Promenade au clair de lune

Sujet: Promenade au clair de lune Jeu 29 Avr 2010 - 21:41

Alice s' ennuyai toute seule dans sa "maison" après quelques vas et viens dans sa chambre elle se décida enfin à sortir. Mais avant elle s' habilla car elle était un petit peu resté en robe de chambre donc si elle sortait comme ça n' allait pas le faire, elle mit un jean, un tee-shirt plus un sweet puis elle se peigna. Après tout ça finit elle partit de sa chambre. Donc elle marcha dans les rues.

Elle se dirigea vers le parc car elle adorait contempler la lune quand il faisait nuit, c' était magnifique. La voilà arriver sur le parc, Alice enleva ses chaussures pour sentir l'herbe fraiche sous ses pieds puis elle marcha le long du parc.

La jeune fille aimait être comme ça dehors en pleine nuit. Il y avait ainsi moins de risque de tuer des jeune humains innocents. Elle en avait marre de rester cloitrée dans cette maison, en plus toute seule, personne à qui parler. Elle ne s'était pas encore habituer à ne plus voir ses parents adoptifs...

Alice s'assit sur l'herbe et regarda la lune. Qu'elle était belle... Soudain elle éprouva de la mélancolie. Elle se souvenait des moments passer dans le parc pendant les vacances avec ses parents adoptifs. Ils lui manquait. Elle en avait marre, marre d'être toute seule.

Sortir.

La lune, beauté céleste, mélange doux-amer d'émotions, de calomnies, de sorcières et de démons. Douces légendes, calme battement de mon coeur. Je veux sortir, sortir et courir, comme à présent je le fais toutes les nuits. Je veux sentir l'air frais sur mon visage, gouter à la félicité de se sentir soi-même, en paix avec soi-même.

Tout cela c'est grâce à toi.

Se pencher en avant, enfiler des rangers noires, confort et sensualité féminine. Robe blanches sur bottes militaires noires. Le tout dans une atmosphère légèrement décalée, pleine d'épices et de sourires calmes.
Malgré cela, je n'ai pas envie de parler, pas envie de me retrouver en compagnie. Mana, ma Blanche, dort. Elle sommeille dans les méandres de la paix, rencontre des rêves félins et chasseurs, des rêves animés de couleurs et de formes dont n'importe qui désirerait rêver. Un rêve animal, un rêve simple. Mana est simplement un animal, et simplement la sagesse à l'état pur. Elle parle, elle écoute, elle comprend. Si seulement je pouvais acquérir ce savoir, être maitresse de moi-même.
Un coup de peigne, une natte harmonieusement tressée. Je n'ai pas peur de la mort, puisque c'est elle qui me maintiens en vie.

Dans tes bras, résonne l'outre-tombe.

Descendre lentement en direction des hommes. Marcher à pas fins et légèrement souples, silencieuse créature de la nuit, mon élément, notre Element. Aura, Hebi. Aura, Lueur. Tu es un être de chair partagé entre deux âmes. Mais ce soir, tu n'en as qu'une. Une âme démoniaque mais apaisée. Cruelle mais douce. Charmeuse mais bestiale. Tu es tout cela à la fois, tu es une beauté cynique, un maintien vital qu'il te faut conserver pour ne plus tuer. Tu dois être celle que tu n'es pas, tout en conservant un minimum de ta nature. Tout doit être calculé et prévu avec soin. Tu ne dois pas te laisser aller avec des futilités et des choses inutiles. Tu es une beauté noire, un soupçon de désir. Reste ainsi et ne bouge plus.
Atteindre le carré d'herbe légèrement retenu par la brise. Sentir ton corps et ses besoins. Mais sentir l'étranger aussi...

Il y a quelqu'un ici.

S'approcher. Contrariée. J'avance, à pas de loup. Elle ne me voit pas ne m'entend pas. Son regard est plongé en direction de la déesse de la nuit. Alors, avancer. Et maugréer.

"T'es qui, toi ?"

Alors qu'Alice était en plein dans ses pensées mélancoliques, tout un coup elle entendit un "t'es qui, toi", elle avait failli avoir une crise cardiaque à cause de cela. Ah, non... C'est vrai ! Les vampires ne peuvent pas avoir de crise cardiaque, n'est ce pas ? La jeune demi-vampire leva la tête. D'un coup, elle eu un sursaut car elle avait prit la jeune fille pour la Dame Blanche à cause de se robe blanche. Mais en y regardant bien elle put s'apercevoir que ce n'était pas la Dame Blanche. La jeune inconnue était brune, apparemment plus vielle qu'elle de 2-3 ans. Il faudrait peut être répondre à la question, vu comment elle est si poliment posée...

" Moi ? Alice... Et toi ? "

Alice avait l'impression rien qu'a entendre la façon dont l'inconnue lui avait parlé, que la jeune demi-vampire se trouvait que son territoire et la dérangeait ou un truc de ce genre. Mais peut être se trompait elle. Et il faut dire qu'il serait mieux pour elle qu'elle se trompe parce qu'elle ne voulait pas du tout entrer en conflit avec quelqu'un, elle détestait cela.

Toiser la fille assise dans l'herbe en pleine nuit. Ce n'est pas l'heure de jouer ma chère enfant. Que fais-tu là ? Ta maman t'attend, non ? Tu ne crois pas qu'il serait temps que tu dégages ?
Cette nuit, je suis de mauvaise humeur. Je n'ai pas envie de m'attarder avec toi et ta petite mine déconfite. Je t'ai fait peur ? Dommage. Il faudra que tu saches qu'il y a des dangers autres que moi, ici. Pires, non, ou peu. Tu ne sais pas encore que nous sommes un démon, une bête sanguinaire et cruelle. Toi, t'es encore une de ces ridicules suceuses de sang. Il faudra que tu saches, jeune fille au minois si timide mais ridicule. Que les seules vampires que j'aime, tu ne les connais pas. Et elles ne sont qu'au nombre de deux. Trois, si tu le comptes, lui...

" Moi ? Alice... Et toi ? "

Moi ? ça te regarde ? Je ne crois pas. Je te regarde avec un sourire malsain. L'Aura bondit de mon corps. Je suis recouverte de ce nuage noir planant, ondulant au dessus de moi. Mes yeux se teintent de blanc, jusqu'à n'être plus que deux perles d'ivoire. Et mes canines. Elles t'impressionnent ? Comme les tiennes, mais en plus longues.
Je suis peut-être une imbécile, mais je cherche à t'impressionner. Je suis de très mauvaise humeur ce soir. Je n'ai pas pris le temps de courir dans l'herbe ou de caresser la fourrure de ma Blanche. Je n'ai pas pu sentir les odeurs de la forêt, ses parfums subtils et la caresse des feuilles frôlant ma joue. Tu en paieras le prix. Je voulais être seule, mais apparemment on ne peut jamais être seul, dans ce fichu endroit.

La fixer de mes yeux de nacre. Lui adresser un rictus méprisant. Observer son regard, là, cette fille dans l'herbe. Elle me fait pas bien peur. Je n'ai pas peur de la douleur, ni de la mort. Car je suis quelque chose de puissant, ici. Ne l'oublie jamais.

"Hebi. Et bien, Alice, qu'est-ce que tu fous loin de ton lit ? Il est tard..."

Un dernier rictus. Mon esprit démoniaque reprend le dessus. Ma cruauté reprend le dessus.

"Il pourrait t'arriver des bricoles si tu continues à traîner dans le coin... qui sait ce qui traîne ici et qui pourrait te faire peur..."

Quelque chose lui disait qu’elle ne devrait pas rester ici avec cette inconnue, que cela pourrait s’avérer très dangereux pour Alice. Ce pressentiment se confirma lorsque les yeux de l’inconnue devinrent tous blancs et ses canines plus grandes. On se croirait dans un film d’horreur ! Et c’est la jeune demi-vampire qui allait jouer le rôle de la victime. Au fait c’est quoi comme créature ça ? Alice connaissait juste l’existence des vampires c’est tout, elle ne savait pas qu’il y avait d’autres créatures sur terre. Était-elle un fantôme ? Non… Les fantômes n’ont pas les dents aussi longues, normalement… Alors quoi d’autres ? Elle ne voyait pas du tout, là ! Mais en tout cas ce qui était sure, c’est qu’elle était terrifiée, elle n’avait jamais eu aussi peur de toute sa vie.

" … Je… J’arrivais pas à dormir… Donc… Je suis venue ici… "

Son rictus lui donna froid dans le dos. Tu m’étonne qui pourrait lui arriver quelque chose Hebi en était la preuve en chair et en os. Alice se leva. Heureusement qu’elle n’avait pas les jambes qui flageolaient.

" Oui… C’est pourquoi je dois partir…"

C’est en disant cela qu’Alice commença à partir direction le centre-ville vu que c’est ce chemin qu’elle doit emprunter pour retourner chez elle. Mais c’est en pressant le pas qu’elle ne vit pas cette grosse branche par terre et tomba.

* Et merde… Je vais mourir…*

Des paroles raisonnant dans ma tête comme des petites épingles tranchantes. La fausseté de mes sentiments, de mes paroles. Ce besoin constant de supériorité, de domination. Aura, tu fais tout cela alors que je ne t'ai rien demandé. Même pas la mort.
Un ricanement s'échappant de ma gorge, à l'entente des paroles de cette fille. Un vampire ? Non, une poltronne. Tout juste bonne à bredouiller quelques paroles insensées et à chercher à fuir. Pourquoi d'ailleurs. Elle avait de quoi me combattre, et j'avais besoin de prouver que j'étais bien plus puissante qu'elle. Je voulais goûter sa chair. Mais je voulais aussi savoir pourquoi ainsi elle cherchait à fuir les problèmes. Si elle avait désiré se battre nous en serions restées là. Pourquoi ne rien faire, alors qu'on est puissant. Pourquoi ne pas chercher à tuer l'autre qui nous poursuit ? Immoralité ? Problèmes familiaux ? Dans tous les cas, jeune fille, ce n'est pas mon problème.
J'observe les créatures noires de la nuit, ombres silencieuses et mouvantes autour de nous, les arbres, les feuilles, les herbes, les brindilles, tout ce qui peut avoir une ombre. Toi tu n'as pas de reflet. Moi j'en ai un et en plus je suis belle.
Mais toi aussi, remarque.

Trébuche, tombe de tout son long. Tu pues tellement la peur que n'importe qui pourra te sentir à des kilomètres. Mais enfin, que fais-tu ? Il est temps de te secouer, non ? Bouge légèrement, relève toi. Tu t'apprêtes à fuir mais j'attrape ton bras et le serre. Cela te fait mal ? Décidément, tu es vraiment une trouillarde. Et en plus t'es douillette. Tu n'as rien pour me plaire. Quoique. Je me demande si au contraire tu ne me plairais pas ainsi. A m'observer, moi et mon apparence, avec cet air si terrifié. Tu es à croquer. D'ailleus, j'en ai bien envie de te croquer.

Ne bouge pas et reste immobile. Ta souffrance ne durera que peu.

"Relève-toi, petite idiote."

Ton cassant. La lever de force. La forcer à rester plantée vers moi. Ma main est brûlante, comme d'habitude, et elle doit le sentir, sur sa peau glaciale. Un sourire bizarre éclairant mon visage. Une grimace. Mais peu importe. Il faut que tu comprennes.
La fixer avec froideur, et jeter de manière à ce que chacun de mes mots atteignent ton âme.

"Dans la vie il faut savoir se défendre. Si tu fuis, je ne donne pas cher de ta peau ici. Pourquoi es-tu aussi trouillarde ?"

Curiosité, ou besoin malsain de l'effrayer un peu plus ? Seul le temps te le dira...

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