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 Halo [pv Eris]

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Jeremiah Van Hisse
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MessageSujet: Halo [pv Eris]   Halo [pv Eris] EmptyJeu 11 Oct 2012 - 17:45

HRP: Je suis désolé, c'est pas tiptop :s. J'ai pas le scénario de base dont on avait parler car il m'inspirait pas ^^. Bref, bonne lecture ^^






Les pas s’exilent avec une lenteur ataraxique. Glissent sur le parquet pale le long du couloir vide et noir. La nuit s'est étalée en goujat veuf sur le ciel et les ombres parent le monde de leur inquiétante beauté. Il est tant de beauté dans la mystérieuse lumière trouble de l'astre vespérale. A demi cachée, les formes effacées, gommées et rendues courbes. La nuit à cette beauté enchanteresse dans le mystère. La nuit est l'incarnation de la peur des hommes qui ne savent que frémir ce qu'ils ne comprennent pas, ne voient pas et n’appréhendent pas. La nuit c'est l'inconnu sublime. Là ou l'on sait que de plein jour une chaise trône d'un sommeil atonal, la nuit ce peut-être un monstre, une lampe, un corps. Il y a dans la nuit ce filtre qui brouille nos perceptions et nous rend dans un étrange et délicieux état d'acuité, une conscience aiguë. Le moindre indice capté par nos sens se voit d'un préciosité royale. C'est cette acuité délicieuse qui transforme les choses. Nous percevons mais n'assimilons pas. C'est ce qui rend la nuit belle. Mystérieuse. Mais dangereuse aussi. Les ombres sont des voiles pour les dents aiguisés. Les sourires noirs se pâmes dans les ténèbres. Les secret se voilent derrière les nuages. La nuit c'est la jungle exotique des arbres d'ombres dont les doigts crochus savent faire saigner. Les pas s’exilent avec une lenteur ataraxique. Glissent sur le parquet pale le long du couloir vide et noir. Il marche dans la nuit sombre, faisant claquer ses pieds sur un parquet trop lisse. Les murs dessinent des démotiques étranges aux significations abstraites. Il n'a pas peur. Les morts n'ont pas peur.

On a tous des cadavres dans nos placards
Les miens aiment caresser mes cheveux.
J'ai le cimetière du monde.


Les pas claquent et raisonnent dans la lumière étrange en cascade d'ombre. Les couloir défilent, impotents, et les tableaux regardent l'âme noir. La nuit brûle au creux de ces prunelles qu'il a empruntées pour quelques heures encore. C'est l'orage qui retourne ses iris bleues tachés de noir. Comme s'il une fleur d'encre venait d'éclore dans une eau pâle. C'est une fleur de rage imbibée de folie qui éclot. Sur le plan anatomique, c'est Jeremiah qui se traîne dans les couloirs pleins d'ombre. Mais le sourire noir crucifié à son visage n'est pas le sien. Les yeux enragé fiché sur son crane ne lui appartiennent pas. C'est l'Ombre qui marche, masquée. La démarche est trop assuré, le visage trop froid, les geste trop précieux. Les pas claquent dans la rythmique de la bête. La Bête.

« Écoutez les arbres. Ils racontent des histoire. Les cadavres attendent à l'orée de bois.
Les enfants, écoutez les arbre, ils racontent des histoire, ils ont les dents crochus, ils ont le nez tordus. Écoutez les arbres, ils racontent des histoire.... »


« Tu te tiens, tu te bas. Ne peux-tu pas comprendre ? Tu te bas. En enfant écervelé, capricieux. Tu te bas. Tu retournent tes ongles à trop griffer ta prison. Tu saignes tes gencives à trop mordre les barreaux. Ton corps est en lambeau. Tu te bas. O combien pitoyable. Tu lutte. Comme un nourrisson qui imite un boxer. Tu lutte dans ton ridicule caprice de liberté. C'est amusant cette façon que tu as de continuer de croire. A la liberté, ou en moi. Dieu ne te sauveras pas, lâche ta flagelle. J'ai vu le Christ même remué sur sa croix, j'ai vue les noirs flots de son sang tremper le sable blancs. Je l'ai vu maudire, hurler et gémir, je l'ai vu cracher et blasphémer. Dieu ne sauva même pas son fils. Dieu ne te sauveras pas. Tu lutte. C'est drôle. Petit vermisseaux qui ondule, accroché à mon hameçon. Bats toi que je te rebrise, ta force et ton cœur ne me résisterons pas longtemps. Tu plieras. C'est l'entierté de ton âme que je voulais, ton corps pour moi tous seul. Je voulais être le marionnettiste d'un cadavre. Je voulais repeindre ton âme. Je dois partager. Le soir est à moi et le jour est tien. Cesse de lutter, tu ne seras pas maître ce soir. Tu ne seras maître aucun soir. Bave garçon. »


Le soir est glacé. J'ai peur. Je vois ce qu'il fait, à chaque fois. Je ne veux pas. Je ne veux pas revoir les yeux des damnés, je ne veux pas revoir les cillons rouge sur mes bras, les bleue, je ne veux pas savoir ce qu'il fait de moi quand je ne suis pas là. Il m'y force. Garder les yeux ouvert à regarder ces corps qu'il dévore, ces cœurs qu'il arrache. J'ai peur. Dans la prison de mon corps j'ai peur. Une peur qui me saigne. Je ne veux plus de lui. Je veux la liberté. Être enfermé dans son corps, enfermé dans son corps. Enfermé quelques parts. Ressentant mais ne pouvant agir. J'écorcherais chaque nanomètres de ma peau si ça pouvais le faire partir. Il ne partiras pas. C'est un conte de fée ou le prince est amoureux de la sorcière. J'ai peur.

Les petits cristaux brillent et la lune s'y perd, reflétés maintes fois sur la cuillère noircie. Le sourire est tendre et noir. Assis, le vide devant lui. Le sourire est noir et acide. Il n'a pas peur. Il n'a jamais peur. La flamme brille et viens lécher le métal, religieuse. Englobe tout. Englobe la pensée. La flamme danse, brûle. Les cristaux crépitent et se diluent. Les yeux attendent et l'autre gémis. Gestes rapides et experts. La seringues, la veines qui pulses, déjà bleuie. Peut-être changer de bras ? On s'en fout. L'aiguille pénètre et des fleurs de sangs éclosent en marécage dans le liquide laiteux. Un pressions. Quelques millilitres. L'instinct n'est plus et les perceptions sont distillées. La réalité prend un autre sens décryptage uniquement par lui. Les étoiles écrivent des mots dans le ciel, elles écrivent sa vie. Prométhée aime détruire le corps, le rendre en mauvais état. Bleuir les bras et blanchir les sangs, filtré les perceptions. Je n'ai jamais aimer l'héroïne, lui en raffole. J'ai peur. Peur de ce qu'il sait faire, de ce qu'il a l'habitude de faire. Je ne veux plus de lui. Je ressens au plus profond de mon essence cette force à dire non que je n'ai jamais saisis. Il m'étouffe à coup de drogue. Nous nous disputons mon corps et je m'endors pour me réveiller dans le sang.

Parce que le sang c'est la vie.

Les vent glissent et se frais un chemin sous la chemise, contre la peau, mordant, brûlant. Le vent l'aime. La nuit l'entour. Il est là. Le toit. Les bras écarter pour embrasser le monde d'une étreinte vampirique. Et puis. Elle est là. La tête se tourne et se penche menaçante. Un esprit. Il a le pouvoir de la soumettre. La pauvre, si innocente. Le pouvoir vole et plie, fracasse et détruit. Les yeux sont fermés car l'autre lutte. L'essence de la fille se distord tandis qu'elle lutte. On ne s'abandonne pas. L'autre tente de la défendre. Les morts ne méritent pas de souffrir plus qu'ils ne souffrent déjà. L'étreinte sur la fille se dessert quelques instants. Puis Meurent. Le contrôle est reprit. Il tombe. Essoufflé. Il m'a vaincu. Du moins pour ce soir...


Mes larmes coulent à grand flots. J'ai honte. Je ne maîtrise jamais rien. Elle a eu mal car j'ai aimer un mort. Je n'en puis plus de lui. De le voir. De le sentir. Son rire dans ma tête en un mantra ininterrompu. Je suis défoncé. Je vois le fantômes « essoufflé » dans une lumière floues aux formes distordues. J'entends les arbres m’appeler, me raconter des histories. Le murs est comme mille mais qui attrapent mes chevilles. J'ai peur.
Je tombe. En arrière. Elle est toujours là. Depuis quand. Quoi ? 1 minutes ? Seconde ? Heure ? J'ai peur. Je meurs.

-Désolé....



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Eris Almira
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MessageSujet: Re: Halo [pv Eris]   Halo [pv Eris] EmptyJeu 11 Oct 2012 - 19:55

    Non.

    Incompréhension. Absence. Chronique. Une ironie cruelle. Dans un corps idéal, une femme transparaît. Elle ne rayonne plus. Ses yeux, autrefois rieurs, ne sont plus que le simple souvenir d'une affection brisée. D'une étreinte détruite. D'un coeur brisé par tant de chutes. Protection, distorsion. Un monde que je ne connais pas. Je voudrais m'envoler, dans le lointain firmament, et ne plus jamais revenir. Je voudrais savoir ce que ressentent les chevaux lorsqu'ils courent. Je voudrais retourner dans les champs, cueillir les tomates rougies par le soleil, et mordre dedans. Sentir le jus couler sur mon menton. Le goût envahir ma bouche, dégouliner le long de mon corps. Je voudrais me reconnaitre. Savoir ce que c'est, manger. Depuis trop longtemps. Maintenant, j'ai oublié. Comme si depuis toujours, j'étais cette pâle créature à la robe de sang, enveloppée dans un mirage qui ne s'arrête jamais. Je voudrais comprendre pourquoi. Pourquoi cette chair et ces os, si ce n'est pour la souffrance et la douleur. Pourquoi cette enveloppe sans teint, si ce n'est pour garder le contrôle sur l'esprit. Esprit, qui dérive, à travers des murs aussi vieux qu'elle, plus, sans nul doute. A travers ces allées, elle passe, cette enveloppe sans teint. Cette étrange beauté au corps pâle, fin, sans saveur, sans joie, sans chagrin. Un esprit seul, qui dérive, et chante, berceuse à ceux qui sont morts, et à ceux qui ne le sont pas encore. Immortels, étranges créatures, je vous hais, toutes autant que vous êtes. Aussi timorées les unes que les autres, aliénées par un monde que je ne connais pas, que je ne connais plus. La fumée s'élève au dessus des murs du château, j'ai peur. Je voudrais m'endormir, dans un coin, et connaitre l'Après. Mais non. La peur prend le dessus. L'angoisse. Se répand dans mon corps comme un poison mortel, alors que de veines, je n'ai plus.

    Je suis une mémoire du passé, et je voudrais me faire oublier.

    Aime moi, détèste moi. Fais moi connaitre l'intérêt, la vraie vie, celle que j'ai essayé, tantôt, de vivre du mieux que je pouvais, au devant de mes jupons plissés et de mes cheveux longs. Beauté étrange. Je suis celle dont la voix fait écho lorsque je parle. Ici, ma présence ne surprend pas, ou peu. D'autres en rient, certains en jouent. Moi ? Je me cache, pour faire mine de ne pas comprendre. Ce sont tous des Monstres, et ils en ont après moi. Je les ai protégés, pourtant. Mais personne ne connait cela. Personne ne sait ce que j'ai fait, pour eux, pour leurs races respectives. Je vous hais, autant que je vous aime. Je vous méprise et vous envie à la fois. Qu'il me manque, ce coeur, autrefois accroché à ma poitrine. Des envies, des passions, qui sont en moi et qui brûlent, alors que je ne sens plus rien. Ni la douleur, ni la maladie. Une vie de rêve ? Une mort atroce. Je porte sur moi les traces du Glaive, celui qui me tua, sans pitié aucune. Je porte dans mes yeux les reflets de ceux de mon meurtrier. Je porte dans mon Cri la peur de quitter un monde que je n'avais pas assez parcouru.

    Aujourd'hui, mon esprit est enchaîné dans une vague de peur et de sarcasmes, de chants, de berceuses, que chaque soir je donne dans les couloirs, pour oublier que je suis seule. Pour oublier le monde, qui danse autour de moi, chaque jour. Qui évolue, et me laisse dans l'ignorance.

    Je suis allée à la bibliothèque.

    Bus. Train. Voiture. Grille-Pain. Micro-Ondes. Cinéma. Film. Carte de crédit. Aspirateur. Dans chaque livre que je lis, je trouve ces mots, étranges. Parfois, des illustrations. Mais je ne comprends rien, je ne connais rien. Piercing. Casque Audio. Ordinateur. Machine à café. Ballon d'eau chaude. Je suis perdue dans ce monde.

    Il n'est pas le mien.

    Dans les jardins, il fait sombre. J'entends comme des grognements. J'ai peur, mais j'avance. Le bruit s'amplifie. Mais j'avance. L'Aurore pourrait pointer. Mais j'avance. En silence. Perdue dans la contemplation de cet endroit. Il n'existait pas, avant. Je ne le connais pas. Ou peu. Je sais si peu de choses, finalement. Vaste ignorante.

    Et le bras de Fer se jette sur moi, sans que je puisse le voir.

    Aspirée. La douleur se mut en souffrance. Est-ce le moment, est-ce le jour ? Vais-je rejoindre mon Dieu ? Vais-je pouvoir être libérée de l'étreinte de la Mort ? Un instant, je le pensais. Avant de te voir. Etrange, que tu es. Le bras plein de trous, le visage fou. Luttant sans doute contre toi-même. Mais le lien m'enserre, je me sens partir. Je ne lutte pas, j'ai trop peur. Trop peur pour bouger. Aussi peur que la dernière fois. Est-ce que je meurs, Maman ? Est-ce que je pars une deuxième fois ? Je voudrais hurler. Mais je ne peux pas. Et puis, ça part, comme c'était venu. Au travers de ces yeux étranges, la lueur de folie s'éteint, peu à peu. Poltergheist. Ne me fais pas de mal.

    Le mot s'échappe, de la barrière de tes lèvres, mais je ne veux pas pardonner. Tu as voulu me tuer. J'ai eu peur, encore. Des larmes invisibles s'échappent de mes yeux secs. Ne t'approche pas.

    Pitié.
    Cri.

    "NE T'APPROCHE PAS DE MOI !"
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Jeremiah Van Hisse
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MessageSujet: Re: Halo [pv Eris]   Halo [pv Eris] EmptyVen 12 Oct 2012 - 16:17


Tempo. C'est furieux. Les notes glissent et dévalent comme une armée. Les cliquetis étranges du piano désaccordés. Le marteau vient frappé la corde mais aucun son ne sort. Aucun son ne sortiras plus. Les accords se sont éteins et taris. C'est le piano muet. L'instrument trône et son bois brille d'une lumière nostalgique. Les touches ont noircis. Comme calcinées, gonflées par la pluie. Le temps l'a érodé. Les cordes se sont détendues. Le marteau se lève, la mousse s'est décrochée, il frappe. Mais aucun sons ne sort. Aucun sons ne sortiras plus. Les doigts l'ont caresser, l'ont fait chanter, hurler et pleurer. Les cordes ont ries, elles se sont lamentées. Les lèvres sont cousues. Muet. Ce n'est pas la sourdine. C'est le marteau qui frappe dans le vide, sur ces cordes mortes qui se détendront toujours, lamentables. C'est les souvenirs des partitions qui se perdent sous les asseaux du vents, l'encre à couler. Effacée. Oubliée. C'est le piano triste qui attend. Qui attend que le bois finissent des pourrir et que les pieds tombe, que le coffre ses fracasse et que les notes se rependent au sol. Le marteau se lève puis frappe. Aucun son ne sort. Il n'en sortiras aucun. On joue sur les touches, mais c'est une symphonie muette. Le sens perdue. L'essence morte. Caresser les touches gonflées d'eau et pleurer. C'est la piano. C'est le tempo inutiles. C'est le piano oublié. Le marteau se lève, la corde se rompt. Le son raisonne. Ce n'est pas une note. C'est une agonie. Une séculaire agonie. C'est la piano. C'est mon fantôme. Halo blanc aux formes féminines. C'est un cris. Une nouvelle corde qui rompt. C'est l'agonie sans fin, l'agonie éternelle. C'est les larmes qui n’existe pas. Les formes sans matière. C'est un piano sans son, un piano muet et mort. Les marteau se lève, on joue, mais aucun son ne sors, hormis ces cordes qui craquent. Mais qu'y peut-on. C'est le marteau qui se lève. Les cordes repoussent. Jamais elle ne s'arreteras de crier. C'est l'éternelle agonie. Pauvre. Détruite. C'est le piano mort.

Joue mes notes au violon, je sombre
Joue mes notes a l'accordéon, je sombre
Joue mes notes au basson, je sombre
Joue mes notes au piano, je meurt
j'ai froid, j'ai peur.

Le froid s’insuffle dans la peau. L'horreur en à fait son domaine. Je vois les ombre noire danser. J'ai peur. J'ai mal. J'ai honte. Les erreurs. Les erreurs rythme ma vie depuis ma naissance. J'ai mal. C'est si dur d'être esclave de son propre corps, de sa propre âme. Je cours dans un chemin d'ombre en espérant trouver la lumière. Rien ne filtre. Est-ce que je tourne en rond ? Les ronces écorchent mes bras. Je suis un arbre perdu dans l'hiver. Je suis perdu dans l'hiver éternel. J'ai peur. je regarde les arbres et esseulés aux branches tordues comme des doigts pour griffer le ciel, pour voler un bout de lumière. Une fleure unique pousse sur l'un deux, dangereusement agité par le vent, elle finit par s'arracher et se rendre au ténèbres, emportée dans l'ombre. Je suis une pétale de fleure moi aussi. Un enfant plein d'espoir, bourgeons naissant dans un monde agonisant. Mais la vie a un vent trop fort et m'a emporté. Disséquer mon être et le répartir en deux part. Il est là et chaque secondes je le sens. Il n'y a plus de moi. Il n'y a que nous. Je suis seul avec le mal et je fuis. Je me bats. Je vole vers la lumière mais la lumière ne brille pas. C'est une lune d'ombre qui éclair le chemin. Oh je ne sombrerais pas mais j'ai peur. Et j'ai honte. Et j'ai mal. Je n'en peux plus de voir mes mains, mon âme faire mal, déchirer et faire souffrir. Je ne veux plus être l'auteur présumé de crime que je honnis. Je suis l'esclave de mon corps. J'ai été mon bourreau. Les morts n'aiment pas. J'ai vendu mon âme. Tout est ma faute. Les hommes sont si faibles face à l'amour. Les sorcière ont raison. Les hommes sont si faibles. Faible comme un piano mort et muet qu'on a depuis longtemps oublié de caresser. Je suis comme toi, fantôme, je suis un piano mort qui attend que les dernière cordent rompent. Non. Je suis un piano mourant qui attend qu'on le repart, qui essais de se réparer. Je ne peux pas abandonner.

Prométhée, je te détruirais. Je te détruirais parce que je te hais, parce que je hais pleurer. Parce que je veux être seul avec moi, sans toi, sans personne. Une larme insidieuse glisse sur ma joue, volée par un éclat de la lune qui parvient doucement a traverser le couche de nuages noirs. Petit cristal salé. J'aimerais lacéré me joues pour que plus aucune larme n'y coule pour lui. Mes larmes ne méritent pas d'être offertes à un chien. Je suis le faible qui veut être fort. J'ai trop rêver. Je suis tombé et maintenant j'éssais de gravir la pente et me relever. Je hais chaque notes de lui. Il est le piano splendide qui bien que mort n'a pas supporté d'être muet. Alors sourd il a joué, distordu ses cordes jusqu'au limite du supportable, il a envenimer mes oreilles de son concerto d'amour menteur. Et j'y ai cru. Parce que j'étais faible. Je brûlerais son ame un jour. Je lui rendrait au centuple cette douleur qu'il m'a fait subir. Parce que je l'ai aimer. Parce qu'au fond je l'aime toujours. Parce que je suis un homme et que les hommes sont faibles. Fermer les yeux et regarder dedans. Le noir, le vide, la solitude. Je ne les ai plus connu. Je n'ai plus été seul depuis si longtemps.

Je tombe. La deuxième vague de l'héroïne me fauche. Accroupis, asservis, mes bras passé autour de mon corps je gémis. Comme une chien. Comme un enfant. Je gémis et les larmes brise mes yeux. Elle sillone mes joues et trempe mes lèvres. Mes yeux saigne de lui. J'ai peur. Ma peau s'aiguise et semble se liquièfié et au creu de l'ombre de mes yeux vide brûlent mes peurs. Il rie. Il se moque.

« Un chien. Un pantin. Un enfant. Un bébé. Une merde. Une loque. Un tache. Un crevure. Un cadavre. Un mort en surcis. Tu es pitoyable. Tellement pitoyable. O regarde toi. Tu me fais honte. Comment as-tu pu croire quelques seconde mériter mon amour ? Tu es faible. Faible. Faible »

-STOP !

Je hurle et mes cordes vocales se brisent, ma voix résonne et les morts sentent leurs essence frissonner de ma rage. C'est la haine pure. Les morts arrivent. Il sont nombreux. Il arrivent tous. Je suis la porte, la faille, je suis le réceptacle, pour passer de l'autre côté. Les morts sont là. Il l'ont toujours été et le seront toujours...

Position fœtale. Un animal.

-Désolé.Désolé.Désolé.Désolé.Désolé.Désolé.Désolé.Désolé.Désolé.Désolé.Désolé.Désolé.


Mes larmes supplient le pardon, l'absolution. Au moins toi. Toi qui est morte. Toi qui mort, mon doux cadavre, au moins toi. Pardonnes.
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MessageSujet: Re: Halo [pv Eris]   Halo [pv Eris] EmptyLun 29 Oct 2012 - 11:04

    Suicide mental.

    Tu aimerais voir, mais tu ne vois rien. Tu ne comprends pas. A travers les persiennes, je ne vois que la nuit. Les étoiles s'éteignent, goutte après goutte. Il y a du bruit. Comme des moteurs. Un mot que je ne connaissais pas. Je me voudrais plus forte, je ne suis que le fruit de la douleur. Alors je regarde, chaque fois, ces persiennes s'ouvrir et se refermer, au détriment de ces jours qui passent, uniformément ordinaires, comme des minutes pour moi. Une vie contre une vie. Une dette contre une douleur. Un mot absolu, vient caler sa patte contre mon dos. La souffrance. Elle me fait plier, comme un animal blessé. Mais à chaque problème, sa solution. Laisse-moi seulement me reprendre, et je vais te montrer. Si je le pouvais je te toucherais, mais ma main traverse chaque corps, désespérément. Montre moi pourquoi je suis ici, pourquoi tu souffres, pourquoi chaque parcelle de ton corps n'est qu'un charbon ardent, qui brûle chaque jour un peu plus. La Lune s'est cachée derrière d'épais nuages, et sa lumière n'est à présent qu'un brouillard clair filtré par l'onde céleste. Si tu pouvais voir ce spectacle comme moi je le vois. Contempler autrement, voir autre chose, sentir la vie que tu n'as plus depuis si longtemps. Voir le jour se lever, le soleil pointer ses rayons pour me rendre invisible. Si tu pouvais voir ça comme je le vois. Les lumières baignées d'orange et de rose, plonger l'horizon dans un conte de fées éphémère, mais répétitif. Si tu pouvais voir comme c'est beau, de vivre de nouveau chaque fois, un peu plus. Même si je ne sais quand mon calvaire touchera à sa fin.

    Tu m'as fait du mal.

    Créature étendue au sol comme un chien crasseux, fatigué, et abandonné de tous. Aspiré par le fil de ses douleurs, tu ne semble plus rien voir, mais de compassion, je n'ai que le mépris. Qu'es-tu, peux-tu me le dire ? Pourquoi me fais-tu du mal ? Je pourrais te tuer d'un Cri, mais la peur fait encore trembler mon corps inconsistant. Je voudrais te faire mal, comme tu m'en as fait. Mais tu es plus pitoyable que moi, et tu ne dis rien. Si seulement tu pouvais dire autre chose que des mots de Pardon. Je n'en ai pas. Je ne veux pas.

    Pourquoi m'as-tu fait peur ?

    Qui es-tu ? Et pourquoi es-tu ici ? N'en as-tu pas assez vu de moi ? Pas assez entendu ? Cesse de trembler. Un vent inexistant, celui de la Colère, fait bouger mes cheveux, ma robe blanche en lambeaux. Les taches de sang. Je suis plus vieille que toi, j'en sais tellement plus. Vaste ignorant. Si seulement je pouvais te faire du mal. Si seulement je pouvais...

    Mais je peux.

    Le Cri. Je n'ai aucune autre solution. Alors la Voix s'élève, dans le noir. Je lève une main. Tu es à moi. Seulement à moi. C'est presque une plainte que j'adresse dans mon enchantement. Laisses-moi seulement t'envoûter, te plier à ma volonté, comme j'ai dû plier à la tienne. Le Cri se transforme en chant.

    "This is the end
    Hold your breath and count to ten
    Feel the earth move and then
    Hear my heart burst again..."

    Regarde-moi. Sois en mon pouvoir. A moi, et seulement à moi. Ma voix résonne à tes oreilles et chante pour endormir tes sens. Ne regarde que moi. Ne ressens que moi. Je ne peux te toucher, mais ma main est posée sur ta poitrine plaintive. Mets-toi debout. Regarde-moi, regarde-moi bien. Et aies honte. Ressens la comme une piqûre violente, un poison qui grimpe dans ton cou. Qui s'infiltre en toi. Qui te rends dépendant. Dépendant à moi. Lève-toi. Regarde moi encore. Ne laisse rien s'échapper.Laisses ma voix t'emporter dans un torrent de désespoir. Laisses-la te vider de ton esprit, complètement. Laisses-la t'enchanter comme personne ne l'a jamais fait. Laisses-moi te montrer. Recule. Encore. Recule encore.

    "Let the sky fall, when it crumbles
    We will stand tall
    Face it all together

    Let the sky fall, when it crumbles
    We will stand tall
    Face it all together
    At skyfall..."

    Te voilà devant la balustrade. Ton regard fixé sur moi. Tu es enchanté. Et tu vas tomber. Une phrase de plus, un mouvement de plus, et tu vas tomber. Ton corps va s'écraser, se disloquer, devenir une marionettes désarticulée. Et je regarderais le sang s'échapper de ta tête avec la satisfaction malsaine d'avoir fait le bien malgré le mal. Fais encore un pas en arrière. Encore un. Tu ignores qu'il y a le vide derrière-toi, pas vrai ? Mais laisses seulement la mort t'emporter comme elle m'a prise moi. Qui que tu sois.

    Encore un pas, et tu vas mourir.
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MessageSujet: Re: Halo [pv Eris]   Halo [pv Eris] EmptyMar 13 Nov 2012 - 20:23

Le sol se tend et se distord. L'héroïne ? Je ne comprends pas. Tout semble mou, aérien. La litanie prend place, la voix aux accord abscons devient mon univers, subjugué par chaque notes. Sans comprendre. Debout. Sans comprendre. Marcher. Mes yeux plongé dans ta voix, en entier soumis a chaque accrocs, chaque brisures, chaque aigus, chaque notes. Entièrement acquis. Entièrement soumis. Comme pendu à l'arbre de sa voix, secoué par son timbre. Le mots, la souffrance, la colère, la peur, synthétisé, tout offert dans cette réalité cénesthésique qui me noie. Elle est la mer, océan à la bouche vampirique, vénéneuse, serpent fantôme, rêve illusoire. Je me perds. N'est perceptible parmi mes sens aveugles que cette voix. Je ne vois que sa voix. Je sens le vide. Je ne m'en inquiète pas. Je suis à toi.

Qu'elle se taise et parte, à jamais




Tu lèves les yeux. Tu regardes la nuit. Tu la regardes briller. En profondeur. Tu regardes l'éclat de l'ombre avec la même fascination que tu porterais à une scène macabre. Une fascination malsaine. Tu regarde comment ombre et lumière se font échos. Tu souries, la douce ironie. Tu lèves ta main et la passe devant la lune, jouant de la lumière qui tente pas tous les moyens de s’infiltrer entre tes doigts. La caresse de la lumière. Tu redécouvres. Il fait froid. Le vent vient lécher ta peau qui se gorge de frissons. Tu caresse la peau de ta main. Jouissant de chaque sensations, chaque ondes qui te touchent, la preuve que tu est en vie. En vie. Tu restes là, comme un nouveau né, riant de se monde acquis à nouveau, riant de chaque chose, de la redécouverte des sensations, de la sensation même d'avoir des sensations. C'est si beau que tu en pleurs. Cette sensation là aussi, tu l'apprécies, les larme chaude qui viennent dévaler tes joues. Ton corps nu dans la lumière du soir. Tu regardes la lune. La Lune a but nos espoirs, elle a but nos rêves, recracher nos vie. Tu as bu ma lune, comme une Sylla, tu as bu, chaque seconde. Tu as bu. Tes yeux dans le ciel, le corps gonfler, abreuvé, tu ne vois pas, les rivières qui coulent dans mes yeux. Tu ne vois rien. Tu n'a jamais rien voulu voir. Tu le regarde. Il est à terre. A l'intérieur de toi. Désossé, désespérer, vidé de ses croyances, de ses bases, comme un murs effondré, comme un corps qui se vide de son sang. Brisé. Répandu en un magma chaotique à l'intérieur de toi, tu assiste à son agonie sur l'autel de ta perversité. Il est là comme une gène. Comme un érection de pendu. Une tache que l'on arrive pas à effacer. Un tache de larmes là ou l'on ne voulait que du rire. Un rire noir. Comme toi. Il est à terre dans l'essence de ses larmes naïves, dans l’écho de son erreurs fatales. A l’intérieur de toi. Un miroirs brisés. Un reflet. Un pauvre reflet dans ce morceau de verra cassée. Rappelles toi la saveur de sa mort, celle de ta renaissance. Prométhée. Rappelles toi comment tu l'a détruit. Aujourd'hui peut-être te sera repris ce présent que tu lui as volé. A cause de ton erreur tremble la feuille morte de son corps et de son âme, suspendu devant le vide. Elle est morte aussi. Comme toi. Toi qui est en vie. Elle est morte.

|Tu es morte.|

Tes yeux, des souvenirs. Un éclats de mémoire sans substance. Un éclat de mensonge sans essence. Sans rien d'autre que la rage peureuse de celle qui veut mourir, pour vivre, vivre la vie comme elle voulait la vivre, vivre la vie comme ce qu'elle devrait-être, une mort. L'odeur de ta peine meurt. L'odeur de ta peur ment. Putride. Le regard. Si plein de haine. Si plein de vie. Un regard mensonge. C'est le regard en vie d'une morte. Il te demande pitié. N'a-t-il rien retenu ? Les morts n'aiment pas. Il est là, suspendu par ton cris. Penché vers la mort qu'il espère, vers la vie qu'il hais. Pencher vers ce monde qu'il n'a que trop côtoyer. La mort. Il l'est depuis toujours, mort. Sa substance a toujours hanté cet infinis néant, suspendu entre l'être et le non être. La substance n'est rien. Il la perde mais garde son âme. Son âme qui déjà a hanter, à toujours hanté le monde des morts. Alors tu le petite. Il s'en fout. Le seul qui s'en soucie, c'est l'autre, celui qui est déjà mort. Qui le seras pour toujours, malgré qu'il ai volé sa substance. Le vivant ferme les yeux, aider par l'héroïne et tu regarde le mort s’éveiller. Tout change. Ni l'héroïne ni le cris n'a la même emprise. Parce qu'il sait qu'il n'est pas maître de son corps. Ni même de son âme tant que la voix résonné. La voix du mort.



||Mon regard se glace sur ton protoplasme dépressif et ingénue. Je n'aime pas tes airs de petites-veuve noire. Tu ne le porte pas bien. Tu fais partie de ces chiens qui hante le monde dans leurs agonie éternelle avec ce besoin profond de faire entendre ta souffrance, que tous la vois. Je trouve ça pitoyable, le chant de ta peine, de ta mélancolie et le poids de l'éternel néant que tu balance à tous. Mon corps, vois-tu, j'ai mis des siècles à l'obtenir, je ne le perdrais pas ainsi. Mes yeux se plantent dans les tiens, infusant violence et colère. Ma main se lève, avant que tu ai le temps de continuer de chanter et je te broie. La douleur te plie. Tu es une honte. J'échauffe ta substance même, cette matière qui te compose, je joue avec la non-matière. La pression cesse et mon ordre claque, catégorique, inviolable. « Silence! ».Tu pourra certes t'en défaire, de cet ordre, mais ce au pris absolu d'un souffrance énorme, ton être, tu le sentiras, sera tiraillé, comme si tu te déchirais pour desserrer les lèvres. C'est un ordre mineur et facile à mettre en pratique pour un mage de ma trempe mais l'état de fatigue de mon corps ne supporteras pas de lutte supplémentaire. Avançant d'un pas titubant, la tête penchant nonchalamment sur le côté je plonge de nouveau mon regard dans le tien. Un regard d'encre aussi noir que celui du Très Sombre.

« Comprends bien, petite, que je ne joue pas, que tu ferais mieux de filer, que même morte tu peux souffrir. J'ai passer des années avant de trouver ce corps, ce ne sera point toi qui me le voleras. Tu n'as pas eu ma chance, c'est tant pis.

D'ailleurs, si tu es un esprit ancien, ce dont ton comportement me fait douter, tu auras la jugeote, sinon la logique de ne point juger et maltraiter l'âme que je hante, il n'est pour rien en quoi que ce soit, bien que je le méprise, si je doit endurer ses jérémiades à cause de toi, je te chercherais, pour te faire souffrir, comme même de ton vivant tu n'a jamais souffert
 »

L'autre, voyant que je m'apprette à torturer la pauvre chose, fait violence en arrière fond. Insolent. Je fatigue pourtant. Son corps fatigué me tiens en haleine. M'assurant d'un coup d’œil que mon message était bien passé, je retournait en arrière plan, mirer la splendide déchéance d'un être que j'ai détruit.||


Tu es si morte. Si vivante.

Mes genoux heurte le sol, la fatigue me fauche. Mon corps pèse le poids d'un monde et mes yeux sont sur la créature qui a faillis me tuer. Mon esprit aux aguets, je relâche l'ordre de silence. Me relève, le pas peu assuré. Je la fixe avec une fascination étrange. J'aime la souffrance qui peint son être. Il y a dans sa souffrance comme dans toutes souffrances une beauté dramatique, tragique qui m’émeut. J'aimerais connaître son histoire.
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