'est encore pire que ce que je pensais !'', le tout combiné avec une comparaison avec un père avec des poils ... Ba, Auro commençait a s'habituer a l'impolitesse de la jeunesse ...
''Il me fout les jetons... allez, calmos. Essayons de l'amadouer''
''...''
"Bonjour ! Veuillez excuser mon retard, d'autant plus que je n'ai absolument aucune excuse. Je vous promets que je m'achèterai une montre waterproof. Oh, et si vous pouviez éviter de me punir, j'ai déjà toute une dissertation sur le café, cela ne m'arrangerait vraiment pas.''
''Et aller voilà la cruche de service qui débarque, et vue l'excuse ... moi j'ai ma grand-mère qui m'appelle pour aller nourrir mon cactus... Allez vas-y ignore moi totalement maintenant ...''La ce fut trop :
''Allez vieux singe, oublie-moi trente secondes et continue ton cours comme si je n'existais pas...''
«Vieux singe ? En plus d'être en retard tu est mal élevée ?»
''Comment il fait ça ?!''
Auro pris calmement une craie et fit une démonstration de leurs but dans un cour magistrale. Un trait blanc parcourue la salle et frappa la jeune femme en plein milieu du front, la craie explosa sous la violence du choc et Hebi bascula en arrière en hurlant dans les aiguës, l'air des plus ridicules ...
«Comme sa» déclara-t-il en souriant de toute ses dents avec un regard glacial. Un rire cristallin, suivit d'une voie fatigué mais toujours belle se fit entendre dans son crane «tu devrais avoir honte tu sais ...
-Wolffe...
-pas maintenant Auro, pas maintenant ...
-...bien...»
Auro regarda Hebi se remettre a sa place, tenter vainement d'enlever la marque de craie entre ses deux yeux ...
«Bien en plus de ta ''dissertation'' sur le café, tu t'amusera a me faire une chronologie de celui dans l'histoire sous forme de croquis, un conseil choisit bien ton échelle...
-Drake tu vois c'est pour sa que je t'adore.
-hum hum...
-j'aurais pu êtres pressé sur le cœur d'un enfannnt ...♪♫♪
-Bien maintenant que c'est réglé on reprend, et toi l'allemande au fond je t'ai pas oubliée, un bruit et tu va faire un tour dehors, sans passer par la case porte... Tu risque même de le faire tout de suite si tu continue a avoir peur des chaises, a moins que tu sois au même niveau que l'autre clown, tu risque pas grand chose ...
Donc je disais, les différentes étapes de la momification, tout d'abord les familles apporter le corps a l'embaumeur et parlementaient longtemps du coût et du type d'embaumement celui que je vais vous décrire est réservé au riches.

L'excérébration

La première étape consistait donc à extraire en passant par les fosses nasales le cerveau. Cette étape se faisait grâce à un crochet de fer. Aidé de ce crochet, l'embaumeur traversait l'ethmoïde et accédait au cerveau. L'encéphale était réduit en bouillie puis s'écoulait par l'orifice pratiqué. Dans un deuxième temps, le natron (solution de soude naturelle trouvée dans les lacs salés) était coulé dans le crâne pour dissoudre les restes du cerveau, puis le crâne était vidé. Puis, ils coulaient une résine faîte de résines de conifères complétées de cire d'abeille et par des huiles végétales parfumées.
L'éviscération
Ensuite, avec une pierre éthiopienne aiguisée, ils fendent le flanc, font sortir tous les intestins de l'abdomen, le lavent avec du vin de palmier, le saupoudrent de parfums broyés et finalement le recousent après l'avoir rempli de myrrhe pure concassée, de cannelle et d'autres parfums, dont l'encens seul est exclu.
Plus précisément, l'incision permettait de sortir les intestins et les divers organes : seul le cœur - siège de la pensée et des sentiments - restait ou était remis en place après momification. Parfois, cependant, il était remplacé par un scarabée. Les viscères étaient donc retirées, nettoyées puis placées en paquets. Ces paquets étaient alors, soit remis dans le corps, soit disposés dans quatre vases sacrés: les canopes.
La déshydratation
Le corps était alors traité au natron. Les embaumeurs plaçaient à l'intérieur du tronc des linges contenants du natron et des substances aromatiques. Ce mélange de carbonate et de bicarbonate de soude possède des propriétés hygroscopiques et attire l'humidité des tissus.
Le processus de déssication était alors favorisé par le climat très sec de l'Egypte. Le corps était ainsi exposé au soleil. Ce traitement durait entre trente et quarante jours.
Après dissécation des tissus, les embaumeurs lavaient le corps et l'oignaient avec diverses huiles et résines, afin de rendre à la peau une certaine souplesse.
Le bandelettage
Cette opération commençait par la mise en place d'amulettes entourées de papyrus sur le corps du défunt, puis on bourrait les cavités abdominales et la cage thoracique à l'aide de tampons de lin imprégnés de résine, de sciure de bois ou même d'un lichen aromatique (momies des pharaons Siptah et Ramsès IV).
L'énucléation était souvent pratiquée et les yeux remplacés par des prothèses. Venait ensuite la pose des bandelettes, bandelettes également en lin. La pose commençait par les extrémités pour remonter vers la racine des membres. Le corps était emmailloté dans son intégralité avec souvent sept enveloppes d'étoffes successives. On entourait alors la momie d'un suaire et la plaçait dans un sarcophage.
Pour les gens moins fortunés, le procédé était beaucoup plus sommaire :
Pour ceux qui préfèrent l'embaumement moyen et veulent éviter de grandes dépenses, les embaumeurs font les préparatoires suivants. Après avoir rempli leur seringues d'huile de cèdre, ils injectent cette huile dans l'abdomen du mort, sans l'ouvrir, ni en retirer les entrailles, et ils ont soin de retenir le liquide de telle sort qu'il ne puisse s'échapper. Ensuite, ils plongent le corps dans du natron et l'y laissent le temps prescrit, puis ils font sortir des cavités l'huile de cèdre, elle a assez de force pour tout emporter avec elle, intestins et viscères ; elle a tout liquéfié. Extérieurement le natron a desséché les chairs, il ne reste du mort que la peau et les os. Ces choses faites, ils le rendent en cet état.
Il existait même un embaumement encore plus sommaire à l'usage de la classe pauvre :
Les embaumeurs font dans les intestins une injection de raifort et sèchent le corps dans le natron pendant les soixante-dix jours ; ensuite il le rendent pour qu'on l'emporte.
Voilà, je vais encore vous répéter le cours pour que sa rentre bien dans vos petit crane puis nous passerons a l'évolution ...
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyMar 8 Déc 2009 - 19:37

*Mais quand ce cours commencera-t-il réellement? Une nouvelle entrée en scène réussite. Bien qu'elle fut de coute durée. Après, je casse mon pupitre et je suis une marionette, nous avons je rentre et sort aussitôt. La porte s'ouvre derechef. La même fille! Décidément, certains devraient savoir ce qu'ils veulent réellement. Si le défilé des entrées continu, le cours lui, risque de s'arrêter. Je me demande si notre "cher" Auro aura assez de whisky pour tenir le coup. Le cours continu. Nouvelle interruption. Une retardataire suplémentaire. Elle s'excusa rapidement et alla s'asseoir. Pas de chance pour toi la petite dernière, on a oublié de te dire que notre "cher" professeur lit dans les pensées. Tu le sauras maintenant. Ce bout de craie te l'aura fait rentrer dans la tête. Et comme si cela ne suffisait pas, tu obtiens une nouvelle punition. Décidément, certains feraient mieux de rester couchés. Tiens donc, je ne savais pas que Auro proposait aussi des leçons de vol. Je sens que ceux qui y auront le droit n'oublieront jamais leur baptême de l'air. Je me demande si Kazegami amortierait leur chute?*

La jeune fille murmura alors doucement à l'adresse de son ami:

"Sauverais-tu ces pauvres petits Kazegami?"

Le vent s'invita alors dans la pièce avant de venir murmurer à l'oreille de la vampire.

*Je vois, cela dépendra de ton humeur. Soit, c'est toi qui vois. Fais ce que tu veux. Calme-toi maintenant mon ami, le cours reprend. Le sujet est interressant. Il serait dommage d'en manquer une partie.*
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyVen 11 Déc 2009 - 19:05

"AAAAAAAAH !"
*Blam*


*
Qu'est-ce que...*
Des traces blanches sur sa jolie robe noire.
De la CRAIE ?
Hebi sentit arriver les petites palpitations sur son front.
Ah, d'accord, elle y était. Il venait de lui balancer une craie en pleine tête.
Elle se redressa péniblement, et son professeur lui adressa un sourire des plus
mauvais.
"
Comme ça."

Vrrrrrrr...
Vibration.
Mieux qu'un portable...
*
Mana ?
Je t'avais dit de te méfier ma grande !
Oh, ça va ! Il m'a fait mal en plus cet enfant de...
Stop. S'il est télépathe il est très probable qu'il nous entende. ça va ton front ?
Si on veut. Tu ne me contacte que pour ça ?
Pas vraiment. Je t'informe juste d'une petite chose.
Dis toujours ?
Un loup.
Que... quoi ? Quoi, un loup ?
Je ne comprenais pas pourquoi la présence de ce type faisait se dresser mes poils, et puis j'ai compris en examinant un peu son esprit. Il y a un clébard dans sa tête. Elle lui parle, comme je te parle.
Sauf qu'ils sont liés dans un même esprit.
Intéressant...
Qu'as-tu l'intention de faire ?
Rien de bien méchant. Tu verras par toi même...*

Un loup alors, hein ? Le savait-il à présent qu'elle était au courant ?
Elle tenta d'effacer la trace rouge sur son front, en louchant. Ses charmes de démon n'avaient pas marché, et elle comprit pourquoi.
Ce type était en fait un vrai autiste refoulé.
Elle rejeta ses cheveux en arrière et sortit une feuille de son sac.
*
Méfie-toi, Poilu. Tu me connais mal.*

Elle le fixa pendant un moment, d'un air furieux et vexé. Pourquoi s'amuser ainsi à se payer la tête des gens ?
Sortant une feuille de son sac, elle attrapa un stylo et écrivit grossièrement :

"
Je ne sé pa fer lé cronoloji dézolé."
Elle inscrivit son nom, la date du jour, et la posa sur un coin de la table.
*Je sais que c'est pas une excuse mais faudra t'y faire mon grand.*
Heureusement, sa fureur n'avait pas té assez forte pour éveiller l'Aura. Oui, heureusement.
Car vu le caractère colérique de cet imbécile, elle aurait sans doute fini par la fenêtre.
D'un caractère pourtant doux et posé, Hebi ne supportait pas qu'on se moque ainsi d'elle.
Et elle aurait sa revanche, à un moment où un autre.
Foi de démone.


*Pour ce qui est de mes relations avec mes professeurs, j'ai gagné le jackpot...*

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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyDim 27 Déc 2009 - 16:44

Décompte.

"Un.

Mais oui, il est bien professeur d'histoire.

Deux.

Et en plus, il a l'air de savoir de quoi il parle.

Trois.

Staline? Djougachvili? Et Ilitch, alors?

Quatre.

Je meurs d'envie de le savoir.

Cinq.

J'veux dormir... Faut pas dormir...

Six.

Je fais ma maligne. Jure.

Sept.

L'Anglais? J'ai du mal avec l'anglais.

Huit.

Elle entre. Elle, n'a pas de difficultés.

Neuf.

Et elle s'essaye à l'amadouer. Franchement...

Dix.

Dialogue. Préliminaires oraux, deuxième mi-temps psychique.

Onze.

Faut être la dernière des chroniques pour lui dire ça. Forcément qu'il va t'en rajouter une.

Douze.

Bien sûr que j'ai raison. S'il y a bien des mots à ne pas dire, c'est ses faiblesses. Putain.

Treize.

J'veux pas savoir de quoi ils parlent.

Quatorze.

Je reste là. Le mur est gelé. Ca fait du bien.

Quinze.

Ferme les yeux. Il paraît que ça détend.

Seize.

... Ah bon?

Dix-Sept.

Ils semblent tous... Coincés.

Dix-Huit.

C'pas vrai. Il sait pas viser, lui.

Dix-Neuf.

Et après, il veut se faire respecter? Commence par changer de coupe.

Vingt.

L'est con, lui. Si tu veux la faire souffrir, vise les yeux.

Vingt Et Un.

C'est réglé, c'est sûr. On sait tous que t'es un minable, maintenant.

Vingt-Deux.

Allemande? Pourquoi pas Chinoise ou Française, pendant que t'y es? Traite moi de Boch directement, lâche.

Vingt-Trois.

Pas oubliée? Dommage. J'attends qu'ça.

Vingt-Quatre.

Développe les paupières, fixe-le. C'est pas des chaises que j'ai peur, c'est de ta tête.

Vingt-Cinq.

Mordille la lèvre inférieure. C'que j'ai envie d'lui répondre, à ce paumé.

Vingt-Six.

Recouvre à nouveau les iris. Sois forte.

Vingt-Sept.

Son cours est d'un lassant...

Vingt-Huit.

Il est certain de pas vouloir faire la Russie soviétique? Ou mieux, l'Allemagne nazie?

Vingt-Neuf.

C'est long, merde... On en a rien à foutre de ta momification. Bien que tu dois en connaître un rayon...

Trente.

Sifflote au fond de la classe. Toujours adossée au mur.

Tente Et Un.

Je n'ai pas à m'en faire...

Trente Deux.

Au pire. Je risque quoi? Une punition?

Trente Trois.

Si ce n'est que cela.

Trente Quatre.

Damne. Il n'peut pas mettre de la musique, non plus.

Trente Cinq.

Même pas un fond musical?

Trente Six.

Ton cours est pire que la morgue.

Trente Sept.

Tu veux pas te convertir en vétérinaire?

Trente Huit.

Ca t'irait bien. Tu pues déjà le chien, en plus.

Trente Neuf.

Mais c'est vrai, j'y ai pas fais attention. Un clebard. Un chien errant. Rien de bien gratifiant.

Quarante.

Soupir. Détail de chaque visage ici présent.

Quarante Et Un.

Des chiens, c'est sûr. Un mage, un buveur de sang, un démon, d'autres.

Quarante Deux.

Non. Précisions. Deux buveuses de sang. Putain, ça prolifère à une vitesse... Deux clebs. Non, non, un chien et une princesse. Suivi d'un mage. Un illusioniste? Jamais senti. C'est féerique. Et puis un démon. Un autre chien, quoi.

Quarante Trois.

Tu l'as vu? Une vraie lèche-cul. J'suis désolée, mais il n'y a rien de démoniaque dans ce truc. On a honte, là.

Quarante Quatre.

Elle est aussi dégueulasse que les autres.

Quarante Cinq.

Bien, voyons s'il y a des têtes connues...

Quarante Six.

La nippone, là. Je l'ai déjà vu, non? Oh, dans un couloir, ou devant le dor... Non! C'est celle qui était dans la salle de bains avec moi. La gobeuse de médoc'. J'l'avais oublié, celle-là. Elle n'a pas l'air bien méchante, après tout. On verra bien. À côté, le nécromant. Il avait l'air... bizarre. Pas foncièrement méchant, mais... coincé. Tanpis. Ensuite... Ah, l'autre fille de Caïn. Elle, on dirait qu'elle se prend pour le centre du monde. Si c'est vrai, elle est très con. Si c'est faux, alors elle a une tête de pitbull en permanence. Iromy. Je ne sais que faire, ma belle. Ce cours ne me réjouit que peu. Si je m'en vais, je te prends avec moi. Je te le jure. Et ensuite, le vieux et son suivant. Le bourreau et l'esclave. C'est poétique.

Quarante Sept.

Plante son talon contre le mur. On s'emmerde, ici.

Quarante Huit.

Aller, répète, répète. Tu ne sais faire que ça, de toute façon.

Quarante Neuf.

Marre. Il faut que je bouge.

Cinquante.

Pour pas saoûler, j'vais m'arrêter d'un coup sec."

En proie à une irrémédiable envie de casser cette ambiance mollassone. Alors, par besoin, envie, désespoir, elle se mit à fredonner Thriller.
Quel était ce désir. Cette sensation de vide. Un néant qui ne pouvait être comblé que par du son. Une famine ondoyante, qui lui dicta que s'il ne se passait rien, les ondes allaient la dévorer. Soit. Fut-ce par égoïsme, par crainte, dévoument ou autre chose, mais la Native de la Nuit se mit à fredonner depuis le début son titre favori. Même si en réalité, cette chanson n'était pas vraiment son thème musical. N'en avait pas. Ses yeux étaient clos. Elle était immobile. Le silence qui s'était installé suite à son monologue long et fastidieux n'était plus qu'à moitié préservé. Quelque chose comme une évidence. Tout le monde s'était retourné vers cette entité noire au fond de la classe. Ou s'ils n'étaient face à elle, ils l'entendaient forcément. Arrivée au refrain. Ses fredonnements laissèrent place à une voix mélodieuse, pourtant ne portant pas dans les aiguës. L'Alto de la classe. Le professeur de musique, s'il était seulement là, aurait réagit. N'importe comment. Mais il aurait réagit.
Rébellion. Suite à quoi, elle risquait de ne pas être oubliée, ni par Drake, ni par son chien, ni par tous ici présent. Evacuer un son. Nourrir le pouvoir. Pour qu'il ne manque jamais de rien. Il devenait de plus en plus glouton. Il la désirait davantage chaque jour. Chaque nuit.
Combattre le mal par la musique. Chanter. Pouvoir soulever des peuples. Syndel n'attendait pas des merveilles. Si personne ne la suivait, si elle était prise pour une folle, elle assumerait. Au moins, elle aurait prouvé sa liberté. Son autonomie. Libre aux Natifs du Jour de rester captifs.

Ainsi, Belphegora tenta de s'exprimer face à Ramsès. Ou Osiris. Par la voix des morts.

Nous aussi, nous avions nos divinités.

[ Je me rappelle du temps où nous nous asseyions
Sur la cour du gouvernement à Trenchtown,
Observant tous les hypocrites
Qui voulaient se mêler aux gens biens qu'ils rencontraient.
De bons amis nous avions et de bons amis nous avions perdus,
Sur le chemin...
Dans ce brillant futur,
Tu peux oublier ton passé.
Alors je te dis de sécher tes larmes et :

Non, Femme, ne pleure pas.
Non, Femme, ne pleure pas.
Oh, ma petite soeur, ne verse pas de larmes,
Non, Femme, ne pleure pas.

Oh ma petite soeur, ne verse pas de larmes!
Non, Femme, ne pleure pas!]

Sa voix était belle. Ni étrange, ni grave, ni aiguë. Juste belle.

- 'Cause this is thriller, thriller night, and no one's gonna save you from the beast about to strike! You know it's thriller, thriller night, you're fighting for your life inside a killer, thriller tonight!

[J'ai oublié d'écrire ce que je crois et ce que je pense vraiment.
J'ai oublié de croire à ce que j'écris machinalement,
Mais finalement c'est peut-être mieux car se rappeler c'est subir.
J'ai oublié de penser qu'il était préférable de se souvenir.
J'ai oublié mon flow, j'ai oublié mon stylo,
J'ai oublié mon micro et j'ai oublié tous les mots.
J'ai oublié des tas de sujets, vous avez compris le concept.
Alors pour pas trop vous saoulez je vais m'arrêter d'un coup sec.]
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyMer 6 Jan 2010 - 8:40

Auro écoutait d’une oreille distraite les pensées de ses élèves, certaines insultantes, d’autre carrément provocantes. Mais en bien ou en mal, il n’en avait strictement rien a foutre … Si vous saviez le nombre de gens qui, juste en vous voyant passer devant eux, vous traite d’abruti ou de con, vous n’oseriez plus sortir de chez vous. Pire encore le nombres de pensées perverses et corrompues que l’être humain crée en voyant ses semblables dépasse de loin l’imagination, même celle de ceux qui créer ces pensées …
Donc malgré, les ‘’abrutit’’, les ‘’j’ai envie de te foutre mon poing dans la gueule’’ et même les ‘’putain ta gueule’’ ; il continuait tranquillement son cour :

« Au début, au commencement du IIIe millénaire av. J.-C., les bras, les jambes, et le corps furent simplement emmaillotés dans les bandelettes de lin. Plus tard, on peignit un visage sur le tissu et l'on modela certaines parties du corps comme les seins ou les organes génitaux. On posait ensuite sur le mort un vêtement destiné à lui donner une apparence aussi réelle que possible. Dès la VIe dynastie, l'éviscération abdominale commence progressivement à être appliquée. Un procédé de surmoulage au plâtre a été observé à Guizeh pendant toute le VIe dynastie. Les linges sont enduits de plâtre et travaillés autour du corps pour bien en reproduire les contours.
Les Egyptiens ont rapidement compris que la décomposition du corps commençait par les viscères ; ils décidèrent donc de les extraire en pratiquant une incision dans la paroi abdominale. Cependant, soucieux de conserver l'intégrité du mort, ils ne les jetaient pas mais les enveloppaient individuellement dans du lin et les ensevelissaient dans la tombe. Au début, ces paquets furent probablement déposés dans un endroit particulier de la sépulture ; ce n'est que plus tard que l'on se mit à les conserver dans les vases dits canopes, toujours au nombre de quatre, un pour chaque organe. »


Puis la fille du fond toujours debout commença a chanter ‘’thriller’’, une provocation à ne pas douter, ses pensées parlait de ‘’vide a combler par la musique’’ très poétique et même intéressant à développer … Ailleurs.
Décision prise, il se dirigea tranquillement vers elle, tout en regardant les copies des élèves, la prit par le cou en plein milieu du refrain, coinça ses bras, se dirigea vers la fenêtre ouverte et la projeta vivement à travers. Un problème de moins.

«Promesse tenue… Vous m’ennuyez …
La pratique consistant à extraire le cerveau du défunt apparaît occasionnellement dès le Moyen Empire, et elle devient la règle au Nouvel Empire. Cependant, le cerveau n'est pas conservé dans des canopes. Ce n'est pas un organe.
Au Moyen Empire, la technique s'améliore avec l'utilisation du natron. Cependant, les techniques d'embaumement n'étaient pas encore tout à fait au point, et les corps de cette époque nous sont rarement parvenus intacts, en particulier les muscles et la peau se sont mal conservés. Dans les musées du monde, il n'existe qu'une douzaine de momies de cette époque, qui se caractérisent par l'énorme quantité de linges utilisés pour l'emmaillotement (375 m² dans un cas particulier). Cette profusion de tissu donne souvent à la momie l'apparence d'une saucisse.
Le summum de l'art de la momification est atteint au Nouvel Empire. Pour ce type de momification, ce reporter aux paragraphes précédents l’évolution.»
Bon voila pour le cour sur la momification veuillez rangez vos affaire et déguerpir en vitesse. Quand au délinquant on se revoit samedi »
La phrase se finissant avec un petit sourire adressé à l’intitulé.
Auro commença à ranger tranquillement ses affaires, suivi de près par ses ‘’chers élèves’’.

« Finalement la journée n’a pas été si mauvaise
-Parle pour toi …
- Tu trouves tous les jours moches de toute façon vieux bougon.
-Tu a déjà oublié le petit ‘’incident’’ ?
-Bah ne lis pas ses pensées et tout ira bien non ?
-Comme si j’avais le choix, pfiuu vraiment, tu fais attention qu’à toi …
-Roooh j’avais oublié c’est tout …
-Mouai c’est sa … »
Une lapée de whisky, une louve qui chantait dans sa tête un opening de gundam, remarque c’est vrai qu’il avait connue pire comme fin de journée...
Il se mit même à fredonner en sortant de la classe, claquand la porte au nez d'une personne qui émit un ''AIE !!'' retentissant.
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyMar 19 Jan 2010 - 7:35

*Ce cours est vraiment très interessant. Alors pourquoi vous interrompez vous Auro? Je vois. Il semblerait que les pensées de certains de vos élèves vous dérange. Cela est tout à fait compréhensible. Et bien sûr, chose promise, chose due. Tant pis pour cette fille. Elle va avoir le droit à son baptême de l'air. Voilà qui est fait. Et comme si de rien n'était, vous reprenez votre cours Auro. Vous le terminez. Espérons que le prochain soit aussi interessant.*

"Bon voila pour le cour sur la momification veuillez rangez vos affaire et déguerpir en vitesse. Quand au délinquant on se revoit samedi"

*Allez, ne perdons pas de temps ici. Et espérons que le délinquant n'oublie pas sa retenue. Quoique, la fille de tout à l'heure se sentirait sûrement moins seule. Enfin, cela n'est pas mon problème. Sortons Kazegami. Il se fait tard. Et puis, je dois aller retrouver Hikari.*

La ténébreuse sortit de la salle et se dirigea en direction d'un lieu où elle pourrait s'isoler afin de pouvoir parler à son double.
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MessageSujet: Re: Premier cour (Drake)   Premier cour (Drake) EmptyMar 2 Fév 2010 - 19:33

[On peut verrouiller ce sujet là ^^]
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