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 Maybe a dream ~ [Pv Iromy]

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Pacific Clay
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MessageSujet: Maybe a dream ~ [Pv Iromy]   Maybe a dream ~   [Pv Iromy] EmptyLun 1 Nov 2010 - 15:46

Quand le temps viendra…

Froid, première sensation au réveil, juste…présente.
Et dans un clignement d’œil, le monde apparaît, la lumière lunaire illuminant la pièce par les persiennes, douce lumière que celle-la dans ce réveil incertain.
Et dans un simple frottement de paupière tout devient plus clair, premier jour et première nuit dans ce nouveau monde. De mauvais rêves, mais il c’était suffisamment reposé pour ne pas avoir envie d’y replonger finalement. La salle était sombre et les familiarités n’existaient pas encore. Pourtant le chemin du lavabo clignotait dans son esprit comme un objectif simple à atteindre.

D’un mouvement rapide il se redressa laissant ses pieds touchait le sol couvert de moquette. Il jeta au sol le coussin qui lui avait servit dans son repos, pas par violence juste une envie. Nouveau frottement de paupière, puis redressement total quand il finit par se lever et par marcher. Pas de bruit, le vent seul qui se promener dans les branches d’arbres. Ses pas eux même ne laissait aucun son transparaître.


Objectif atteint après quelques pas hésitant. L’ouverture d’une porte donna accès à l’eau qu’il cherchait, boire et ensuite il s’arrosa de l’eau fraîche pour que le réveille soi total, chassant les dernières brumes de son esprit. Il laissa l’eau couler de son visage avant de l’essuyer.
Quelle heure ? Pas d’horloge pas de montre, rien pour mesurer le temps, juste la lune pour lui indiquer qu’il fait nuit.

A peine sortit du bureau la lumière de la cuisine l’agressât au détour d’un interrupteur.
Pas la peine de parler de la cuisine j’imagine, sur deux rangés propre pas grand-chose a en dire. C’était juste un détour obligatoire.
Au détour de cette interrupteur, il fit renaître les ténèbres. Seul indication étant les bruit de ses pas se dirigent vers la sortie de service au fond de la salle.

Un claquement de porte et a nouveau la lumière de la lune.
Le vent dans les branches.
De l’air frais donné dans une caresse.

Et, finalement un banc dans le parc pour admirer tout cela.



...Play with me ~
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Iromy Nagaïa
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MessageSujet: Re: Maybe a dream ~ [Pv Iromy]   Maybe a dream ~   [Pv Iromy] EmptyMer 29 Déc 2010 - 22:28

Le froid de mes barreaux. Ma prison personnelle.
Le froid de mon dallage. Ma geôle personnelle.
Il disait sans cesse, toujours. Il répétait les mêmes paroles, les mêmes mots, les mêmes phrases. On ne savait qui il était. Il s'imposait par son sang, son rôle, son grade, ses prétentions. On ne savait qui il était, se demander n'était pas coutume, pas dans les mœurs. Alors, on oubliait. On ne cherchait plus. On ne cherchait pas. Il était ce qu'il était par son sang, son rôle, son grade, ses prétentions. Et c'était tout ce qui importait. Il se répétait toujours, perpétuant ses paroles, entretenant son culte. Il agençait ses barreaux autour de ce qu'il était, emprisonnant les dépouilles vivant à ses côtés. Il élevait les mondes. Détruisait les notre. Annihilait nos fantasmes. Il créait et détruisait, se contentait des vertus de ses fanatiques. Ses dévots, ceux qui croyaient en lui. Les imbéciles et les faibles. Et puis il y avait les Autres, ceux qui étaient châtiés, ceux qui n'écoutaient plus les bonnes recommandations. Les Autres, ses Témoins de Jéhovah personnels. Ces quelques profanes à sa religion personnelle, il leur façonnait une cage implacable, basée sur son paraître personnel. Il élaborait ses règles, respectées par sa cours hypocrite. Ceux qu'il croyait aimer, ceux qui méritaient allégeances. Ses préceptes personnels. Il restait respecté par son sang, son rôle, son grade, ses prétentions. Un fait accomplit, on ne se posait pas la question. Il était grand. Il était grand. Oui, c'était un fait indéniable. Ses choix étaient sans conteste la seule issue envisageable à toutes leurs complications. Leur insuffisance monétaire, leur problème d'isolation, leurs défaillances cardio-vasculaires, leurs secrets de famille, leur commérage personnel, leur fils indigne... Ils vivaient dans un cadre parfait une vie démesurément parfaite à tout niveau. Presque disons-nous. Presque. Ces quelques pénuries quotidiennes ne nuisaient guère au formidable avenir qu'ils s'étaient ensemble concocté. Leur religion faisait des miracles, mais leur miracle n'eu pas eu lieu. Il exécrait les profanes. Et comble, le profane habitait la maison familiale. Ainsi leurs rêves de grandeur mis en périls par l'un des leurs, un des enfants du Christ, lui le séculier. La désillusion s'empara de leurs certitudes, lui était un enfant de Jéricho. Un fait indéniable, terrible. Il était pourtant insoupçonnable, pour la simple et bonne raison qu'il appartenait à la branche principale. Il était fils de son sang, ainsi garantit par son rôle, son grade, ses prétentions. Rien ne devait aller à l'encontre du fabuleux avenir qu'il s'était construit. Et pas même son propre enfant. De ce fait, quelques mesures furent prises, simples mais draconiennes. Les Témoins de Jéhovah avaient infiltrés la demeure principale, et avec eux, la Conspiration. Plus rien ne devait être laissé au hasard. Ils décidèrent de s'attaquer à la souche de tous leurs ennuis. L'enfant. Détail qui rendit la tâche encore plus aisée. Le temps suivit son cours, malgré la bombe à retardement ayant élue domicile au sein de leur fastetie de perfection. Ils oublièrent presque ses blasphèmes infantiles. Il oublièrent la raison de leur honte, ne subsista que le dégoût. Ce damné né de sang pur. Né du patriarche lui-même. Une souillure, lui, l'être impure, l'enfant de Jéricho. Le déshonneur de ce qu'avait été leur famille princière, leur déshonneur et leur honte.
Cette vie qu'ils s'étaient créés, cet âtre de bonheur, lui ne le connaîtrait pas. Vengeance personnelle. Protection arbitraire. Fuir l'anarchie. Il en fut donc ainsi. L'étreinte se resserra sur son esprit, son corps martelé par un mal plus vil encore. L'illusion de liberté qu'il laissait à ses suppôts n'eu plus de raison d'être dans son cas. Sa singularité à part, dans le monde qu'il s'était créé, il n'y avait pas de place pour un profane de son genre. Son existence même était blasphématoire à son rang. Ils choisirent à sa place les déboires que devait être son existence, l'isolant du mieux qu'ils purent des autres croyants. Il ne fallait pas que le mal se propage. Ses frères, les saints et les sacrifiés devaient rester purs. Beau dans leur naïveté, leur perfection divine. Lui ne devait surtout pas les approcher. Il en fut de même pour Mère conspirâte, si belle, tellement manipulable candide. C'est pour cette raison qu'il attisa leurs démons. Lui, le cloîtrant dans son monde, perdu. Agrémentant le leur de nouveaux mensonges, étoffant le réseau de sa toile. Irrésolvable, inviolable. Toujours plus haut, toujours plus bas. Il accentua le fossé entre ses deux partis. Pensant autant au bonheur des uns, qu'au malheur de l'autre. Rien n'était laissé au hasard. Chaque pion à sa place. Lui, la tour à l'extrémité du plateau. Et le Patriarche, le Roi de l'échiquier.

Père.

***

Tu disais temps. Je dis éternité.
Tu disais froid. Je dis gèle.
Tu disais réveil. Je dis torpeur.
Tu disais monde. Je dis Enfer.
Tu disais lumière. Je dis flash.
Tu disais jour. Je dis nuit.
Tu disais nuit. Je dis encre.
Tu disais rêve. Je dis cauchemars.
Tu disais sombre. Je dis ténébreuse.
Tu disais repos. Je dis chute.
Tu disais violence. Je dis torture.
Tu disais envie. Je dis pulsion.
Tu disais marche. Je dis course.
Tu disais bruit. Je dis débâcle.
Tu disais objectif. Je dis prétexte.
Tu disais eau. Je dis soufre.
Tu disais brume. Je dis brouillard.
Tu disais esprit. Je dis labyrinthe.
Tu disais visage. Je dis agrément.
Tu disais heure. Je dis décennies.
Tu disais horloge. Je dis gousset.
Tu disais Lune. Je dis Lune.
Tu disais cuisine. Je dis havre.
Tu disais propre. Je dis sordide.
Tu disais obligatoire. je dis excuse.
Tu disais ténèbres. Je dis horreur.
Tu disais vent. Je dis tempête.
Tu disais frais. Je dis agressif.
Tu disais banc. Je dis tombe.
Tu dis admirer.
J'admire. Moi aussi.
J'admire. Toi.

Tu dis jouer.
Moi, je me contente de regarder.
Non, tu ne m'auras pas.
Je te le promets.

***
Never play with you. Maybe ~
***

["This means nothing to me
'Cause you are nothing to me
And it means nothing to me
That you blew this away"
]


"Cela ne signifie rien pour moi. Parce que tu n'es rien pour moi. Et cela ne signifie rien pour moi. Que tu ais tout gâché."
On l'avait suivi. On ne savait pas qui il était. On s'était contenté de marcher où il avait posé les pieds. Simplement. On s'était amusé. Tout comme lui. Il avait de ces pensées. Désuètes et franches. Simples. Il venait de se lever. Il n'était pas comme nous. C'était un parcourt cyclique, mécanique. Réveil matinal. Ou plutôt insomnie tardive. Il n'avait pas vu la silhouette dessiner l'encadrement de la fenêtre. Elle dormait, elle aussi, bercée par un souffle doux. Un souffle humain. On dormait, veillant sur l'être nouveau. On avait gardé les yeux ouvert, toute la nuit. On s'était baladé comme tant de soirs pour oublier la douleur à notre corps combiné. Sans réel succès. Et cette soirée ne ferait pas exception. Il n'y avait pas raison. La pierre de sa fenêtre était dure et cruelle. Parfaite à notre condition démoniaque. Il n'y avait rien d'autre à faire, le regarder mort suffisait amplement à notre désespoir. Lui, le misérable à l'ADN originel. Chance de substitution. On était immoraux. Laids et vils. Des monstres. Mais ça n'avait pas grande importance. Du moins, pas ce soir. On restait prostré à contempler l'absolue solitude. Jusqu'à ce qu'elle se réveil. Jusqu'à ce que le charme se brise. Lorsque le mort revint parmi les vivants. Lorsqu'une paupières effaça la placidité de son visage. C'était prévisible. Fatiguant. L'éclat de rêve enlisé en la chair, plus profond, déchirant des parcelle de peau et de soufre. Toujours, au moindre mouvement meurtrissant l'âme et le corps. Scarifications. Immorales et perverses. A cause de lui et personne à la fois. Seulement son corps fragile refusant la cohabitation de son esprit damné. Son réveil marquait la fin de ses déboires nocturnes. Le début de sa réalité.

Reste dans son ombre. Immobile. Le souffle contre la rugueuse d'un mur béton. Elle ne pleure pas. Elle n'y arrive pas. C'est trop tard. Laisse tomber. Il est trop tard. Laisse tomber. Abandonne. Tu n'en vaux pas la peine. Laisse tomber. Laisse toi tomber.

Fuit. Fuit avant que l'on ne décide d'autre chose. Vagabonde et laisse-moi libre. Libre de ton odeur, de ta peau. Fuit moi avant que je ne puisse te retrouver. Garde tes débauches secrètes. Bien précieusement. Abandonne l'espoir de vengeance. Oublie la folie rousse. La Princesse d'ivoire. La Fille du Feu. Je m'évade. Détruis les barreaux de ma prison. La tienne. Fuis. Fuis l'irréel. Incapable de m'adonner à d'autres vagabondages. Ce n'était pourtant pas si compliqué. Fermer la fenêtre, sauter comme on était entré. Fiévreusement. Malade. La peau constellée de morsures diverses. Pas grand chose, en somme. Et pourtant, non, on était resté. A moitié morts. Certes, mais on était resté. Sans raison apparente. Et pourtant. Là, sans réellement l'être. La peau arrachée contre le plâtre recouvrant le bureau. Les mains écarlates écartelant violemment l'albâtre. Fragiles. Cherchent un chemin parmi les sillons vermeils, trouvent, sombrent. Entraînent la cage de glace vers les déments. Belle. Débauchée. Particulière.
Et ce soufre qui reste coincé au creux de la gorge. Cette brûlure infime et âcre. Tu la connais, n'est-ce pas ? Oui. Bien sûr. Bien sûr.
Et si tu penses à moi, que tu m'entends pleurer. Tu ressentiras cette peine, cette tristesse insondable.
Fuit moi. Parce que je te ferais payer l'affront du bas de la page.

["'Cause you could have been number one
If you only found the time
And you could have ruled the whole world
If you had the chance"
]


Une faille spectaculaire. Non, je n’y crois pas.
Avancée lente, aveugle. Démarche innocente aux allures particulièrement orchestrées. Son être, millions d’images saccadées, ingénues et brutales à la fois. Autour de son cadavre, brouillard d’amertume. Ces effluves corrosifs infiltrant son âme, rongeant son corps. Poison sanguinaire, le sien et ce qu’ils étaient, ensemble. Sa propre dégénérescence, sa décadence et sa chute. Sa folie invisible, elle, ce chef d’œuvre burtonien. Son minois de princesse oubliée. Sa peau trop blanche. Ses cheveux trop rouges. Ses yeux trop verts. Débauche chromatique qu’agrémentait ses aillons du jour. Un semblant de robe où s’entremêlait de multiples fils ébène. Lin blafard. Transcendant la mort de la nuit, dérangeant. Personnage graphique. Trop blanche. Trop brutale. Trop froide. Trop fausse. Trop imposante. Trop complexe. Belle. Impure. Malsaine. Insondable. Paradoxale. Inaccessible.
Splendide. Affreuse.

Là sans réellement l’être. Un banc pour deux au milieu de nul part. Juste une excuse pour ne plus se relever. L’heure n’était pas commune à leurs expéditions nocturnes. L’un ne faisant attention à l’autre, dénivelé habituel. Mensonges. Pas intransigeants. Silencieux. Là, s’asseoir comme beaucoup d’autre. Ressusciter le vent. Fermer les yeux et se laisser tomber. La nuque nue dans le vide. Les traits lisses. Ne plus jamais se réveiller. C’était un souhait interdit. Profane à leur religion commune. Alors, ils se contenteront de faire semblant. Comme ils l’ont toujours fait.

- Today, we escape… we escape ♪♫

***

Oui, nous l’attendions. Nous aussi. Nous les attendions ces candélabres posés sur cette table de bois immaculée. Toujours les mêmes, cette même flamme, cette même chaleur. Depuis combien de temps déjà ? Trop. Déjà trop pour nous. Mais, nous savions que cette fois, ça ne se passerait pas comme ça. Nous savions que cette fois les choses seraient différentes. Nous admirions la flamme vacillante des bougies avec la même fascination pathologique, les ténèbres sculptant nos visages diaphanes. Encore une fois, nous attendrions silencieux les odeurs suaves des mets de circonstance. Encore une fois, nous ne rirons pas avec les Autres. Notre corps aussi vide que notre âme. Comme à chaque fois. Comme tous les ans. Nous nous contenterons d’admirer la joie familiale. Souriant aux regards interrogateurs de Mère. Louant ses talents culinaires. Fermant les yeux après le caustique discourt de Père. Mimant à la perfection. Jouant à la perfection. Notre rôle personnel. Mais, cette fois, ça ne se passerait pas comme ça. Pas de cette façon. Non, pas de cette façon. Les plats, nous, on s’en foutait. Le vin, nous, on s’en foutait. Les cadeaux n’avaient qu’à aller au diable. Et les chocolats, pire encore. Nous n’avions besoin que d’une seule chose pour tenir notre promesse. Dans notre chambre. La-bas, posé sur notre lit. La merveille. Nous nous étions levé juste avant le supplice de la dinde, devant les yeux ahuris de nos frères. Père et sa colère ne nous faisaient plus peur. Ses cris, ses violences. Tout ça, on s’en foutait à présent. Notre siège s’était effondré devant notre brutalité. Le vin de notre verre de cristal se répandant sur la nappe blanche. Le vinyle posé sur la commode terminant ses derniers frétillements. Un arrêt. Un dernier regard. Un pardon. Une satisfaction. Puis, notre fuite. Dans notre chambre, juste ce que nous avions besoin. La veste de Junki pour l’un, la cape de voyage pour l’autre. Et puis l’étui sacré. Quelques billets froissés dans notre besace. Sans un mot, traverser la maison silencieuse. Entre les pleurs de Mère et les chuchotements de nos frères. La furie de Père transcendante. Ses cris inaudibles à présent. Nous avions claqué la porte sans un mot. Nous ne connaissions pas les aux revoirs. Sous les cristaux de neige, une route vide. Nos chaussures laissant de larges traces dans la neige encore fraîche. A droite, les phares d’un taxi que nous évitons de justesse. Notre halène se condensant en fumée blanche derrière notre course aveugle. Elle tombe. L’autre glisse. Nous nous relevons, inébranlables. Sans se retourner, quitter la route pour encombrer à notre tour la route. Nous courions, sans raison apparente. Seulement guidé par notre furie personnelle. De nouvelles enjambées. Des brodequins trop lourds. Un nouvel affaissement vers l’inexorable bas. Un regard vers la route, une lumière vive, trop. Elle attrape le manche de sa splendide. L’attire contre elle. La protéger. Il ne fallait pas qu’elle s’abîme. Elle en avait la promesse. Lui aussi. Un instant, tente de se relever. Son encombrante robe ralentissant ses mouvements. Lui s’extirpe à la dernière minute. Elle n’y parvient pas. Nous avions promis, sans rien dire. Nous nous étions promis. C’était un Noël blanc. Le second de notre vie. En ce jour, cette pensée avait déchiré. Notre promesse. C’était la seule chose que convoitions.
Because…
All I want for Christmas is you.

***

["You could have been number one
And you could have ruled the whole world
And we could have had so much fun
But you blew it away"
]


Sa froideur glaça l’air. La pâleur aussi. Elle releva la tête, doucement. Ouvrant ses paupières péniblement. Son visage vers son agrément. Le vert de ses yeux braqué dans le gris des siens. Descendant délicatement sur la larme noire encrée sur sa peau d’albâtre. Immobiles. Sous la Lune.

Arrêt. Vide. Tout disparu en un frisson. Juste après qu’il eu échappe à la mort. Il comprit à cet instant qu’il l’avait perdu.

Et si je t’entendais pleurer. Promet moi de ne plus recommencer.

["You're still nothing to me
And this is nothing to me
And you don't know what you've done
But I'll give you a clue"
]



.Joyeux Noël ♥.

.Leur débâcle.
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Pacific Clay
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MessageSujet: Re: Maybe a dream ~ [Pv Iromy]   Maybe a dream ~   [Pv Iromy] EmptySam 16 Juil 2011 - 0:41

Reflet de lune dans le ciel parsemés d’étoiles tandis que sa respiration, calme, posé se fait entendre avec le vent a ses oreilles. Il ferme les yeux, l’écoute. Écoute se semblant de son qui fait penser à l’océan, rugissant doucement à chacune de ses inspirations et expirations. Il écoute, sans se préoccuper du reste.
Quel reste ? Comment définir ce reste d’ailleurs ? Passe ses mains sur son visage et rouvre les yeux, regarde le reste, observe pour changer. Il se sent fatigué sans pour autant que celle-là ne soi suffisamment forte pour le contrôler et l’emmener là ou il ne veut pas aller…

Cela monte lentement en lui.


La solitude s’écarte et fais place aux souvenirs. La douleur la joie la haine, chaque chose se décompose avant de revenir récurrente. C’est l’océan de son esprit ou sombre les idées, ou le monde se noie, ou lui se noie. S’enfonce dans les ténèbres jusqu’à perdre toutes les réalités..
Quelles réalités obtient ce corps qui ne lui sert à rien ? Il a déjà perdu son honneur, et tout ce qui pouvait réellement lui être chère, quelles réalités lui accorder, quelles choses ne lui a-t-on pas déjà montré ? Quelles curiosité pourrais être invoqué alors que la seul chose qu’il ressent c’est le gout du vide et de la défaite. Son esprit s’embrume, il ne pense qu’à sa vie.
La vie, sa vie qui ne s’attache qu’à un fil de fer qui lui entaille le poignet. Ce n’est pas faute de vouloir remonter sans pour autant savoir ou trouver la force pour cela. Laisser son corps au dessus du vide à son charme. L’attraction a son charme. Pourquoi vouloir voler quand une chute peu procuré un tel effet. Mais quelle rapport y a-t-il a présent ?


Qu’est ce qui peu bien monté avec cela ?

Non ce n’est pas de la rage, ce n’est pas de la colère. Il n’y en a pas a avoir. Se désir de bruler ne se fait pas sentir. Se désir de fraicheur n’est là que pour le montrer. Désir, vraiment ?


Il était une rivière nommée désir, provenant d’un vieux compte disparu ou n’ayant jamais existé. Cette rivière ne fais que se répandre et accroitre, Désir avais des désir. Quel désir offrir a un être ne faisant que naitre les envies, que faire croitre les choses ? Désir amène souvent à la luxure. Désir fait naitre l’amour. Désir fait naitre les envies. Grâce a Désir il y a de la vie en ce monde. Grâce a elle les forts trouve les faibles et grâce a elle les faibles trouve les forts. Grâce a elle tellement de choses arrive, certains résiste et finisse par se réfugier derrière d’autre rivières appartenant a Désir. Désir aime. Désir hais. Désir est un refuge.
Désir se pose un jour une question quand finalement dans son sillage elle n’amène plus rien de bon, une fois que chacun a jeté en elle ses propres désirs, ses envies et ses espoirs, une fois que Désir est devenu un monstre que le monde adule.


Stop, ça suffit…


Non, ça ne suffit pas. Ecoute et tais-toi. Désir se pose donc une question, et si elle Désir était égoïste ? Si Désir avait pour unique désire de redevenir ce qu’elle était ? Si Désir la monstrueuse revenait en arrière. Plutôt que de semer et de prendre sur son chemin… Oui voyons quel merveilleux projet ! Faisons donc cela, devenons égoïste. Car au final un désire quel qu’y soi devrais être écouté. Désir reviens sur ses pas rejetant au passage tout ce qui lui a était offert tout ce qui a fait d’elle ce monstre qu’elle à était. Se transformant en un autre monstre sans nom véritable. Le mot revenez souvent, égoïsme seulement elle, n’écoute plus.
Elle recule encore et toujours jusqu'à ce que finalement le monde la rattrape. Car le monde savait être égoïste lui aussi et voulez que Désir reste comme elle était, gonfler d’amphétamines, de boite de maquillage, de préservatifs déjà utilisés et de toute ses choses qui à présent la répugnés. On ne comprend pas pourquoi d’ailleurs, n’est ce pas ?


Ferme-la et fini tu sais très bien ce que ça me fait tout ça.


Le monde reviens donc et s’occupe d’elle, car le monde est bien plus fort que Désir. Pourtant le monde est écrasé tous les jours, utilisé, vidé… C’est pour cela qu’il ne veut pas se retrouver seul, il ne veut pas que le fardeau qu’il supporte depuis si longtemps devienne plus lourd car Désir le désire. Et donc, qu’à fait le monde ? Combien de fois le monde la fait ? Combien de fois a-t-il brisé des rêves en utilisant cette réalité qui lui donne tant de pouvoir ? Il a détruit Désir et la mis en esclavage, tout simplement et aussi facilement que cela. Vois ça comme un barrage sur sa route de retour.


Je vois ça très bien, mais laisse moi raconter la fin…
Qu’a fait la belle Désir une fois que cela fut fait, une fois qu’elle redevint ce qu’elle était encore ? Elle se souvint encore et encore, comme cette homme tout à l’heure. Et puis finalement cette belle Désir enchainé a sa vie compris. Compris que le monde se servait d’elle et que c’était sa plus grande force. Elle ne l’utilisa pourtant pas, mais se forgea une porte, une porte la menant a cette ailleurs que elle, Désir, la magnifique Désir, travailleuse et enchainer, pense redevenir belle…


Oh ça va n’en rajoute pas.


Laisse-moi finir ! Et arrête ça, il reste peu de toute façon.
Désir a donc travaillé. Pendant longtemps mais le monde ne vit rien et c’était tant mieux. Jusqu'à ce que…


Elle ouvrit la porte, ô miracle que l’on attend depuis un moment dis donc…


Tu va te taire !!? Laisse-moi faire. Si tu interviens encore tu peu faire tes prières a ce monde-ci.



La belle Désir posa un jour son essence qui avait pris alors la forme d’une frêle demoiselle.
Devant cette porte, la chargeant de cette mission qui était de savoir d’où elle venait. Car oui c’était ça son vrai but, savoir son origine. La demoiselle s’appela Pandore, aussi belle que sa mère a ses origines de l’histoire. La demoiselle posa les doigts sur la porte et la poussa. Elle tomba en avant goutant à une chute infini comme baptême de naissance. Combien de périple aurais-t-elle affronté pour sa mère, c’était a elle son désir, celui que sa mère lui avait insufflé. Elle n’affronta aucun périple et atterrit au milieu de nulle part. Elle trouva la réponse… Elle entreprit le chemin de retour, mais ce gouffre pour le remonter avec cette vérité qui avais scellé le destin de Pandore, elle n’avait rien pour, alors cette vérité qu’elle tenait entre ses mains, peu être pourrais t-elle s’en servir ? Elle lut la vérité, cette vérité lui donna finalement le pouvoir de remonter… Ce n’était pas ce qu’elle croyait, elle se sentit perdu, trahi et pleura, pleura car toutes les vérités devait ressembler a celle-ci. Elle pleura sans s’arrêter, jusqu'à pleurer des larmes rouges puis pleurer des larmes noires. Des larmes noires qui ne faisaient que couler sur son visage. Qui remplirent cet endroit ou elle était prisonnière. Montant lentement mais sûrement. Jusqu'à ce que ce puits sans fond soi entièrement remplis. Mais arriver en haut ses larmes continuait à couler, car la vérité n’avait jamais quitté son esprit qui avait été créé pour cela. Rapporter la vérité. Sa mère Désir l’attendait, pourvus de nombreuses blessures infligées par le monde qui avait mal vieillis. Elle n’avait plus de langue pour parler et n’avait que ses yeux pour lire la vérité. La vérité avait été noyée sous les larmes de sa fille et rien ne pouvait plus être lut. C’est à sa fille les yeux toujours larmoyants de ses larmes noires que revint le droit de dire vérité. Seulement vérité ne peu être entendu, Pandore n’avait plus la force, elle avait l’égoïsme de ne pas vouloir le dire a sa mère. Ses larmes noires lui avait permis de remonter mais l’avait rongé, l’avait nourris et finalement l’avais détruit. Elle retomba en arrière du puits qu’elle avait remplis avant même que sa mère ne puisse rien faire. Elle retomba sans fin dans ses propres larmes qui allaient l’emprisonner..




L’histoire est fini revenons à notre homme là haut. Plongeant dans ses propres flots. Ses flots bleutés que la lune éclaire. Cela monte encore, mais qu’est-ce ? Qu’est ce qui monte de ses profondeurs qui l’empêche de descendre plus bas tandis que ce fil de vie s’échappe ? Qui vient donc du gouffre lui-même ? Une ombre noir tout d’abord venant chuchoter ses propres intentions a notre homme fils d’un inconnu. Il l’entend et souris, non ce n’est pas la belle Pandore qui l’attend en bas, ni même Désir. Juste les ténèbres et plus bas encore la vérité. Cela le fait sourire, pourquoi ne pas aller chercher ce qui fit pleurer la belle dans l’espoir de partager une chose avec Pandore, la plus importante sans doute.
Ce fil de vie l’empêche de faire cela.

Et puis ce fil commence à tirer justement. Il ne comprend pas puis fini par voir le fil devenir plus ferme et plus fort, il commence à le tirer hors de ce mélange d’abysse et de vide. Ce mélange qu’il a appris à aimer, cette réalité le touche quand il crève la surface avant de reprendre un souffle qu’il avait perdu. Ce n’était pas si loin cette fois ci. Voyons donc ce monde, qui avait tiré sur la corde ? Une ombre au départ puis une silhouette féminine. Il prend de nouveau pied dans cette réalité, sors de ses rivages bleutées, regardant la lune et revenant petit à petit à un monde qu’il avait perdu. Il a un travail, une élève sans doute. Voyons voir si elle arrive à l’atteindre. Voyons voir si elle peu faire une chose que ce monde ou que sa curiosité ne lui est déjà soufflé. Mais avant tout regardons la lune, Jamais elle ne sera aussi belle qu’en sortant de ses flots. Il en rêve en dessous de la surface, il en souffrirait presque en la voyant tellement sa beauté le touche, l’esprit encore humide des flots, encore frémissant et fragile.

Cette silhouette devant lui, elle ne signifie rien dans son monde. Pas de regrets, plus de regrets. Elle l’a fait remonté, et maintenant ? Que dois t-il faire ? La remercier ou la tuer pour cela ? Lui offrir sa main ou se transformer en une tempête sombre qui cacheraient sans doute la lune ? Il ne souhaite rien, il n’espère rien. Les spectres et les monstres, les hommes et les femmes ne sont rien de plus que des ombres. Ce monde n’appartiens qu’a lui, personnes ne sait ce qu’il voit, ce qu’il fait. Les ténèbres toujours. Elles viennent a son oreille, souffle quelques mots, une ébauche de sourire ce glisse sur ses lèvres. Le vent souffle, quelques feuilles s’envolent des arbres autour de lui. Souffle vers elle, peu être un signe qu’elle doit partir ? Ou peu être qu’il doit avancer. L’honneur est à la dame.
Il se lève d’un bond et quitte ce banc. La regarde mais s’ennuie quelque peu…
Les ténèbres reviennent glisser quelques mots. Il freine son sourire, un jouet ? Pourquoi pas… Il n’a rien de plus à craindre qu’il ne pourrait craindre de la vérité. Ce conte l’a touché, grâce à lui ses ombres en son devenu ses amis. A la toute fin elles seront là. Quand il verra la vérité.
Une vérité que la dame ne voit sans doute pas. Une vérité, une seule. Elle change tout. Elle ne change rien. Il fait quelques pas sur le sol, s’en va. Le vent lui a soufflé non ? Retournons voir Pandore pendant que la lune éclair son chemin. Voyons jusqu’ou quelques mots pourraient l’atteindre. Il parle, mais rien ne s’entend. Tant pis, ces quelques mots resterons pour lui. La nuit est belle, aussi belle que le monde qu’il a quitté. Qu’il veut retrouver. L’honneur n’est plus à la dame, il n’en a plus envie. Il se contre dis ? Il s’en fou. Ce n’est pas son problème, le sien n’est pas une chose que l’on peu comprendre comme ça. Il sourit est vois parfaitement la scène. Celle qui suit, la suivante. Ce n’est pas un film, ce n’est pas un roman c’est une vie qui passe dans un autre monde. Rien ne l’arrêteras la réalité ne l’atténueras pas. Il est complètement sortit des flots à présent. Le monde le touche a peine, il retourne a ses pensées ne sachant d’ailleurs quoi en faire les trouvant encombrante.
La nuit est belle.
Les ténèbres ne l’enveloppe pas.
Un sourire moqueur aux lèvres.
Une sphère au bout d’un bâton.
Quitte sa poche rejoint ses lèvres
S’y glisse et patiente.
Plaisir.


Dernière édition par Pacific Clay le Dim 27 Nov 2011 - 8:13, édité 1 fois
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Iromy Nagaïa
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MessageSujet: Re: Maybe a dream ~ [Pv Iromy]   Maybe a dream ~   [Pv Iromy] EmptyVen 16 Sep 2011 - 19:06

Tire sur le fil. Coupe. Renait.
Eveil.

Je ne voulais pas vivre pour quelqu’un. Je ne voulais pas te sauver. Je ne voulais pas que tu te relèves pour moi. Avec moi. Je voulais que tu me regardes, que tu te taises et que tu me dévores. Je ne voulais pas t’empêcher de vivre, de mourir. Je ne voulais rien de tout cela. Je ne voulais pas vivre en te regardant dépérir. Faire quelque chose pour te sauver, faire quelque chose pour te tuer. Je ne voulais pas de tes ardeurs. Ni de ton souffle. Je ne voulais pas comprendre, ni apprendre. Seulement te sentir. Purger ton air. Empoisonner ton eau. Je ne voulais pas. Je voulais simplement réapprendre à rêver. Je voulais fermer les yeux et voir autre chose que le sang. Autre chose que le néant. Je ne voulais pas pressentir, ressentir. Je ne voulais pas de toi, pas de ton aide, pas de tes gestes. Et surtout pas de ta voix. Surtout pas. J’aurais aimé te serrer la gorge à délirer de la sorte. J’aurais aimé voir tes yeux se fermer sur ma peau pour la dernière fois. Je ne voulais pas de ton silence. Pas de tes mots. Je ne voulais rien de toi, rien. Sauf, ne serait-ce t’avoir tout entier. Je ne veux pas ce que je veux. Mais je sais ce que je veux. Et je sais ce que je ne veux pas. Je ne voulais pas t’empêcher de vivre, de mourir. Le choix te revenait. Je ne voulais pas jouer un rôle sur ta route, redessiner ton chemin. J’aurais aimé que tu choisisses par toi-même, que tu ne t’arrêtes pas. Que tu partes si tu aurais aimé partir. Que tu restes si tu aurais préféré rester. J’aurais préféré que tu me mordes à t’avoir dévoré de la sorte. Que tu m’embrasses à t’avoir regardé de la sorte. Que tu me tues à t’avoir dérangé de la sorte. Que tu me fasses payer de t’avoir sauvé. Que tu me fasses payer les choses que tu t’es inventé. Je ne suis pas là pour sauver. Pas là pour aider. Ni là pour chérir ou protéger. Je ne suis pas là pour toi. Je suis là parce que tu es, parce que tu éclaires. Je suis égoïste. Et je t’ai déjà volé. Tu ne le sens pas, mais j’avais mes crocs plantés dans ta chair. J’avais le goût de ton sang tout contre mon palais. Le parfum de tes larmes sèches enivrant mon esprit. J’avais ta peau contre la mienne. J’avais ton odeur. Ta brutalité. Et ton mutisme déchirant, assourdissant contre ma poitrine. J’avais ton nom avant que tu ne le prononce. Ta voix avant que tu ne parles. Je t’avais déjà tout entier avant que tu n’arrives. Avant que tu ne comprennes. Avant même que je n’existe. Parce que j’entends, j’entends tout ce que tu n’aimerais pas que j’entende. Tout. J’entends tout. Les mauvaises comme les bonnes choses. Les méandres de ton esprit. Leur complexité. Leur noirceur. Leur trouble. Tu penses, tu penses tant. C’est inespéré. Tes histoires sont belles. Tu ne vis pas dans notre monde. Mais tu vis seul, seul avec toi-même. Et tous tes bourdonnements sont des milliers d’aiguilles te tailladant ta chair. Ta peau. Tes organes. Et les miens, par la même occasion. Tu fais mal. A moi. A toi. Et les autres ne le ressentent pas. Tu te fais mal. Atrocement souffrir. Et seul. Vois-tu, tu n’as pas besoin de moi, finalement.

Le parfum de cette nuit est nuisible. Cette nuit est nuisible. Tu es nuisible. Mais je ne le suis que plus encore.

Devant toi, il y a la Lune. Derrière toi, moi. Et tu t’arrêtes. Quelques pas. Juste assez pour prétendre. Pas assez pour être crédible. L’air et frais. Et ces frissons sont des plus agréables. Mes yeux ne te quittent pas. Insistants. Grossiers. Indécents même. Sur ta nuque trop pâle sous la Lune. Tu souries. Me regarde. Et tout te quitte. Tu te retournes. T’attends à ce que je te suive. Rêves. Imagines. Tu ne ries pas. Tu ne ries plus. Tu veux de moi, n’en veux plus. Tes avis ne durent qu’une seconde. Tu penses. T’amuses. T’ennuis. Oublies. Tu restes immobile, quelques instants, et je t’écoute. Avec ferveur. J’écoute, et je me tais. Ces secondes où tu reprends ta marche. T’éloigne après avoir détaché tes yeux trop clairs des miens. Tu t’en vas. Comme je suis arrivé. Tu déranges. C’est lorsque tu t’éloignes que je te sens le plus présent. Me frôlant presque. Proche. Si proche. Trop loin. Et le vent se lève. Puis autre chose, le sucre. Odeur significative. Et d’autres. Beaucoup trop. Sur ta peau, tes vêtements, tout autour de toi. Qui se mêlent, ramenées par la brise. Tes mains qui sentent le poivre. Tes cheveux le soufre. Tes épaules la pierre des cathédrales. Ton ventre le musc. Ton dos à l’odeur de lys. Tes poignets celle du gingembre. Ton cou de l’ambre. Et tes lèvres celle du citron. Choc contre tes dents. Bruit. C’est acidulé. Trop de choses. Ferme les yeux. Et respire. Trouve autre chose encore. D’autres choses encore. D’autres choses encore…

Inhale. Inhale. Inhale.
Exhale. Exhale. Exhale.

Et tout ceci s’enfuit. A mesure que tu t’enfuis. Tout ceci se dissipe. Doucement. Ne laissant qu’un goût subtil en bouche. Et les yeux se rouvrent. Ton ombre est toujours là. Pâle sous la Lune. Toujours là.

***

-Où irons-nous à présent ?
-Là où tu le voudras. L’endroit importe peu…
-Et si je ne sais pas ? Dis-moi, où irons-nous, après tout ça ?
-Où tu es ne te suffit pas ?
-Plus rien ne me suffit.
-Pourquoi cherches-tu à être malheureuse ?
-Pourquoi chercherais-je le contraire ?
-Qu’aimes-tu ?
-Tu es lâche.
-Je le sais.
-Pourquoi toujours me rattraper ?
-Tu me manquais.
-Et où iras-tu comme ça ?
-Là où tu le désireras. Là où tu seras.
-Nous n’avons plus le temps.
-Cela ne tient qu’à toi.
-J’ai peur de ce qui arrivera.
-Il n’arrivera rien.
-Tu mens.
-Oui. Et après ? Quelle différence ?
-Je ne veux pas être rassurée.
-Que veux-tu ?
-Je ne veux pas être heureuse.
-Pourquoi ?
-Parce que je ne veux plus souffrir.
-Et que veux-tu ?
-Ton silence. Tu me fatigues.
-Pourquoi as-tu peur de vivre ?
-Les choses que nous faisons ne nous le permettent plus.
-On a toujours le choix.
-Plus original, peut-être ?
-Tu n’as pas à vivre pour les autres.
-Je n’ai pas peur.
-Tu mens ?
-Je n’ai pas peur.
-Tu pleures.
-Non.
-Ta voix pleure. Ton regard pleure. Tes gestes pleurent. Pourquoi arrêter de vivre de la sorte ?
-Tu es faibles.
-Ne pas pleurer est un signe de force ?
-Tu ne comprends rien.
-Alors, explique-moi.
-Je n’ai rien à t’expliquer.
-Pourquoi ne veux-tu pas que l’on te comprenne ?
-Pourquoi me suivre partout où je vais ?
-Pourquoi ne pas le faire ?
-Je t’en prie…
-Hello there, angel from my nightmare. The shadow in backround of the morgue ♪
-…
-The unsespecting victim of darkness in the valley. We can live like Jack and Sally if we want ♫
-M/
-Where you can always find me. And we'll have Halloween on Christmas. And in the night we'll wish this never ends. We'll wish this never ends ♪♫
-Arrête.
-Where are you and I'm so sorry. I cannot sleep I cannot dream tonight ♪
-S’il te plait…
-Will you come home and stop this pain tonight ? Stop this pain tonight ♪♫
-…
-Don't waste your time on me your already the voice inside my head ♫
-…
-Pleure. Pleure… Arrête tout ça. Ca va aller. Ca va aller. Je te le promets. Vie, s’il te plait, vie. Et arrête de te torturer. S’il te plait. Fait au moins ça pour toi. Au moins ça pour toi…

[I wish it never end. I miss you miss you.]

***

L’air est froid. Les yeux fermés, le corps est plus sensible. Aveugle, il ressent tout. Et les odeurs réapparaissent, lentement. Mais tout a une fin. Et c’est lorsqu’il disparut pour de bon qu’elle se décida à ouvrir les yeux.

- Tu es d’une impolitesse.

Se lève. Reste immobile quelques secondes. Sent le vent lui caresser les joues. Le chasse de son esprit. Fait un pas. Fait taire le Loup. Se maudit elle-même. Respire. Goûte contre ses tempes.

- Je sais, moi aussi, j’en ai rien à foutre.

Sent son ventre se serrer. Fait de nouveau pas. Fait taire. Fait taire. Avale sa salive. Et personne ne se rend compte de rien. Parfait. Tout est irréprochablement parfait. S’avance, encore, comble le vide. Respire, toujours. Encore. Sa voix ne tremble pas. Ses entrailles brûlent. Mais elle ignore tout cela. Laisse entrer l’air dans sa gorge. Reprend.

- Rentre. Il va pleuvoir.

De l’eau de vie. Des nuées de cendres. Des grillons. De l’acide. Du sang.
Un déluge. Des lumières. Marche. Et s’avance encore. Le rattraperait presque. Presque malgré elle. Ou peut-être lui qui s’est arrêté. Allez savoir. Tressaillante. Fait taire. Fait taire. Est proche. Trop proche. Juste derrière son dos. Le toucherait presque. Parfum. Ferme les yeux. Pense à autre chose et oublie. De l’eau. Quelque chose. Autre chose. Par pitié. Par pitié.


- Rentre.

Plus rien n’est clair. Plus rien n’existe. Pourquoi ne veux-tu pas être heureuse ?

***

Je veux le mensonge.
Je veux la beauté.
Je veux le souvenir.
Et je veux le vide.
Je veux connaitre ce qu’il n’y a pas à connaitre.
Je veux jouer.
Je veux croire en l’impossible.
Et prouver que rien n’est impossible.
Je veux m’arrêter.
Simplement pour te voir continuer.
Je veux le rêve.
Je veux goûter.
Et je veux le goûter.
Je veux la débauche.
Je veux.
Je veux mentir pour t’avoir.
Et t’avouer la vérité pour te faire fuir.
Je veux apprendre à oublier.
Je veux apprendre à guérir.
Je veux apprendre à soigner.
Je veux apprendre à vivre.
Et je veux garder en vie.
Je veux chérir.
Jusqu’à en vomir.
Je veux être étouffée.
Je veux une présence.
Je veux. J’ai besoin.
Je veux qu’on m’emprisonne
Qu’on m’empoisonne.
Qu’on m’aime jusqu’à me détruire.
Jusque à me détruire.
Je veux m’extasier devant les étoiles.
Et je veux les étoiles.
Je veux t’écouter.
Je veux te faire taire.
Pour pouvoir t’écouter de nouveau.
Je veux apprendre à te comprendre.
Pour tout oublier par la suite.
Et je veux recommencer. Encore et encore.
Je veux souffrir.
Et je veux te faire souffrir.
Pour le mal que tu n’auras pas fait.
Et je veux rester indélébile à jamais sur ta rétine.
Périr gravée en ton esprit.
Je veux le feu.
Je veux la glace.
Je veux mourir noyée.
Je veux mourir asphyxiée.
Et je veux que tu me regardes.
Je veux exister.
Je veux exister.
Je veux être quelque chose.
N’importe quoi. Pour n’importe qui.
Je veux le danger.
Je veux la démence.
Je te veux.
Et je veux tellement mieux.
Je veux marcher sur l’eau.
Je veux hurler jusqu’à ne plus avoir d’air.
Je veux danser jusqu’à me rompre les os.
Je veux courir jusqu’à ce que mon sang se change en acide.
Et je veux courir encore.
Je veux dormir des années jusqu’à en mourir.
Je veux vivre jusqu’à mourir.
Et vivre encore.
Et vivre encore.
Encore et encore.
Encore et encore.
Je veux.
Je veux.
Je veux. Toi.
Je veux.
Et je le veux, ici et maintenant.

[ “No one said
We’d ever known each other
And new evidence is what we require
In this world

So confused
My thoughts are takin’ over
Unwanted, arising space me instead
Won’t let go

I stand on the edge of a broken sky
And I will come down; don’t know why
Would you pass me by ?
For you know I’d ask you for nothing
And if I should fall, would you hold me ?
Just to wait for a while”
]
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MessageSujet: Re: Maybe a dream ~ [Pv Iromy]   Maybe a dream ~   [Pv Iromy] EmptyDim 27 Nov 2011 - 18:52

[" I've walked in time with past regrets
Remembered some forgot the rest
I cannot hold the weight alone
You can't let go of what you know
As beautiful as it was then
The love still moving through my hands
It collapses and builds itself into something
You may never understand "]



Il s’arrête au milieu de la route, regarde le bâtiment devant lui, regarde la porte de fer qui l’attend pour coulisser et bouger de nouveau, comme si elle ne pourrait plus jamais le faire qu’avec lui. Il sent que rien n’a changé cette nuit, que rien ne changera car rien ne pourra changer. Ce n’est pas lui qui le dit. C’est encrer autour de lui, dans la pierre et dans le bois, dans le vent et dans les étoiles. Il aimerait toujours les attraper maintenant qu’il les voit. Il tend le bras vers le ciel, Il se contracte de lui-même comme si lui aussi ce refusé à passer cette limite. Les limites peuvent- elle vraiment l’arrêter ce soir ? Comme si jamais il n’y avait eu autre chose a dépassé d’ailleurs. Il ferme la main et la ramène vers son visage, laisse s’échapper la douceur quelques instants. Laisse un frisson l’immerger des plus naturellement, ne sachant dire si ce froid vient de lui, si celui-ci n’est pas juste son imagination lui jouant des tours encore. Il ne peu même plus se fier a son esprit. La sphère reprend ses lèvres, un plaisir valant bien cette nuit. La langue s’approche, frôle puis s’installe définitivement, laisse faire son sens pour y trouver un gout habituel, qui reste en somme suffisamment simple pour qu’il s’en souvienne. Sa main commence le voyage sur son visage. Touche ses lèvres que l’oxygène aura sécher pour lui, les frôles doucement, délicatement comme si chaque ligne était plus fragile que l’autre. Il sent son souffle chaud filer jusqu'au bout de ces doigts. Celui-ci s’échappant en provoquant une fumée blanchâtre éphémère. Il prend le temps de sentir son souffle s’échapper comme autant de filament de vie, fermant les yeux pour que la sensation gagne en force. Pour que son souffle envahisse son esprit qui mène sont propre combat pour s’apaiser. Le souffle se rythme automatiquement pour revenir comme une goutte d’eau tombant sans relâche. Il écoute le souffle n’y apprend rien de nouveau, c’est le sien après tout, combien de temps passé à écouter cette partie de soi même. La main remonte passe le long de la peau, s’approche de ses yeux qu’il ferme. Caresse ces paupières comme pour se réveiller d’un rêve qui n’aurait pourtant pas vu le jour. Sa main remonte et touche son front lisse, la paume s’y écrase tandis que sa tête se penche vers le ciel un semblant de sourire aux lèvres. Il lui suffit de deux doigts pour qu’une simple pichenette frappe son front. Résonne et lui apprenne qu’il est toujours là. Puis finalement la main passe dans les cheveux, rêche et décoiffé. Il y passe sans s’y arrêter puis la main retombe.

Voilà, le tour est fait. Que rajouter de plus que cela ? Les paupières s’ouvrent et laisse voir les étoiles et la lune Blanche. Il s’en veut de le vouloir. Il ne devrait pas mais il essaye, regarde derrière lui pour voir si elle le suit, simplement. Il ne voit pas encore à travers les choses. Il a le pouvoir de voir avec ses yeux, incroyable. Il ne se retire pas cette force mais regarde et ne voit rien.
Hum. Il aurait pu y croire mais finalement, il n’y aura pas jeu ce soir. Il n’y aura aucune distraction à avoir. Il se rend compte qu’il ne pourra revoir cette ombre marqué par une ombre. Les arbres auront caché de leurs ombres son visage et les ténèbres auront fait le reste, voulut ? Qui sait. Il ne lui donne qu’une silhouette, rien de plus. Il se sait réveiller, mais au fond pas encore tout a fait là, réveiller par la fraicheur de la nuit, par la couleur d’un monde qu’il connait, par le goût entre ses lèvres, par la forme d’une simple et unique silhouette qu'il n'aura pas rêver, par tout cela ou par rien. L’esprit vagabonde tandis qu’un frisson le fait revenir a réalité lui imposant la limite de son propre corps. Il le sent durcir et devenir plus lourd à mesure que la fraicheur d’une nuit pourtant encore suffisamment chaude l’atteigne. Il n'oublie par le reste revenant de façon tellement récurrente. Il n’oublie pas la force qu’il doit chercher au fond de lui.

Il finit la sucrerie, laisse le bâtonnet au bord de ses lèvres. Laisse le gout s’évaporer tandis qu’il reprend route, il ne pense plus à l’ombre, ni a son passé immédiat. Il souhaite marcher pour s’oublier, il ne veut plus de la réflexion.
Il ne souhaite pas chercher par delà ce qu’il pense, il ne souhaite plus se regarder soi-même. Il entend c'est propres pas sur le sol, il entend son souffle, il peu même sentir le sang coulant dans ses veines, chaque fibre de son corps, il peu tout sentir. Chaque information, chaque partie de lui, de la moindre parcelle de peau aux moindres cheveux sur sa tête. Il sent tout cela et il ne peu s’empêcher de penser alors que la seul raison de sa marche est l'oublie. Il n’y a que ça pour l’étouffer, ne jamais relâcher la pression. Le sang bat ses tempes, impossible à arrêter. L’esprit s’éveille toujours plus. La machine se réveille, les écrous grincent, s’huile d’eux même puis ne veulent plus s’arrêter. La musique des voix commence, ce n’est plus seulement l’ombre de tout à l’heure qui vient lui parler pour le faire sourire. Ils viennent en nombre, incompréhensible. Une chose que personne ne vois jamais, une foule criant à l’unisson. Une foule unie et pourtant aussi nombreuses qu'il n'y a d'étoiles ce soir dans le ciel. L’ombre retrouve place et l’on peu voir son visage, souriant, les mots ce lisant d’eux même sur ces lèvres, « Je te l’avais bien dis ». C’est tout, la phrase repasse en boucle et la tempête continue sans fin. Peu importe les cris, peu importe les visages, viens le moment de savoir ce qu’il y a de mieux. Les hurlements sans fin et le chaos, ou le silence absolu et l’écho du vide. Quel choix, quel choix faire alors que les deux sont des enfers. Les cris continuent toujours, les pensées se perdent, reviennent, prennent formes, se répètent pour s’affirmer avant de disparaître une nouvelle fois.
Il écoute les pas sur le sol, il tente de s’échapper en attrapant la réalité par ce simple son, la vision du monde ne suffit pas. Les ombres qui bercent le monde ne sont rien comparer a son esprit finalement. Il aimerait de nouveau ce voir suspendu à ce simple fil, là ou personne ne pouvait lui faire subir ces cris. Personne, sauf l’ombre. Il n'y a que lui qui à la force de l’y suivre. L’écho revient insatiable. Il demande le silence et n’est pas écouté de lui-même, n’en fait qu’a sa tête alors que la tempête reprend, que les voix s’accrochent et griffent son esprit comme autant de doigt portant violence en eux, attendant une rupture, attendant une place à prendre, une folie à saisir. Que l’écho ne cesse jamais pour que cela soi possible que rien n’arrête le bruit, il faut cela pour que fissure apparaisse. Acharnement et volonté jusqu'à ce que finalement l’esprit cède et laisse passer des ombres. Non la porte ne s’ouvrira pas comme ça. Les griffures ne suffiront pas car il résiste. Il frappe ces ombres, l’imagination à ça de bénéfique qu’elle donne ce pouvoir. Il se le permet alors qu’il sait qu’elle effet cela va attirer. Souffrance.


[" We are the only sky high of the city
That we want to call out hope
But we're all fragile lovers and tragedies
We have lost all hope
We have lost it all tonight "]




Insanity.


L’esprit crie, hurle, appelle.
Se défend contre lui-même.
Cherche la cause et la raison comme si ces deux là pouvait faire quelque chose.
Cherche à comprendre alors qu’il n’y a rien à étudier.
Se bat contre la brume qui tente de l’emplir, qui tente toujours plus et ne s’arrêtant jamais.

Perd des repaires physiques et tombe un genou au sol, une main tentant d’accrocher son visage, cherchant de lui-même à s’attraper pour montrer qu’il est ici et non là-bas, car il n’y a pas de solution. Les ongles s’enfoncent dans la chair, Son regard fixe le chemin alors qu’il n’arrive pas à se retourner pour voir ce a quoi il échappe quelques instants. Il y a encore combat a mener. Il cherche source sans voir tâtant dans le vide. Tâtant dans la pièce close ou les formes se confonde, cette pièce close, qui lui permet d’échapper au reste alors qu’à la porte frappe toujours les même visages déformées. Il tâtonne toujours, cherche de mémoire un objet qu’il n’a jamais vu. Quelque chose permettant d’arrêter tout cela. Il s’assoit contre mur puis ferme les yeux, ne changeant rien a ça vision, il tente de se concentrer pour savoir ce qu’il ne sait pas, une question auquel il n’aura jamais de réponse. Prisonnier de lui-même, il aura au moins pu les éloigner. D’où est venue cette pièce ? Venait-il juste de la créer ? Il ne se souvient pas de la transition. Il prend le temps d’y réfléchir alors qu’il n’en a sans doute pas besoin. Peut être juste doit-il imaginer une clé à cette pièce ? Non il ne faut pas, ils la trouveront avant qu’il n’est trouvé ce qu’il aurait pu trouver. Il imagine, voit.

Il s’assoie au sol dans ce parc, croise les bras, médite comme il le fait dans cette pièce, joue avec ce morceau de plastique aux lèvres. Le fait roulé, de manière rythmique se laisse s'hypnotiser par ce roulement, il faut un point de repère de toute façon.

Pense à une chanson pour couvrir le son de l’écho encore trop près à son gout. Tant qu’à choisir autant que le son soi celui qu’il désire. Son esprit se vrille moins rapidement mais la porte gronde. L’affaire est très sérieuse, il ne peu se permettre de pause et pourtant il n’arrive pas a ce concentrer, il formule maladroitement ces pensées, les répète toujours plus fort pour les affirmer, son esprit ne s’engourdis pas mais il en perd le contrôle. Les pensées filent, que doit-il faire déjà ? Trouver c’est cela trouvé. Cherchons la source.

Nuit
Lune
Étoiles
Arbres
Banc
L’ombre
L’histoire. Non.
Sa sœur peut-être ? Non
Le voyage ? Rêves ? Les lieux ? Les gens ? Non, non, non et non.
Serait ce la part de silence qui l’aura traqué qui lui vaut tout cela.
Il cherche et la pensée se perd facilement, la protection faibli et bientôt il faudra que le combat contre soi même, que le plus dur des combats reprenne. Maintenant il faut chercher, encore et encore afin que la réponse apparaisse.

Le vent souffle, il ne voit pas plus que ce point sur lequel il s’est fixé, imperturbable en un sens. Il respire, chaque respiration apporte son lot de calme, jamais respirer n’avait pu autant sembler être une question de survie. Le son, il faut se concentrer sur le son de ce simple souffle, du vent dans les branches pour que la réalité ne se perde pas. Il aura fallut que sa première nuit soi aussi difficile que cela... C’est tout simplement stupide, il ne devrait pas trouver ce genre de problème. Non il ne devrait pas.



Madness.

L’esprit en feu.
Le sang continue de battre, non ils ne gagneront pas, non il ne laissera personne gagner. Les échos l’écoutent mais ne cèdent pas alors qu’elles savent que plus le temps passe et plus les occasions se perdront. Il n’écoute plus ne prend plus le temps. Les fils se rassemblent et se compacte, les gestes deviennent plus fin.
L’esprit est en feu.
La première manche, il ne l’aura pas gagné, il ne l’aura pourtant pas perdu. C’est l’heure de montrer que rien n’est impossible, que pouvoir se contrôler soi même n’est pas un problème. Il imagine le ciel bleu dans cette salle sombre, les objets en disparaissent et le paysage change. Il n’y prête pas attention, Il regarde le ciel et les étoiles, cette réalité qu’il crée, il l’aime comme il pourrait aimer la simple caresse du vent. Il les attends car c’est maintenant que cela commence il ne laissera point frapper a sa porte plus longtemps. Les voix se succèdent, il les entend toutes, il ne peut pas passer outres les souvenirs dans lequel cela le plonge. Des fragments du miroir brisé flottant sur une eau ou aucunes rides ne naîtront. Il voit cela alors qu’il voit la porte, il rassemble sa pensée. Se prépare à tout cela. Se prépare à déchainer l’Eden et les 9 cercles. Il ne souhaite pas s’en approcher mais ce choix il ne pourra le refusé.
Seul contre ses propres démons et contre ceux des autres, contre la beauté d’un visage haineux et fragile, comme de la misère et de la pitié qu'offre un autre. La porte ne s’illuminera pas quand il l’ouvrira il ne trouvera rien derrière qu’il n’aura en soi jamais imaginer. Faire ce simple geste, combien de temps avant que la clé ne soi prête ?
Son esprit brule encore, sa tête vacille alors que le mal continue de monter. Alors que cette forme de maladie le ronge et qu’il ne peu rien contre elle. Il n’y aura pas d’arme, il n’y en aura pas besoin. Il n’y aura que lui, cela devrais suffire. L’esprit en feu.
La porte grandi devant lui, il se retourne et regarde le lieu qu’il vient de créer. Il n’y a rien ni personne et cela restera comme ça. Sa tête se tourne vers la porte, le grondement est toujours le même. Il y réfléchit, pas de regrets pour ce soir, pour hier ou pour demain. Il sera là car il part pour vaincre et pour vaincre encore.
La porte s’ouvre.


Réalité.


Il se redresse, sa tête le lancine, il ne réfléchit plus. Il se lève. Les articulations endoloris par le manque de mouvement. Il soupire, plusieurs fois, il a besoin de chassé ce qu’il reste de vieux en lui, en commençant par l’oxygène. Il se passe les deux mains sur le visage, frotte à de multiples reprise. Il veut de l’eau mais cela attendra sans doute encore un peu. Il baille, une fois, il respire, baille de nouveau. Il a l’impression que tout va trop vite maintenant alors que lui ne peu plus être aussi rapide. Il cherche dans une poche et trouve, déballe et place entre ses lèvres. Quel parfum… Pomme. Parfait. Il laisse le gout l’envahir. Tout devient pomme. Tant mieux. Se demande si elle sera passée, si elle est toujours là-bas. Ne sait pas, ne peu pas le savoir car il n’y a pas de trace pour le lui dire. Il se fiche d’être ignorant sur ce semblant de « détail ». Il n’y a rien dans son esprit sur elle, car elle n’y a rien laissé. Il aurait pu attendre plus, mais finalement il y avait eu plus important. Il n’a pas a y réfléchir. Il reprend sa marche, il retourne vers le souvenir de l’ombre. Des raisons ? Aucune mais combien peut-il en inventer si il veut, ce n’est pas important. Il la cherche du regard mais son regard n’est plus ce qu’il était cette nuit. Il regarde la lune et continue ça marche. Il a froid, il glisse les mains dans ses poches. Ne réfléchit pas. Marche dans le parc, rêve a autre chose. Rêve d'un autre rêve.

[" They are the lovers dancing
So motionless alone
They are the lovers dancing
So hopeless and alone "]

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