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 VISIONS. [Liam O' Connel]

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AnonymousInvité
MessageSujet: VISIONS. [Liam O' Connel]   VISIONS. [Liam O' Connel] EmptyJeu 11 Nov 2010 - 10:30

C'était pas mon jour aujourd'hui! J'étais fatigué et je m'enuyais ferme...

Fermant les yeux, je laissait mon esprit dériver dans les limbes du subconscient... quand, soudain, j'eu un flash! Les images floues et illogiques devinrent du clareté surprennante:
"J'étais dans un bâtiment abandonné et Il était là? Mon "père" aussi, mais... Il était sensé être mort!! Réalisant qu'il ne l'était pas je fus saisi d'une telle joie que je me jettais à son cou!
_Greg! Criai-je
Mais il me repoussa, étant a quelques pas de lui, je pus le détailler: sa peau était calcinées, comme le jour de sa mort, un filet de sang coulais de son nez et de sa bouche et, dans ses yeux brillais de la haine pure!!

_Salaud! Me dit-il, tu m'a tué, tu m'a massacré!! Je te hais!

Ces trois derniers mots raisonnèrent dans ma tête, la douleur ne se fit pas attendre:
Elle commenca pas un poid dans l'estomac puis de fit plus intense, je fondis en larmes, le suppliant de me pardonner, le suppliant de me laisser m'expliquer.
Puis mes cris réagirent avec mon tubes digéstif, je vomissais la tête en l'air en m'étouffant. Enfin l'illusion se dissipa et je vis le regard moqueur de mon père posé sur moi, un sourire sadique dessiné sur ses levres, a ce moment je le haïs plus que tout au monde! "
Puis enfin je m'eveillais en hurlant baignant dans mes régurgitations en plein milieu du cours de français...
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Liam O'connell
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MessageSujet: Re: VISIONS. [Liam O' Connel]   VISIONS. [Liam O' Connel] EmptyJeu 11 Nov 2010 - 14:56

Pourrait-illa ramener ? Ces dernières semaines avaient été éprouvantes, pourLiam. Lors de sa transformation, il avait vécu et vu des choseshorribles, qui le hantaient. Comment Kamio avait-il pu... ? A yrepenser, il n'avait qu'une envie : frapper contre les murs de sachambre avec rage. Elle. Ils. Oui, il se retrouvait hanté par Elles.L'une en particulier venait la visiter dans ses cauchemars. Sasoeur.... sa faute. Il ne faisait que remuer le passé, depuis cetemps. Aucune idée de la raison que le poussait à faire ça.Toujours est-il qu'Elle le hantait.
Jeverse de l’eau sur l’arbre mort… Toi qui te reflètes sur l’eauboueuse…
Unrêve ! Un espoir ! Un idéal que j’ai dessiné sur lescieux
Toutétait détruit. De nouveau. Il se leva, enfila ses vêtements etsoupira. Il pensa à Iromy. Elle aussi le hantait. Cela remontait àsi loin, cette sensation de dépendance qu'il avait ressentie dansles cachots. Il se coiffa distraitement. Il n'avait rien ressenti detel... sauf avec une seule personne. Second soupir. Parti, luiaussi...
Unecouleur rouge passion
Toique je ne cesse d’aimer…
Ilne L'oublierait jamais non plus. Son seul amour. Mais pour l'instant,les images de ses cauchemars et de ses peurs lui prenaient beaucoupde place. Hanté par les images des souvenirs d'un temps qui luiparaissait à la fois lointain et toujours d'actualité. A cetinstant, tout lui avait paru possible. Tout. A condition de laisserquelque chose derrière lui. Il l'avait à moitié fait.
Undoux rire résonna à ses oreilles. Comment cela pouvait-il...? Ilregarda autour de lui. Une ombre mouvante apparut au coin de sesyeux. Il se mit en tête de la suivre et se précipita hors de sachambre, ne voulant pas être distancé. Le rire résonnait à chaquefois. Celui de sa soeur. Il arriva enfin à un endroit où ellesembla s'arrêter. De dos. Il regarda où il se trouvait, scrutant unrepère. Hum... salle de Français. Pourquoi ? Bonne question. Sasoeur se retourna et il se mit à trembler. Oui, c'était bien elle.Mais comme elle était après cette nuit fatidique. Son estomac senoua. Il réprima un haut-le-corps.
Ellen'avait plus de visage. Tout n'était que chair déchirée par desgriffes acérées. Elle était défigurée, sa chemise de nuit étaittâchée de sang. Un trou noir marquait la place de son oeil gauche.Son oeil valide le fixait, rieur. A part cela, seules les griffuresétaient visibles. Sa bouche était étirée en un sourire ne partantque d'un seul côté, sa joue ayant été ouverte par un coup rageurporté à la commissure droite de ses lèvres. Le reste de son corpsétait ouvert, laissant voir un réseau de tendons, de muscles et unepetite partie de son système digestif, dont certains composantsétaient absents.
Legarçon enfouit son visage dans ses mains avant de vomir. Il tomba àgenoux. Ses mains lui semblaient rouges. Impures. Qu'avait-il fait ?Que lui avait-il fait faire ?
Cetespoir plus doux qu’un bonbon, ne reste qu’un espoir.
Ilne pouvait pas la ramener. Et même s'il le pouvait. Il ne voulaitpas. Le souvenir de son geste le hanterait toujours. Ce serait sapunition. Il essuya sa bouche.
Jesens de l’amour dans le canon froid de l’arme posée contremon front
Cetenfant au manteau rouge aussi, ravale ses larmes alors qu’ilembrasse un présent imposé
Ilne demanderait pas assez pardon pour cette chose horrible. Il l'avaittuée. Il devait en subir les conséquences, de nouveau.
Pourquoi ?Pourquoi cela recommence-t-il ? On ne peut cicatriser uneseconde fois.
Cequ'il avait tenté d'enfouir au plus profond de lui-même étaitreparu à la surface en l'espace d'un claquement de doigt. Tout celaà cause d'un garou cruel. Il fallait qu'il survive, de nouveau.Essayer de ne pas plonger. Il ne devait pas. Pourrait-il expier cettefaute un jour ? Lui qui pensait en être libéré, de cetteculpabilité ignoble et implacable...
Pourquoi ?Pourquoi cela recommence-t-il ?
Ilprit alors conscience d'une présence. Un autre garçon était là,allongé. Il vomissait, lui aussi. Il s'approcha de lui, se penchantau dessus de sa tête. Il se réveilla soudain en hurlant, le faisantreculer de terreur.
Ildit, faiblement, encore un peu nauséeux.
« Çava ? Qui es-tu ? Et que fais-tu là ? »
Ille fixait avec curiosité, les genoux repliés sur son thorax, et latête posée dessus. Il reprenait peu à peu une respiration normale.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: VISIONS. [Liam O' Connel]   VISIONS. [Liam O' Connel] EmptyJeu 11 Nov 2010 - 15:11

Je n'étais pas le seul a souffrir. sa voix m'étais parvenue, lointaine, insaisissable, j'était encore hantée par l'échos de la voix de Greg
"_Je te hais...."

Blessé, fatigué je lui répondis
_Désolé de te rencontré dans ces conditions... Je suis nouveau. Il se leva me tendis la main pour m'aider à me relever. Les professeur, ahuris nous regardais, les yeux exorbité, j'était couvert de régurgitation insipide, ci et là se promenaient sur mon corps de morceau de viande...

Je sentis que les larmes recommençaient a monter. En les refoulant, je libérai mon corps qui exhiba fièrement ses ailes noires et sa queux de la même couleur.

Je m'en fus, Il me suivis n'en pouvant plus, je m'effondrai. Il s'assit a côté de moi. Il ne parlait pas mais sa présence me rassurais pointant du doigt mes habits couverts d’immondices, il me fit comprendre qu'il fallait aller sa changer.
Nous montâmes au dortoir, nous douchâmes et nous changeâmes.
me tournais vers lui je lui dis:
_qui est tu?
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Liam O'connell
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MessageSujet: Re: VISIONS. [Liam O' Connel]   VISIONS. [Liam O' Connel] EmptyVen 12 Nov 2010 - 17:12

_Désoléde te rencontré dans ces conditions... Je suis nouveau


C'est vrai que, quandil y repensait, Liam ne l'avait jamais vu ici. Il venait sûrementd'arriver. Après l'avoir aidé à se relever et s'être douché, ils'assit à côté de lui. Profitant du fait qu'ils étaient proche,le jeune garçon put détailler son interlocuteur plus amplement. Ilse demandait aussi ce qui avait bien pu le mettre dans l'état danslequel il l'avait trouvé... quoiqu'il n'était pas mieux loti nonplus. Il secoua la tête en souriant pour dire que ce n'était pasgrave.. après tout, il était presque dans le même état.

_quiest tu?


Les éclats de moi même se font emporter dans lecaniveau
Il ne le savait paslui-même... il n'était plus du tout le même depuis ce quasi-retourà la normale. Était-il toujours Liam O'connell ou avait-il changé? Quelque chose manquait. Il ne savait pas quoi mais toujours est-ilque cela lui laissait un grand vide et qu'une partie de lui étaitpartie on-ne-sait où... Il se décida donc à répondre ce qu'ilavait toujours répondu : qu'il s'appelait Liam.

« Et toi ? »

Il le regarda par lecôté, penchant la tête et souriant calmement.
Le grand festin des éclats d’incompétence
Qu'avait-il rêvé desi horrible pour que cela ait l'air de le torturer autant ? Iln'osait pas poser la question, de même qu'il aurait quelquescrupules à répondre si ce garçon la lui posait... Ils étaientbien, tous les deux, à avoir vomi tripes et boyaux pendant un cours,devant les yeux ébahis d'un professeur. Qu'allaient-ils donc serecevoir sur le coin ? Déjà qu'il n'allait pas souvent en cours, ilfallait que toutes les fois où il s'y rendait, quelque chose debizarre, dérangeant ou gênant ne se passe. Il soupira et souritamèrement. Bourbier.


Mes deux mains sont bien trop petites
Je ne peux rien attraper

« Tu es arrivé quand,au fait ? »
Cette question letaraudait de plus en plus. Il se retenait de lui demander ce quil'avait rendu comme cela. Ça ne le regardait pas. Du tout. Il rejetala tête en arrière, regardant le plafond et se remettant àsourire, mais plus pour lui-même, cette fois.

Sourire Sourire, les lèvres d’un rouge pursourient
Mes deux mains sont bien trop pleines de sueur, bientrop pleines de sang
Avait-il eu le mêmepassé que lui ? Commis la même faute ? Hum... qui pourrait biensavoir... ? Il ne demanderait pas. Ce serait à lui de le lui dire.Ne pas forcer les choses.

Je me déteste, je me hais, je veux mourir...
Le rictus inhumain de sasoeur lui revint en tête. D'un côté, ce n'était pas entièrementde sa faute si tout cela avait-eu lieu. Coupable ? Pas coupable ?
Une chanson à décompte pour le jeu des pétales defleurs


[Kuro (Kyô Poem Book)]
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: VISIONS. [Liam O' Connel]   VISIONS. [Liam O' Connel] EmptyVen 12 Nov 2010 - 21:33

La mer au bord des cils ;
Ravageant tes yeux d'une ombre d'amertume ;
Pensée qui fait déborder le vase de ta tristesse ;
Une goutte tombe ; ' ;
Glissant le long de ta joue et se faufilant entre tes lèvres.
Perée salée ; comme la douleur qui te ronge..
Puis une autre ; ' ;
Celle-là aussi est salée..
Puis deux autre ; ' ; ' ..
Un océan autour de toi ;
Tu nages;
Dans la peur ;
Seul ;
Tu flottes puis tu coules ;
Lentement ;
Tu te noies ;
Tu meurs ;
En étant toujours aussi vivante ;
Tu disparais ;
Mais je te vois ;
Tu t'enfonce ;
Dans les airs ;
C'est fini ;
Au fond de l'océan ;
Tu t'es envolée.

Mon pouvoir d'empathie avais capter cette.... curiosité quant a mon histoire, mais, il avais capter autres choses, une douleurs si forte, un rage si amère, un sentiment de culpabilité si semblable au mien, des fantôme le hante, comme moi....

_ Bon... alors, moi, c'est sacha, dis-je avec un sourire.

Les larmes, le chagrin,La tristesse, la douleur,On attend que demain Essuiera tous nos pleurs.

_Pas de bol pour toi, je sais ce que tu veux savoir et j'en sais bien plus encore...alors, je raconte mon histoire, tu me raconte la tienne?

hochement de tête

_ je suis né, a Paris, d'une mère ange, et d'un père démon fruit de l'amour interdit j'ai été abandonné dans le pire orphelinat de Paris, dans l'espoir que j'y crève. Mais j'ai survécu, malheureusement. J'ai été pris d'amitié puis d'amour, pour un jeune garçon du nom de Greg, un jour, désolé je n'ai pas la force de te décrire la scène je les tuer sauvagement...

Peut-il sortir du bien,Au sein de nos malheurs ? Notre âme comme un jardin, Recherche la chaleur.

Reprenant mes esprit je continuai mon récit:
_ Disons que je me suis retrouver ici par un concourt de circonstance mais ce que tu as vu tout a l'heure, c'est mon père ( qu'il crève) qui a invoqué mes fantômes dans mon esprit pour me torturer et voilà, tu sais tous...

Je continuais, en vers:
_Et voici que nos larmes,
Arrosent notre terre,
Nos pensées et nos drames,
Se transforment en parterres...


Je pleurais à l'évocation de ma vie... Je fondais en larmes, mais... pourquoi suis-je si faible?



Le verdict lapidaire à haute voix conduit
Le vieil homme foupi qui pèse l’impensable
Sans défense et nul mot condamné dans sa nuit
A son ultime plan sous le glaive du diable
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MessageSujet: Re: VISIONS. [Liam O' Connel]   VISIONS. [Liam O' Connel] EmptySam 13 Nov 2010 - 12:01

Je sors mon parapluie, et parcours le chemin de la nuit.
Liam sourit et dit qu'il était enchanté de faire sa connaissance. Il accepta de lui raconter son histoire en échange de la sienne et le laissa commencer. Quels fantômes se dissimulaient derrière ses yeux? Ce qu'il lui apprit lui fit mesurer à peu près ces horreurs. Lui aussi avait souffert. Peut-être même plus ? Il écouta sans broncher, comprenant petit à petit son air ébranlé. Ils étaient pareils. Enfin, presque... mais tout de même, ils avaient le même passé. Tous deux avaient commis l'irréparable et perdu un être cher en l'assassinant de leurs mains. Il ferma les yeux quelques secondes après la fin de son récit, qui se termina en vers et le consola un peu. La plaie était encore ouverte, pour lui... oui, il aurait du mal à cicatriser.

Parfois, triste et solitaire, la nuit s’abat sur moi
Dans ces moments, j’ai envie de disparaître dans des ténèbres inconnus de tous.
C’est sans doute quelque chose que tout le monde a déjà dit une fois dans savie.

« Je suis né au Japon, d'un père anglais et d'une mère japonaise, d'où mon nom pas du tout japonais. Ils étaient normaux, humains, quoi. J'avais aussi une petite soeur, très mignonne. (Il marqua une pause, tremblant légèrement au souvenir de sa soeur)On s'entendait très bien, elle et moi. A cette époque, j'étais très con. Je m'en rend compte maintenant... bref, quand j'avais je ne sais plus quel âge, j'ai rencontré un SDF dans la rue et je n'ai pas résisté à la tentation de le faire entrer chez moi pour lui donner à manger et tout. Bref. Une connerie comme seuls les enfants peuvent en faire. Ce SDF s'est révélé être un loup-garou et m'a sauvagement mordu... mes parents m'ont retrouvé à moitié mort dans la cuisine et ont pensé à une simple agression de la part d'un inconnu. Quelques jours plus tard, la pleine Lune a réveillé en moi cette bête atroce et j'ai tout saccagé chez moi. Je ne me contrôlai plus, je n'étais plus moi-même... et je l'ai tuée. Tout simplement. Mes parents m'ont jeté ici en pensant que c'était un asile psychiatrique... »


Je sors mon parapluie et parcours le chemin de nuit.
Chaque soir j’entends ta voix puis je pleure.
Toujours…

Il avait dit cela d'une traite. Parler d'un passé qu'il avait si longtemps enfoui et qui n'était reparu qu'une fois depuis le temps qu'il était arrivé... en Sa* présence. D'ailleurs, Meph' lui manquait beaucoup... il secoua la tête. Il ne devait plus y penser.Il se passa la main dans les cheveux, silencieux. L'amertume lui restait tout de même, en arrière-goût.

Les nuits d’insomnies, je ne pense qu’à toutes les choses auquel je n’ai pas envie de penser
L’idée d’échouer dans tout est de couleur rouge
Moi, je ne peux pas me transformer en cendres

Ses yeux se remplirent de larmes, qu'il arriva avec peine à contenir.Quel imbécile ! Pourquoi pleurait-il maintenant ?! Il passa sa main sur son visage et soupira. Si cela n'avait pas eu lieu, s'il avait écouté sa prudence...
Sa punition avait-été sévère. Il se sentait meurtri, mais toujours porteur de ces sentiments qui le détruisaient petit à petit... la faiblesse.

Un être humain si fort qu’il est insensible
Si je deviens un être humain insensible,est-ce que je pourrais vivre sans être blessé ?
Aujourd’huiencore, je sors mon parapluie…
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: VISIONS. [Liam O' Connel]   VISIONS. [Liam O' Connel] EmptyDim 14 Nov 2010 - 8:36

les larmes coulent elles s'écrasent on les oublie, les coeur croule sous le poids de toute c'est émotions et chaque jours il faut lâcher du lest, Ensuite ce n'est qu'un choix à faire, a quoi veut on se raccrocher pour se construire, la joie qui rend faible, la haine qui rend triste, la douleur qui rend fort? ça dépend de celui qu'on veut être mais de toute façon on arrive jamais a devenir son idéal car toujours un moment de faiblesse ou l'on change d'avis un court instant et ou l 'on change ainsi l'avenir.

la douleur fais vivre et fais voir le monde qui nous entour d'une façon morbide c'est comme si un filtre occultait toute les bonnes chose ne laissant paraître que les mauvaise. La douleur mène a la rage, la rage mène a la peine, la peine mène à la douleur, c'est un cercle vicieux....mais la douleur mène au réconfort qui mène a la joie qui mène a la faiblesse qui mène a la haine qui mène a la peine qui mène a la douleur; le cycle se répète inlassablement et l'on s'y perd alors j'ai choisi de me raccrocher a la douleur pour ne pas me perdre mais j'échoue... Car la douleur mène a la force mais mène aussi a la faiblesse il m'arrive de la lâcher alors le cycle m'entraîne sans me lâcher et je m'y perd...Chaque sentiment en cache un autre.

La vie chaque jours se consume, elle s'autodétruit en faisant ça elle vous détruit en même tant, elle vous rapproche de la mort, alors pourquoi se fatiguer a s'accrocher a un sentiment unique si l'on peut se laissez porter par le courant? Chaque jours doit être vécu a fond. la vie vaut la peine d'être vécu qu'a cette condition, alors je ne dis pas vivre a fond mais mourir a fond car au fond c'est la même chose..



Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon cœur plaintif es entrée ;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée,

De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine ;
- Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,

Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne,
- Maudite, maudite sois-tu !

J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.

Hélas ! Le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit :
" Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
À ton esclavage maudit,

Imbécile ! - de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire ! "


Le Passé c'est un fouet, notre éternel pénitence, la mémoire nous écorche un peu plus chaque jour...

Et voici que nous fondîmes en larmes... avec douceur, je posai ma main sur son épaule et l'approchai de moi, nous tombâmes dans les bras l'un de l'autre perdus dans nos larmes, flagellés par nos fantômes, mais, la présence d'un autre être les firent fuir, et, ayant étanchés nos larmes, nous nous regardâmes et rîmes de tout notre coeur, défiant la douleur, défiant la peine, enlacés nous rîmes, affrontant nos terreurs. Tournant mon visage vers lui, je murmurai:

_Liam, je vais te montrer quelque chose, un remède pour apaiser l'âme...

Le prenant par le bras, je l'amenai à la fenêtre lui disant:

_Surtout ne me lâches pas

Puis je passai mes bras sous les siens, le ceinturant, je libérai mes ailes, et nous nous envolâmes dansant avec les nuages, caressant le ciel, la nuit était tombée et nous jouâmes avec la lune rîmes avec les étoile.... La liberté, ce sentiment de ne plus être matériel, de s'oublier enfin...

Nous nous posâmes sur une falaise rocheuse et il y eu un déclic en moi, je fis ce que je n'avais pas fais depuis deux ans... je posai ma main sur la sienne et la caressait...

Les vers qui vont suivre sont de moi:

c'est un rayon de soleil qui passe par ma fenêtre
une douce lueur qui traverse mon être
un sourire timide qui s'échappe de me lèvre
un rire tout empreint de fièvre

c'est un rire qui vole dans un crescendo vertigineux
c'est le bonheur qui s'élève comme les flammes d'un feu
c'est un reve
une esquisse que l'artiste achève

d'un coup de crayon

c'est le rire qui s'éteint
comme la dernière note d'un morceau magique
ces le sourire qui tombe comme la pétale s'une rose fanée
c'est la réalité qui m'enlève et chasse le rêve....
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